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Dante McCry
Admin
|  Sujet: Re: Chambre n°1 Jeu 15 Mar - 19:37 | |
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Quelle naïveté. C'était mignon. Tamara avait cru que Dante l'empêchait de sortir du lit par pur réflexe, pensant qu'il sommeillait encore. Seulement, il était conscient. Plus que jamais d'ailleurs. Il ressentait juste un malin plaisir à faire semblant de dormir, la sentant s'agiter à ses côtés avec la plus délicate des douceurs. Elle ne souhaitait visiblement, en aucun cas le réveiller. Pourquoi ? Il le comprit bien assez tôt. Sa chérie avait décidé de faire sa petite ninja, se faufilant jusqu'à dans la salle de bain pour se brosser les dents et se passer un coup d'eau sur le visage. Il le sut car ses sens étaient en éveil. Ses oreilles percevaient les bruitages qu'elle produisait puis son cerveau les analysait. Après quelques minutes, elle revenue dans la chambre principale, se collant de nouveau au corps de son amant. Là, un sourire lui échappa malgré lui. Elle s'était faite belle pour lui.
Faisant encore mine d'être endormi, il passa son bras autour de sa taille et l'enlaça, nichant son nez près de sa poitrine. Dans sa tête, il imaginait déjà la tête qu'elle devait faire. Son visage était surement rouge de gêne.
- Bon matin, finit par dire, brisant le silence et son secret par la même occasion.
Il savait qu'elle n'allait pas lui en vouloir pour autant. C'était tout à fait dans son genre de faire semblant de de dormir juste pour l'épier sans qu'elle ne s'en aperçoive. Ça lui permettait aussi de la connaitre sous d'autres jours. De faire face à chacune des facettes de sa personnalité car bien sur, elle n'aurait pas agit de la sorte si il n'aurait pas dissimuler son état. On se pomponne pour son conjoint en cachette.
- Tu t'es faite belle pour moi ?
Ce n'était pas vraiment une question. Il avait déjà sa réponse. C'était juste histoire qu'elle comprenne bien qu'il avait comprit son petit manège. Elle sentait l'eau de toilette. Redressant sa tête, il embrassa sa poitrine puis son cou ainsi que ses lèvres. Quand sa bouche s'était posé là où la marque de strangulation subsistait encore, il sentit son corps se crisper. La pauvre devait avoir encore mal. Soudain moins enchanté, assommé par les mêmes regrets, il lui demanda pardon et s'éclipsa dans la pièce adjacente à son tour. Il se brossa les dents puis se lava le visage tout comme son amour venait de le faire plus tôt. Un coup d'oeil dans le miroir puis le voilà déjà de retour dans le lit.
Souhaitant retrouver la chaleur qui l'avait quitté deux minutes, il se recolla contre le corps de Tamara, ré-embrassant ses lèvres.
- Un massage ?
Sa main libre frottait l'épaule du même titre de son interlocutrice. Elle avait des hématomes un peu partout et compte tenu du rythme des pas qu'elle avait tantot fait, il se doutait qu'elle était atteint aussi par de multiples courbatures. La soulager c'était une manière de s'auto pardonner d'avantage. Il s'en voulait toujours tellement de ne rien avoir pu faire pour proteger le coeur de sa soeur comme le corps de sa petite-amie.
- Tu as quelque chose dessous ? |
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Tamara Shiro
| | Sujet: Re: Chambre n°1 Sam 17 Mar - 0:00 | |
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- Bon matin. Lança la voix suave de Dante alors que je venais de revenir à ma place initiale. Sursautant donc légèrement, surprise mais pas tant que ça au final, je me sentais plus honteuse qu'autre chose à ce moment là. Y'a t-il un trou de souris par ici ? Je voudrais disparaître, merci ! Rougie par la gêne, j'osai pourtant tourner mon visage vers le sien afin de lui sourire et répété bêtement ses mots avec un regard genre « ah, tu m'as eu ! En fait, tu ne dormais pas... » :
« Bon... Bon matin. »
Le ponpon ça à été lorsqu'il m'a demander si je m'étais faite belle pour lui... Moi ? Nooooon ! Jamais, jamais ! Je vous l'ai dis, je suis parfaite naturellement au réveil ! Même pas besoin de triché ! HA !
