Age : 27 Date de naissance : 27/12/1996 Messages : 203
Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 25 Déc - 22:17
( Je commence par Rin, j'ai de l'inspi en effusion là ! x) )
La fête c'était plutôt bien terminée, avec une ambiance assez sereine et très jouissive - pervers, ne comprenez pas le sens qu'il ne faut pas comprendre. Les cadeaux ? Très peu. Je n'en étais pas étonnée. J'en ai eu au total que deux mais c'était de ma faute je pense, je ne m'étais pas assez ouverte arrivée ici, j'avais encore un peu peur des relations amis-amis et encore plus d'une relation amoureuse mais je crois bien que la mienne n'est basée que sur du pipeau. J'avais offert mon cadeau à Len, m'avait-il offert le mien ? Nous allions voir cela. Ouvrant la porte, bientôt suivit de Naruto qui était intrigué par le fait qu'il ait eu deux cadeaux aussi, nous entrions dans la chambre et tout en ouvrant nos paquets cadeaux chacun, je vis mon premier cadeau ; une boîte de préservatifs. Euhm, ça, c'était du Dante tout craché, surtout le petit mot ' Sortez couverts ! '... Oui, bien sûr. J'eus espéré un long moment que le deuxième était de Len et tout en ouvrant mon cadeau, je vis un micro avec des câbles puis je vis avec l'emballage que c'était un 'micro pour karaoké'... J'eus un rire accompagnée de ça tout en lisant le mot qui était ' tu ne battras jamais mon record ! ' Ahaha, j'ose espérer que si. Mais... Non. Aucun paquet de mon cher et tendre..
Je m'étais levée, et je m'étais approchée de cette photo que j'avais posé sur ma table de chevet, très vieille cette photo, on devait avoir quatorze ans tout deux. On voyait dans ce cadre encore mon regard énamouré pour mon abruti de frère qui ne captait toujours pas la nature de mes sentiments. Cette nature débile, inconditionnelle. L'amour rend con, et con on est, con on restera. Je suis conne, et je le resterais. J'ai été conne de croire à ça. Je deviens vulgaire mais quand je suis énervée, la vulgarité reste ma seule preuve d'humanité. Je ne sais même pas si j'ai bien fais d'aller le voir alors. Je doute littéralement de ses sentiments maintenant. Si il m'aime... Pourquoi ne me rejoint-il pas ? Pourquoi ne m'a-t-il pas envoyé de message ? Déposé au moins une orange sous le seuil de ma porte ?
Toutes ces pensées eurent droit à un élan de colère de ma part, et d'un geste rageur, je m'emparais du cadre photo nous représentant tout deux sur ma table de chevet pour le balancer dans le mur, celui-ci se brisant sous l'impact. Joyeux Noël mon chéri ! Si mon camarade avait été surpris, je ne m'en serais pas aperçu. Mais, cette colère prit une tout autre tournure car un torrent de larmes coula le long de mes joues et ne supportant pas l'idée que Naruto me voit dans cet état, je pris mes clics et mes clacs et partie dans la salle de bains en claquant la porte derrière-moi en un bruit sourd qui pourrait s'entendre de très loin. Peut-être que là, Naruto se demandait vraiment quoi, je n'en sais rien mais à ce moment précis, je... J'étais... Non, je n'avais aucun mot pour exprimé la nature de mon effondrement sur le moment. De très longs sanglots qui s'échappaient de ma gorge retentirent dans toute la salle de bain ; et peut-être jusqu'à la chambre. La soirée c'était si bien passée, et il a fallut qu'elle soit pourrie juste en l'absence d'un cadeau mais qui pour moi représentait beaucoup. Je pensais vraiment que... Non, ça faisait deux fois que j'avais le coeur brisé par Len, j'en avais assez d'espéré pour rien, de croire qu'il m'aimerait, de croire que ce n'était pas un amour à sens unique, j'en avais plus qu'assez, plus qu'assez...
Et pourtant, je n'arrivais pas à calmer ce torrent d'eau salée et âcre qui coulait de mes paupières, je me tapais bien l'affiche en cet instant précis, j'espère que je ne descend pas le moral de mon colocataire, je m'en voudrais si c'est le cas.
