House Fukkou
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyJeu 9 Fév - 18:08

J'arrivai dans la bibliothèque après mon petit "shopping". Rien de mieux qu'un bon livre après une sortie dans le froid!Mais pour moi un livre tombe bien à n'importe quel moment alors que ce soit maintenant où plus tard c'est pareil.J'ouvris la porte et découvris avec étonnement la salle comble.Je suis contente qu'autant de personnes s'intéressent aux livres mais là il va y avoir beaucoup de bruit et ça va être gênant.Je me baladai entre les étagères à la recherche d'un des rares livres que je n'avais pas encore lu puis trouvas mon bonheur et m'installa sur un fauteuil en enlevant mon manteau mais toujours avec le sac plastique qui contenait mes achats.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyJeu 9 Fév - 22:50

Revenant de l'extérieur, le nez encore rougit et engourdit par le froid de l'hiver, je Décidai de faire une halte à la bibliothèque. J'ai toujours aimé la lecture et l'odeur de l'aventure des vieux livres. J'étais bien heureux quand j'ai remarqué que house fukkou en avait une. Je déposai mon manteau sur un des rares endroits encore libre et je me mis à chercher un livre. C'est fou comme il pouvait il y avoir du monde qui aime les livres. Je me suis presque battu pour trouver un endroit, heureusement il restait encore de la place.

Je finis par trouver un bon livre que je n'avais pas encore lu et me dirigeai vers ma place lorsque je rencontrai Aokai. Mon cœur se mit alors a battre plus fort qu'il ne l'aurais dût je m'approchai tranquillement d'elle. Aokai semblait déjà en pleine lecture alors je me sentais un peu mal de la dérangée alors que son esprit vagabondait dans un monde bien mieux que celui ci. Je décidai d'attendre sagement assis par terre à côté d'elle pendant qu'elle termine sa page pour qu on puisse parler un peu.

*tiens je me demande si elle porte mon cadeau aujourd'hui ...*

Me relevant un peu pour regarder si elle le portait mon visage recommença à rougir, mais pas à cause du froid cette fois ci. Je décidai de ne pas m'attarder à regarder dans cette direction. Je ne voulais pas qu'elle s'imagine que je sois qu'un obsédé ou un autre truc abominable. Une fois qu'Aokai eu terminée sa page, je lui fit un grand sourire et je lui dit à voix basse.

-bonjour ça fait longtemps qu'on c'est vu. J'espère que tu as eu du fun l'autre jour.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyVen 10 Fév - 15:03

Je lisais mon livre dans mon coin et remarquai que quelqu'un s'installait près de moi.Je ne relevais pas ma tête du livre pour savoir qui c'était mais quand j’eus finis ma page à ma grande surprise c'était Ryo!Ça me faisait vraiment plaisir de le revoir!Et puis comme ça je pourrais lui passer ces cadeaux.
"Salut!Oui c'est vrai que ça fait un petit moment!Oui c'était très sympa mais je suis désolée d'avoir du te quitter."
Je lui dit que c'est parti en cacahouète?Non ça pourrait mettre Leïla en danger il valait mieux ne rien dire.
"Et toi comment ça va?D'ailleurs j'ai tes cadeaux avec moi tu les veux?"Dis-je en pointant le sac qui était à mes pieds.
J'étais vraiment contente de le revoir et j'espère que l'on pourrait faire un petit peu plus connaissance.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyVen 10 Fév - 16:06

Ça me faisait chaud au cœur de la revoir. Se qu'elle portait lui allait à ravir. J'étais bien content d'apprendre qu'elle c'était bien amusée. J'avais envie de continuer la conversation, mais ailleurs parce que j'allais finir par m'énerver si je continuerais à parler à voix basse encore longtemps. C'est à ce moment qu'elle me parla de mes cadeaux.

*attend mes cadeaux???? Je m'attendais pas à en recevoir. Je ne me souvenais plus qu'elle devait m'en acheter d'ailleurs. Je suis vraiment content de l'entendre*

je lui fit un de mes plus charmant sourire

-ah bien des cadeaux ? pour moi ? c'est gentil merci j'ai hâte de voir ça. Mais si ça te dérange pas j'aimerais bien aller ailleurs pour parler. J'ai pas envie de déranger les autres en train de lire.

En me retournant je vis que déjà trois personnes me regardait avec de gros yeux.

-ça te dirais de venir dans ma chambre ? Ça dérangerais moins les gens et je pourrai ouvrir les cadeaux là bas.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptySam 11 Fév - 15:27

Il y a trop de monde, trop de bruits...Tout ce que j'aime pas quoi.Au moment où j'allais proposer à Ryo de changer d'endroit,il me fit lui même la proposition.Ouf tant mieux comme ça je savais que ça ne le dérangeait pas.Les personnes autour de nous nous regardaient comme si nous étions un gène.Et puis parler dans une bibliothèque est contraire à mes principes et ça va être la 2e que je l'enfreins.Il me proposait d'aller dans sa chambre.Pourquoi pas?Au moins on pourrait discuter tranquillement.
"D'accord je te suis!"

Je ramassais mes affaires et rangeais les livres à leurs places pour suivre Ryo.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptySam 11 Fév - 23:09

Daisuke lisait toujours, il dévorait le roman qu'il avait prit. Il avait bien choisis le livre et ne regrettait pas de l'avoir prit. Un petit sourire satisfais dessiné sur ses lèvres, il restait à la même place, ne bougeant pas d'un poile, seule ses pupilles bougeait, signe qu'il lisait et était concentré sur sa lecture malgré le bruit de fond incessant qu'il y avait. Quelques heures passaient alors sans que Daisuke s'en aperçoive, sa soif de lecture était tellement grande que le temps ne posait pour lui aucun problème. Soupirant discrètement, il posait ensuite son roman finit sur ses genoux , levant le regard pour regarder les personnes présentes. Il y avait toujours les mêmes sauf deux qui visiblement étaient partit pour ne pas déranger plus longtemps ceux qui lisaient vraiment. Daisuke se levait donc , prenant le livre dans sa main droite , emboitant le pas pour aller dans la rangée des romans et poser le sien d'un geste lent. Sur ce, il se retournait vers la sortie, la prenant , pour ensuite marcher dans les couloirs calmement , sans réfléchir à la prochaine destination.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyDim 12 Fév - 13:40

    - ... Tu ne vas pas le saluer ?

    Penché vers Sasuke, les mains dans les poches, je regardais ses yeux comme si j'étais concentré à lire quelque chose. Quelque chose de très complexe et unique en son genre. Ses pupilles sont spéciales. Il n'a pas besoin d'avoir le sharingan pour qu'elles aient ce petit truc que les autres n'ont pas. Elles sont pourtant noires comme toutes les autres, mais elles inspirent à une sensation particulière. Autant certains n'arrivent pas à en conclure le moindre petit détail sur sa personne car à travers la noirceur de ses pupilles, ils ne voient que leur reflet, autant moi, je cerne tout. En premier lieu, qu'il s'agissait bien de lui et pas d'un autre. Que je venais de retrouver le Sasuke que j'avais cherché pendant tant de temps.

    - Ah bah ouais, c'est bien toi !

    Ma phrase débile avait désespéré plus d'une personne ici. En fait, tous avaient tiré une gueule pas possible. C'était sortit comme tel, sur le feu de l'action, et ça souligné juste mon étonnement. Ils s'attendaient à quoi ? J'aurais pu trouver mieux, certes, mais mon caractère impulsif m'oblige à dire ce qui me passe par la tête. Je suis pas assez fatigué pour avoir le manque d'envie de parler et donc, l'astuce de me concentrer pour savoir si oui ou non je peux raccourcir mes pensées pour qu'elles sortent moins longues de vive voix. Puis aussi, ce qui faut pas oublier, c'est les effets secondaires du chamboulement émotionnel. Trop de sentiments différents d'un coup et de surcroît, j'étais pas mal tourmenté par son changement physique.

    Il n'était plus un simple beau gosse mais un jeune garçon, grand et ténébreux. Mon inverse en fait. On a toujours était le ying et le yang tous les deux. Lui le sérieux, le compétent, le populaire, moi le gamin, l'incompétent, le " mis de côté ". Heureusement que depuis cette époque, j'ai grandis. Je parle pas de ma carrure, bien qu'on ne puisse pas en dire le contraire, mais mentalement. Je ne me considère plus comme ce que les autres ont toujours dit de moi et... Sasuke est devenu pour moi, un adversaire à ma taille. Je ne me sous-estime plus.

    Me redressant ainsi de suite, je pus voir que la fille avec qui il semblait discuter avant que je n'arrive me regardait. Et lorsque je lui adressais enfin mon attention par réciprocité, elle détourna la sienne, se concentrant illico presto sur son bouquin. Elle était vêtue par divers bandages. On aurait dit des parchemins et je trouvais ça, je l'avoue, très original mais aussi très beau. D'ailleurs, je ne me privais pas de l'admirer, profitant du fait qu'elle finisse sa lecture en cours. Comme ça, là, elle me faisait penser à un tout petit oiseau sortit de son nid. Lequel, je serais pas vous dire mais quand ses yeux à la couleur vive et éclatante se plongèrent dans les miens, je ne pus plus douter de son côté humain.

    - Naruto Uzumaki, désolé d'interrompre votre conversation.

    Oui, j'avais pas trop fait gaffe au reste. J'avais foncé tête baissée en direction de mon ami et ennemi, me préoccupant peu du contexte dans lequel il pouvait se trouver. Sourire niais sur les lèvres, signe de ma désolation vis à vis de moi-même, je m'asseyais en face d'eux, mettant mes mains sur mes genoux, tapotant ceux-ci avec le bout de mes doigts. Qu'est-ce que je peux bien faire maintenant ? Attendre sa réaction je suppose. Dirigeant mon visage vers celui de Sasuke qui lui, ne me lâchait pas d'une semelle, je repris, entendant en background Rin et son ami se chamailler dans de quasi inaudibles murmures.

