House Fukkou
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Salle de cours A3

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MessageSujet: Re: Salle de cours A3 Salle de cours A3 - Page 4 EmptySam 7 Avr - 15:41

" Caca boudin ", c'est ce que je me suis dis en tentant d'arracher le fichu collier qui était accroché autour du cou d'Hunter. À chaque fois que j'essayais de lui enlever et que mes doigts touchaient la matière en titane, je recevais une décharge électrique et pas des plus agréables. Le pauvre hurlait comme une bête sauvage et moi, j'étais là, à le regarder souffrir sans ne rien pouvoir faire. Ce sentiment d'impuissance, je le déteste. Pire que ça : Je le hais. J'ai des capacités et elles ne me servent à rien car je suis pas foutu de bien les utiliser. Il me faudrait des cours de toute urgence ou un tuteur... C'était pas vraiment le moment pour y penser mais bon, quand je suis dans une situation de crise, c'est le magnus bordelus dans ma tête. Inspirant profondément pour atténuer les picotements au niveau de mes phalanges, je fus surpris par un autre horrible hurlement. Toshiro, le mec qui était déjà dans un état critique venait de s'enfoncer le pied de la table dans l'omoplate. En voyant la scène, j'ai tiré une de ces têtes... Une grimace que je n'aurais pas pu faire de moi-même, même avec toute la volonté du monde. Je savais qu'un jour ou l'autre, j'allais devoir me confronter à ça mais... je crois que j'étais pas encore prêt. Les autres non plus d'ailleurs. Ils firent tous une gueule dégoûtée. A l'exception de la fille qui tenait dans ses bras une étrange bestiolle. Elle avait d'abord écarquillé ses yeux avant de fronçer les sourcils.

- Ne l'aidez pas. Surtout pas. Toute cette histoire, tout ça, c'est de sa faute, uniquement de sa faute...

Elle avait dit ça avec une telle colère qu'elle aurait pu presque m'en convaincre si je n'étais pas quelqu'un de si empathique. Il était hors de question qu'on ne lui vienne pas en aide. Peu importe son statut, qu'il soit victime ou coupable, il devait à tous prix se faire soigner. Il pissait le sang, s'y baignait dedans. Honnêtement, le fait d'avoir assisté à une telle réaction me fit un mal de chien. Comment pouvez elle, cette fille qui paraissait si gentille, penser de la sorte, avec un égoisme sans fin ? Ok, il la méritait peut-être pas, cette aide, mais comme tous les hommes, il méritait une deuxième chance. Puis, laisser mourir quelqu'un sous prétexte qu'il a faillit en faire mourir d'autres, c'est complètement absurde ! Ça revient à être pire que lui.

Zieutant une dernière fois Hunter, car sous ma peau, je le sentais frissonner, je fis mon possible pour l'assister et le redressa avec les forces que j'avais en réserve. Quand nous fîmes enfin debout, j'ai rétrécis la distance nous séparant du petit groupe et l'ai déposé avec délicatesse sur le sol, contre le mur, juste à côté de Aoko.

- Si il y a l'un de vous qui est en mesure de lui retirer ce collier, faites le s'il vous plait, lançais-je au groupe avant de planter mes yeux dans ceux de Leila, Je suis désolée mais laisser un homme mourir, je ne peux pas.

Une fois que je fus entièrement redressé, j'ai rejoints le gravement blessé. Il se tortillait dans tous les sens, gistuculant pour trouver probablement une position plus confortable. Le pauvre, je compatissais tellement que j'arrivais à en avoir la grosse boule au ventre. Ça devait être chaud à subir, cette entaille à l'épaule.Quand je me suis penchée sur lui, après m'être abaissé et avoir tâché involontairement mon jogging de sang, le décor tout autour de nous a subitement changé. Le paysage était devenu montagneux. Extraordinaire ! Il y avait de l'herbe sous nos baskets, des fleurs un peu plus loin et une montagne qui ne demandait qu'à être gravie en dernier plan. Il faisait beau et bon, un temps comme on en voit dans les animes les plus romantiques et à l'eau de rose. Surnaturel fut le premier mot qui venu dans mon esprit à ce moment là, devant ce fabuleux spectacle. Seulement, je ne croyais pas si bien dire. L'illusion se stoppa net et je revins, comme tous les autres, à la triste réalité. Les genoux toujours au sol, je cherchais à me situer dans le temps et l'espace. Quand mon regard croisa celui du blancinius, j'eus enfin réussi.
Pas le temps de divaguer sur ce qu'il venait de se passer même si j'avais déjà ma petite idée en tête, je le fis se mettre sur le ventre. De là, j'avais une vue d'ensemble sur la grosse plaie. Elle était pas belle du tout, plutôt moche même. Ce qu'il fallait que je fasse, j'en savais rien. J'allais y aller à l’instinct.

