Depuis ce matin tout avait changé, en passant par le paysage jusqu'à ma façons de me comporter, cela faisait au moins un quart d'heure que je restais là, assise comme une idiote sur des graviers a moitié gelée, autant vous dire que je ne ressentais carrément pu la moitié inférieure de mon corps, je devrais peut-être bouger ... je ne savais pas quoi faire le silence reposant de l'espace qui m'entourait me calmait et j'avais justement besoin de sommeil, une petite sieste serait la bienvenue .... dans le froid, ce serait une option en plus je ne gelais pas. Je m'enroulais dans mon sweat encore et toujours trop large pour moi, me recroquevilla sur moi-même, voilà comment réagir quand on a trop froid prenez en de la graine !

Je ne pouvais pas fermer les yeux, je devais toutes les cinq secondes inspectais le paysage, le cimetière est aussi beau en automne qu'en hiver où même au printemps je le trouvais reposant, j'y allais souvent quand les journées étaient longues je n'avais qu'à montais une petite cotes il n'y avait jamais personne au vieux cimetière de l'hôpital il n'y avait que des tombes abandonnés tout le monde allait dans le nouveau cimétière, il ne savait pu que les vielles tombes de l'hôpital étaient encore debout et dormaient dans le froid en attente d'une visite.

Mes pas m'avaient conduits assez loin du bâtiment principal, devant une grille de fer forgé noire, dont certaines parties étaient rouillées. Oh. Un cimetière. je haussai les épaules, pas du tout intimidée, et poussai la grille d'entrée, qui, à ma grande surprise, ne grinça pas. Oh et puis, on n'est pas dans un film d'horreur après tout. Je m'avançais entre les tombes, couvertes de fleurs fanées pour certaines. Je grimaçai en les voyant. Je détestai que les personnes ne prennes pas soin de leur défunts. Je retirai donc les fleurs desséchées, et les mise ne tas dans un coin. je ne pouvais rien leur offrir en échange, mais j'espérais que la propreté de leur tombe les satisferait.
Je marchai dans l'allée, à la recherche de je ne sais quoi, et je vis alors une forme appuyée contre le muret au bout de l'allée. Serait-ce un mort auquel on n'aurait pas offert une sépulture décente ? Je frissonnai à cette idée, et me dirigeais vers cette silhouette. Cette personne n'était pas morte, enfin, je l'espérais. car c'était Chigiku.
"Ch... Chigi' ? C'est toi ?"
Ma voix tremblait, peut-être parce que j'avais peur pour elle, peut-être parce qu'elle était l'aide que j'attendais ...

Qiang' arrivait enfin, je l'attendais et elle, elle me cherchait.

"Ch... Chigi' ? C'est toi ?"

Sa voix était tremblante comme si elle était désespérée, seule et pourtant elle avait un espoir, l'espoir peut être d'une aide que je devais sûrement être.

"Qui veus tu que ce soit, ton surveillants aux cheveux blancs?"

Oh ! Chigiku tu as fait un jeu de mots vraiment idiot, sa détendra l'ambiance. Je fouillais dans ma poche pour retrouver le briquet de mon amie et lui tendis avec un sourire détendu.

"Tiens il est à toi non ?"

Après ma question, un peu inutile, Chigiku me dit, et je cru voir un semblant de sourire sur ses lèvres :
"Qui veux tu que ce soit, ton surveillants aux cheveux blancs?"
Mes lèvres se tordirent en un rictus, mi amusé mi frustré.Elle mit ses mains dans ses poches, et en sortit un objet qu'elle me tendit. Mon briquet.
"Tiens il est à toi non ?"
Je me laissai tomber à côté d'elle, serrant cet objet cher à mon cœur entre mes doigts engourdis par le froid. Je levai mon regard mort vers elle, te murmurai d'un voix éteinte:
"Comment l'as-tu eu ? Oh merde ... Je ne me souviens de rien ... qu'est-ce qu'il s'est passé ?!"
Ces dernières paroles m'étaient plus destinées. Je ne comprenais rien. Le monde était identique, et pourtant tout semblait avoir changé ...

Elle me semblait à moitié morte complètement inerte et ça me faisait peur, souriant encore plus et prenant mon air idiot avec un courage extraordinaire je réussis à me lever mon slim était comme congeler.

"Je ne sais pas où je l'ai eu je ne me souviens même pas de ce qu'il s'est passé hier soir au moins nous ne sommes pas morte."

Je ris doucement à ma réflection c'est sur faire ce genre de blague dans un cimetière on ne peut pas faire mieux !!! Essayant de remettre mon amie d'aplomb j'avais changé je le savais très bien, mais je ne savais pas où.

"Bon j'en ai marre de rester ici, tu veux aller quelque part ?"