Comme si une marque d'attention avait toutes les valeurs du monde à mes yeux, en cet instant, je ne voulais plus jamais revivre ce cauchemar abominable qui me prenait au coeur en ce moment même. Mais une seule question résonnait aussi bien dans ma tête que dans mes cordes vocales :
- Pourquoi ?
Je montrais un autre côté de ma personne, le côté triste qui n'était pas très agréable à voir. C'est comme si un soleil en moi s'éteignait subitement. Le côté joyeux avait disparu et c'était assez flagrant de voir ça, du moins, c'est ce que je ressentais moi-même. Deux Noëls qui cafouillaient et ça, c'est pas du tout le bonheur, non. Peut-être était-ce de ma faute, peut-être que c'était ma punition de l'avoir abandonné durant des années, peut-être, mais c'était trop horrible pour ma personne. Il m'avait dit ' Je t'aime aussi ', il m'avait embrassé, tout allait bien pour moi, mais après, il avait disparu. Admettons, peut-être qu'il a donné son cadeau mais que je ne l'ai pas eu, admettons... Non, Dante m'aurait prévenu.
- Mais quelle sotte d'avoir cru qu'il.... Mais...
Et voilà que je parle toute seule. Triste vie, est-ce ça mon destin ? Être déçue de la valeur des sentiments d'autrui ? Est-ce que je mérite ça ?
Invité
Invité
Sujet: Re: Chambre n°2 Mar 27 Déc - 14:35
( Tain, désolée, je croyais que j'avais déjà répondu x_x )
Une boite de préservatifs et ma veste. Passez moi des mouchoirs, je risque de pleurer. Soupirant, car de toute façon je n'avais que ça à faire, j'avais balancé quelques regards à Rin pour avoir le compte-rendue de ses cadeaux à elle. Le premier cadeau, celui que Dante a probablement offert à tous les élèves, elle n'y fit pas gaffe. Elle n'était même pas gênée de l'avoir, ce qui pour une fille est surprenant. Je me demande si elle a déjà fait l'amour tiens... rougissant comme un con, juste à me l'imaginer toute nue, je me reçus une giffle mentale donnée par moi-même avant de revenir le sage garçon que je suis. Loul, c'était la pose rigolade là. Bref, elle posa la boite à côté d'elle et inspira grandement avant d'ouvrir son deuxième présent. On aurait dit qu'elle s'apprêtait à recevoir le pet d'un putoi en pleine face tellement elle hésitait à le déballer. Rah, moi, quand j'ai des cadeaux, ce qui est ma foie bien rare, je peux pas m'empêcher d'agir comme un psycopathe hyper-actif.
Lorsqu'elle dévêtue le micro de son habit, elle rigola. Le mot qu'elle avait dans la deuxième main devait surement la faire rire, mais rapidement, ce rire se jaunit. Non pas qu'elle ne s'était pas brossée les dents hein, mais juste que... il commençait à sombrer dans la fausse note. De toute evidence, elle ne se sentait pas très bien. Voir pas du tout. Etonné et mal à la fois, je la regardais se lever pour admirer le cadre photo posé sur sa table de chevet. Sur la photo, il y avait elle je pense et... une autre personne. Un garçon, d'à peu près sa taille et lui ressemblant comme deux gouttes d'eau. Son frère ou son copain, ça, j'en savais rien. Peut-être que c'était les deux ? L'inceste, de nos jours, c'plus tellement tabou... m'enfin, n'empêche peu importe qui il pouvait être, elle semblait ne plus l'aimer brutalement. Le cadre valsa dans la pièce, menacant de m'envoyer un de ses vis dans l'oeil droit que je pus éviter de justesse. Je l'aurais bien fait à la Matrix si la scène se serait passé au ralentit, mais là... ça avait fusé ses morts ! En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, une larme coula de sa joue et sanglotante, elle courut s'enfermer dans la salle de bain. Choqué et mal, je sais je me répète, je me retrouvais comme un con tout seul, avec ma pauvre veste sur les genoux à ne pas savoir trop quoi faire. En premier lieu, j'avais donc ramasé le vis qui avait voulu me rendre aveugle et les morceaux de verres. Sait-on jamais si elle compte revenir dans la chambre. Pas envie qu'elle se plante un morceau entre les deux orteils. Une fois ça de fait, je me rendis près de la porte et posa ma main sur la poignet, hésitant à l'ouvrir.