« Je... Ne vois pas de quoi tu parles ! Je... N'ai absolument pas bouger du lit ! » Rétorquais-je sans espoir d'être cru avec tout de même un air innocent et les yeux rivés ailleurs. Oui, je ne sais pas mentir ! Et de toute façon, il m'avait déjà prise sur le fait et découvert le poteau rose. Sadique ! Me laisser croire que j'avais l'avantage ! Pffff ! J'aurais dû me méfier, tiens ! Mine boudeuse, lui me souriait tendrement, amusé par ma réaction. Le pire, c'est que ce n'était pas un sourire mesquin ou calculateur, non ! C'était le genre de sourire qui vous fait craquer tout de suite, à la seconde ou vous l'apercevez ! Comment voulez-vous résister à ÇA ? Mourant d'envie de l'embrassser, là, sur le champs, je me retins cependant et ajoutai comme fachée :
« Bon, d'accord ! En fait, je me suis faite belle pour le pape. Il m'a tapé dans l'oeil et depuis je suis folle amoureuse de lui ! »
J'avais presque réussis à paraitre sérieuse, presque. Mais une fois de plus, je fus déconcentrée par les lèvres chaudes de mon amant qui vinrent se déposer avec gourmandise sur ma poitrine, mon cou, et ma bouche. Si seulement mon corps n'avait pas réagit de lui-même lorsqu'elles avaient effleurées ma blessure, tout aurait été parfait... En un rien de temps, je venais sans le vouloir de casser l'ambiance et surtout l’enthousiasme de Dante, vite accablé par le regret. C'est donc peinée d'avoir vu son visage se durcir pour la seconde fois depuis l'infirmerie que je le laissai se hisser hors du lit après s'être excuser. Grrr ! Saleté de marque ! Laissant retomber avec douceur la tête que j'avais redresser afin de le suivre du regard sur l'oreiller, j'observai maintenant avec très peu d'intérêt le plafond de la chambre tout en écoutant les bruits provenants de la salle de bain.
A peine cinq minutes plus tard, il était de retour sous la couette et se collait de nouveau à moi avant de m'embrasser. Uh-uh ! Je suis gâtée ce matin !
« Tu t'es fais beau pour moi ? » repris-je alors avec un petit sourire malicieux tout juste avant qu'il ne me propose un massage. OH OUI, UN MASSAGE ! Je ne me rappel même plus la dernière fois que j'en ai eu un... Enfin, peu importe ! Je comptais bien profiter du temps qu'il m'accordait, pour les rares fois où il pouvait le faire. Et justement ! Je comptais bien aussi lui donner assez d'amour et d'attention pour lui ôter tout le stress accumulé à cause du travail ! C'est le moins que je puisse faire pour lui. « Ce ne serait pas de refus ! » répondis-je donc en commençant à me retourner, bientôt coupée dans mon action par une dernière question, laissant échapper de mes lèvres l'un de mes précieux sourires coquins.
« Pourquoi ne pas le vérifier par toi-même ? » |
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Dante McCry
Admin
| | Sujet: Re: Chambre n°1 Sam 17 Mar - 13:10 | |
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- Tu t'es fais beau pour moi ?
- Nullement. Je me suis fais beau pour le pape aussi figures-toi lui lança-t-il d'un ton à demi sérieux.
Se retournant pour lui faire dos et être apte à recevoir un massage, Tamara semblait ravi. Disposant sa tête confortablement sur l’oreiller, enfouissant ses bras sous ce dernier, elle ferma les yeux. Dante eut du mal à se retenir de l'embrasser une autre fois mais le fit. Le plaisir charnel qui lui proposait allait devenir tout autre que celui attendu si il commençait à se laisser aller. Ses pulsions animals, il fallait qu'il se les garde. Il faisait d'ailleurs de son mieux pour les dompter tout au long de l'année alors il ne pouvait pas se permettre de relâcher l'effort maintenant. Ça aurait été trop bête.
Lui demandant donc si elle avait quelque chose dessous, il fut pour le moins supris par la réponse. Ses yeux s'étaient écarquillés avec légerté. Il la connaissait coquine mais pas à ce point là et c'était vraiment le tenter que de lui dire de vérifier par lui même si elle ne portait rien dessous. Si il s’avérait que ce soit vrai, il ne donnerait plus de lui-même.
