Artiste : Yuzu no Soma
Titre : Ani (grand-frère)
Musique : Mad World - Gary Jules
(Le One-Shot se passe il y a environ un an, elle a donc 14 ans)
Je me réveille comme tous les matins, fatiguée de la veille. Je suis une fille sage mais quand il est question de dormir, ce n'est jamais chose facile. Comme tous les matins, je tombe en bas de mon lit en disant la même phrase.
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Non… Encore 5 minutes, j'ai sommeiiiiil!Mais comme tous les matins, je ne peux pas dormir 5 minutes de plus, car ma mère entre dans ma chambre avec un chaudron et une cuillère et les frappes ensemble. Ce qui créer un bruit plus cacophonique qu'un show d'Heavy Metal! Ma mère est folle et surtout, elle veut que j'aille à tout prix à l'école! Je me fais donc torturée de cette façon tous les matins depuis maintenant 2 ans!
Mais toute princesse a son preux chevalier qui la sauve de la vilaine sorcière non ? Se preux chevalier, c'est son grand frère. Il me sauve comme ça tous les matins, en m'attrapant par le bras, il me lance des vêtements et m'amène à l'école. Moi et lui on se comprend et endure la même galère, celle d'avoir une deuxième apparence. Mais je suis bien chanceuse comparé à lui! Lui, il se transforme au contact des filles! Je ne vous dis pas la galère, mes parents commencent à croire qu'il est gay! Moi, ce qui est bizarre, c'est que je suis la seule à pouvoir le touchée! En fait, mon frère se transforme en loup noir. Un peu comme les beaux loups garou dans les films qui sortent ces temps-ci au cinéma! Moi c'est quand j'ai des émotions trop intense, je suis moins mignonne, je ressemble simplement à un renard des neiges. C'est pratique l'hiver mais l'été, de 1 ta chaud et de 2 essaye de faire discret sur le gazon tout vert!
Mais bon, je n'ai pas le temps de divaguée! Je cours donc avec mon frère, sous les cris de ma mère exaspérée, vers la voiture dans la cours. Je mets rapidement mon short et un chandail pendant que mon frère démarre la voiture. Je vis dans un monde de fou, mais pourtant, je parais invisible au reste de la population. Un enfant parmi tant d'autres, un enfant qui semble un peu déranger alors on l'approche pas trop. Je fais donc ma fille sage de jour et le soir, je sors pour m'aéré l'esprit. Je fesais rien de bien mal, je ne fesais que marché, aller jusqu’à la falaise du village jusqu’à ce que la lune parte elle aussi se coucher pour ensuite rentré. De toute façon, il n'y avait quelle qui semblait savoir quelle était là.
La voiture roule et mon frère me demande encore une fois pourquoi je rentre aussi tard. Il me demande pourquoi j'ai une obsession pour cette falaise. J'hausse les épaules. Je ne sais pas, on dirait que je suis importante quand je suis sur cette falaise. Il sourit, m'ébouriffe les cheveux et se gare dans un parking avant de me dire au revoir. Je soupire, je n'ai pas envie d'aller en classe, j'ai aucun pote et on dirait que les profs ne me voit pas, que je suis invisible. Je sors donc de la voiture et fait un signe de la main à mon frère qui repars. Je me retourne vers la cour, pas le choix, il faut y aller! A peine que je mets un pied dans le terrain de l'école, la cloche sonne. Quand je disais que mon frère me sauvait la mise! Je soupire, cette routine, toujours la même!
Je marche donc comme tout le monde vers la porte, me fesant bousculé de tous les côtés inimaginables. On dirait vraiment que je suis invincible dans ce bahut! Je continue mon ascension dans cette foule de gens. J'en connais plusieurs, certains étaient mes amis et pourtant, aujourd'hui, on se regarde à peine. Au fond, on ne se connaissait pas, on n'était pas amis, sinon ils auraient compris. J'arrive finalement en cour, je dis bonjours à mon professeur, il me regarde sans rien dire. On dirait que je suis transparente. Même les élèves qui dérangent on droit a plus d'attention, qu'est-ce que j'ai bien pus faire pour être autant mis a par de tous ? Je ne sais pas.
Je m'assois à ma place, j'ai beau levé la main durant tout le cours, personne ne me répond, personne ne me parle, personne me voit. Tout cela devient plus pesant de jour en jour. Je me résigne à me terrer dans le silence et de suivre du mieux que je peux. Je me dis que dans peu de temps, je vais voir mon frère, il au moins, il voit que j'existe! La cloche sonne, le cour est finit, je sors donc tranquillement, de toute façon, je n'ai rien à faire durant la pause. Je n'ai personne à voir. Dans les couloirs, je vois des gens rires, faire des conneries, certains pleurent, c'est la fête de d'autre, plusieurs cours. Moi, je marche, je me dis que ce monde est étrange, fou. Une idée me traverse l'esprit, je suis si transparente, aucun besoin d'aller en cours.
Je sors donc de l'école, prend mon portable et appel mon frère. Je sais qu'il ne sera pas pour cette attitude mais viendra tout de même me voir. Après quelques instant, il me dit de le rejoindre dans une rue pas trop loin. Je me demande bien pourquoi il ne vient pas me chercher ou pourquoi on ne se rencontre pas dans un lieu public. Mais je ne me pose pas trop de question et m'en vais au lieu donné. Après 10 minutes de marche, j'arrive dans la rue, qui est en fait une ruelle. Je me demande de plus en plus pourquoi cet endroit, ce n'est pas son genre d'endroit. Au bout de la ruelle en question, je vois 2 personnes. Mon frère et un inconnu. A voir son uniforme, c'est un policier, pourquoi donc un policier est-il en compagnie de mon frère ? Je commence à marcher vers eux quand soudain, le policier lève son arme vers mon frère. On aurait dit un cauchemar, je commençais à courir en criant le nom de mon frère, j'avais l'impression d'être au ralentie. J'avais beau crier et courir, j'avais l'impression que plus de courait, plus ils s'éloignaient. La balle touche sa cible, j'arrive enfin vers mon frère, le rattrapant avant qu'il ne tombe au sol. Je pleure, j'hurle, je suis dans un cauchemar, pourquoi lui !?
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POUUURQUOI ?! IL AVAIT RIEN FAIT!!!!!!!!!!! VOUS ÊTES UN MONSTRE!!!!J'ai l'impression que le paysage s'effondre, tout devient noir, je m'agrippe a mon frère, sans vie. Tout tourne, la scène repasse en boucle dans ma tête. J'ai envie de mourir, prendre sa place. Puis soudain, je pousse un cri.
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NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!J'ouvre les yeux, je suis en sueur, j'ai le poing pratiquement en sang à force de serré le cadre avec le portrait de mon frère. Je pleure, j'ai encore fais ce cauchemar. Je suis enfin sortie de ce monde de fou, ce monde d'où je me suis échappé. Je m'essuie donc les yeux en reniflant, voilà maintenant des mois que je fais ce rêve, je ne sais pas, c'est peut-être la vrai raison et circonstance de sa mort. Je ne l'ai jamais su.
Je me lève ensuite de mon lit, m'habille et sort, je sors pour aller dans cet autre monde fou. Pour vivre, pour moi, pour lui, pour nous.
Ani, je t'aime, ne l'oublie pas et veille sur mon d'en haut.