    - Ça fait longtemps, Sasuke. ...
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyDim 19 Fév - 19:00

    Après avoir donc longée les couloirs d'un pas assez rapides, j'arrivais devant la bibliothèque. Il y avait du monde mais je ne fis pas attention pour une fois, j'avançais dans la pièce en regardant le sol puis je vue Naruto. Je lui fis alors un petit geste de main pour le saluer puis j'allais dans le rayon donc des livres , cherchant celui qui m’intéressais le plus. Alors.. ça dois être dans N non ? Nom japonais.. erm.. non je crois pas. J'étais en pleine réfection devant les tonnes de livres et j'allais finalement dans la rangé des "J" comme Japon quoi. Trouvant quelque livre parlant de ce pays donc, je pris ceux-ci et allais m'asseoir sur une chaise suivis de mes feux follets. J'ouvrais le premier livre, ce n'étais pas ça fuu.

    Ouvrant un autre, je le feuilletais calmement et trouvais au milieux de celui-ci des prénom en Japonais classer par lettre alphabétique, parfais ! y'avais en plus les signification donc cela m’apportais une grande aide. Je posais alors mon coude sur la table pour ensuite caler ma joue gauche dans la paume de ma main. Je feuilletais jusqu’à trouver quelques nom qui serais bien. Oui bon, je me complique la vie je sais mais au moins je ne m'ennuie pas ! Les feux follets semblait gigoter plus joyeusement lorsque je trouvais deux prénom qui était Haiko et Kubai hum.. Oui ça pourrais aller ! l'un c'est enfant des cendre et l'autre prunier rouge en fleur... Cendre, rouge, feu non ? Enfin c'est symbolique !

    Souriant, je finissais donc par fermer le livre, je vais essayer de garder ces noms en tête mais je pense que j'y arriverais héhé. Les regardant l'un après l'autre, ils ne semblaient pas gêner par leur prénom, tant mieux ! Je sortie ensuite de la pièce après avoir rangé les livres, toujours suivis des feux follets qui franchement était très calme avec , je trouve... tant mieux.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyLun 27 Fév - 19:18

( Bon je vais essayer de répondre, mais je ne promets rien car sa fait deux semaines que je n'ai plus RP... )

    - ... Tu ne vas pas le saluer ? Tu le connais non...? me questionna Yosuzume assez gentillement en me tapotant l'épaule, à mes habitudes je l'aurais directement repoussée en lui disant quelque chose d'assez méchant, sauf que là je restais à contenter Naruto qui était en face de moi, je pense même que j'étais en train de rêver, sauf que tout ce qui s'était produit était réel. Depuis le début je suis avec Yosu, et les autres qui sont venus par la suite sont encore là. Alors, après tout, pourquoi serais-je en train de rêver? Je ne vais tout de même pas me mettre à rêver d'un ancien ami voyons, ou bien c'est que je suis devenu fou... Quoi que si je rêve de lui, je suis devenu fou et on devrait m'envoyer dans un asile psychiatrique.

    - Ah bah ouais, c'est bien toi ! venait de lâcher Naruto, tandis que moi je réalisais qu'il s'était d'avantage rapprocher de moi, il me contemplait avec ses yeux bleu azur, ce qui me dérangeait assez. J'ai horreur qu'on me fixe, comme si on essayait de lire en moi comme dans un livre ouvert. Je refermais ma bouche qui s'était entre-ouverte sans que j'y fasse attention, faut dire que retrouver une ancienne connaissance dans un autre pays, dans la même ville, se retrouver là exactement où il est, ce n'est pas quelque chose qui arrive tout les jours. Peut-être a-t-il eu le même problème que moi? Quoi que je me demande pourquoi il serait parti de Konoha or qu'il voulait y réaliser son rêve, être Hokage. Par rapport à moi, mon rêve, tuer mon frère. On a toujours été comme sa, l'inversion l'un de l'autre, lui le rêve d'un goss, et moi un qui est dans l'obscurité. Qui est le fou qui aurait le même que moi? Faut avoir vu la scène que j'ai vécu, les deux corps de ses parents inertes entourés de sang, et là on en reparlera... Mes poings s'étaient serrer, pourquoi pensais-je à tout sa maintenant? Naruto était à présent assis à notre table, et il attendait une réponse de ma part, ah non... ?

    - Ça fait longtemps, Sasuke. ...

    - Hn... Oui.

    Cette réponse ne l'étonnera pas, il me connait amplement comme il aime le prétendre, car perso je le crois pas, il ne peut pas me comprendre car notre vie est l'opposé l'une de l'autre. Il aimait bien me dire qu'il me comprenait, qu'il voulait m'aider, sauf que tout a était sans succès même si un moment j'avais cru que la vie aurait été bien. Non, ce fichu frère était toujours là à me répéter cette maudite phrase que je dois le haïr. Partout où je vais à présent, il est là. Quand me lâcheras-tu pour que je sois en paix, et puisse accumuler plus de puissances? Quoi que, vous rigolerez bien car je pense pas que c'est un lieu adéquat pour sa ici, et je compte bien m'échapper pour retourner dans le monde des shinobis, et non ce monde pourri d'humains qui n'ont rien a faire de leur vie.

    - Assez longtemps pour que tu m'oublies, et aie cesser de me rechercher pour le simple bonheur de Sakura, hn... rajoutais-je enfin de compte sachant qu'il arriverait à reprendre la parole 'non, moi aussi je te recherchais, je faisais pas sa que pour Sakura' Laissez moi rire d'avance avant qu'il me disse sa, j'espère qu'il me lâchera pas qu'elle est ici, autrement c'est certain je pars aujourd'hui d'ici, d'un moyen ou d'un autre, mais je compte pas me ramasser cette gamine sans vie encore, ah non franchement, non merci...
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Yosuzume Nagaki
Yosuzume Nagaki



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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyMar 28 Fév - 19:15

- Ah bah ouais, c'est bien toi !

Restant silencieuse et calme, Yosuzume regarda le jeune homme blond s'exalté comme il le pouvait - inconsciemment semblait-il - devant le jeune Sasuke Uchiwa et la jeune femme n'eut pas réellement besoin d'autorisation pour esquisser un léger sourire amuser sans pour autant faire de bruit. Après tout, ils étaient dans une bibliothèque et elle seule semblait réellement s'en rendre compte étant donné la position de l'Uchiwa et son ami ainsi que ceux des deux amoureux non loin d'eux qui ne cessaient de se murmurer des choses depuis que Sasuke avait fait remarquer que ce n'était pas l'endroit pour cela, ce que la jeune femme aux cheveux noir de jais approuvait amplement et même si elle n'avait eu la chance d'être avec quelqu'un, ce n'était pas une raison pour ce comporter comme ils le faisaient. Gardant à son habitude son air serein, elle regard alors son compagnon de lecture qui semblait tout cidéré de voir le jeune homme blond et légèrement bruyant. Toujours son bouquin ouvert, elle détourna les yeux sur celui-ci avant de regarder une nouvelle fois le jeune homme.

- Naruto Uzumaki, désolé d'interrompre votre conversation.

Surprise par la soudaine présentation du dénommé Naruto, Yosuzume écarquilla lentement les yeux pour les détourner sur son bouquin, les joues légèrement rougie derrière ses bandelettes aux écritures illisible pour ceux qui ne savaient pas le lire. C'était la première fois qu'on l'abordait de la sorte et elle n'avait pas vraiment l'habitude que se soit de manière aussi familière et assez... étrange à ses yeux. Car si elle était calme et silencieuse avec des cheveux noir comme les ténèbres, Naruto lui se révèlait être manifestement dynamique et bavard en plus de ses cheveux couleur blée ainsi que de ses grand yeux azur. Ils étaient un peu comme le jour et la nuit. Après quelques minutes à ne rien dire à cause du regard oppressant dont faisait preuve le jeune homme blond, elle décida finalement de faire mine de rien en fermant son livre délicatement pour le poser devant elle tandis que le nouveau venu prenait place non loin de Sasuke et d'elle. Ne faisant rien d'autre qu'écouter pour le moment, la petite oisillon qu'elle était se contentait de faire rouler entre ses doigts doux la plume ébène.

- Ça fait longtemps, Sasuke. ...

- Hn... Oui. Assez longtemps pour que tu m'oublies, et aie cesser de me rechercher pour le simple bonheur de Sakura, hn...

N'étant pas en position de dire quoi que se soit car elle ne connaissait nullement l'Uchiwa et l'Uzumaki pour juger leur conversation, la génétique se contenta de relever la tête pour regarder calmement les deux protagonistes chaqu'un à son tour avec le sentiment d'être de trop. L'atmosphère n'était plus la même depuis que l'agréable jeune homme était venu " s'incruster " comme pourrait insinuer - probablement - le jeune Sasuke. Même si Yosuzume était loin de ressembler physiquement à Naruto et même au niveau du caractère, ce dernier ne semblait pas être une personne mauvaise au premier abord, différemment à Sasuke qui semblait être facilement irritable pour peu de chose. Ne préférant pas juger qui était la personne qui gênait l'autre, la jeune femme aux cheveux noir de jais se redressa de sa chaise en portant sa main au bandage au niveau de sa bouche pour les ajuster correctement de manière à être sûr que tout était encore en place et qu'une partie de sa peau n'était visible. Se tournant vers les deux jeunes hommes, elle s'inclina légèrement à cause de ses ails qui se faisaient soudainement sentir quand elle se penchait trop fort. Il y avait même des jours où elle se demandait comme elle arrivait à cacher ses deux ails par moment.

- Pardon de vous interrompre... Je reviens, dit-elle doucement.