Curieux et vicieux comme il est, il décida de jouer le jeu et de vérifier. Doucement, il se mis au dessus d'elle, approchant ensuite ses mains des cuisses de sa chérie. Lentement, il les remonta jusqu'à ce qu'elles effleurent le tissue. Jusqu'à là, tout allait bien. Ensuite, il avala sa salive discrètement et continua. Arrivé aux hanches, il découvrit un jolie petit popotin nu, le faisant sourire alors jusqu'aux oreilles. Là, ça allait encore mieux. Alors comme ça, elle était coquine à ce point-là... ne s'arrêtant pas, il releva le t-shirt qui lui servait de nuisette jusqu'à ses épaules, lui demandant de tendre les bras pour pouvoir le retirer entièrement. Le faisant sans broncher, elle laissa à son conjoint le plaisir de palper sa délicate peau au niveau des omoplates. Comme promis, il commença le massage, toujours autant souriant.
C'était un moment très agréable mais plein de tension. Tous les deux essayaient de resister à la tentation. Il ressentait la chaleur de l'un l'autre, les frissons le parcourir. Seulement, comme des adolescents, ils n'osaient pas. Dante parce qu'il ne voulait pas brusquer Tamara et Tamara parce que cela semblait être sa première fois.
- J'ai envie de toi, finit-il par avouer dans un murmure, perpétuant les même gestes pour ne pas qu'elle s'affole et qu'elle prenne cette réplique pour un avertissement ou un ordre.
Il voulait qu'elle lui dise ce qu'elle voulait aussi. Si elle avait ou non la même envie que lui, si elle se sentait prête ou pas à y subvenir. Si ce n'était pas le cas, ce n'était pas si grave. Il était prêt à faire des concessions. Il lui devait ça au moins un minimum suite à la sérieuse bagarre qu'il y avait eu entre elle et sa soeur. Puis, il avait put attendre toute une année alors pourquoi pas plus ?
Pour éclaircir la situation, il préféra lui dire de vive voix. Embrassant sa nuque après avoir enlevé au préalable ses cheveux de là, il lui dit, d'un ton serein :
- Si tu n'as pas envie ou que tu ne te sens pas prête, ce n'est pas grave. Ne te forces pas. |
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Tamara Shiro
| | Sujet: Re: Chambre n°1 Lun 19 Mar - 20:48 | |
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(désolée du petit post... T.T)
Confortablement installée, les bras sous l’oreiller sur lequel j’avais déposer ma tête et les yeux clos, j’attendais avec impatience que mon masseur commence et c’est avec un petit sourire mi-amusé, mi-coquin que je laissai à mes autres sens le plaisir de découvrir la suite. Doucement, Dante s’était placé au dessus de moi et avait commencer à faire glisser ses mains le long de mes cuisses, de mes hanches, et de mon dos pour remonter lentement le t-shirt que je portai jusqu’à mes épaules. Non, je n’avais rien en dessous et bien que mes paupières étaient rester fermées, j’avais sentis son regard observer chaque parcelles de mon corps, laissant mes joues rougir de plus en plus et mes poings resserrés d’avantage leurs étreintes sur les draps tant la sensation était forte. Je crois même n’avoir pas pu m’empêcher de mordiller ma lèvre inférieur discrètement. Il faut dire que d’une, ce n’est pas souvent que ça m’arrive d’être touchée ainsi, et de deux, avec Dante c’était la première fois. J’étais par conséquent tirailler dans un tourbillon émotionnel assez spécial : plaisir, tension, désir, appréhension…
L’aidant à ôter entièrement le seul vêtement qui me recouvrait, c’est lorsqu’il commença à masser délicatement mes omoplates que j’osai enfin rouvrir les yeux afin de le regarder sans pour autant lever la tête. Il souriait, avait l’air heureux et s’appliquait soigneusement à caresser ma peau. Sereine, je me replongeai donc dans le noir jusqu’à ce que je reçoive un électrochoc au cœur au moment où il me murmura les mots que dans un certain sens, j‘attendais. Il avait envie de moi, tout comme moi j’avais envie de lui. Restant cependant silencieuse, profitant encore de ses gestes en mordillant davantage ma pauvre lèvre, je ris légèrement lorsqu’il me baisa la nuque, provoquant à la fois un flot de frissons et des chatouilles agréables. Il avait eut de surcroît le tact de me rassurer en me prévenant que si je ne me sentais pas prête, il ne me forcerait pas. C’était choux. Il était prêt à sacrifier ses pulsions rien que pour moi… Sauf qu’il n’aurait pas à le faire, étant donné que je désirais la même chose que lui.