Aucune réponse Qiang' avait l'air mal, complètement vide.

"Bon je pense que je vais te ramener dans ta chambre."

Avec ma chance incomparable Qiang Wei réussi à me murmurer le numéro de sa chambre. La prenant par le bras la tirant la secouant pour réussir à la levait et de placer son bras sur mon épaule.

"Qiang' tu as pris du poids."

Je partis donc vers la chambre de mon amie.

Entrant,je vous venir ici depuis un moment,mais je n'est jamais eu le courage de venir dans ce genre d'endroit,C'est l'un des seul endroit où je me sens bien...Pfff...Regardant un peu,je lacha une phrase:

-Why I am here?...Make this strange to come here...And why I speak in English suddenly?

Puis je vis qu'il y avais personne,je pouvais donc parler comme je le voulais...Mais...Parler en anglais alors que je suis dans un cimetière japonnais...Je trouver ça un peu comme une sorte d'insulte envers ces divers âmes autours de moi...Même si je ne les vois pas...Après ce petit moment de penser,je me mis à dire quelques mots tout en cherchant...Cette fois-ci en en japonnais...

-Hum...Elle n'est pas là...Là non plus...Encore moins ici...

Puis par un coup d'oeil des plus chanceux,je trouva enfin ce que je chercher...

( créa : La suite dans le prochain épisode)

J'avais parcouru un long chemin avec pour seul compagnon Märchen, il ne semblait pas se lasser d'être sur mon épaule, nous en profitions tous deux pour discuter de ce qui s'était passé et de mon futur malgré tous ses arguments je savais très bien que je n'allais rester sur Terre que 2 ou 3 ans peut-être 4 et si le destin le désir, il ne me reste que 2 mois
Mais bon c'est ainsi qu'est mon destin, je suis comme toutes autres personnes. Au fil de nos paroles nous perdions le nord et nous allions vers le sud sans nous en rendre compte, même Märchen n'y fit pas très attention pour tous dire je n'avais pas une très grande envie de me montrer dans mon état, yeux larmoyants, jeans sale avec pleins de sang et surtout j'étais tremblante comme un petit chaton, ce n'était pas de la peur j'étais beaucoup plus heureuse, qu'on ne pouvait le penser en me voyant, j'étais même aux anges.

Je ne lui disais rien mais, au fond de moi je remerciais Märchen d'être près de moi grave à lui je n'étais plus seule, nous ne nous appartenions pas nous étions unis chacun pouvez partir mais, nous n'en avions pas envie, nos caractères tellement différents nous réunissaient.
Je commençais à sentir son mes fines semelles des galets pointu, j'étais au cimetière, tss coïncidence ? Peut-être, comme à mon habitude je me laissais glisser contre le mur, ici il y a un bon moment j'avais rencontré Qiang mais, tout cela est terminé maintenant, Märchen partit faire un tour pour se familiariser, au lieu un peu trop moderne à son goût.

Je soulevais mon pantalon en faisant attention à ne pas toucher ma plaie, on aurait cru qu'elle s'était agrandi, je souriais bêtement pour moi c'était un signe que je devenais de plus en plus faible, je chantonnais doucement une vielle berceuse comme pour me calmer.

"Et bien ! Je ne suis pas prête de rentrer !" Fis-je doucement.

Enfin, le calme, ce doux et merveilleux sentiment de solitude, je me sentais sur un petit nuage, ni le froid ni la brulure de la plaie ne pouvait me faire sortir de ma rêverie, du bien-être dans la douleur, non non je ne suis pas une sadomasochiste ! Ca fait juste un bon moment que je n'ai plus dormi, mon vieux matelas me manque, mes parfums .... En plus je devais faire des devoirs, la dure vie d'une étudiante entourait de personne à moitié folles, une vie à House Fukkou c'est le bonheur assuré ! Non mais ..... Rêver pas trop c'est ironique, ici nous ne sommes même pas en sécurité dans nos propres chambres, je me souviens d'un soir où quelqu'un est rentré dans ma chambre par la fenêtre.

Märchen était revenu et se plaça à mes côtés, il m'ordonna d'ouvrir les yeux, car une présence ce faisait sentir .... Qui pouvait bien venir en pleine nuit dans un cimetière à par moi ? Je vous pose la question ?! Ce fut une jeune femme, une étrangère surement elle ne devait pas être habituée au climat ou peut-être ..... Enfin comparer à moi elle était bien équipée avec son gros manteau et son écharpe qu'elle remettait avec vitesse, j'inclinais ma tête sur mon épaule, intriguer pas cette demoiselle qui ne semblait ne pas trop se rendre compte où elle était. Märchen eut le réflexe de se placer sur mon épaule pour montrer sa présence, peut-être pour montrer que je n'étais pas sans défense ....
Elle s'affola voyant ma blessure est s'accroupie à mes côtés, je me braquais pour me défendre, qui sait peut-être est-elle une sorte de tueuse en série !

