La, j'en eu assez, certes je m'amuser beaucoup, c'est un fait, et ses pensees m'amuse beaucoup, mais comme si j'allais lui rendre ses affaires comme sa. Il faut qu'elle les merites ! Sinon ce n'est pas amusant ! Je lui pris alors les poignees, retirant la main qui etait dans ma poche et je la fixa droit dans les yeux. Mon visage etait pas si neutre qu'au naturel. Non, cette fois si il laissait paraître une legere trace d'impacience.

<< Tu en a pas marre de me tripoter pour chercher des affaires que je te rendrais quand je le deciderait ? >>

Cette fois ci exasperer, en entendant ses pensees, je fourra la main la ou devait nornalement se troouver ses affaires. Normalement. Je marqua un temps d'arret, fouilla une seconde foois, puis les autres poches et je me stoppa. Ses affaires on disparu. Du moins, de ma veste...

<< tu tenais vraiment a ton portable ? >>

Il change d’attitude et me surprend lorsqu'il s'empare de mes poignets. Je tourne brusquement mon regard vers lui, presque neutre, fronçant légèrement les sourcils. Inutile d'essayer de me dégager, je n'y arriverai certainement pas. Il me semble, à son expression inhabituelle, qu'il est peut être impatient, mais je ne comprend pas pourquoi. Qu'est ce qu'il attend ? J'écoute ensuite ce qu'il a à dire, sans bouger, l'observant en soutenant son regard. Si, j'en ai marre, mais s'il me les rend, ça ira plus vite.

Il me lâche ensuite un poignet pour fourrer sa main dans une de ses poches, cherchant peut être mes affaires. J'approche un instant ma main libre de ma poitrine avant de l'approcher de la sienne, celle qui détient encore mon poignet gauche, et de poser délicatement ma paume dessus tout en observant son autre main s'agiter dans la poche puis se figer. Est ce que je tenais à mon portable ? Il est sérieux ? Sans répondre, je me détends et passe ma main libre sur mon visage avant d'accrocher mon épaule opposé. Bizarrement, je ne suis même pas en colère. C'est vrai que j'ai vraiment "les boules", mais sans plus. Étrange, voir plus... Tête assez baissée, je garde les yeux fermés, bougeant à peine.

J'en revenais pas ! J'avait vraiment perdu son telephone portable ! Franchement, je me sentais legerement. Mal. Même si elle n'etait pas particulierement en petard, je m'en voulais. Bas c'est vrai quoi, je voulais juste lui prendre comme sa, mais je voulais pas le perdre ! Franchement, sur ce coup la, j'ai etait bouler !

<< je suis vraiment desole... Je vais t'en racheter hein si tu veux ... >>

Son casque aussi avait disparu, et en même temps que son telephone, elle avait perdu toutes ses musiques et ses donnes, numeros, enfin, tout sa quoi ! Et le pire, c'est que je n'ai rien vu ! Ouais, je suis un boulet, c'est maintenant une certitude ! Je la regardais, laissant paraître mon malheur. En me mordant la levre inferieur.

L'écoutant, je descend ma main le long de mon bras, la positionnant à côté de la sienne. A dire vrai, je n'aime pas qu'il soit comme ça. Je réfléchis. Est-ce vraiment perdu ? On ne peut pas les avoir fait ça avant d'entrer dans le magasin puisque, lorsque j'ai retiré sa veste à Akira, je les ai sentis dans sa poche. On ne peut pas les avoir volé non plus puisqu'on était seul dans l'allée. Je relève la tête, le regardant. Je peux lire sa culpabilité sur son visage. Aie comme je n'aime pas le voir comme ça. Je lui souris, franchement, espérant qu'il se sente mieux.

Puis une hypothèse me traverse l'esprit. Et s'ils... ? D'un mouvement rapide, je libère mon poignet et lui dit de ne pas bouger. Je retourne dans le magasin et en ressort quelque secondes plus tard, le sourire aux lèvres, en courant vers le Kanzawa. Les affaires étaient restée dans le rayon, part terre. Je ne peux m’empêcher de lui sauter dessus.