Me redressant en l’obligeant ainsi à mettre fin au massage, je me tournai ensuite posément afin d‘être de nouveau face à son visage, laissant à son regard le plaisir de détailler à présent mon buste et ma poitrine avant que je ne l’embrasse de façon quelque peu ardente, m'amusant à mordiller sa lèvre après m'être attaqué à la mienne. Approchant juste après ma bouche de son oreille, pinçant maintenant son lobe avec légèreté, je commençai à enlever sa chemise tout en lui soufflant :
« J’en ai envie aussi… » |
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Dante McCry
Admin
| | Sujet: Re: Chambre n°1 Jeu 22 Mar - 21:43 | |
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Quand elle se tourna, il comprit. Elle en avait elle même envie. Elle ne tarda d'ailleurs pas à le lui faire savoir en lui murmurant au creux de l'oreille qu'elle se trouvait dans la même situation que lui. Commençant par lui déboutonner la chemise, c'est avec ardeur qu'elle l'embrassa, lui préférant qu'elle fasse les premiers pas.
Quand il crut bien cerner ce à quoi elle s'attendait, il prit enfin de l'avant. S'avançant dans la démarche, il sortit son vêtement et le balança dans les airs sans pour autant retirer ses lèvres des siennes. Elles étaient si douces, si sucrés. Un délicieux repas pour les affamés. Il avait peur de la manger toute crue sans apprécier. Faisant ensuite en sorte que la totalité du corps appétissant de Tamara se retrouve allonger, il passa ses mains sur ses hanches, dessinant ses courbes du bout des doigts, prenant non pas son mal en patience mais un bien particulier. C'était un moment très agréable. Un juste équilibre parfait. Les préliminaires étaient violentes et délicates à la fois. On y decelait l'attirance physique tout autant que celle morale.
Ses mains se baladaient sur un chemin infini. Il n'arrêtait pas de la toucher, les mollets, les cuisses, la poitrine, le cou et les joues lorsqu'il coupait le baiser en cours pour le lui en donner un autre. Quant aux mains de Tamara, elles se tracaient un peu comme ses jumelles une voie entre la musculature mis à disposition. Elle tâtait, palpait la peau rude de Dante, s'y trouvant sans nul doute en sécurité. Des cicatrices, il en avait pourtant. Dans le dos, deux grands traits, comme si il avait été griffé par un animal sauvage. Sur les cuisses, divers marques qui, en s'y gravant, avait imortalisé certains douloureux souvenirs de bataille. Faites l'amour pas la guerre, en conclua-t-il avec amusement en sentant les mains de Tamara passer dessus.
Tout ça avait eu le chic de l'exciter. C'était la suite logique des choses et heureusement car si il ne se serait pas sentit comme ça, rien n'aurait pu se produire. Retirant son pantalon avec l'aide de sa conjointe, il se glissa entre ses jambes, agrippant les draps de part et d'autre de la tête de celle-ci. Ils étaient tous les deux nus, prêt à l'emploi comme on dit mais malgré tout ça, ils prirent le temps de se regarder droit dans les yeux. Ils vérifiaient ainsi la sincèrité de l'un et de l'autre, fouillant dans leur âme si une quelconque malheureuse hésitation s'y trouvait. |
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Tamara Shiro
| | Sujet: Re: Chambre n°1 Jeu 29 Mar - 8:30 | |
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Se laissant d’abord faire, Dante finit par aider Tamara à ôter sa chemise avant de l‘envoyer valdinguer dans les airs, comprenant l’intérêt de sa compagne tout en ne quittant pas ses lèvres une seule seconde. Leur baiser n’était pas un simple baiser comme il s’en faisait tout les jours par gourmandise. Non, celui-là était plus intense, plus brûlant, sans être dans le délit, il restait sensuel. Cet acte ne représentant pas seulement un désir charnel mais aussi un échange amoureux entre deux personnes. Glissant une main dans le dos de sa bien aimée, le jeune directeur l’obligea calmement à se rallonger au fur et à mesure, jusqu’à ce que la totalité de son corps ne se soit reposé sur le matelas.