- Mais quelle sotte d'avoir cru qu'il.... Mais...
C'était surement son copain. Ou son frère-copain, oui, pourquoi pas. Mais en tout cas, c'est le genre de phrase qu'on dit quand on découvre que nos sentiments ne sont pas réciproques. C'est vrai que j'ai pas beaucoup d'expériences dans le domaine mais les films m'ont bien aidé à rattraper ces lacunes. Je voulais faire quelque chose pour l'aider, réelement, mais quoi ? Lui dire " un de perdu, dix de retrouvé " ? Autant me poser debout sur une chaise, une corde autour du cou et lui demander de virer ce qui me relie au sol.
- Rin, j'entre...
Tout doucement, j'ouvris la porte et la vis, face à son miroir en train de s'appitoyer sur son sort. Faisant un rictus non controlé des lèvres, une sorte de " : / " comme on voit sur MSN, je fis quelques pas vers elle et sans reflechir, la pris dans mes bras pour la proteger du reflet falcifié qu'elle voyait dans la glace. Non, elle n'était pas une perdante. Si elle a réussit à être chanteuse, elle a dû en surmonter des bas ! Et pas qu'un peu ! Je ne voulais pas qu'elle croit que ce qu'elle voyait là, dans la glace, c'était elle et / ou ce à quoi elle était destinée. La vie, elle se montre jamais douce et clémente. C'est à nous de la dresser, d'apprendre à contrer ses foutus coups et je savais que Rin était capable de reprendre les reines. Au pire, j'étais là pour l'aider à le faire. Je la laisserais pas tomber. Je laisserais pas le sourire éclatant qu'elle m'avait tantôt lancé s'effacer pour une histoire d'amour ou de... oh et puis j'en sais rien mais hors de question de la voir pleurer plus longtemps.
Rin Kagamine
Age : 27 Date de naissance : 27/12/1996 Messages : 203
Sujet: Re: Chambre n°2 Mar 27 Déc - 18:23
( Haha, t'es trop forte : ) ! )
- Rin, j'entre...
Toujours face à mon reflet, les larmes plus abondantes que jamais, je l'avais entendu me prévenir, je l'avais également sentie se rapprocher, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me prenne dans ses bras. Le serrant comme si c'était ma bouée de sauvetage, je me laissais aller contre lui, essayant de me montrer tout sauf pitoyable. J'avais raison, j'ai dû lui descendre le moral à zéro, voir moins que zéro. Et après que mes larmes se soient taraudées, je lui confessai mon pardon, me trouvant égoïste de lui avoir descendu le moral comme ça.
- Pardon, je suis désolée, vraiment désolée...
Je m'en voulais parce que je n'aimais pas que les gens soient tristes à cause de moi. Ça pouvait paraître étrange le fait que je m'excusais alors que c'est moi qui allais mal mais je n'aimais pas du tout mettre mes soucis en priorité. D'autres personnes ont de plus grands problèmes et c'était pour moi égoïste d'en faire tout un plat.
Rouvrant mes yeux, je m'écartais doucement de son étreinte chaleureuse, puis tout en passant une main sur mon visage, je regardais mon ami Naruto puis lui dis, remise de mes émotions :
- Je vais mieux, je vais mieux. Je ne vais pas retomber là-dedans comme avant, je vais... Continuer à avancer... Oui.
La première fois que Len m'avait inconsciemment brisé le coeur, j'étais seule et j'étais tombée dans un grand mutisme, si bien que je m'étais enfuie de chez-moi. Mais j'étais toujours aussi éperdument amoureuse de lui, à mon malheur. Aujourd'hui, c'était différent, il m'avait annoncé de son propre gré qu'il m'aimait et voilà où ça nous a amené. Ça ne mènera à rien cette relation, juste à me rendre malheureuse. Je n'ai pas de chance décidément. En espérant que le temps m'aidera à guérir de mes blessures si je peux m'exprimer ainsi. C'est peut-être peu dans un autre point de vue, mais de mon point de vue, l'action de Naruto a changé de ces deux dernières années où je m'étais débrouillée seule et son attention me touchait beaucoup.