Mais ou va t'elle ? Je la regarda s'eloignais me laissant la comme un abruti. Mais quelque secondes plus tard elle revint un large sourire sur les levres me montrant son telephone en guise de trophe. Je me sentie presque aussi bien. Mais je n'eu le temps rien dire qu'elle me sauta dessus, j'eu du mal a la rattrappe sans esquisser une grimace de douleur. Oui, j'avait encore mal. Mais que par moment. Mais bon, je ne veux pas repenser a sa, je la serra donc contre moi comme je le pouvais essayant de ne pas me faire mal. Baaaaaaas, ouais, j'en profitais un peu. Mais faut bien ! Et sa ne fait pas de mal. Puis elle peux pas lire. Dans mes pensees, donc tout va bien ! Je la desserra ensuite pour la regarder.

<< Bas voilà, tu l'a recuperer ! Je suis encore desoler... Tu veux allez quelque part ? Ouais, je veux me faire pardonner ! Bref, j'me tais ! >>

D'un coup, des maux de ventre s'installent en moi et j'attends qu'il dessert sa prise pour baisser la tête et m'excuser. Qu'est ce qui m'a prit ? Ça va pas bien Tsukiyo ? Qu'est ce que tu fou bon dieu ! Je fronce très légèrement les sourcils, essayant de comprendre. De me comprendre. Oh ! C'est qu'un portable, t'es au jus Tsu' ? Je secoue la tête, écoutant Akira calmement mais quelque peu distraite, sans oser bouger. Captant ce qu'il vient de dire, je risque un petit regard vers lui en relevant quelque peu la tête après avoir repris un air aussi "neutre" que possible.

<< T'excuse pas, c'est arranger, me surpris-je à dire, doucement. Je... Je sais pas. >>

Je soutiens, tant bien que mal, son regard, limitant mes mouvements. J'essaie, vainement, de comprendre pourquoi je l'ai pris dans mes bras, et pourquoi je continue de m'accrocher ainsi à son cou et ses épaules. Wouhow... D'ailleurs, heureusement qu'il a réussi à me rattraper, sinon, je me demande bien ce qu'il serait advenu de nous deux. Cette pensée m'amuse étrangement.

Je sens ses yeux sur moi, et je n'aime pas ce regard, sans savoir pourquoi. Il détourne un instant cette œillade lorsque je le fixe, puis revient et me demande ce que je ne sais pas. Est ce qu'il attend vraiment une réponse ? Vu sa manière de me fixer, je pense que oui. C'était quoi déjà sa question au départ ? Ah oui, il me demandait si je voulais aller quelque part. Je baisse les yeux. Eh bien, je ne sais pas. Mais je ne peux pas lui dire ça. "Je ne sais pas si je veux bouger, là, maintenant." Surtout comme ça.

Tout un tas de choses se bouscule dans ma tête. Je baisse la tête, cachant ainsi mon visage ma mèche et quelques autres cheveux. Je ferme les yeux, tentant de m'y retrouver, en vain. Ce tas de pensées, je n'arrive pas à le remettre en ordre. Merde ! Ça n'est pas bon pour moi, et je n'arrive à rien. Mais je n'ose toujours pas bouger. Et je suis incapable de donner une quelconque réponse à Akira. Je m’énerve toute seule. Qu'elle conne !

Mon dieu, le trop plein de ses pensées mélangé au miennes. Sa fait assez....Bizarre si je peux dire sa comme sa ! M'enfin, faut que je me ressaisisse ! Secouant légèrement la tête, je m’apprête a bougé, mais lorsque j'entendis sa pensées, je me stoppa nette. "Je ne sais pas si je veux bouger, là, maintenant." ? Je suis pas bête. Je comprend la phrase, mais pas tellement son sens. Suis je illogique ? Peux importe. Je la regarda alors qu'elle baissa la tête, cachant par la même occasion son visage avec des cheveux qui tombèrent en cascade sur celui-ci. Je plaça mes mains dans son dos, et l’attira d'un coup a moi. Je la serrer donc maintenant contre moi, sa tête contre mon torse, et la mienne calé sur la sienne.