- Serre les dents ! Et que la force soit avec nous !

Extirpant d'un coup sec le bout de bois qui s'était planté plus ou moins profondément dans sa peau, je mis pour stopper l’hémorragie, ma veste par dessus cette dite plaie. Du secours aurait été la bienvenue mais malheureusement pour nous, il n'y en avait pas à portée de main, les notres étant de sucroit chargées d'affaires.
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MessageSujet: Re: Salle de cours A3 Salle de cours A3 - Page 4 EmptySam 7 Avr - 16:33

    Toujours entrain de se tortiller au sol entrain de hurler, le jeune homme à ses cotés essayait à tout prix de l'aider mais visiblement à chaque fois qu'il posait ses mains sur le collier, cela lui envoyait aussi des choc électriques. Hunter haissait ceux qui lui avait mis ça, personne ne pouvais l'aider pour ça à pars ces fameuse personnes qui étaient les policiers. Le jeune homme était fatigué , il n'avait plus envis de se battre ni faire quoi que ce soit. Il avait peut-être dormis dans la salle de détente mais cela lui suffisais pas. Il était fatigué de tout, de lui, les humains, sa situation .. Tout. Après le choc de l'électricité passé, il arrêtait tout mouvements alors que le jeune homme à ses cotés le portait pour aller le mettre prêt de ceux qui étaient pas - ou presque - blessé. Huntyer ne faisait rien, il n'avait plus la force de ce défendre ou grogner. Il regardait le vide en laissant ses bras pendre sur le sol alors que ses jambes était aussi tendu, il n'essayait même pas de ce mettre dans une position confortable. Il ne voyait même pa sl'ilusion qui passait, il était trop occupé à se plonger dans ses rêverie, la fatigue le rattrapais de trop et il n'aimait pa sça être à la merci de tout ce monde.

    Hunter ne les connaissait pas et même si ce n'étais pas leur intention de lui faire du mal au contraire, mais il se méfiait quand même et ésperait ne pas s'endormir en beau milieux de tout ce monde et de cette situation. Il avait entendu les hurlements du jeune Toshiro mais il s'en fichait, il l'avait cherché ! Pourquoi tant de gens lui cherchais des ennuis ? Les gens savaient rien qu'a la vue que c'était quelqu'un d'exciter à mort ! Dangereux ! Mais non, Hunter avait toujours eus à faire à la violence pour se défendre. Il esperait un jours être reconnu comme un humain parmis tant d'autre, avec juste quelques differance pas bien méchante mais cela risque de pas passer inaperçut. Il soupirais, fermant finalement les yeux en baissant un maximum la tête. Il avait la respiration saccader et son coeur n'arrêtait pas d'en faire des siennes. Il écoutait tout de même les discutions et plus ça allait plus il avait un mal de crâne, rien ne pouvait aller plus mal. Ce qui importait c'est qu'il était lui pas blessé ! Il avait juste un mal intérieur et les coup que Toshiro lui avait infliger lui avait fait mal sur le coup mais là, c'était comme disparu, seul les blessure intérieur lui créais une douleur sans limite, il en avait plus que marre.
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MessageSujet: Re: Salle de cours A3 Salle de cours A3 - Page 4 EmptyLun 9 Avr - 0:43

    Je crois que si on devait me comparer à un manga, j’aurai en ce moment deux spirales à la place des yeux… Trop de chose à faire en même temps et je ne savais pas comment m’y prendre. Le cœur serré en voyant Kasumi essayer d‘enlever le collier qui paraissait être la source de l‘électrocution, j’avais reporter mon attention sur ceux que j’étais à la base venue secourir en entendant la réponse de la jeune fille : elle n’était pas blessée mais lui oui. Remettant alors mes idées en place tant bien que mal dans ma tête, je vérifiai qu’elle n’avait effectivement aucune blessures apparentes lorsqu’elle se redressa avant de poser mes yeux sur le corps du jeune homme. Bien sur, lui était couvert d’échardes sur le côté droit et c’est seulement à ce moment là que je réalisais l’idiotie de ma question. J’avais tellement été troublée en pénétrant dans la salle que je n’avais pas pris le temps de bien observer avant d’agir, ce qui fait que ma bouche s‘était ouverte pour rien. Enfin peu importe, me permettant de regarder plus minutieusement celles-ci, je remarquai qu’elles ne lui avait pas infligé de blessures graves et qu’elles étaient assez visibles pour les enlever à mains nues. Heureusement pour lui, je connaissais déjà une technique de soin découverte alors que je m'amusais, j’allais donc pouvoir le soigner maintenant au lieu de l’envoyer à l’infirmerie. De plus, le danger semblait écarté, inutile donc de se précipité vers la sortie dans l’immédiat. Le seul hic, c’est que je n’avais pas pratiqué ce genre de technique depuis un certain temps… Enfin ! Supposons que c’est comme le vélo, ça ne s’oubli pas !