Là, ils commencèrent tout deux à se touchés mutuellement, dessinant les formes de chacun pour faire monter la température, le plaisir et l’excitation, tout en prenant le temps de se câliner. C’était aussi une façon d’apprendre le corps de son partenaire, chaque détails, que ce soit un petit grain de beauté, une tache de naissance, ou des cicatrices, notamment présentes sur le dos de Dante. Tamara les avait sentit en y passant délicatement ses fines mains. Au passage de ses doigts, elle y avait devinée leurs formes, leurs profondeurs, et la gravité ou non de ces vieilles blessures qui avaient su intrigués au maximum sa curiosité. Comment avait-il pu se faire ça et dans quelles conditions ? Elle savait que le passé de l’homme qu’elle aimait n’était pas tout rose mais bien qu’elle en était consciente, elle était très loin de se l’imaginer. Pourtant elle n’osait pas. L’envie lui brûlait les lèvres mais elle n’arrivait pas à lui demander, l’interroger sur son enfance, son adolescence, ses premiers amours, ses études et tout autres évènements qui auraient marqués sa vie.
Pourquoi ? Parce qu’elle connaissait sa maladresse à choisir certains mots et elle ne voulait pas le blesser ou réouvrir des plaies profondes qu’elle ne saurait pas apaiser. Son amour était une énigme. Les seules choses qu’elle savait de lui, elle les avait apprise à force de le côtoyer, de l’observer et de l’aimer. Ce qui était quelque part injuste puisque lui savait tout ou presque d’elle. Hormis peut-être le nom de ses précédents copains et aventures sans lendemain… Car oui, elle en avait eut… A l’occasion. Enfin bref, caressant toujours les muscles imposant de Dante, celui-ci passa à la vitesse supérieur en décidant à présent d’enlever son pantalon et le reste afin de se nicher entre les jambes de la brune.
Nu, son sexe se déposa automatiquement sur celui de la jeune femme sans pour autant la pénétrer, ou du moins pas encore. Rien ne pressait et en attendant, le désir pouvait continuer à monter d’un cran car la chaleur y était agréable. Jusque là, Tamara n'avait remarquée que les deux grandes cicatrices qui longeaient le dos de son conjoint, mais maintenant qu'il avait ôter le pantalon, elle en avait découverte plusieurs autres sur ses cuisses, la stupéfiant davantage sans rien dire. Pour le moment ils avaient été sages, se contentant simplement de s’embrasser et se toucher sensuellement. Seulement, le désir avait finalement atteint son point culminant et le regard de l’un plonger dans celui de l’autre, Dante s’assura une dernière fois que c’était bien ce que désirait également sa compagne, la parole passant à travers ses yeux et la conversation se faisant muette. Comme réponse, Tamara sourit et lui déposa un doux baiser sur les lèvres. Oui, c'est ce qu'elle désirait le plus en cet instant, et ce baiser signifiait ‘fais-moi tienne’. |
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Dante McCry
Admin
| | Sujet: Re: Chambre n°1 Jeu 29 Mar - 10:19 | |
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Dante apprécia ce baiser plus qu'il n'en avait jamais apprécié un. Tenter de le décrire serait un vain effort. Contenons de le qualifier de superbe. Il réchauffa son coeur comme son corps, qui bascula avec légèreté vers l'avant pour faire de Tamara, la sienne. Les préliminaires, ils n'en eurent pas besoin. Ils n'étaient pas non plus utiles en vu de la température qu'ils atteignaient déjà et les faire aurait été selon eux beaucoup trop long. Attendre plus longtemps, ce n'était même pas ou plutôt plus envisageable.
Il avait bien sentit que sa bien aimée se posait des questions, à travers ses caresses et ses baisers. Les marques qu'il avait sur le corps l'avait rendu septique. Que connaissait-elle vraiment de cet homme dont elle était éperdument amoureuse ? Quelques détails, sur sa personnalité, mais après... quoi ? Son histoire, elle ne la connaissait pas. Elle n'en avait même pas entendu parler, ne serait-ce qu'une seule fois. Sur ce sujet, il était plus muet qu'une pierre tombale, ceci ne l'empêchant toutefois pas de se permettre de violer la vie privée des uns comme des autres. Non pas qu'il estimait la sienne plus importante, mais tout simplement plus dangeureuse à connaitre. Il voulait, au risque d'en subir les conséquences morales, porter tout seul son lourd passé. Un passé qui justifiait finalement très bien l'amour qu'il pouvait ressentir pour celle avec qui il envisageait un avenir.