Sur ces paroles, la génétique au visage " masqué " tourna les talons pour aller se faufiler silencieusement entre les grande et imposante étagères de la bibliothèque tel un fantôme qui se promenait dans un petit bois. Revenant devant l'étagère spécifique qu'elle avait choisi, elle redéposa le livre qu'elle avait pris avec difficulté car peu d’espace lui en donnait l'opportunité et ce fut dans ce genre de situation qu'elle se demandait comment on pouvait posé autant de livre tout en donnant une apparence de naturel dans tout cela. Les livres semblaient toujours aussi neuf extérieurement et on remarquait seulement leur âge grâce à la couleur jaunâtre des page qui se faisait plus présente en fonction des livres qu'on choisissait jusqu'à ce qu'on arrive au plus récent. Restant devant la ranger de bouquin et autre livre, Yosuzume revenu gentiment de ses esprits pour pouvoir se rendre compte que si elle revenait les mains vide chez les deux jeune hommes, elle n'aurait plus de vrai raison pour rester ici, avec eux. C'est pourquoi elle prit un autre exemplaire de documentaire sur les animaux d'espèce divers avant de retourner auprès de ses compagnons. Une fois arrivée à nouveau auprès d'eux, elle s'arrêta devant Naruto, son livre entre ses mains.

- Mon nom est Yosuzume Nagaki, enchantée de vous rencontrer... Aimez-vous lire ?
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyJeu 8 Mar - 17:48

    (Vu que Len ne répond toujours pas, je poste)

    - Hn... Oui.

    Toujours aussi bavard le Sasuke. Étirant mes lèvres d'un seul côté car j'étais comme... content de savoir qu'il n'avait pas vraiment changé malgré les années, je fus pour le moins que l'on puisse dire surpris de le voir ouvrir de nouveau la bouche pour rajouter quelque chose.

    - Assez longtemps pour que tu m'oublies, et aie cesser de me rechercher pour le simple bonheur de Sakura, hn...

    Pour que je l'oublie ? Ah ! Pouffant sans retenu, je me mis à le scruter comme si j'attendais qu'il se mette à rire ou quoi. C'est une blague, n'est ce pas Sasuke ? Tu n'en penses pas un mot ? Et pourquoi il me parle de Sakura ? Elle l'a tant fait chier que ça ? Me grattant le sourcil gauche tout en ayant toujours cet air béat collé au visage, je n'eus pas besoin de prendre mon courage pour parler. Je suis honnête, autant avec les autres qu'avec moi même alors je ne vois pas pourquoi j'irais lui cacher qu'il m'a manqué. On est meilleur ami après tout, non ? Peut-être plus pour lui c'est vrai mais pour moi c'est encore le cas. C'est aussi pour ça que je suis heureux de voir qu'il n'a pas changé. J'ai toujours mes raisons de l'apprécier malgré son caractère d'âne.

    - Sasuke, si je suis ici, ce n'est pas pour rien. As-tu oublié mon rêve ? Je l'ai mis de côté pour te rechercher. Je suis partis de Konoha pour rejoindre le territoire japonais car c'est là bas qu'on m'a dit que tu étais. Et les personnes qui me l'ont dit ne se sont visiblement pas trompés. Ça fait quelques temps maintenant que je traine dans les parages et tu ne peux pas savoir à quel point je me sens soulagé de te voir et le fait que ce soit une coïncidence me donne envie de croire au destin alors que tu sais, oui tu sais que j'ai toujours banni cette croyance des miennes.

    C'est vrai que c'était un sacré coup de chance qui nous a réuni tous les deux ici, dans cette maison de redressement qui plus est. Qu'avait-il d'ailleurs fait pour y être admis ? Personnellement, je ne me rappelle plus du pourquoi de mon côté... faudra que je demande en Kyle. En parlant du loup, il ouvrit la porte de la bibliothèque, attisant tous les regards. Ses cheveux roux ne passent décidément pas inaperçus... rigolant en pensant en ça, bien que j'étais pas mal frustré par rapport à ce que Sasuke s'était mis dans la tête à mon sujet, je le vis me faire un signe et y répondit. Il alla dans un des rayons puis repartit après avoir lu quelques lignes. Depuis quand il s’intéresse à ce qui l'entoure, lui ? Timide comme il est... bon, je crois que c'est bon signe. Il a dû apprendre à s'ouvrir et mon petit doigt me dit que Stanley, son petit ami y est pour quelque chose. Je le remercierai quand je le croiserai.

    Soupirant comme pour mettre fin à une pensée lorsque sa silhouette disparut de mon champ de vision, je redonnais mon attention aux deux bruns en face de moi. L'un d'eux d'ailleurs, la fille, se leva et s'excusa poliment de nous interrompre avant de rejoindre le rayon dans lequel elle avait prit son livre. La suivant du regard un instant, souriant pour lui montrer qu'il n'y avait aucun problème à ça, quitte à passer pour un abruti de première. Je repris ensuite la conversation là où je l'avais laissé :

    - Et Sakura n'a rien à voir la dedans même si la promesse que je lui ai fait m'a incité à lever le camp. Tu étais mon meilleur ami et à mes yeux, tu l'es encore Sasuke.

    Ça, c'était dit. Posant mes bras sur l'accoudoir, je cherchais dans son regard une quelconque réaction que je pouvais déceler avant qu'il ne sorte une réponse, pas toujours dans son cas en cohérence avec ce qu'il peut penser. Tapotant le siège avec le bout de mes doigts, genre vieux film avec scène de tension, j'entendis des petits pas se diriger dangeureusement vers nous avant qu'une voix fluette ne sorte et devenue familière n'atteigne mes oreilles. La petite brune étrangement habillée était revenue avec un livre sur les animaux en main, me demandant si j'aimais... lire.

    - Enchatée Yosuzume lançais-je tout sourire en me redressant, et tu peux me tutoyer tu sais. Si j'aime lire ? Tu veux dire, en dehors de l'école... ?

    Ma question pouvait paraître bête mais en fait j'avais surtout peur de la décevoir en disant que ce n'était pas mon truc. Elle est mignonne et a l'air de s’embarrasser pour pas grand chose alors je ne voudrais pas... en rien... la froisser. Me grattant l'arrière du crâne, je finis par lui dérober gentiment son livre, l'ouvrant à une page au hasard.

    - Pas vraiment en fait mais par contre, j'aime beaucoup les animaux ! terminais-je alors avec plus d'enthousiasme.

    Ce n'était pas un mensonge bien que ça pouvait le paraître. C'est vrai, de nos jours, qui s'interessent aux animaux ? De notre génération je veux dire ? A part les chevaux et la passion des filles pour les cats... il y a pas foule. Moi, par contre, je les trouve vachement intriguant. Vachement... vache-ment... oh le jeu de mot non voulu. Riant tout seul avant d’étouffer ce dernier rire en mettant ma main devant ma bouche, m'excusant pour éviter que quelque ne croit que je me moquais de.. bah de quelqu'un, je lui rendis son livre, à la page où il y avait une grenouille.

    - J'adore les grenouilles. Regarde !

    Pour lui prouver que je ne disais pas faux, je me suis levé et j'ai sortis de la poche arrière de mon jean slim bleu foncé, mon porte-feuille en forme de grenouille. Qu'est ce que je peux paraitre con quand je le sors pour me payer des ramens... m'enfin, ça ne me pose pas plus de probleme que ça. C'est pas comme si le fait qu'on puisse me traiter de con, en soit, ne soit pas un minimum vrai. Autant je connais plein de chose concernant le monde des ninjas, le chakra etc, mais le reste... moyen moyen quoi. A coup sur, si je me passe mon brevet des collèges, je me le loupe. Pas assez cultivé.
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Rin Kagamine
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyJeu 8 Mar - 23:47

    (On va tter-qui la biblio' pour Len.)

    On s'était chamaillé. Sur le sujet Naruto. Il fallait bien y passer un jour... On s'était défié du regard, moi avec la conviction que je l'aimais et que je l'aimerais toujours, lui avec ses doutes, et ses craintes les plus terribles. Plus rien n'avait d'importance, pas même la conversation qui me chamboulait de Naruto avec son ami, pas même les entrées des uns et des autres dont une connaissance de mon colocataire blond, non... Plus rien n'avait d'importance à ce moment, car Len occupait mes pensées et toute mon attention, plus rien n'avait autant d'attention que Len. Je t'aime, je t'aime et je t'aime ! Regarde-moi bien Len. Prenant ses mains avec le plus de douceur possible, je liais mes doigts aux siens. Oui, bien sûr que je t'aime, idiot. Et j'allais remédier à cette crainte que tu avais, c'était sur. Lui souriant, confiante, je lui lâchais, à voix basse mais avec tout l'amour que je contenais dans mon coeur :

    - Ais confiance en moi.

    Posant ma tête contre son épaule, je le laissais passer une main hésitante sur mes cheveux, les caressant doucement, comme tout à l'heure. Je ne voulais pas qu'il doute de mes sentiments envers lui, ils étaient si forts ! On avait un lien très puissant entre nous, si on devait être séparés, ce serait comme appuyer sur la détente, et dire adieu à notre vie. La présence de l'un était primordiale pour que la vie de l'autre soit comblée. Approchant un peu plus mes lèvres des siennes, je l'embrassais tendrement et discrètement, de façon à ce que personne, pas même la bibliothécaire ne remarque notre échange affectif. Surtout que la pauvre serait dégoûtée, mais je m'en fichais. Personne ne pouvait comprendre ce que les jumeaux pouvaient ressentir envers l'un et l'autre. C'était interdit, mais tellement beau. Ce besoin inconditionnel de surveiller l'autre, de le garder pour soi, de ne pas le partager, notre moitié, notre tout, notre vie. Laissant mes doigts glisser jusqu'à ses épaules, les yeux clos, ce fut la porte qui s'ouvrit d'une manière plutôt imprévisible qui me fit stopper le baiser immédiatement. Je la sentais pas du tout. C'était un surveillant et il se rapprochait de plus en plus de nous. Comme par hasard. Les mots qu'il nous lâchait... M'avaient tué, mais en même temps, gonflé de bonheur. Pour lui. Il allait être libre ; papa et maman avaient réglé la caution.