    « Ok, pour le moment, il n’est plus utile de paniquer. Si tu ne peux pas bouger, je vais te soigner moi-même et ici. » Lançais-je simplement sur un ton posé et confiant avant de reprendre : « Je sais qu’on ne se connait pas mais… Tu vas devoir me faire confiance ! Serre les dents ça risque de faire mal. »

    Commençant à enlever les échardes une à une avec le plus de douceur possible, je fus déstabilisée par un hurlement déchirant qui résonna dans mes oreilles. Que ? Tournant la tête, quelle ne fit pas ma surprise en apercevant l’un des deux combattant embroché à l’omoplate par le pied d’une table ! J’avais déjà vu des types en sang et mal en point mais là… C’était vraiment moche à voir. Prise de remord, je me demandais si j’avais bien fais de m’occuper en premier des victimes. Oui c’est vrai, tout à l’heure il n’était pas aussi gravement atteint mais…

    Ne l'aidez pas. Surtout pas. Toute cette histoire, tout ça, c'est de sa faute, uniquement de sa faute...

    Écarquillant les yeux, surprise d’une telle réaction, je posais ceux-ci sur la jeune fille, toujours adossée au mur à côté de moi. Quoi ? Alors que moi je me sens mal de ne pas lui avoir porter assistance immédiatement, elle voudrait qu’on le laisse ainsi ? Mais il risque de mourir… Fronçant les sourcils, non pas de colère mais d’incompréhension, j’allais lui répondre lorsqu’une voix bien familière le fit à ma place. C’était Kasumi, il nous avait rejoint pour déposer l’autre combattant juste à côté de celui dont je soignais les échardes.

    - Si il y a l'un de vous qui est en mesure de lui retirer ce collier, faites le s'il vous plait. Je suis désolée mais laisser un homme mourir, je ne peux pas.

    Quittant les yeux de la jeune fille pour ceux de mon compagnon, je compris qu’il allait faire de son possible pour lui porter secours et que je devais en attendant me préoccuper de ce que j’avais commencer à faire. Quelque part rassurée, je lui fis un léger sourire et répondis avant qu’il ne se dirige vers le blessé grave :

    « Très bien, je viens t’aider dès que j’ai finis. »

    Ôtant les dernières échardes, je ne pus m’empêcher de rajouter calmement à l’intention de la demoiselle sans lever le regard de ce que j’étais en train de faire : « Il a raison, tu sais ? Ce jeune homme vous a peut-être attaqué le premier mais ce n’est pas une punition que de le laisser agoniser ainsi… C’est une non assistance à personne en danger et cette acte est considéré comme pire que le meurtre lui-même. Je ne te blâme pas, tu as le droit de lui en vouloir et si j’avais été à ta place je le détesterai certainement moi aussi. Mais ce n’est pas parce que toi tu méprise une personne au point de la laisser mourir que nous sommes obligé d’en faire de même. »

    Mon opinion exprimé, je commençais à concentrer mon chakra sur mes mains pour cicatriser les trous formés dans la peau par les échardes lorsque nous nous retrouvions tous soudain en pleine montagne. Enfin en tout cas… Moi j’y étais ! L’herbe, les fleurs, les rochers, tout ! J’avais même failli tomber à la renverse en croyant être en pente, troublant mes sens et me retrouvant à avoir le vertige. Après ça, tout redevint normal. Ma tête, mon équilibre et… La salle, toujours aussi dévastée. Surprise une fois de plus, je l’étais ! Que venait-il encore de se passé ? Étais-je… La seule à avoir vu cette montagne ou… Observant les réactions et regards de chacun ou presque, je remarquai ne pas être l’unique à être un peu 'out' de la réalité et me grattai l‘arrière du crâne pour reprendre là où j‘en étais, soit concentrer mon chakra dans mes mains. Ok, on a tous fait le même rêve ! Rassurant ! M’y prenant à plusieurs reprises, une essence verte émana finalement de celles-ci et je pus démarrer tranquillement les soins. Cela ne prit que quelques minutes mais je sentais déjà la fatigue m’envahir. Cependant, je ne devais pas flanché, je devais encore aller aider Kasumi et en vu des plaies du responsable de tout ceci, j’allais devoir encore utilisé beaucoup d’énergie. Jetant d’ailleurs un coup d’œil à ce dernier en l’entendant gémir de douleur, je constatai que Kasumi venait d’ôter le bout de bois et peinait à présent à stopper l’hémorragie, provoquant en moi une panique indescriptible. Avec tout ça, il restait encore le capuché à délivrer de son collier immonde. Comment et qui avait bien pu lui infligé cette torture ? C’est inhumain de faire ça ! Peu importe ce qu’il a put faire !