Elle était tout ce qu'il n'avait pas eu la chance d'avoir. De la gentillesse à l'état pur, de l'empathie parfois démesurée et de la compréhension. La première pénétration fut à son effigie. C'était comme dans les films, les rêves d'adolescentes les plus déments. Ça c'était fait naturellement et il n'y avait eu aucun problème, comme si ils avaient été conçus pour se compléter de la sorte. Le plaisir s'en suivit alors. Il continua à faire ce qu'il avait commencé, avançant puis reculant son bassin, s'accrochant doucement aux draps tout en humant l'odeur de sa chérie, la couvrant de bisous. L'adjectif le plus juste pour qualifier cette rencontre, peau contre peau est sans aucun doute : Fusionnel. C'est ce que c'était. Une fusion, une parfaite alchimie.
Sans qu'il n'eut le temps de le voir venir, un spermatoizide se faufila dans l'une des ovules de Tamara. Pour la première fois de sa vie, il n'avait su anticiper l'arrivée de son éjaculation. Cela faisait à peine une demi-heure qu'ils y étaient, sur ce matelas, et il dut se stopper net. Leurs yeux se sont écarquillés synchroniquement. Elle par suprise et lui par prise de conscience. Grâce à dieu sait quel moyen, d'on ne sait quelle façon : il savait qu'il l'avait mis enceinte.
- Tamara... |
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Tamara Shiro
| | Sujet: Re: Chambre n°1 Ven 6 Avr - 23:48 | |
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(C'est mieux ? Encore désolée ! ><)
Cette fois fut la bonne, plus rien ne les stoppa. Ni l’incertitude, ni même les préliminaires dont ils firent d’ailleurs entière abstraction. Pourquoi s’ennuyer avec ça alors qu’ils étaient déjà prêt l’un comme l’autre ? Basculant son corps vers l’avant afin d’être plus alaise, Dante se mit en place pour la première pénétration qui s’effectua sans difficultés ni douleurs, si ce n’est une petite crispation de la part de Tamara au passage de la tête du pénis, chose tout à fait normal en soi étant donné qu’elle n’avait pas fait l’amour depuis un bon moment. Certes, mais il ne fallut pas longtemps à la demoiselle pour retrouver toutes ses sensations, si ce n’est plus. Appréciant la proximité qu’elle partageait avec son partenaire, ces deux là prenaient encore plaisir à s’échanger des baisers dans le cou malgré le fait qu’ils bougeaient synchroniquement leurs bassins. Qui a dit qu’on ne pouvait pas faire plusieurs choses en même temps ? Et si Dante ne pouvait pas caresser tranquillement Tamara parce qu’il maintenait son poids en s’agrippant au draps afin d’éviter de l’écraser, elle, jouissait dans les deux sens du fait d’avoir cette possibilité. Glissant sensuellement ses mains dans ses cheveux blancs, son dos, ses fesses, s’amusant même à passer ses ongles sur sa musculature pour lui procurer de doux frissons. Après seulement une demi heure, la fin était proche et pourtant aucun des deux tourtereaux ne l’avaient vu venir. Dante eut son éjaculation plus vite que prévu, ce qui heureusement provoqua au dernier moment l‘orgasme retardataire de Tamara. Ce fut juste mais chacun y trouva son compte, laissant la jeune femme surprise et son conjoint figé.
La scène était risible et d’ailleurs la surprise général eut l’effet de faire rire Tamara jusqu’à ce qu’elle ne s’aperçoive de l’inquiétude lisible sur le visage du jeune homme. Lorsqu’il murmura son prénom avec un certain regret, elle perdit le sourire, ne comprenant pas la réaction soudaine de son homme. Avait-elle fait quelque chose de travers ? Pourtant… Il avait l’air heureux à l’instant… Clignant plusieurs fois des yeux, ceux-ci étant plongés dans les beaux gris de Dante, elle se mit à réfléchir, ses neurones travaillant d’arrache pied pour en trouver la raison. C’est alors que plusieurs détails la frappèrent, lui donnant l’effet d’un coup de massue. D’une, la belle avait oublié de prendre sa pilule journalière la veille, trop omnibulée par ses anti-douleur, et de deux, Dante n’avait pas utiliser de préservatif. Conclusion de ce drame : ils étaient dans la merde. Plaquant par reflex sa main devant sa bouche en se rendant compte de la situation, son conjoint lui semblait toujours figé, imaginant déjà les pires scénarios. Tamara savait parfaitement qu’un enfant serait certainement un problème pour lui à cause de son travail, et quand bien même l’idée d’en avoir un accidentellement ne faisait que l‘effrayée car elle dédirait fondée une famille dans l'avenir, elle se devait de penser avant tout aux difficultés que ça apporterait. Être enceinte dans un tel établissement ne serait que pure folie ! Déjà qu’elle n’avait pas su protéger sa propre vie, imaginer protéger en plus celle d’un nourrisson ! Non, non, non ! Elle ne pouvait décidément pas mettre un poids en plus sur les épaules de son homme à cause d’un oubli.