<< Et bien, on ne bougeras pas. >>

Ma voix n'avait était qu'un murmure. Je ne sais pas si elle l'a entendue. Et puis, elle ne voulait peut être pas pensée cette phrase de cette façon, peux importe, j'ai décidé que l'on ne bouge pas, alors on ne bougera pas ! Point.

Je suis perdue dans mes pensées, si bien que je ne le sens pas bouger doucement la tête. Je sens à peine ses mains descendre le long de mon dos, me faisant longuement frissonner. Je ne réagis que lorsqu'il m'approche de lui d'un coup. Surprise, je failli à lâcher un léger couinement, mais me retiens : seul un "souffle" s'échappe de ma gorge. Ma tête proche de son torse, je le sens poser la sienne sur le haut de mon crâne. De plus en plus de pensées se bousculent dans mon cerveau, de souvenirs dans ma mémoire, et ainsi de suite. Au point que je ne comprends rien de ce qu'il me chuchote. Je tente, vainement, une fois de plus de stopper "l'orchestre" qui se défoule sous ma chevelure, me donnant mal à la tête. Il faut que je me calme. J'ose à peine bouger, on dirait presque une statue. Je baisse la tête lentement, très lentement. Je referme les yeux.

J'essaie encore et encore de trouver un moyen d’arrêter ce tintamarre. Raaa ! A quoi bon ? Puis, à travers tout ça, je distingue un... bruit, presque inaudible. Après une courte réflexion, je comprends que ça vient du cœur de Akira, qui semble décider à ne pas bouger pour le moment. Appuyant délicatement mon profil droit sur le torse du jeune homme, je me concentre sur les battements réguliers du muscle vital. Petit à petit, je me détend, mes maux de tête disparaissant. Dans ma détente, ma main gauche glisse jusque au bas de la nuque du garçon tandis que je laisse ma main descendre le long de son thorax et se placer dans son dos, et, le tout, à une lenteur démesurée. Puis, je ne bouge plus, mes cheveux cachant toujours mon visage. A dire vrai, je suis incertaine. Incertaine de quoi ? Je ne sais pas. Tout ce qu'il se passe en ce moment ? Peut être...

Depuis un long moment, nous ne bougeons plus. De peur de déranger l'autre ? Peut être. M'étant calmée en suivant les battements du cœur de Akira, je l’écoute parler du regard des gens, sans vraiment comprendre pour le moment. Il me semble assez pensif. A moins qu'il ne se contente d’écouter le monologue qui s’allonge encore et encore dans ma tête... ? C'est possible. Ça m'énerve. Lui peut savoir tout ce que les autres pensent, donc prévoient, on envie de faire, etc... Mais, les autres ne savent rien. D'autant plus que le jeune homme n'est vraiment pas bavard.

"N'est ce pas, Mister Kanzawa ?" voulus-je dire, un petit sourire éphémère aux lèvres. Mais de toute façon, je suis certaine qu'il le sait. Quelques minutes, ou bien quelques heures je ne sais pas, auparavant, il m'avait dit aimer ce "surnom". C'est agaçant, mais je dois avouer que, parfois, j'aimerai pouvoir lire dans ses pensées... Je le sens bouger, cachant, si je puis dire, sa tête dans mes cheveux, et soupirer. Puis, d'un coup, je comprend ce qu'il a dit un peu plus tôt. Habituellement, je m'en contrefiche, mais, cette fois, sans savoir pourquoi, mon ventre se serre légèrement.

Et, la manière dont il l'a dit, ou plutôt, insinué, me fais penser que, peut être, ça le gêne, ou qu'il faut qu'on arrête. Ou bien je ne sais quoi d'autre. Lentement, je décolle ma tête de son torse et ramène mes mains sur celui-ci. Et je m'excuse, sans savoir trop pourquoi. Je n'aurai pas dû lui sauter dessus... Ni le prendre dans mes bras.. Ni l'enlacer à mon tour... Tsukiyo, tu fais n'importe quoi ! Arrête toi maintenant avant que ça ne finisse mal... Je m'excuse encore, gardant la tête baissée. Je lui dis que je n'aurai pas dû, qu'il ne devrait pas écouter tout ce que je pense. J'ai fais l'idiote.