    - Oh mais c'est génial, m'étais-je exclamée, mais pas trop fort. On va pouvoir sortir L-...
    - La sienne, pas la votre.

    Je m'étais stoppée. Mon regard s'était bloqué, et je crus que mon coeur allait lâcher. Pas... Pas la... Mienne ? Regardant Len, paniquée, ce fut lorsqu'il agrippa ma main que je compris soudainement. Telle une gifle, je me reçus la nouvelle encore plus violemment qu'au début. Nous allions... Être séparés ? Oh non, non ! Non, ils ne pouvaient pas nous faire ça ! Pas à nous ! Combien de fois allions nous être séparés encore ? Je préférais me tirer une balle en pleine tête que de savoir que nous allions peut-être plus jamais nous voir. Serrant la main de Len, nous étions partis avec le surveillant, moi, abandonnant l'échange plutôt froid qu'il y avait entre Naruto et son ami. Mais le surveillant n'était apparemment pas d'accord à ce que je vienne. On en était venus à se disputer devant la bibliothèque, mes cris résonnant à l'intérieur du hall, et certainement entendu à l'intérieur de la réserve de livres. Il fallait que je vienne, il ne pouvait pas me refuser ça ! Il fallait que l'on règle ce quiproquo.

    Vrai, mes parents n'avaient jamais éprouvés de signes affectifs envers-moi, peut-être envers mon frère, mais je n'avais pas de souvenirs indiquant des gestes protecteurs d'un père, des gestes tendres et doucereux d'une mère, non, jamais... Peut-être étant bébé, qui sait ? Peut-être que c'était une punition qu'ils nous faisaient, pour avoir été comme nous étions, moi un monstre qui avait faillis tuer un homme, lui, un drogué paumé dans les bars. Nous étions comme ça, certes, mais c'était avec le passé, non ? Ressasser le passé, c'était malsain, il fallait voir de l'avant, si on voulait continuer dans la vie, c'était ça le but. Accrochée comme une bouée de sauvetage à mon frère, nos pas nous amenèrent bien vite à nos parents. Ma mère ne me regardait pas, mon père lui avait du mal à ne pas détourner les yeux. Croisant ses yeux bleus, les mêmes que les miens, il comprit ma question silencieuse ; pourquoi ? Que t'ais-je fais pour mériter ça ? Regardant mon frère, j'attendais la sentence et le verdict, le coeur au bord des lèvres et les yeux à deux doigts de lâcher à nouveau des larmes. Ne m'arrachez pas ce que j'aime le plus au monde. D'une voix blanche, je dis à l'attention de mes parents :

    - Bonjour maman, bonjour papa.

    Aucune réponse, hormis un hochement de tête de la part de mon père. Ma mère était plutôt forte pour ce qui s'agissait de garder son calme, mon père était plus émotif, plus sensible. Surtout pour celle qu'il considérait comme sa petite princesse. Reperdre une fille, c'était dur pour lui, qui avait perdu sa première fille alors qu'elle n'avait que huit ans. Lenka. Déjà que l'aîné avait fuit le pays pour prendre des cours à part et de s'éloigner de la famille pour raisons personnelles, voilà ce qu'était notre famille ; cassée, et presque détruite. Et de savoir que les derniers de l'héritage Kagamine étaient des vauriens, ça ne leur plaisait pas du tout. Les affaires de Len avaient même étaient regroupées près d'eux, ils avaient hâte de retrouver leur fils, mais quand était-il de leur fille ? Serrant davantage la main de Len, je peinais. J'avais si mal, mal de savoir que mes parents ne portaient pas d'attention sur moi, peut-être qu'ils avaient vu de quoi j'étais capable, peut-être, après tout... J'avais fais des horreurs à cet homme. Ce n'était plus une princesse pure et douce, mais une machine à tuer, un monstre.

    La Mort dans l'Âme, j'attendis ce qui devait arriver ; le départ de Len qui allait m'arracher une nouvelle fois le coeur.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyVen 16 Mar - 11:59

    Je marchais donc tranquillement dans les couloirs à la recherche d'un endroit calme et posé .. Je soufflais doucement, mon regard se posait ensuite sur la bibliothèque. Je m'arrêtait donc sec, poussant la porte qui grinçais , aïe.. Faisant une petite grimace, mes oreilles se foutant sur le coté , je regardais ensuite la pièce et il y avait donc pas vraiment beaucoup de monde.. Tant mieux. D'une démarche lente, je me dirigeais donc vers les livres le plus discrètement possible. Je pris un roman sur une enquête policière visiblement puis j'allais m'asseoir calmement sur un fauteuil, regardant d'ailleurs les personnes présentes dans la pièce hum.. Je les regardaient pas longtemps car très vite ils se sentaient observer c'est sur ! Baissant donc vite mon regard, j'ouvrais le roman assez vivement puis je commençais ma lecture solo, me mettant bien au fond du siège pour être assit correctement sans avoir le risque d'avoir mal au dos par la suite. Un blond n'arrêtait pas de parler, ce qui m'énervait un peu mais je ne disait rien car il se prenait quelques vents d'ailleurs par son.. pote j'imagine ? La fille à coté d'eux se taisait par la suite, ce qui était pas plus mal.. C'est un endroit pour lire ici c'est pas pour faire des rencontre du style meetic. Après un long moment à lire, je le finissais en quelques heures, pas vraiment beaucoup mais bon.. On fait avec ce que l'on peut. Je me levais donc,pour aller le ranger calmement puis je sortis de la pièce en prenant soin de fermer la porte derrière moi.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptySam 24 Mar - 19:18

    Après avoir cherché la pièce pendant un petit moment, j'étais arrivée dans cette réserve de livres et connaissances à mon plus grand bonheur. Remarquant qu'il y avait un silence étrange, remplis de tension dans les airs, ce fut lorsqu'un groupe de blonds me bouscula pour sortir, un surveillant les accompagnant vers la sortie. Faisant un petit sourire à la bibliothécaire, je me retournais vivement lorsque j'entendis une voix suraiguë crier à l'extérieur son mécontentement. Oh la la, elle semblait dépassée par les évènements et résignée à ne pas quitter son ami. J'en aurais été presque triste si mon attention n'était pas plus tournée vers les livres. Oui bon, je devrais avoir un niveau de lecture de CM1 vu ma nature de sirène, mais je savais lire beaucoup plus que ça ; j'étais l'exception des sirènes actuelles, celles qui vivaient cachées, tapis dans les profondeurs et moi qui voyageait à la recherche des choses humaines. Forcément, avec toutes mes découvertes, mon goût pour la lecture c'était approfondis et me voilà, aujourd'hui, la seule sirène qui sache lire. Du moins, à ma connaissance. Silence à l'extérieur et à l'intérieur, je compris que le groupe des blonds s'étaient éloignés dans le hall. Si quelqu'un avait esquissé un mouvement vers la porte, je ne l'aurais pas vu ; je m'étais élancée vers les livres.

    Retirant mon bonnet vert foncé par politesse, je remis correctement ma masse de longs cheveux roux derrière mon dos et effilai mes doigts dans ma mèche frontale. Cherchant les romans d'aventures, je vis certain livres qui me plaisaient et bien évidemment, je les pris. Roman policier, roman d'aventures, roman fantastique... J'avais un goût prononcé pour la littérature car malgré-moi, la plupart des livres me plaisaient, surtout ceux datant du Moyen-Âge. Et les livres en mains, je ne fis pas attention au monde autour de moi, je me mis à une table, près ou non d'un groupe, je n'avais pas vraiment fait attention, puis je pris un des premiers livres dans ma main, un livre sur les marins... Comme par hasard, tiens. Détournant mon regard vers le groupe, je les ramenais directement sur le livre ; je n'avais aucun contrôle sur mon pouvoir d'attraction, si quelqu'un devait me regarder, j'avais peur de ce qu'il pouvait faire. Je devrais économiser pour des œillères, non ? Et "uh", dada !

    Souriant de ma bêtise, je me mis à lire deux à trois pages de mon bouquin, passant de temps à autre ma main droite dans mes épais cheveux roux, comme si j'avais peur de les perdre, bizarrement.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptySam 31 Mar - 18:12

Ouaip, elle pouvait être fière d'elle. Après avoir fait de sa chambre un vrai palace que toute lady qui se respecte n'y vivrait pas, bah oui hein elle n'allait pas mettre de côté son code d'honneur punk, elle admira son travail. Jessy était aux anges, une chambre pour elle toute seule et elle n'aurait jamais besoin de la ranger ! Mais maintenant qu'elle s'était bien faite chier à la tâche, elle devait aller dépenser de son immense réserve d'énergie ailleurs. Équiper de son fidèle Ipod et de ses écouteurs Earpollution dernier cri mais complètement re peinturé à la canette, elle s'aventura dans le grand bâtiment. Dans son exploration, elle pu localiser des toilettes communes, ce qui était très peu élégant, elle y vit des classes, encore pire... Qui est-ce qui allait en cours de nos jours de toute façon hein ? Elle croisa quelques personnes très louches mais bon vu que c'était une maison de redressement, fallait pas trop paniquer, c'était normal les gens bizarres. La Lady passa aussi devant la cafétéria où deux garçons semblaient se battre, soupire de découragement, les mecs, tous des cons. Elle atterrie cependant devant un endroit qui l'intrigua. La bibliothèque.

- Oh mais putain ! On dirait le salon de lecture de papa...