« P… ! Pas de panique ! Je… J’ai une pilule du lendemain ! » réussit-elle à articuler, confuse et repoussant Dante pour sortir du lit. Cette pilule se trouvait dans sa chambre et elle devait à tout pris aller la chercher. Elle ignorait si ce serait suffisant ou bien même si c’était fiable mais elle n’avait trouvé que cette simple solution. S’habillant vite en subtilisant les vêtements du jeune homme sur le sol, des larmes qu’elle n’avait pas sentit venir commençaient déjà à couler. Pourquoi ? Pourquoi avait-il fallu qu’elle oublie une chose aussi importante à un moment pareil ?! Sa première fois avec lui, cet instant si merveilleux ! Elle avait tout gâcher et elle s’en voulait désespérément. Quittant la chambre, elle courut la vue brouillée jusqu’à la sienne et fouilla nerveusement dans son placard de salle de bain en espérant y retrouver ce qu’elle cherchait. La panique s’emparait d’elle bien qu‘elle avait tantôt dit à Dante de ne pas la laisser faire. La jeune femme avait peur que son amour lui en veuille. C’est vrai, lui aussi aurait pu se protéger. Mais comment aurait-il pu savoir qu’elle avait omit sa pilule ? C’était entièrement de sa faute et elle le savait !
Empoignant la boite contenant leur dernier espoir, elle décacheta le médicament de sa capsule et l’avala tout rond, l’aidant à glisser en buvant de l’eau. Après cela elle avait fait chemin inverse, ne courant plus dans les couloirs, elle marchait simplement lentement, le regard vide et les yeux mouillés. Poussant la porte derrière laquelle Dante l’attendait, elle l’a referma et s’effondra sur ses genoux. Le visage caché entre ses mains, les larmes passaient à travers ses doigts pour finir leur course écrasées au sol tandis qu’elle ne cessait de s’excuser.
« Pardon ! Je suis désolée ! Je ne fais que t’apporter des soucis en ce moment ! Je suis tellement, tellement désolée ! » |
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Dante McCry
Admin
| | Sujet: Re: Chambre n°1 Lun 9 Avr - 18:09 | |
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(J'ai écris à la râche, il doit y avoir plein de fautes, warning xD)
- P… ! Pas de panique ! Je… J’ai une pilule du lendemain !
Cette phrase le rassura quelque peu. Bien qu'il était encore choqué, les yeux grands ouverts, son coeur se mit à battre plus lentement, à une allure plus correcte. Il ne vit pas le coup venir mais en rien de temps, la Tamara calme était devenue perturbée. Elle le poussa et s'emparra des affaires qui traînait au sol avant de déguerpir, le coeur lourd de la chambre pour rejoindre la sienne.
Il était donc là, assied, sur le cul, à regarder la porte se claquer derrière elle. Il n'eut même pas le réflexe de plisser des yeux lorsque le bruit sourd retentit. Il resta ainsi, dans cette même position et dans ce même état d'esprit quelques minutes encore, jusqu'à ce que la réalité ne lui retombe dessus. Son téléphone avait sonné, faisant vibrer le double plancher du tiroir de la commode de nuit. Redressant son buste, il étendit son bras pour atteindre la petite poignet et l'ouvrit, palpant les différentes matières jusqu'à trouver la bonne. Il la porte ensuite à son oreille, décrochant. Il s'agissait de l'Hokage du village de Konoha, qu'il voulait s'informer des derniers nouvelles au sujet de la sortie constructive que Dante avait prévu. C'est donc grâce à son travail et professionnalisme qu'il put se remettre plus facilement de ses émotions, se levant du lit avant de le faire d'une seule main, l'autre trop occupée à tenir l'appareil près de ses tympans. Ils discutèrent ainsi un petit moment, assez toutefois pour lui laisser le temps de remettre un peu d'ordre dans la chambre.