    « Voilà, tu n’as plus aucune traces ! » Dis-je alors à mon ‘patient’ avant de me posé à côté de celui qui se cachait et ne disait plus un mot. Calmement, j’approchai une main de son menton pour le redresser lentement avant de stopper mon geste, découvrant qu’il avait fermé ses yeux. Le jeune homme à l’aura destructrice qui m’avait fait frissonné d’horreur en entrant tout à l’heure ne ressemblait plus du tout à celui-ci. Il avait l’air… Si triste. Tellement que je ne savais pas comment l’aborder… De plus, le temps me manquait, je devais maintenant à tout prix rejoindre Kasumi.

    « Ne t’en fais, on va te l’enlever ce collier ! » Finissais-je par déclaré avant de me redresser, mes jambes s’engourdissant légèrement à force d’être assise à terre. « L’un de vous deux peut-il essayer, s’il vous plait ? Sinon… Vous pouvez toujours quitter la salle comme bon vous semble, rien ne vous retient. »

    Ce n’était ni un ordre, ni quoi que ce soit d’autre, je ne pouvais tout simplement pas le faire moi-même et si ces deux-là avaient eux aussi des pouvoirs ou je ne sais quoi, peut-être y parviendraient-ils mieux que nous ? L’important était qu’il ne semblait pas blessé physiquement et qu’il fallait juste évité au plus vite qu’une autre décharge ne le reprenne. Suite à cela, je n’avais pas attendu leur réponses et m’étais empressé de retrouver mon partenaire en m’agenouillant à ses côtés. Il maintenait toujours l’hémorragie à l’aide de sa veste qui changeait déjà de couleur.

    « J'suis là ! Désolée de l’attente ! » Mon dieu, on pataugeait carrément dans son sang… Un haut le cœur me prenant soudainement, je commençais à pâlir et perdre mes moyens. Ma technique n’était au point que pour les plaies infimes et j’étais loin de maîtriser complètement mon chakra avec un petit tour de concentration de flux appris au hasard ! En clair, je ne savais pas si ce que j’avais fais à l’autre jeune homme allait suffire pour celui-ci. Et si malheureusement on ne faisait rien, il allait forcément y rester ! Inspirant et expirant alors profondément, c’est les mains tremblantes que je concentrai de nouveau mon chakra au niveau de celles-ci, encourager par la présence rassurante de Kasumi. A deux chakras, on devrait y arriver non ?

    « C’est partit ! »
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MessageSujet: Re: Salle de cours A3 Salle de cours A3 - Page 4 EmptyLun 9 Avr - 9:27

- Serre les dents ! Et que la force soit avec nous !

Je m'aggripais comme je pouvais au gars qui voulait m'enlever cette table du bras, lorsqu’il enleva le pied de la table je poussais un autre cri et je serrais le bras de l’inconnu en fonction de l'intensité de la douleur . Heureusement que ce moment la je n'avais pas la possibilité d'user de mon chakra je crois que la douleur étant si grande je lui aurait arraché le bras par inadvertance . Lorsqu’il pansa mon hémorragie avec les moyens du bord je continuais a m'agripper a lui des larmes perlaient toutes seules dans les coins de mes yeux . Je soufflait dans son oreille un merci... puis il me déposa a terre sur le mur . Je restait alors la conscient mais incapable de bouger ni de parler, j'étais simplement vide . Je n'éprouvait plus je ne voulait plus éprouver, je ne voulais plus me battre, je n'en avait plus la volonté, d’ailleurs je n'avait plus de volonté non plus . Je sentais la haine de Leila et de Aster quand ils passèrent devant moi pour quitter la pièce . Mon regard vide devait sans doute inquiéter les personnes qui nous ont secourus mais je n'étais plus que l'ombre de moi même, tel un esprit errant . Ils ne voudront plus jamais me revoir, me parler . Les paroles de Leila résonnaient dans ma tête encore et encore "Laissez le mourir"a quoi bon vivre si il n'y a personne avec qui partager votre existence ? Les flaques de sang s'étalaient sur le sol de la salle, plus personne ne viendra enseigner ici ... Mon sabre hyorinmaru était par terre, on l'avais remis dans son fourreau mais loin de moi pour éviter que je fasse une bêtise, avec , de toutes façons je ne pouvais plus bouger alors... La nuit venait de tomber sur le pensionnat, et les yeux du monstre devenait brillants, rouges . Je les distinguaient et savait exactement ou ils étaient tous mais sans les regarder, comme une intuition.. Pourquoi l'avait t-ils arrêté, pourquoi j'ai fait cette chose si stupide?Je sentais le chakra des deux personnes essayant tant bien que mal de rabibocher le morceau de viande rouge saignante qu'était devenu mon omoplate, et le pire c'est qu'ils y arrivaient et mais je sentais la fille faiblir à la fin, lorsque la pseudo opération fut terminé ils étaient tous les deux épuisés mais content d'eux même ils étaient beaucoup plus fort que moi c'est certain...C'est peut être ça qui m'avait fait perdre les pédales tout a l'heure... "C'est comme ça tu n'y peut rien c'est en toi "dit simplement Rain .Je me laissait porter par les deux ninjustukas qui essayent de me mettre debout sans succès, ou es qu'ils m’emmènent maintenant ?
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MessageSujet: Re: Salle de cours A3 Salle de cours A3 - Page 4 EmptyLun 9 Avr - 13:31