" Non, je .... J'allais bientôt rentrer dans ma chambre .... Ne vous mettez pas dans un tel état ..."

J'essayais de sourire tant bien que mal, vous vous voyez vous ? Avec une femme à vos côtés entourant votre genou de ses mains ? Ben moi je ne l'aurais jamais imaginé ! Moi je suis plus du genre dans ma bulle. Elle ne m'avait pas l'air d'être étudiante plus ....
Une surveillante ou un truc dans le genre, je me détendais sans savoir pourquoi je me penchais pour regarder derrière elle, une valise hein ? Jouons au Sherlock ! Une valise plus une femme d'environ la vingtaine égale mmmh surveillante ou habitante ? Trop compliquer ....

"Heu Chigiku Hoshiyo ... Vous êtes nouvelle n'est-ce pas ?"

Elle ne m'avait pas l'air très .... Mmh, comment dire, à l'aise, la tête dans les nuages, était-elle vraiment surveillante ? Si, oui elle ne survivra jamais ici, entre prof' fou et élèves psychopathes il vaut mieux savoir courir ou se cacher, comme moi en fait !
Vous restez neutre et passer votre chemin même si je ne suis pas vraiment capable de respecter ces règles je ne suis même pas capable de me taire, toujours obligé de dire ce que je pense, après je me plains et puis ... Voilà.
Elle se leva sans prendre sa valise pour aller chercher des fleurs ... Elle aurait pu les laissais ce bouquet appartiens au défunts non ?

"Vous remplacerez cette fleur après non ?"

Je voyais tellement de choses bizarres en ce moment que je ne m'étonnais pas que cette femme avait un pouvoir, quel qu'il soit...
Je me redressais lentement, pour m'étirer j'avais mal à mes bras à force de rester assise, ma jambe commençait à s'engourdir et je la remuais pour enlever les picotements, la femme revenait vers moi pour ..... Pour je ne sais pas en fait, ma curiosité me poussa à regarder ses gestes, elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait.

Je suis tellement naïve je me laisse soigner par une inconnue. Enfin, inconnue pas vraiment elle me dit qu'elle est nouvelle donc, elle doit faire partie de House Fukkou. Essayait-elle de me rassurer en me disant que mon prénom était beau ?

"Vraiment ? Moi je trouve ce prénom bizarre pour une européenne, mes parents ont toujours eu des goûts bizarres mais merci ce n'est pas tous les jours que l'on me dit que ce prénom est beau. Fis-je doucement, le vent commençait à ce refroidir, je rentrais délicatement mes mains dans mes manche et pris un regard interrogateur. Ah ! Je vois vous êtes un professeur ? "

Elle me prévint que cela allé un peu piqué, mais qu'est-ce qui allait faire mal ? C'était surement son pouvoir, je ne préférais pas poser trop de questions, j'étais beaucoup plus concentrer sur les effets que me faisait cette "guérison", ça piquer mais, je n'avais pas mal à en pleurer.

Tant mieux, même si, cette personne n'est plus sur Terre, ces fleurs lui appartient, que son âme soit présente ou non, nous leurs devons toujours une marque de respect, la mort est une chose inconnue mais, ce n'est pas la seule chose que nous ignorons, ce n'est pas si triste en fait pour ceux qui partent, nous avons de la chance et j'ai de la chance ... Si l'on voit cette idée de cette façon oui j'en ai de ne pas être la dernière à partir, enfin vous comprenez ! Si je ... Oh non c'est inintéressant de parler de ça vous devez-vous ennuyez ? Alors, excusez-moi.
Elle avait l'air de s'y connaitre ou sinon la seule population jeune de ce village japonais est celle de House Fukkou.

"Mmh oui, malheureusement je viens de là-bas, j'ai toujours cru que j'étais une des plus normal mais, on dirait que non !"

J'eus un petit rire, oui être une sorcière c'est assez impressionnant et dire que quand je suis rentrée dans cet établissement je croyais que j'étais ... Humaine enfin je le suis toujours non ? Oh je ne comprends toujours rien, c'est comme si j'étais une aveugle devant un champ d'aiguille à chacun de mes pas je me blessais ce n'étais que des minuscules blessures mais, leurs douleurs étaient insoutenable et maintenant j'ai tellement peur que je ne peux plus faire un pas, c'est peut-être pour ça que je n'ai pas la force de me lever.
J'allais me lever quand elle revint pour essuyer mon sang sur mon genou, au moins elle est intentionnée, tête en l'air mais gentille un peu comme moi quand je suis rentrée ici.