Tout se melanger dans sa tete. Tout etait confu. Et cela me perturbait. Elle pensee des choses que je ne pensais pas. Mais pourquoi mit elle fin a notre etreinte ? Ppourquoi garder elle la tete baisser ? Pourquoi s'excusait elle ? Il n'y avait pourtant pas mort d'homme ! Je pris un air faussement enerve, passa ma main sous son menton pour lui faire relever la tete afin de plonger mon regard dans le sien.

<< Tu n'en a pas marre de t'excuser pour un oui ou pour un non ? Hein ? Serai tu idiote ? Si cela m'aurait deranger, je t'aurais repousser ! Franchement, j'ai adore. >>

Après sa, je laissa ma main re tomber le long de mon corps et regarda ailleurs. Bas oui, j'ai apprécier ce calin. Y a t'il un mal a cela ? Non. Et au moins, je le dit franchement. Oui Tsukiyo, Mister Kanzawa et un homme franc et assez directe. Je n'aime pas tournee autour du pot, cela ne rime a rien, si ce n'est tester la patience de la personne ou les en face de soi. Donc en gros, c'est sur, sa sert a rien.

Je ne cesse de m'excuser jusqu'au moment où Akira se saisit de mon menton, me faisant frissonner, encore. Je ferme les yeux tandis qu'il tourne mon visage vers le sien puis les rouvres, affrontant son regard plongé dans le mien, sans bouger, mes mains toujours placer sur son torse. Puis, il me demande si "je n'en ai pas marre de m'excuser" pour un rien. Pour une fois que je m'excuse, il devrait en profiter, blaguais-je pour moi même. Il ajoute ensuite un "Serais-tu idiote ?" qui ne me plait pas vraiment, mais je ne dis rien. Surement... ne pus-je m’empêcher de penser. Il explique ensuite que si ça l'avait déranger, il y aurait mis un terme avant moi. Enfin, il déclare avoir adoré. Je me rend compte que, étrangement, j'ai adoré aussi...

Durant ça "réplique", si je puis dire, je m’aperçois que le jeune homme à quelques centimètres de moi détiens des pupilles d'une couleur bleu, ou violet, un truc dans le genre. Pendant que je cache les miens derrière mes paupières, il me relâche le menton et je rebaisse la tête, mes cheveux rechutant et masquant mon visage. Déboussolée, je reste perplexe devant le ton qu'il à employé, n'arrivant pas à déterminer s'il était ironique à tel moment et sérieux à tel autre. Une légère douleur s'introduit dans mon ventre. Je ne sais pas s'il me vaut mieux partir ou reprendre là où nous en sommes restés. N'osant pas non plus le regarder, je ne bouge pas, visage caché et yeux fermés.

Je resta silencieux. Que dire hein ? A par que ses pensees me gener. Franchement. A tout le temps s'excuser, se sentir si souvent coupable, mais pour rien en plus ! Elle m'exaspere. M'impatiente. Mais peu importe, je restais si proche d'elle, ses mains toujours sur mon torse, et sa tete baisser. Cachant son visage avec ses longs cheveux. Je pris d'ailleurs une de ses meche pour la lui calait derrier l'oreille afin de voir son visage. ;e retira ensuite ses mains de mon torse, lui releva ume nouvelle fois la tete et lui fit un sourire. Comme de ceux que je reserver a ma niece. Les sourirs sinceres.

<< Allez va ! On oublie ! Allez viens, on va se balader un peu, sa nous feras du bien ! >>

Arretant de sourire, je lui pris la main, l'entrainant avec moi, reajustant mon beret qui se barrait a moitier et on quitta le devant du magasin pour allez au parc. Un peu de nature, verdure, cela nous feras du bien. Je le sens.