Je ne pouvais en supporter davantage. Seuls les cris perçants que lançait Toshiro, et la vue de tout ce sang restaient dans mon esprit. Pourtant, je parvins à entendre les paroles du nouveau.

- Si il y a l'un de vous qui est en mesure de lui retirer ce collier, faites le s'il vous plait. Je suis désolée mais laisser un homme mourir, je ne peux pas.

Il s'adresse à moi ? Je le regardais sans comprendre le sens exact de ses paroles, alors qu'il partait vers le jeune homme aux cheveux blancs. La fille qui était venue nous aider renchérit à son tour, après avoir soigné Aster avec une étrange lueur verte, bien différente de la mienne.

- Il a raison, tu sais ? Ce jeune homme vous a peut-être attaqué le premier mais ce n’est pas une punition que de le laisser agoniser ainsi… C’est une non assistance à personne en danger et cette acte est considéré comme pire que le meurtre lui-même. Je ne te blâme pas, tu as le droit de lui en vouloir et si j’avais été à ta place je le détesterai certainement moi aussi. Mais ce n’est pas parce que toi tu méprise une personne au point de la laisser mourir que nous sommes obligé d’en faire de même.

Pourquoi est-ce qu'ils me disent tous ça ? Je laissais mon regard se balader dans la pièce. J'étais perdue. Je m'arrêtais sur le jeune lycéen, et le contemplait. Il souffrait. Est-ce qu'il regrette ? Je serrais un peu plus fort mon familier contre moi. Peu à peu, je me souvenais de mes paroles, et me rendais compte des implications qu'elles pouvaient avoir. J'avais voulu le laisser mourir. Horrifiée, je restais debout, sans bouger le long du mur où Aster et moi nous trouvions. Je ne suis pas mieux que lui... Tuer et laisser mourir... Est-ce vraiment la même chose ? Mes sourcils se froncèrent, et mon regard s'esquiva tandis qu'on retirait le morceau de bois de l'omoplate de Toshiro. Les paroles de cette fille résonnaient dans ma tête. Je suis horrible...

Désorientée, je l'étais. Et ça ne fit que s'accentuer lorsque le paysage changea soudainement. D'une salle de classe dévastée, nous arrivions dans une montagne. Forêt, plantes, rochers, tout était là. Je crus tomber, et serrais un peu plus Echo contre moi. Mes yeux s'affolaient dans leur orbite, cherchant désespérément un point d'attache, une raison logique à ce brusque changement. Puis tout redevint normal.

Je regardais toutes les personnes présentes, qui semblaient aussi perturbées que moi. Aster semblait être le plus secoué de tous. Puis les paroles de la nouvelle me ramenèrent à la réalité.

- L’un de vous deux peut-il essayer, s’il vous plait ? Sinon… Vous pouvez toujours quitter la salle comme bon vous semble, rien ne vous retient.

Secouée, je regardais sans comprendre Hunter et la rousse, en alternance. Retirer, le collier ? Comprenant soudainement, je hochais rapidement de la tête avant de me rapprocher rapidement du jeune homme. Lui n'a rien fait... Il n'a fait que se défendre... Pas vrai ? Je cherchais un certain soutien dans les yeux d'Aster, mais il était ailleurs. Soupirant, je regardais doucement la nuque d'Hunter, puis son visage. Il n'était plus effrayant. Du tout.

Echo n'est plus là pour m'aider, et je ne connais pas de formule... Je me rendais une fois de plus compte à quel point j'étais inutile. Refusant les larmes qui perlaient à mes yeux, je pinçais les lèvres et fronçais les sourcils. Je vais y arriver. Il fallait absolument que je m'en persuade. Levant le menton du lycéen, j'observais attentivement ce collier métallique, et l'effleurait du bout de l'index. Je ne reçus pas la décharge électrique à laquelle je m'attendais. Était-il hors circuit ? Ou bien marche-t-il uniquement sur lui ?

J’inspirais profondément, cherchant dans mon esprit, à défaut de ma mémoire qui m'était inutile, une formule ou une quelconque chose qui aurait pu aider. Mes lèvres, comme plus tôt, bougèrent toutes seules tandis que j'avais les yeux fermés. Mes mains s'entouraient à nouveau de cette aura mauve, que je posais sur la base du collier, et récitais.