- On ferait mieux de sortir, on va pas passer notre journée dans la salle de bains.
Je faisais mon possible pour paraître calme, mais je n'étais pas dans le meilleur de ma forme. J'étais un sacré cas, je m'excusais, je faisais mon possible pour sourire bien que ce n'était pas vraiment d'actualité. Faut que je fasse un truc, faut que j'aille quelque part... Faut que je bouge. Revenant dans la chambre, je vis que Naruto avait ramassé les débris de verre et c'était sans émotion que je ramassais la photo pour la mettre dans un objet utile ; la poubelle. Revenant sur mon lit, je vis le cadeau de Naruto qui était... Une veste ? Intriguant. Jouant avec le micro, un regard apathique sur le visage, je songeais que j'allais également passer le nouvel an toute seule, ça... C'était clair et net, alors, je demandais à Naruto :
- Dis Naruto, tu fêtes le Nouvel An avec qui ?
J'ai rompu avec un garçon - mon frère mais c'est tout comme - et je demande ça, je suis officiellement ' bizarre ' .
Invité
Invité
Sujet: Re: Chambre n°2 Mer 28 Déc - 13:09
- Pardon, je suis désolée, vraiment désolée...
L'ayant prise dans mes bras, je fis je l'avoue un peu surpris par sa douce étreinte. Elle pleurait sur mon torse et me demandait de l'excuser pour une raison que j'ignorais. Elle s'était mouchée sur mon t-shirt ? Elle avait finit mon pot de dentifrice ? Non sérieusement, je ne voyais pas. Elle n'avait aucune raison d'être déplorée par rapport à son comportement. Elle était triste et elle avait tout ses droits. J'étais venu la réconforter de mon plein gré.
Lorsqu'elle se décolla de moi pour mettre fin à ses larmes, elle bafouilla quelque chose que je ne compris pas une fois de plus. J'avais l'impression d'avoir loupé plusieurs épisodes.
- Je vais mieux, je vais mieux. Je ne vais pas retomber là-dedans comme avant, je vais... Continuer à avancer... Oui.
Bien que j'avais des questions sur la conscience, comme ' où c'est que c'est là dedans ' ( quel bon français ! ) je me tus pour la laisser se remettre de ses émotions toutes seule. Je voulais pas en remettre une couche en lui rappellant de mauvais souvenirs. Elle était décidée à continuer à avancer alors j'allais la suivre histoire de lui apporter l'encouragement necessaire. Souriant pour lui faire comprendre qu'elle n'aurait pas pu faire un meilleur choix, elle fit un peu le topo de la situation si je puis dire avant de rejoindre la pièce principal.
Je la suivis et pris dans mon armoire des affaires de rechange. J'avais besoin de prendre une bonne douche bien froide pour me sentir d'attaque. Oui car si je ne le suis pas moi-même, comment est-ce que je pourrais aider quelqu'un d'autre à l'être ? Lui disant vite fait que j'en avais pas pour longtemps, je fis mon affaire et une fois que je fus ready for action, je ressortis sous un look différent. Jean foncé, chemise à carreaux rouge, veste et botte en cuir. I love Rock et Rock love us.
- Dis Naruto, tu fêtes le Nouvel An avec qui ?
- Euh...
A peine sortit que me voilà percuté par une question. Si j'utlise le mot percuter d'ailleurs, c'pas pour rien. Disons qu'après avoir oublié Noel, j'ai oublié que le nouvel an c'était dans très peu de temps. Ouf, deux soirées à la suite, je sais pas si je vais arriver à tenir le rythme surtout que je suis pas mal fatigué de mon voyage.
Me faisant un signe de la main, comme pour me reveiller de ma semi-trans, j'eus balbuté quelques mots avant de pouvoir clairement répondre :
- Je sais pas. Faut que je vois si mon ami est arrivé mais sinon... je pense que je le fêterais pas. Pourquoi tu me demandes ça ?