Malheureusement pour elle, elle l'avait dit vachement fort, bah oui, avec ses écouteurs qui crachait au maximum Jesus Of Suburbia de Green Day, que tout le monde pouvait parfaitement entendre aussi, elle ne s'était pas rendu compte de la force avec laquelle elle avait parler. Et puis de toute façon, elle parlait toujours fort. Une bibliothécaire lui fit signe de se taire et c'est seulement là qu'elle eu la brillante idée de regarder à l'extérieur de nom de la pièce. Comme elle ne l'avait pas déjà remarqué, elle vit la mention ''Bibliothèque '' et son habituelle règle de silence à l'intérieur. Elle allait donc partir, comme elle ne se savait pas très discrète quand son regard tomba sur la section sci-fi. La Lady baissa le son de son Ipod et se mit à chercher dans les rayons pour un trouver un truc qui pourrait la divertir.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyLun 2 Avr - 15:31

    La petite sirène qui lisait calmement son livre fut éveillée partiellement par ses sens marins qui l'alertaient d'un coup d'une entrée. N'y prêtant guère attention, séduite par les mots qui s'écoulaient lentement de son bouquin d'aventures, ce fut lorsqu'un bruit émanant d'une fille qui lui semblait à l'oreille plutôt rude qu'elle releva la tête, faisant tomber son livre sans avoir pris le temps de marquer sa page. La jeune fille qui était donc rentrer avait des cheveux roux foncés, comme elle, à exception qu'elle, avait des yeux verts émeraudes qui allaient très bien avec son visage. Pourtant, son langage contrastait très mal à son apparence. Familier, voire vulgaire. Ariel van Meerschaum en fut médusée, et tout en remarquant son livre à terre, elle gémit de mécontentement.

    - Oh non...

    Tel un message enchanteur, sa voix avait fait une descente de notes, " si la sol fa ré " mais avait été émis d'une hauteur en "piano", si bien qu'à moins d'être à côté d'elle, personne n'avait pu entendre son commentaire boudeur et sa moue attristée ; elle venait de perdre la page où elle s'était brutalement arrêtée. Reprenant son livre, elle se remit correctement sur sa chaise pour rouvrir son livre et ainsi rechercher sa page, la mine concentrée. Elle était déçue, elle était vraiment accrochée par cette danse de mots qui enchantait son cerveau, la captivait comme une comptine pour enfants, elle s'émerveillait de la beauté des mots qui en exultait !

    Après quelques feuilletages, elle tomba sur le passage où elle en était, celle-ci décida par la même occasion de retenir les numéraux de pages, au cas-où quelqu'un referait irruption dans la pièce et qu'il s'amuserait à lui flanquer les chocottes alors qu'elle était plongée en pleine réflexion. De temps à autre, elle détournait son regard vers la table qu'elle longeait d'un coup d'oeil puis de l'endroit où était partie la jeune fille qui était soudainement rentrée en s'annonçant malgré-elle. La petite sirène était sûre d'une chose ; elle semblait humaine et celle-ci aiguisa en un rien de temps sa curiosité de sirène nomade. Sa nature lui disait d'aller la voir car elle appréciait l'intelligence saugrenue des humains, mais son instinct craintif lui conseillait de ne pas bouger, à ses risques et périls. Elle avait vécu dans une atmosphère où les sirènes trouvaient les humains de monstrueux, d'incorrigibles, de cruels et machiavéliques. En outre, les sirènes avaient vraiment une peur bleue de l'impulsivité des humains qui pouvaient s'avérer... Violent, du moins, c'était ce qu'elle avait remarqué. Cette ère d'aujourd'hui incitait à la violence entre civils, entre frères de communautés, à la rivalité et aux complots, Ariel avait bien comprit que les humains étaient aussi instables que des bêtes enragées et enfermées dans des cages à barreaux ferrés. Elle préférait ne pas s'aventurer trop tôt sur une mer qui lui était hostile. Elle reprit donc sa lecture là où elle en était, préférant s'instruire d'abord.
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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyLun 2 Avr - 17:04

    Comme je désirais un peu de calme, pour changer de mon quotidien mouvementé et délirant, je suis allé à la bibliothèque. Un endroit normalement où il est interdit de parler ou de faire trop de bruit. Un endroit où concrètement, car là était le fond de ma pensée, il n'est pas sensé y avoir de gêneur. Le seul qui pouvait y avoir, ce serait moi. Du moins c'est ce que je me suis en mettant un premier pas à l'intérieur. Les gens étaient comme je l'avais prédis, très sereins. Ils lisaient pratiquement tous un livre car n'oublions pas, c'est quand même pour ça que cette salle a été conçue, à l'exception d'un garçon blond et de sa petite troupe qui papotaient plus loin.
    Sans me poser plus de question sur leur sujet, j'ai pris un chemin quelconque dans les rayons. J'ai croisé une fille qui fronçait les sourcils devant son bouquin, aux cheveux très longs et une autre, tout au contraire, à l'aise et avec un style plutôt... particulier. Une de ces espèces de demoiselles extraverties qui passent son temps à chercher les derniers trucs à la mode etc. Une de celles que je n'apprécie pas vraiment, en gros. Ne lui portant qu'un semblant de mépris, je suis passé devant elle et j'ai continué ma route jusqu'au bout.
    J'étais et ne suis encore toujours pas un amoureux de lecture mais à ce qui parait, parfois, ça fait du bien. C'est un art comme un autre, qu'on compare souvent à la musique de surcroît alors j'avais deux fois plus envie de tester. Compte tenu de l'état de mes doigts, suite à l'explosion provoquée par ce bâtard-de-chaman-au-nom-d'Elric-qui-est-partit-sans-me-dire-aurevoir-ni-merci, c'était pas la peine d'essayer la gratte. Le chant non plus car j'étais pas d'humeur à élever la voix. Elle était assez cassé comme ça, à forcer de crogner ou crier contre n'importe quoi. La lecture était donc mon dernier recours.
    Choppant le premier truc qui me venu sous les yeux avec une confiance dite aveugle en ma chance, je me mis à lire ses premieres pages. C'était nul et à chier. Les deux à la fois. Non pire que ça, c'était de la grosse merde. Un mot de plus et je faisais une mauvaise digestion. L'écrivain a du forcement s'emmerder et ça, dans les deux sens du terme. Il n'y a que des phrases et des formules chelou la dedans. Je m'en rappelle ! Impossible à décrypter, pour ma part en tout cas. Le proverbe philosophique qui dit " Ce qui est simple s'énnonce clairement ", visiblement, il devait pas le connaitre. Si j'aurais été moins découragé, j'aurais certainement envoyé un courrier avec ça écrit dessus à la maison d'édition. A la place, je suis donc revenu sur mes pas et me suis installée sur le siège en face de la concentrée de service.

    Rousse mais très loin d'être moche, voilà ce que je me suis dis avant de la couper dans sa lecture pour engager, avec le sourire je vous prie, la conversation.

    - Nouvelle ?
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyLun 2 Avr - 20:01

    Ses yeux dévoraient avec une avidité impressionnante le contenu de ce livre qui lui semblait être le plus bel objet du monde. La lecture, elle pouvait continuer autant qu'elle le voulait ; d'une certaine manière, apprendre le monde d'un point de vue d'un personnage existant ou non l'aidait à s'instruire psychologiquement dans le monde humain qui était énormément différent du sien. Le sien, il y avait plus de paix, plus d'amour et de fraternité ; mais à prendre en compte aussi qu'ils étaient tous frères et que leur espèce était malheureusement en voie d'extinction. Braconnage illégaux, meurtres, captures... L'espèce marine était menacée par le prédateur dit "humain". Toutes ces anecdotes sur les bonnes psychologies de l'être humain, de sa bonté et générosité lui paraissait falsifié quand elle apprenait de jours en jours les meurtres inconsidérés des siens. L'Homme veut tout savoir, tout comprendre ; tout mystère doit-être élucidé, pour quelques matières que ce soient.

    Ariel était vraiment concentrée sur sa lecture, mais ses sens la mettaient en garde : quelqu'un était près d'elle. Elle ne réagissait pas, elle attendait que cette personne prenne la parole, étant donnée que la lecture qu'elle poursuivait lui semblait vraiment intéressante. Lorsqu'elle entendit une voix face à elle lui demander son statut dans la bâtisse, elle avait relevé ses yeux marins, qui étaient malgré eux objets d'attractions sur les émotions des Hommes, et peu importe le sexe de l'être, pour l'ancrer dans ceux qui semblaient ambrés. C'était un jeune homme, ne savant pas juger sur la beauté, n'ayant connu que des créatures ensorcelantes de par leur physique et voix, Ariel ne se contenta que de déchiffrer les rictus et signes de bienveillances. Un sourire. Seulement. Mais qui néanmoins, su la mettre en confiance, et elle lui répondit d'une voix qu'elle essayait de contrôler non par timidité, mais par attraction :

    - Oui, et toi ?

    Faire connaissance, Ariel ne s'était jamais posée la question du pourquoi et du comment. Les personnes lui tombaient dessus depuis qu'elle était crée par les écumes ; sa famille, Dante... Elle ne s'était pas une seule fois approchée. Regardant le numéro de page du bouquin, elle le retint dans un coin de sa tête et posa celui-ci, fermant la couverture en posant ses doigts nonchalamment sur le cône déchiqueté par le temps et les âges. Quelques craquelures par-ci, par-là montraient nettement que le livre avait des années d'utilisation et qu'il avait été manipulé plusieurs fois, déduction qu'elle n'eut à faire que par le toucher, étant donné qu'il était évident ; pour elle, s'était une nouveauté car il ne fallait pas oublier qu'elle n'était pas d'un milieu terrestre.
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Yosuzume Nagaki
Yosuzume Nagaki



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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyMar 3 Avr - 11:59

- Enchatée Yosuzume, et tu peux me tutoyer tu sais. Si j'aime lire ? Tu veux dire, en dehors de l'école... ?