Il avait dressé sur son lit les affaires qu'il allait mettre pour la journée qui suivait, mettant dans un coin de sa tête sa vie privée. Un gout amer venu remplacer celui du dentifrice. C'est pour cette raison là qu'il ne voulait pas d'enfants. Son travail, sa vie professionnelle, empiettait beaucoup trop sur sa vie privée et il ne pouvait pas faire en sorte de résoudre ce probleme car si il n'exercait plus sa fonction, il n'y aurait personne pour venir en aide à tous les pensionnaires de Housefukkou Ils finiraient comme tant d'autres, décapités, démantelés, brûlés et enterrés. On avait beau croire que cette époque était révolue, dans l'ombre, elle subsistait encore. C'est de cette obscurité là et pas d'une autre qu'il souhaitait sortir ces gamins. Leurs passés n'est certes pas des plus lumineux mais en comparaison avec l'avenir que la société leur avait choisit, ils en étaient étincellants. Dante se sacrifiait pour eux, sans demander aucune compensation, juste de la discipline et un peu de reflexion. Bien évdiemment, il savait que ça n'allait pas être de tout repos dès le départ et c'est à cause de cela que la relation qu'il entretenait désormais avec Tamara avait eu tant de mal à se construire. Il avait peur qu'elle devienne en danger, et qu'elle devienne à son tour un sacrifice de plus. Par on ne sait quels moyens cela dit, il avait réussit à le convaincre qu'elle était de taille. Elle avait utilisé les bons mots, lui exprimant son amour par bien des manières bien qu'il était au départ inconcevable. Elle voulait à toux prix rester avec lui. Le prix, il avait tenté de la prévenir, c'était la vie.
Quand elle débarqua dans la chambre et qu'elle s'écroula sur ses genoux au sol, il eut un haut le coeur. Il aurait mieux fait de ne jamais fricotter avec une fille depuis qu'il s'était promis de donner sa vie pour celles des gamins, jamais. Elle aurait probablement souffert un petit peu du refus, mais pas autant que ce qu'elle endurait là. La pauvre pleurait de chaudes larmes, cachant son visage avec ses cheveux et mains. En la voyant, il eut presque le regret d'avoir fait sa connaissance puis, après cette pensée stupide, ressentit cette joie inconsidérée de l'avoir rencontré il y a deux ans de ça. Il l'aime parce que c'est une personne sensible, passionnée, gentille. Des qualités qui se confirmaient d'elles-même. Avec un fin sourire, peu joyeux cela dit, il s'approcha d'elle, s'accroupissant à ses côtés avant de la serrer dans ses bras. Son corps était encore chaud voire bouilant, sauf qu'il tremblotait. Passant ses doigts dans ses cheveux, il lui fit des caresses jusqu'à ce que son rythme cardiaque ce stabilise comme le sien un peu plus tôt. Quand il sentit qu'elle allait mieux, que ses larmes s'étaient arrêtés de couler, il planta son regard dans le sien. Il souriait encore, mais un peu plus, comme si il tentait de la convaincre de cette authenticité pourtant flagrante.
- Pardon ! Je suis désolée ! Je ne fais que t’apporter des soucis en ce moment ! Je suis tellement, tellement désolée !
- Ne t'excuse pas Tamara, il n'y a pas de raison. Et ce n'est pas toi qui m'apporte des soucis mais moi qui t'en donne. Va te reposer un peu, ça te fera le plus grand bien.
Lui embrassant le front, il l'aida à se relever puis la libéra. Il ne fallait surtout pas qu'il l'assiste plus que ça. Il aurait bien voulu l'emmener dans un lit, la border, mais il savait qu'elle était du genre à tout le temps se poser des questions sur ses compétences. Il ne voulait pas qu'elle se sente faible ou inutile car ce n'était d'abord, en rien ce qu'elle était. La preuve, elle avait décidé de vivre avec lui et s'y était tenue. De plus, elle était chargée de missions importantes au sein de l'établissement. S'habillant en deux trois quatre mouvements, lui adressant toujours une douce expression lorsqu'elle posait ses prunelles sur lui, il lui rappela :
- Il faut que tu sois en forme pour Lundi qui arrive, je compte sur toi.
Avant de partir, il lui vola un baiser et vérifia qu'il n'avait rien oublié. Son porte feuille, son portable, ses dossiers... il avait tout. Tout excepté la chance de rester aux côtés de celle dont il est amoureux. |
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