Posant mon cul sur le lit, à côté de la veste que j'avais tantôt laissé, je fis mes lacets et sortis mon téléphone en attendant sa justification. Allant dans menu, messagerie, nouveau message, je me mis à tapoter un texto sur mon petit clavier ayant pour destination le phone de Kyle. Sans ce mec là, je serais surement resté à galérer à comprendre le système japonais au nord du pays.
Invité
Invité
Sujet: Re: Chambre n°2 Mer 28 Déc - 13:58
Message de : Kyle. à : Naruto Uzumaki.
" Excuse moi de ne pas t'avoir donné de nouvelles plus tôt, faut dire que j'en avait vraiment pas la tête. Je suis actuellement dans l'établissement de House Fukkou a la cantine. "
Rin Kagamine
Age : 27 Date de naissance : 27/12/1996 Messages : 203
Sujet: Re: Chambre n°2 Mer 28 Déc - 16:59
Naruto revint de sa douche rapide, et durant ce laps de temps je m'étais allongée sur mon lit en regardant le plafond, histoire de faire un vide dans tout mon esprit, et alors que je lui avais posé la question fatidique du ' are you alone or not ? ' il m'avait répondu un ' Euh ' que je pris en compte. M'étant remise assise, je le vis se plonger en de longues et profondes pensées et tout en attendant, je fis des petits accords avec la guitare posée au dessus de mon lit. C'était la guitare que j'avais acheté de mes propres sous et qu'elle ne fut pas ma fierté, oh si. Quand tu passes ton temps à recevoir des instruments qui descendent du ciel, tu crois vraiment à force que l'argent pousse sur les arbres et quand tu es face à ton destin, aïe, tu te rends vite compte que l'argent ça se gagne pas en claquant des doigts. Une bonne leçon que j'ai apprise par moi-même durant cette fugue.
Reposant ma guitare, je fis des signes à Naruto pour essayer de le réveiller de sa semi-transe et c'est en balbutiant quelques petits mots qu'il me répondit plus clairement :
- Je sais pas. Faut que je vois si mon ami est arrivé mais sinon... je pense que je le fêterais pas. Pourquoi tu me demandes ça ?
- TU LE FÊTERAIS PAS ?
Oh secours, pensez vous, une folle ! Ah nan mais le Nouvel An c'est... C'est important, c'est inoubliable, c'est le passage de la nouvelle année, c'est In-Ra-Ta-Ble ! Lisez bien sur mes lèvres, fin sur mes mots... J'avais les yeux écarquillés, nouvelle émotion après le passage crise de larmes. Mais moi si je rate le Nouvel An je me pends - quoi que... Ah mais il faut qu'il retrouve son ami là, si il le fête pas... Mais c'est tragique ! Moi je le fêterais seule y a pas de soucis, ça fait deux ans que je le fête seule, mais lui non, faut pas qu'il rate !
- Faut pas que tu rates ça ! J'espère que ton ami est arrivé... Quoi ?
Il me regardait l'air de dire ' t'as séché une question, réponds-y ! ' et c'est en balançant ma main de devant en arrière que je lui répondis :
- Bahhh, comme ça !
Parfois je me demande si je ne suis pas lunatique du sens je passe du triste à joyeux. Papa, maman, de qui je tiens ça... Me levant, je fis comme Naruto quelques minutes plus tôt, je pris une serviette, un piercing pour mon nombril et des vêtements de rechange pour prendre une douche rapide. Cela fait, je revins vêtue d'un short par dessus un collant noir opaque, d'un sweat blanc avec des écritures ici et là et de mon gilet en laine violet, puis je me bataillais avec mon piercing alors que notre cher Naruto venait de recevoir un message. Bah, ce ne sont aucunement mes affaires. Ayant réussis à mettre mon piercing en un soupir de... De soupir, hum, je pris mon micro de karaoké et regardais où je pourrais le brancher pour le tester plus tard dans la soirée. On a une télé ? Oh peut-être, je verrais ça plus tard. Prenant mes écouteurs, je me mis à écouter la chanson qui tournait actuellement soit Apocalyptica, I don't care. Tiens, je l'avais celle-là ? Me mettant à fredonner discrètement l'air, je partis chercher dans mes affaires des creeks pour aller avec mon collant noir. Oui je suis en short, mais c'est rare de me voir avec un jeans vous savez. Mon style vestimentaire est comme ça et c'est tout.