Ne disant par rapport à ce que venait de dire le jeune homme, Yosuzume avait directement comprit que le protagoniste plutôt amical par rapport à Sasuke n'était vraiment pas du genre à lire ou même à étudier. D'ailleurs, cela se remarquait un peu à sa façon un peu loufoque de se comporter. Mais malgré tout, la jeune génétique lui avait tout de même laissé le bénéfice du doute pour la peine. Le fait que Naruto l'autorise à le tutoyer par contre, c'était un peu inconcevable pour la mi-oiseau qui était une fille qui avait été éduquer de manière typique japonaise ; tutoyer quelqu'un pour elle signifiait d'entretenir une relation bien plus proche que de faire ami-ami, c'était limite sortir ensemble, bien que ça puisse être aussi dans une situation entre meilleur ami(e). Clignant plusieurs fois des yeux sans lâché les prunelles océan de l'adolescent, ce dernier lui déroba son bouquin sur les animaux et Yosuzume le laissa faire étant donné que ce bouquin appartenait à la bibliothèque et donc, à tout le monde. De plus, elle doutait un peu qu'il veuille le voler.

- Pas vraiment en fait mais par contre, j'aime beaucoup les animaux !

- ...

L'enthousiasme dont faisait preuve l'Uzumaki laissait toujours autant la jeune fille silencieuse. Loin de vouloir se montrer antisocial ou quelque chose d'autre, elle ne savait surtout pas quoi répondre aux paroles de l'adolescent et le regard de l'hybride se tourna vers l'Uchiwa qui restait étrangement silencieux avec tout ça. Peut-être avait-il l'habitude de ce genre de chose ou de situation avec le jeune blond et l'inverse l'étonnerait un peu étant donné qu'ils semblaient tous deux se connaitre... De ce fait, elle avait un peu l'impression d'être une incruste aussi, ce qui la rendait légèrement timide mais pas suffisamment pour qu'elle se taise. Elle parlait quand elle le désirait, ce qui pouvait s'avéré être un peu déstabilisant. Un rire retenu venant de Naruto interpella la jeune hybride qui tourna à nouveau son regard vers ce dernier, légèrement intrigué de ce petit rire. Cet adolescent était bien curieux à ses yeux pour tout dire. Il était assez complexe de comprendre ce à quoi il pensait même si on pouvait cerner son caractère rien qu'en le regardant avec un peu de perspicacité. D'ailleurs, il semblait s'être décidé de trouvé une page dans le bouquin que la génétique avait choisi.

- J'adore les grenouilles. Regarde !

- Des grenouilles... ?

La jeune mi-oiseau restait perplexe par rapport au choix de l'adolescent. Les grenouilles n'étaient pas l'animal le plus beau du monde mais il était vrai qu'il avait ses avantages comme le fait qu'il se nourrisse de moucheron. Un page remplie de ces batraciens s'exhibait dans les mains du jeune blond en plus d'une sorte de porte-monnaie sous forme de grenouille qui semblait bien remplie au vu de la forme qu'il prenait. Si avec tout ce qu'il montrait sur cet animal, il ne l'aimait pas, ce serait totalement ironique et très peu logique aussi. Yosuzume resta un moment silencieuse à regarder le porte-monnaie de l'adolescent tout en continuant de faire rouler la plume noire de jais qu'elle avait dans le creux de ses doigts depuis un moment déjà. Finissant par se redresser, sa main libre alla ajuster les bandage sur son visage par méfiance que ceux-ci ne se soient décalé pour laisser appercevoir son visage.

- ... Vous aimez vraiment cet animal, conclu l'hybride sur ton calme et maîtriser. Evitez tout de même d'exhiber votre porte-monnaie devant un inconnu...

Naruto devait être un peu insouciant, c'est vrai. Yosuzume est une personne honnête, se rattachant pas à la stupidité de l'adolescence que certaine personnes peuvent faire. Le vol était un exemple. Si ce n'avait pas été elle, qui dit que la personne à qui il aurait monté cette petite grenouille remplie d’argent ne l’aurait pas pris pour ensuite s'enfuir avec ? Ils étaient dans une maison de redressement, il ne fallait pas l'oublier malgré le fait que ce soit une maison peu commune. Accompagnant ses paroles par une geste calme, la jeune hybride fit rabaisser la main du jeune blond pour ne pas qu'il ne fasse pas remarquer d'avantage ce qu'il avait en main. Bien sûr, la seule chose qui montrait que c'était un porte-monnaie était la tirette sur le côté que la génétique avait remarqué, ainsi que le petit bruit de cliquetis de métal.

- Je ne déteste pas ces petite choses mignonne, mais évitez de vous faire volez bêtement...

Gardant le silence par la suite, la génétique récupéra sa main pour continuer de faire rouler entre ses mains la petite plume noir de jais qu'elle avait depuis un moment déjà. Une de ses plumes qui puis est. D'ailleurs, le fait qu'elle 'discute' - si on pouvait appeler ça comme ça - lui faisait oublier les petite douleurs au niveau des omoplates du à ses ails qui avaient très peu de place ou se loger. Par la suite, elle regarda une nouvelle fois Sasuke qui demeurait silencieux avant que plusieurs personnes ne rentrent à leur tour, faisant des allers-retours par moment. Les majorités qui pénétrait dans la bibliothèque était des jeunes femmes plutôt belle sur le plan physique, mais d'autre garçon pas mal dans leur genre s'était aussi permit de venir. Yosuzume n'y prêtait pas attention si ce n'était que quand elle parlait, faisait en sorte de ne pas parler trop fort pour déranger les lecteurs car elle même en était une. De ce fait, elle savait à quel point c'était irritant d'entendre des personnes parler quand on essaie de se concentrer sur un bouquin.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyMar 3 Avr - 12:58

( Je suis très longue à la détente, je sais, mais avant la MIA je pensais plus aux forums.. )

    J'avais tout simplement envie de rire un bon coup après ces paroles, il n'a décidément pas changer lui, toujours aussi tête de mule. J'aurais espérer qu'il aie plus de jugeote, qu'il m'aie oublié. Oublier, tout de même pas, mais au moins qu'il arrête de me chercher. J'étais parti de Konoha pour être en paix, m'en foutant presque à présent de lui et tout ceux du village. Sauf que lui, il n'avait pas arrêté de vouloir me chercher, et tout ces coups avaient été un échec. Il croit toujours qu'il pourrait me changer, qu'il me comprend. Il a toujours eu faux sur sa, rien, ni personne pourra me changer temps que ce foutu frère vivra sur cette terre. Il faut que je le tue de mes propres mains, pour que je respire un bon coup. Il faut vraiment que je venge ma famille, ceux qui ont le plus comptés pour moi. Même si mes souvenirs d'eux sont vagues, je me souviens qu'eux, m'appréciés. Comme papa, lui, même si il regardait plus à Itachi, je savais qu'il m'aimait. Ce regard qu'il avait, le jour où j'ai réussi à faire le Katon, je l'oublierais jamais. Je ressortis de mes pensées remarquant que Naruto attendait toujours une réponse de ma part, moi j'étais resté dans mes souvenirs lointain.

    - Pourquoi moi, et toujours moi? Comme si il n'y avait que moi sur terre. Je ne suis pas un ami pour toi Naruto, je sais que tu le sais, sauf que tu veux pas l'assumer. Nous sommes chacun l'opposé l'un de l'autre. Tu es peut-être content de m'avoir retrouver, mais ne croit pas que tout redeviendra comme avant, quand on était meilleur ami. Ne te met pas sa en tête, car ce rêve n'arrivera pas. Et ton destin je m'en contre-fiche, si je suis ici c'est parce que je comptais pas à ce qu'on sache tu sais quoi...

    Que l'on sache que le monde des shinobis existe, qu'il y a une terre qui est inconnue pour tout ces humains. Oui, je n'ai plus de coeur, mais sa m'empêche pas de respecter sa. Car si je l'avoue, je pourrais moi aussi être dans la merde. Me ramasser tout le monde à dos n'est franchement pas mon but, je veux qu'on me foute la paix jusqu'à temps que je ne sois plus sur ce monde. C'est tout ce que je souhaite, vraiment...

    - Et Sakura n'a rien à voir la dedans même si la promesse que je lui ai fait m'a incité à lever le camp. Tu étais mon meilleur ami et à mes yeux, tu l'es encore Sasuke.

    Cette parole me fit une drôle de sensation. Je le repousse sans cesse, et lui continue sans cesse à courir après moi. Je sais qu'il a toujours espérer que je redevienne le Sasuke d'autrefois, celui qui souriait, qui était parfois ronchon, qui avait de l'admiration pour son grand-frère. Celui là il est mort, enterré sous terre depuis plusieurs années, et a donné vie à une autre personne. Je ne répondais même pas à Naruto sur le coup, car je n'avais aucune réponse à lui donner, et mon 'Hn' n'arrivait pas à sortir de ma bouche. Et répondre que sans l'envie de Sakura, il n'aurait pas réagi de la même manière, il aurait tout de même trouver une autre réponse à me lancer. Je le connais assez pour sa.

    J'entendis Yosuzume revenir vers nous, et je ne disais rien, voyant que Naruto et elle commencaient à se taper la conversation. Moi, je refermais mon livre, et restait neutre, écoutant ce qu'ils se racontaient. Rien d'intéressant, exactement, mais que faire d'autre me diraient vous? Moi je restais silencieux, ne disant plus rien, regardant alors les gens qui rentraient et sortaient chacun à leur tour de la pièce. Que faire aussi de mieux? Tout a l'air ennuyeux ici, rien d'intéressant à faire. Et je ne sais même pas si je peux utiliser mes techniques ici, peur que quelque chose m'arrive. Ce que je voulais, je l'avoue, c'est parler à Naruto de tout sa, j'avais juste une crainte de dévoiler sans le vouloir ce qu'il faut que je cache. Donc, je stoppais sans le vouloir, la conversation de Yosu et Naruto:

    - Naruto, tu sais quoi sur ce lieu? Il y a des autres comme nous qui sont ici?