- Par le destructam métaux périssez, et de ces lieux disparaissez !

Un rayon violet partit lentement de mes doigts, et se lança sur le collier de métal. J'ouvris alors les yeux, sentant que quelque chose n'allait pas. Le sort ricocha sur le "bijou" et retourna dans mes mains. Esquissant un rictus de douleur, je fus heureuse d'avoir utilisé un sort qui ne marchait que contre les métaux. Et bien heureusement encore, la main qui absorba la magie n'était pas celle où je portais ma bague.

(Note créa : Hunter, je me suis dit que ce collier faisait partie de ton perso, je ne m'autorise donc pas à te l'enlever sans que tu le demande c'est pourquoi Leïla n'y arriveras pas)

Je soupirais à nouveau, et essayais autre chose, cette fois, pas pour le détruire, mais pour le neutraliser.

- Par l'annulum, électricité évapore-toi, pour que je puisse bouger les doigts ! (Fake 8D J'aime bien inventer des formules !)

Le sort ne ricocha pas, et les métaux semblèrent l'absorber comme une éponge. J'expirais soudain, soulagée. Je ne m'étais pas aperçue que j'avais retenue ma respiration. Puis je reprenais le sens de la réalité. Mon sort ne pouvait pas être aussi puissant. Je relevais la tête d'Hunter, et lui dit doucement.

- Je ne sais pas combien de temps ça va durer. Ca peut être une demi-heure. Maximum deux heures je suppose. C'est la seule chose que je puisse faire, désolée.

Je lâchais son visage, et me redressais, tandis que les deux nouveaux s'occupaient de Toshiro. Je lançais un regard désolé à la rousse, cherchant à m'excuser de mon impuissance pour le collier, et les remerciais tous deux de nous avoir sortis de cette histoire. Prenant le chemin de la sortie, je me jurais de ne plus revenir dans cette salle. Pour sortir, il me fallait passer près du lycéen au katana. Serrant une fois de plus ma loutre contre moi, mon visage se ferma. Même si je regrettais mes paroles, je ne pouvais m'empêcher de lui en vouloir. Alors, en passant près des trois lycéens, je murmurais, assez fort pour qu'ils puissent m'entendre néanmoins.

- Je suis contente que tu ne sois pas mort. Mais ne crois pas que je te pardonnes.

Non, ça, j'en étais définitivement incapable. Je vis qu'Aster sortait également, mais je lui fis un signe de la main, en guise d'au revoir. J'avais juste besoin d'être seule.
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MessageSujet: Re: Salle de cours A3 Salle de cours A3 - Page 4 EmptyLun 9 Avr - 16:16

Hunter regardait toujours le vide, il se fichait de tout ce qu'il se passait autour de lui. Tout ce qu'il savait c'est que les personnes qui étaient arriver allaient aider l'autre jeune homme ui était entrain d'agoniser et ils le soignaient. Hunter n'avait pas besoin de soin mais il aurait voulu qu'ils réussissent à enlever son collier. D'ailleurs, la jeune fille brune allait venir le voir, il lui relevait doucement la tête et regardait attentivement le métal pour ensuite prononcer une formule magique. Hunter regardait cette fois avec intérêt car c'était quand même fait pour que son collier s'enlève ! Le premier sort ne marchait pas, la magie retournait directement dans la main de la jeune fille alors que son deuxieme, se faisait aspirer par le métal qui ne bougeais pas d'un pouce malgré tout. Hunter était désespérer sans le montrer, il commençaiut à sérieusement en avoir mal et cette odeur de sang le dégoutait ou plutôt .. Il commençait à en être de nouveau ravis, son sadisme allait revenir dans peu de temps si tout cela ne cessait pas. Prenant sa tête entre ses mains, il grognait une nouvelle fois alors que la jeune fille partait de la salle après lui avoir dit un 'désolé' pour le fait qu'elle y était pas trop arrivé.. Il finissait par doucement se lever, il craquait tout ses membres très lentement.. Il grognait puis se tenait le bras gauche comme pour se retenir de quelque chose, il devait s'en aller de tout ce sang ! Il posait ensuite une main sur sa tête en regardant droit devant lui. Sortant donc de la classe, il enlevait ses mains de sur son corps puis il sautait sur un mur pour y rebondir et aller sur un autre mir. Il répétait cette action pour aller le plus vite possible et ainsi partir loin de cette classe, de ce sang, de tout ce bordle qu'il avait cosé. Il n'avait pas laisser le temps aux autres d elui parler ou de l'empêcher de partir mais ce qui était sur c'est qu'il n'avait pas envis de rester.
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MessageSujet: Re: Salle de cours A3 Salle de cours A3 - Page 4 EmptyLun 9 Avr - 19:57