"Si vous voulez je peux vous emmener directement à l'infirmerie ou où vous voulez, tant que je pense à autre chose qu'au futur et vous ne dites pas que je fais ça pour vous, je dois aussi retourner dans .... Cette maison, donc comme cela nous en serions toutes deux contentes."

Je me releva en écoutant ce qu'elle avait à dire, Kageri Sendô la nouvelle infirmière, donc elle va remplaçait la vielle femme ?! Et dire que cette dame était la seule à savoir ce qui se passer .... Enfin on verra bien."Et qu'elle est la signification de "Kageri" enfin si ce prénom en à une, de toute façon il est aussi beau que le mien."

Kageri était comme une mère si je puis dire, attentionné, gentille et surement autoritaire quand il faut, n'allait-elle pas souffrir ici ? Je ne préfère rien dire, il ne faut pas se fier aux apparences je suis sûre qu'elle doit être forte, on ne vient pas travailler à House Fukkou sans connaître ce qu'il s'y passe.
C'est vrai je n'aimais pas vraiment House Fukkou, car il y a des personnes narcissiques qui ne pensent qu'à elles mais, il y avait toujours des personnes agréables même si à mon goût elles étaient un peu rare, au fond de moi j'espérais que Kageri n'allait pas faire partie de ces personnes détestables, de toute manière elle n'avait pas joué le rôle de l'infirmière autoritaire, qui ne veut rien savoir. Je sentais très bien que c'était depuis que je m'étais disputée avec Qiang Wei que je ne voulais plus retourner dans l'établissement, il faut bien s'y forcer.
Quand j'y pense savoir mettre un prénom sur le visage de quelqu'un est rassurant, maintenant Kageri n'est plus une inconnue non ? Elle me verra souvent je pense. Je ris silencieusement, Märchen resta placer sur mon épaule il me tenait chaud ainsi je tremblais moins et mon visage avait reprit des couleurs, quand je voyais que l'infirmière était un peu plus rassuré je me décidais à vraiment sourire, signe que je n'avais plus peur et que j'avais déjà plus confiance en elle.

"Jusqu'à l'infirmerie si vous le désirez ! Enfin c'est vous qui voyez, après avoir fait une seule fois le chemin je suis sûr que vous vous en souviendrez pendant un bon moment !"

Je me laissais faire quand elle me prit le bras, cela, ne me déranger pas vraiment, j'avais encore un peu mal et la fatigue me prenait être malade ça n'a pas toujours de bons côtés même ça n'en à aucun !
Comme à mon habitude je n'émettais aucuns cris de douleur, ma seule envie était de retourner à ma chambre après avoir emmené Kageri à la destination désirée.

"Merci, j'ai juste un peu de mal à tenir début, votre bras ne sera pas de refus ! J'espére que ça ne vous dérange pas si je vous laisse juste devant la porte de l'infirmerie."

J'avais peu de chance de tomber sur une élève de la House Fukkou, quelle chance impensable. Elle est si gentille de m'aider alors qu'elle ne me connaît qu'à peine. Dans tous les cas, la jeune femme n'aurait certainement pas laissé Chigiku seule derrière elle. Aider les gens était si important pour elle, c'était une manière pour elle de se rendre utile dans un domaine qu'on connaît par coeur. La jeune fille s'était mise à rire, comme si la présence de l'infirmière ne lui semblait plus hostile, et ça rassurait celle-ci qui n'aimait pas qu'on se méprenne sur ses intentions. Le petit animal de la demoiselle, qu'on appelait aussi familier, se tenait silencieusement sur l'épaule de celle-ci et avait scruté la scène calmement. Voir une élève aussi enjouée, alors qu'elle semblait bien maussade quelques minutes auparavant, ravivait chez Kageri l'envie de faire de son mieux. C'est stupide, mais sa façon de pensée se résumait surtout ça : aider les autres avant tout.

- Je l'espère ! dit-elle en affichant un sourire. Je tâcherais de me souvenir du chemin.

Sur ces bonnes paroles, elle fixa un instant Chigiku qui acceptait chaleureusement l'appuie de son bras pour pouvoir marcher. La pauvre ... J'ignore comment elle a pu se blesser mais je n'ose pas imaginer ce qui aurait pu arriver si elle était restée ici toute seule. Kageri avait toujours du mal à comprendre comment et surtout pourquoi la jeune fille avait pu atterrir dans un endroit aussi sombre qu'un cimetière, bien que quand il faut se reposer, tout peut aller, même les tombes. Tout en continuant de sourire, elle aida Chigiku à avancer lentement, tenant fermement sa valise de sa seconde main pour ne pas qu'elle lui échappe durant la 'promenade'.

- Oh, ne t'en fais surtout pas ! Tu pourras me laisser même à l'entrée, je finirais par la trouver sans problème, je te rassure.

[ Tu peux poster à l'entrée si tu veux (: ]