    J'espérais juste qu'il comprenne ce que je lui demandais vraiment, si il y avait des autres shinobis, et ce que nous, pouvions faire ici. Si quelqu'un d'autre a pars nous deux est au courant de quelque chose... Peut-être que ma question l'étonnera, car d'habitude je ne suis pas d'humeur curieux, et que j'avais même prit un ton calme pour lui demander ceci.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyMer 4 Avr - 11:21

Le mauvais caractère de Sasuke, je l'avais mis de côté. Bipolaire comme il est, il passait du coq à l'âne sans cesse, ronchonnant sur un fait et la seconde d'après sur son inverse. J'ai beau ne pas être le plus fin des observateurs qui soit, ça, je l'avais remarqué. Il avait commencé par me reprocher de l'avoir oublié, montrant presque une certaine haine à mon égard et dès que je m'étais mis à lui dire que ce n'était pas le cas, que je le considérais encore et toujours comme mon meilleur ami, il disait se foutre de moi. Il se détachait complétement de ma personne, comme si mon sort lui était devenu soudainement et par magie insignifiant ou que je n'étais qu'un vulgaire inconnu à ses yeux. Sauf qu'au fond, je savais que ce n'était pas le cas. Il ne pensait pas ses dernières paroles. Ce n'était pas moi qui ne voulait pas avouer que nous n'étions pas des amis mais lui qui souhaitait ne plus l'être. La raison ? Son frère, Itachi, si j'ai bien suivi, lui a dit qu'il fallait qu'il haïsse tout le monde car c'est le seul moyen de gagner en puissance. La solitude aide, c'est clair, à la tâche mais ayant connu moi aussi les deux, et pas qu'un peu, je peux vous le dire : L'amour bat la haine et à plates coutures. Il ne pouvait juste pas s'en rappeler, ayant transformé sa peine en colère depuis bien longtemps au point d'en oublier l'ancienne joie. Etant donné que son rêve était de tuer son frère qui plus est et que son nindo était basé sur la haine, tout comme mon rêve était de devenir Hokage par l'amour , ça s’avérait être difficile que de le faire revenir le garçon joyeux qu'il pouvait être autrefois. Je le comprenais mais n'acceptais pas qu'il reste dans un état moral.
J'aurais aimé lui dire, juste comme ça histoire de facilité le délicat objectif que je m'étais fixé, qu'on ne peut pas lutter ou choisir nos sentiments, mais je ne l'ai pas fait. Yozume revenait parmi nous et si je devais faire resurgir ses vieilles émotions pour qu'il se souvienne de la puissance de l'amour, il fallait qu'on soit tous les deux en tête à tête. La discussion mise donc un coin de ma tête, je pus me concentrer sur autre chose de plus relaxant : Une conversation sur les animaux.

La fille aux multiples bandages avait l'air très étonné que je m’intéresse aux grenouilles. C'est vrai que c'est pas le plus mignon de tous les animaux mais je le trouve cool, moi. Ses petites papattes qui lui permettent de sauter haut, son aptitude à choper des moucherons à une vitesse incroyable... Vraiment, c'est un animal que je trouve porteur d’intérêt. Sous prétexte qu'il est différent des autres et un peu puant, on ne devrait pas le mettre dans un sac à part. Il faut qu'il puisse être montré au grand jour pour que les autres découvrent à quel point il est fascinant. Ce qui j'espère, m'arrivera aussi un jour.
A l'instant où nous en étions, ce n'était pas gagné. Les gens se nourrissaient d'aprioris vis à vis de mon attitude peu discrète. Je l'avoue, je suis blond, grand, je souris tout le temps, parle haut et fort, de quoi constituer un bon stéréotype mais bon. J'aimerais m'en dépêtrer. Je ne suis pas exactement ce que l'on peut penser. Certes, je suis un peu débile, niais et irrécupérable sur certains points mais j'ai des qualités qui ne demandent qu'à être mises en avant. Si je ne les confonds pas avec les défauts. Oui car je croyais que la confiance en était une mais apparemment, non. Yozu me le fit bien comprendre en abaissant mon poignet pour que je puisse ranger mon porte-feuille dans ma poche et ne plus l'exposer aux dits inconnus. Se mettait-elle dans le lot ?

    - .. Vous aimez vraiment cet animal. Evitez tout de même d'exhiber votre porte-monnaie devant un inconnu... Je ne déteste pas ces petite choses mignonne, mais évitez de vous faire volez bêtement...

    - Un inconnu ? Ce n'est plus ce que nous sommes, tu sais des choses sur moi et moi sur toi maintenant. Puis, j'ai confiance en toi, et en moi aussi !

Pour une fois, il y avait des sous à l'intérieur. Mais ne sortez pas le champomy, il s'agissait seulement d'une petite somme avec laquelle j'aurais été bien incapable d'acheter une bouteille. Malgré le poids du machin, je devais avoir maxi un ou deux euros, pas plus, alors si je me la faisais voler, au pire, c'était pas si grave... m'enfin, je doute que je puisse me faire dérober quelque chose un jour. Je suis nin-jutsuka, et pas de petite lignée ne l'oublions pas. Je ressens l’énergie des autres alors on ne peut pas m'approcher sans que je ne m'en rende compte.
    - Naruto, tu sais quoi sur ce lieu? Il y a des autres comme nous qui sont ici?

Sauf Sasuke et types du même calibre.
    - C'est une maison de redressement ! commençais-je par lui répondre, un peu surpris qu'il mette lui aussi à plus tard la discussion.

Ses yeux me firent rapidement comprendre que ce n'était pas la réponse à laquelle il s'attendait. Je le sais car c'est cette mine dépitée, que je lui connais bien, qui a surgi d'un coup. J'avais répondu à côté de plaque et tout de suite, ne su me rattraper. J'ai attendu alors que quelques secondes passent, le fixant pour déceler une once d'indice. Quand je la trouvis enfin, je pris une énorme inspiration, dans un grand ' Aaaah ' qui fit retourner tout le monde en ma direction. Comme je le disais, mon attitude est peu discrète. Pour calmer l'assemblée qui se mettait à me balancer des ' chut ' et des ' taisez vous ' ou encore ' dégagez " à perde haleine, je souriais bêtement.

    - Désolé désolé, leur adressais-je, gêné, avant de redonner mon attention à Sasuke, Oui il y a des gens comme nous. Je ne sais pas comment ni pourquoi ils sont ici et eux non plus. Mais il y a des rumeurs qui circulent comme quoi cette grande maison qui nous accueille, à nous et nos pouvoirs, cherche en réalité à développer nos capacités pour que des hommes, qui : j'en ai aucune idée, se servent de nous. En bien ou en mal, c'est la question qui se pose mais le directeur est plutôt cool, je trouve. Pas commun, c'est vrai, mais je le vois très mal se servir de ses pensionnaires dans un but malveillant.

Marquant une pose, je repris, le visage tourné vers le moineau,
    Et toi Yozu, tu as des pouvoirs, des capacités ?
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Yosuzume Nagaki
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyVen 6 Avr - 12:34

- Un inconnu ? Ce n'est plus ce que nous sommes, tu sais des choses sur moi et moi sur toi maintenant. Puis, j'ai confiance en toi, et en moi aussi !

Yosuzume resta silencieuse à ces paroles. Savoir des choses l'un sur l'autres ? Il était vrai que maintenant, elle savait que le jeune blond était un vrai 'fan' des batraciens. Cependant, ça lui semblait se limiter à ça en ce qui le concernait et si elle n'avait que peu d'information sur le jeune homme, ce dernier ne devait pas en savoir plus à son sujet car elle ne se souvenait pas - ou plus - d'avoir donné des informations en ce qui la concernait. Finissant par hausser les épaules par ses propres pensées, le moineau se laissa convaincre par les belle paroles de Naruto car ce dernier ne devait être qu'un simple d'esprit malgré son âge... enfin, par rapport à Sasuke tout du moins. Même si tous deux restaient l'opposé de l'autre. Sasuke semblait être du genre à vouloir repousser les autres mais visiblement, il aime tout autant leur présence après s'en être habituer, jugea-t-elle au vu des dernières réactions du ténébreux.

- Naruto, tu sais quoi sur ce lieu? Il y a des autres comme nous qui sont ici ?

Tournant le regard pour regarder du coin de l'œil le jeune Sasuke, Yosuzume resta toujours aussi silencieuse et calme que d'habitude, mais le fait que le jeune homme aux cheveux aussi ébène que les siens continue de vouloir avoir des informations sur l'établissement la laissait songeuse. C'était une maison de redressement, oui, mais étant donné la nature véritable de la jeune fille, celle-ci laissait à supposer qu'il ne devait pas s’agir d'un simple pensionna pour délinquant. Certaines personnes devaient donc avoir une ou deux capacités ou modification physique ou psychique en soit, sinon il ne devrait pas vraiment se retrouver ici. Bien sûr, elle ne laissa pas échapper non plus l'idée la plus simple que des personnes normaux devaient aussi arpentés les couloirs de l'établissement comme bon leur semblait. Après tout, s’il s'agissait bien d'un établissement pour phénomène, il serait bien idiot de ne pas garder une certaine discrétion en laissant des personnes banales y pénétrer.

- C'est une maison de redressement !

Mauvaise réponse ? Cela semblait en voyant le regard transperçant qu'avait lancé le jeune Sasuke à l'attention de Naruto qui semblait immédiatement comprendre ce que voulait dire son ami. Oui, parce qu’être simple d'esprit n'était parfois et souvent pas un avantage dans ce genre de situation où il fallait suivre ce que voulait le protagoniste de première âge qu'était Sasuke Ushiwa. Plus elle le regardait et plus elle avait l'impression que ce jeune homme se moquait un peu de tout le monde. Il faisait comme si il se moquait de Naruto, mais à la fin, il était tout de même capable de s'adresser à lui comme si il s’agissait de son frère après une querelle fraternel. Tournant son regard vers Naruto en voyant ce dernier - en l'entendant plutôt - réagir de manière assez désabusé, Yosuzume esquissa un petit sourir derrière les bandages qui recouvraient visage. Les réactions du jeune homme l'amusait car elle ne savait jamais de quelle façon il allait réagir, ce qui n'était pas plus mal que ça. Entendant des soupirs et des bavardages assez négatifs par rapport à la réaction de Naruto, la jeune fille leur fit un simple signe de main pour excuser la conduite du blond même si lui-même était désolé.