Aster n'y comprenait rien, mais ce n'était pas le moment d'y réfléchir. Il venait juste de faire en sorte que la pièce ce transforme en montagne. Juste ça. Çà doit ce soigner, non ? Au fond de lui il voulait le refaire. Le sentiment que quelque chose venait de prendre sa place était présent en lui. Pendant ce temps, les autres eurent l'air à peine préoccupé du changement de lieu. Peut-être est ce une habitude chez eux. Celui qui avait envoyé l'adolescent bizarre dans le mur le trainait maintenant dans notre direction et nous demanda de faire ce que l'on pouvait pour lui retirer le collier qu'il possédait autour du cou. Ensuite l'adolescente venu nous aider dit à Aster :

-«Ok, pour le moment, il n’est plus utile de paniquer. Si tu ne peux pas bouger, je vais te soigner moi-même et ici.» Lança la jeune fille sur un ton posé et confiant avant de reprendre : «Je sais qu’on ne se connait pas mais… Tu vas devoir me faire confiance ! Serre les dents ça risque de faire mal.»

Mal ? Tout est relatif, ce n'est que de tout petit morceau de bois, quoique... Et elle voulait qu'Aster lui fasse confiance ? La confiance, il ne l'accorde qu'à ceux pour qui il a de l'estime, qui comptent pour lui et qui avaient fait leurs preuves, c'est à dire personne pour l'instant vu qu'il avait tout perdu. La jeune fille ne paraissait pourtant pas agressif, donc « allea jacta es » (note créa : j'étudie pas le latin donc dsl pour l'orthographe de la citation). Puis elle lui retira chacune de ses échardes, il soupira. La douleur devenait plus sourde. Après , ce le compagnon de l'adolescente alla à la rencontre de Toshiro, murmura des paroles pour se donner du courage et retira le morceau de table de l'épaule de l'agonisant. Un hurlement jailli. Là, Leila sortit sa phrase d'une voix froide. L'adolescent réagit mal à cette déclaration, elle lui dit :

-« Il a raison, tu sais ? Ce jeune homme vous a peut-être attaqué le premier mais ce n’est pas une punition que de le laisser agoniser ainsi… C’est une non assistance à personne en danger et cette acte est considéré comme pire que le meurtre lui-même. Je ne te blâme pas, tu as le droit de lui en vouloir et si j’avais été à ta place je le détesterai certainement moi aussi. Mais ce n’est pas parce que toi tu méprise une personne au point de la laisser mourir que nous sommes obligé d’en faire de même. »

De la vérité émanait de ces paroles, Aster ne savait si elles avaient fait leurs effets sur Leila. Il l'espérait car si tout le monde avait un esprit aussi déterminé, on ne serait plus beaucoup sur notre planète. Mais heureusement, cela paru avoir un petit effet. Ensuite, elle leur pria d'aider l'adolescent au collier ou de partir. La rousse rejoignit son compagnon et il soignèrent avec un rayon vert Toshiro qui était très mal au point. Aster aimerai quand même essayer d'enlever le collier malgré l'était de l'encapuchonné, mais Leila le devança et s'approcha de lui :

-Par le destructam métaux périssez, et de ces lieux disparaissez ! Par l'annulum, électricité évapore-toi, pour que je puisse bouger les doigts !

La première formule qu'elle récita ne marcha pas et renvoya le petit rayon violet qu'elle projeta dans ses mains. Aster aperçut une légère douleur sur ces traits, elle a du essayer de le détruire. La deuxième formule marcha encore moins que la première, rien ne ce produisit. Elle lui dit visiblement découragé :

-Je ne sais pas combien de temps ça va durer. Çà peut être une demi-heure. Maximum deux heures je suppose. C'est la seule chose que je puisse faire, désolée.


Elle se retira vers la sortie, Aster la suivit pour regagner sa chambre. Inutile de trainer dans ce lieux sanglant. De plus, il était crever par ce qu'il avait fait. Il ira d'abord à la bibliothèque (si il en a une) ce renseigner sur ces nouveaux « pouvoirs ». En passant devant Toshiro, ce qui était inévitable puisqu'il était à coter de la sortie Leila dit assez fort pour que la plupart des personnes présentent dans la salle, dont Aster, l'entende :

-Je suis contente que tu ne sois pas mort. Mais ne crois pas que je te pardonnes.