- Désolé désolé. Oui il y a des gens comme nous. Je ne sais pas comment ni pourquoi ils sont ici et eux non plus. Mais il y a des rumeurs qui circulent comme quoi cette grande maison qui nous accueille, à nous et nos pouvoirs, cherche en réalité à développer nos capacités pour que des hommes, qui : j'en ai aucune idée, se servent de nous. En bien ou en mal, c'est la question qui se pose mais le directeur est plutôt cool, je trouve. Pas commun, c'est vrai, mais je le vois très mal se servir de ses pensionnaires dans un but malveillant.

Commençons par ça; c'était de brèves explications, assez précise voir même un peu trop au gout du moineau. Elle n'avait jamais eu l'occasion de voir le directeur dont avait parlé Naruto, et d'une certaine façon, elle ne s'en plaignait pas du tout. D'ailleurs, elle était un peu contente d'être quelqu'un de calme et totalement pacifique. Sa dernière envie était d'avoir des ennuis avec un directeur qui pouvait lui-même tout aussi bien avoir des capacités surnaturelle. Puis, vint l'instant ou la jeune fille réfléchit au but de l'école; dévolter les pouvoirs ? Dans le cadre de la génétique, c'était inutile étant donné qu'elle possédait deux pairs d’ails noirs de jais caché sous ses vêtements. C'était un peu étrange dans son cas de pensées qu'on voulait 'développer' les capacités. En l'amenant ici bien que cela ne la dérangeait pas. Et puis...

- Et toi Yozu, tu as des pouvoirs, des capacités ?

- Pardon ?

Arraché de ses pensées par la question de Naruto, Yosuzume sentit son cœur battre d'un coup. La question l'avait surpris car c'était la première fois qu'on cherchait à savoir quelle était sa modification ou capacité - aux choix. Reprenant gentiment son grand calme, la génétique resta bien silencieuse par rapport à la question du jeune blond et l'idée de changer de conversation lui venu en tête pendant un court instant mais cela lui semblait être totalement inutile, enfantin et vraiment minable de vouloir cacher sa nature à autrui, surtout si ceux-ci possédaient eux même des capacités spécifique. D'ailleurs, cela n'échappa pas au moineau. Naruto et Sasuke devaient en posséder au vu de leurs dires et belle parole. Faisant tourner la plume entre son pouce et son index, la jeune génétique se résigna à répondre.

- Ce n'est pas vraiment une capacité et encore moins un pouvoir car ma nature fait que je suis né avec... Ce sont deux ails noirs, finit-elle par dire toujours aussi calmement à l'intention de Naruto. Peut-être les verrez-vous un jour...

Oui, peut-être un jour car différemment à ce que pouvait pensé autrui, Yosuzume n'était pas le genre de personne à se vanter de posséder des ails qui ne lui servaient en rien de bien particulier; les détendre quand il y avait une brise agréable et les faire battre à cause de deux à trois spasmes, voilà tout ce dont elle était capable avec les membres au niveau de ses omoplates. On ne lui a pas appris à voler mais le simple fait de les garder comme souvenir d'avoir été moineau étant plus jeune suffisait amplement à la jeune fille. Elle n'a pas été éduquée de manière à vouloir de la puissance ou autre sottise malveillante. De plus, montrer ses ails à quelqu'un revenait à être plus intime que sa relation actuelle avec les deux protagonistes.
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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyLun 9 Avr - 18:33

    - Oui, et toi ?

    Alors ça, c'était de la conversation. Elle ne s'était pas foulée pour répondre la belle sirène. J'en conclus alors rapidement que soit je la faisais chier, soit elle se faisait chier. L'un ou l'autre, c'était obligé en tous cas. Retenant un soupire car j'avais placé en elle tous mes espoirs, je lui répondis d'un simple mouvement négatif de la tête. J'étais dépité. Elle me retournait la question comme si elle ne savait pas à l'avance ma réponse. Pitoyable moyen de me dire que ma présence en face d'elle l’agaçait, d'une raison ou d'une autre. Me levant alors subitement, pris par une soudaine envie de moove, je lui fis un petit salut de la main et lui tourna le dos sans me soucier de ce qu'elle pouvait en penser. Dans mon parcours jusqu'à la porte d'entrée, j'ai croisé la fille au style particulier et je peux vous le dire, je ne me suis pas gêné pour la regarder avec mépris, la zieutant de haut en bas. C'était plus pour être chieur qu'autre chose car au fond, je ne lui reprochais rien du tout à la demoiselle. Elle pouvait se foutre en jogg ou en mini-jup, ça m'importait peu, tant qu'elle n'entrait pas dans ma vie bien évidemment.
    Passant une main dans mes cheveux pour remettre un peu d'ordre, c'est en baillant que j'eus poussé la porte, me posant plusieurs questions. Je me demandais d'abord où est-ce que pouvait être à Aerith puis ensuite, pourquoi est-ce que je me le demandais. C'est vrai ça, c'était étrange. Moi qui ne pense d'habitude qu'à ma propre gueule... Et en pensant à ma gueule, j'ai pensé à Elric. Bizarre, me dites vous ? Je ne vous l'ai pas fais dire. J'avais presque envie d'aller voir ce qu'il devenait l'anxieux mais j'avais une flemme monstre de monter les escaliers. J'ai donc laissé mes pas m’entraînaient, visitant accessoirement des lieux que je n'avais pas eu l’occasion de voir jusqu'ici.
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MessageSujet: Re: Bibliothèque Bibliothèque - Page 17 EmptyMar 10 Avr - 16:22

    - C'est une maison de redressement !

    J’avais fit une tête de contrarié, car ce n’était la réponse auquel je m’attendais, ni même que je voulais avoir. Non mais sérieux, sans blague ? C’est une maison de redressement ici, tient ? Je le savais très bien, vu que j’avais tué des hommes, et qu’un con a eu le temps de faire un SOS pour qu’on vienne sur place à plusieurs… D’un côté je n’ai pas de raison à me plaindre, ici ce n’est pas plus mal que la prison. La prison j’aurais eu rien à faire, juste resté enfermer dans une petite pièce avec un simple lit et lavabo. Et encore, a voir si il y avait sa… Boarf, je plains sérieusement ceux qui doivent vivre ce calvaire. Déjà que je me pleins d’ici moi, car il n’y a pas vraiment des choses divertissantes à faire. Je préférais largement rester à Konoha, il y avait limite plus de choses.

    - Désolé désolé finit-il par me dire, ce qui me fit réagir car j’avais oublié que je lui avais posé cette question. Oui il y a des gens comme nous. Je ne sais pas comment ni pourquoi ils sont ici et eux non plus. Mais il y a des rumeurs qui circulent comme quoi cette grande maison qui nous accueille, à nous et nos pouvoirs, cherche en réalité à développer nos capacités pour que des hommes, qui : j'en ai aucune idée, se servent de nous. En bien ou en mal, c'est la question qui se pose mais le directeur est plutôt cool, je trouve. Pas commun, c'est vrai, mais je le vois très mal se servir de ses pensionnaires dans un but malveillant.

    Hm, alors on est ici car on veut presque se servir de nous ? On dirait qu’on veut nous améliorer dans nos pouvoirs pour une prochaine guerre, comme si on était de simples jouets qui devraient régner la paix sur terre. Non, sérieux, sa, sa sera sans moi. Je ne cherche pas du tout la paix, j’en ai rien a foutre de ce pays, moi j’attends juste de trouver un moyen de partir d’ici pour retourner sur mes terres à moi, et pouvoir accomplir ce que je souhaite depuis tout petit. Qu’est-ce ces imbéciles de Japonais pourraient faire pour que je m’améliore dans mes pouvoirs sérieusement ? Je le ferais tout seul, je n’ai pas besoin d’eux… Enfin, Naruto était en train de me dire que le directeur n’avait pas l’air de vouloir nous utiliser comme de la merde. Bon alors, je ne vois pas en quoi on pourrait lui être utile, car je ne sais pas du tout qui pourrait se servir de nous. A peut-être pour des expériences, mais qu’est-ce que nous, pourrions en faire ? C’est vraiment ça mon but à présent ? Je suis un ninja, pas une personne qui doit essayer d’arranger quelque chose. Bon dieu, sa me désespère largement beaucoup sa…

    - Ah, je vois… finissais-je par répondre, ces trois seuls mots qui venaient de sortir de ma bouche, et où je n’ajoutais rien d’autre. J’avais eu la réponse à ce que je voulais, maintenant je demande juste la paix, qu’on me parle plus.

    Un petit silence ce fit entre, avant que Naruto reprenne la parole avec Yosu, ne voulant pas laisser durer ce blanc...

    - Et toi Yozu, tu as des pouvoirs, des capacités ?

    - Pardon ? répondit-elle, l’air étonnée de la question que Naruto venait de lui demander. Ce n'est pas vraiment une capacité et encore moins un pouvoir car ma nature fait que je suis né avec... Ce sont deux ails noirs. Peut-être les verrez-vous un jour...

    Deux ailes noires ? Tient, c’est pour sa qu’elle faisait des gestes suspects tantôt, ses ailes devaient un peu la démanger, et du coup elle essayait d’arranger ceci sans se faire remarquer. Mais moi vu que quand je suis avec une personne j’essaye au minimum de la discerner, j’avais capté ces gestes… Et perso, je ne pense pas que je les verrais un jour, je ne suis pas de nature curieux pour ce genre de chose, et je ne crois pas qu’elle voudra trainer avec moi plus longtemps que sa. Je sens même qu’ils vont bientôt partir tout deux, car je n’ai presque rien a voir à leur conversation.
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