Contente ? C'est vrai qu'elle rayonnait de joie ! (ironie) ! Elle sortit de la pièce après avoir remercié nos sauveteurs. Aster fit de même et en sortant répondit à son signe de main que lui faisait Leila . Il se dirigea alors vers la bibliothèque pour en savoir plus sur ses mystérieuse visions...
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MessageSujet: Re: Salle de cours A3 Salle de cours A3 - Page 4 EmptyMar 10 Avr - 16:19

Les choses commençaient à s'arranger : Toshiro arrivait à parler, me remerciant dans le creux de l'oreille pour la bonté dont je faisais preuve. Ça me fit chaud au coeur mais je n'eus pas le temps de m'attendrir sur quoi que ce soit. Il fallait que je lui retire ce foutu pied de table de l'omoplate. A mon grand soulagement, des secours arrivèrent, et pas n'importe lesquels : Aoko. Elle était seule mais j'avais l'impression d'être accompagné dans ma démarche par toute une troupe d'urgentistes. Elle me donnait la volonté nécessaire, m'encourageant à ne pas baisser les bras de si tôt. C'était gore et il fallait pourtant que je laisse mes yeux grands ouverts, que je regarde cette plaie et ce bout de bois pour les séparer l'un de l'autre. L'action se fit douloureusement. Du sang se mit à gicler et mon ancienne veste de sport favorite servit de garrot pour stopper le début d’hémorragie.
Du coin de l'oeil, je voyais Aoko pâlir. La pauvre a toujours eu du mal à supporter la vue du sang, ainsi que son odeur. Voir des gens dans une telle soufrance en plus, ça n'a pas dû lui faciliter la tâche, surtout qu'il ne se retenait pas de gémir. Il ne faisait même pas un petit effort pour retenir ses sanglots. Ses larmes coulaient sur ses joues, s'écrasant sur la bordure de ses lèvres. J'étais partagé entre deux sentiments. La pitié et la colère. J'avais quand même appris que la personne que je soignais, soit lui, était le coupable de tout ça. Que c'était lui qui s'était mis dans un tel état, mettant en danger la santé des autres en même temps. Vraiment, c'est un caractère que je n'ai jamais pu accepté. L’égoïsme, c'est tout ce que je peux détester, quelque chose qui m'est impossible d'imaginer en ce qui me concerne. Je suis incapable de ne penser qu'à moi, et ça, même quand je dors. Je rêve toujours des autres et particulièrement, je l'avoue sans gêne, de ma cousine et petite amie. Je la zieutais d'aileurs avec inquiétude avant de voir sur son visage, un petit sourire l'éclaircir. Elle avait retroussé ses manches et était prête à se servir de son chakra, de son energie pour la donner à un tier, qui plus est coupable. Comme quoi, l'altruisme, chez nous, c'est une affaire de famille.
Je m'étais donc adopté la même position qu'elle, même si contrairement à elle, je ne maitrisais que trop mal mes flux de chakra. Certes, ils étaient puissants, mais j'avais un mal de chien à les modeler à ma guise. Tout partait un peu dans tous les sens et j'avais l'impression d'empirer les choses. Au fur et à mesure, je dus apprendre à me concentrer, prenant sur moi pour ne pas rejeter tout cette force qui voulait jahir d'un bond. C'était chaud mais pas infaisable. La preuve, on a à nous deux réussit à le remettre sur pieds, ou presque. Bon, l'inconvénient majeur était qu'en contrepartie, ça nous avait salement amoché. En plus, les autres étaient partis d'ici au pas de course. On se retrouvait comme démunis. Personne pour nous tendre la main alors qu'on venait de la tendre à quelqu'un d'autre. Forcement, ce cercle de générosité, faut pas se leurrer, il ne fonctionne correctement que lorsque tous les élements sont présents. Si il y en a un qui manque à l'appel, hop, la générosité nous perd. C'est pour ça que tant de gens ne pensent qu'à eux, je suppose. Pour ça que Leila avait réagi comme ça. Elle avait déjà dû subir les revers d'un mauvais engrenage. M'enfin... Ce n'était pas non plus une raison d'agir aussi mal : Heureusement qu'elle s'était rattrapée avant de partir.

Expirant ce qui me restait d'air, je me servis de mes dernières ressources d'energie pour lever Toshiro avec l'assistance de Aoko. On le tenait tous les deux par une épaule, cherchant directement un point d'appui lorsqu'on fut debout. On mit d'ailleurs un petit temps avant de se stabiliser mais ce n'était rien face à ce qui nous attendait. A chaque pas qu'on faisait, on s'arrêtait parce que l'un de nous tanguait à droite ou l'autre penchait à gauche. C'était chiant et long mais comme on dit, les graines portèrent leurs fruits. On arriva jusqu'aux couloirs puis on les emprunta pour monter dans les chambres. L'infirmerie était beaucoup trop loin et il se serait fait surement réprimander par les médecins. Vu qu'on était dans une phase de gentillesse, on avait décidé de lui faire éviter les courroux d'une supérieure, bien qu'en soi, il méritait probablement toutes les punitions du monde. Après avoir donc grimpé les escaliers, c'est exténués qu'on le traîna jusqu'à son fichu dortoir, ouvrant la porte qui par chance était restée ouverte.

(Je vous laisse faire la suite directement dans la chambre)
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