Il y a aussi quelque chose qui m'intrigue chez Naruto, je ne sais pas comment l'expliquer, mais il y a quelque chose d'intriguant en sa personne... Enfin, c'est peut-être moi qui déconne de l'intérieur aussi, j'ai pas touché à de la drogue, je croise même pas les doigts que ce soit des mains ou des pieds ! Trouvant mes creeks, je me relevais pour les mettre et tout en faisant les lacets, je mis des boucles d'oreilles rapidement puis me relevais.Je pense faire un tour à la salle de musique pour me calmer, ou alors rester dans la chambre... On verra bien, laissons la vibes du mystère nous emporter. Et puis je vais pas laisser Naruto toute seule, ce serait égoïste. Oui, je sais, je me répète avec ce mot mais j'essaie de me racheter de mes erreurs passées.
Invité
Invité
Sujet: Re: Chambre n°2 Ven 30 Déc - 17:35
- TU LE FÊTERAIS PAS ?
Oh ma gad elmaleh ! J'ai faillis mourir d'une crise cardiaque là. Plaquant ma main au niveau de mon coeur, cherchant à calmer ses battements trop rapides, je la regardais d'un air surpris et accusateur à la fois. C'est à dire une partie du visage avec un oeil écarquillé et la seconde avec un sourcil fronçé. Faisant ensuite valser ma main libre devant moi, comme pour lui dire ' tout doux, tout doux ', j'inspirai profondemment, remplissant mes poumons d'un air qui manquait à l'appel.
- Faut pas que tu rates ça ! J'espère que ton ami est arrivé... Quoi ?
Comment ça " quoi ? " ? Elle m'a presque tué - oui ça se dit - et en plus, elle ne répond même pas à ma question alors il y a de quoi la regarder bizarrement ! Ralala... je savais qu'elle était tarée cette fille ! Et ça, dès lors où j'ai croisé son chemin pour la toute première fois. Ce qui m'a mené sur la piste ? Oh bah peut-être le fait qu'elle dise les même conneries que moi et de surcroit, au même moment. Si je suis taré, et qu'elle fait ce que je fais, c'est qu'elle l'est tout autant, non ?
- Bahhh, comme ça !
Ben voyons ! Juste " comme ça ". Et ça correspond à quoi " ça " ? Totalement dépité, je savais pas quoi faire, autre que de rester planté avec la même face coupée en deux pour un côté surpris et l'autre accusateur. J'aimais bien. Puis d'ailleurs, lorsqu'elle se leva pour rejoindre la salle de bains, je partis à la recherche de son poudrier de l'autre soir pour voir mon reflet. Quand je l'ouvris, je me mis à rire tout seul : autant vous dire que c'était un gros dégat. Tu m'étonnes qu'elle s'est enfermée à clefs dans l'autre pièce, avec la face que j'avais, j'ai dû la faire fuir.
Bref, en attendant qu'elle ressorte, je me mis à faire mon lit. De quoi faire une petite croix sur le calendrier pour fêter ça l'an prochain, je vous l'accorde. Une fois que la chose fut faite, je reçus le message de Kyle. Il était donc à House... oh mais tain-pu, c'là où je suis aussi non de diou ! Ouvrant grand les yeux, prêt à répondre, j'appuyai sur nouveau message et alors que je tapai ma réponse, mon portable fit sa pose bâtard : Batterie faible. Ba-tte-rie fai-ble. Qui pète un cable avec moi, qui ? Saisissant mon coussin pour camoufler mon futur cri de bad, quelque chose ou plutôt quelqu'un m'empêcha de poursuivre l'acte. Elle était là, dans son grand sweat gris et son petit short en train de lacer ses creeks. C'était ma pose mattage, en d'autres termes si vous préférez. Lorsqu'elle se releva, j'eus relevé mes yeux en même temps, innocenté de tous soupcons.
- Bon, je vais me remplir la panse. Je te promets de reflechir en ce qui concerne le nouvel an.
Posant la paume de ma main sur le haut de sa tête, je me permis de lui ébouriffer doucement les cheveux avant de partir vers d'autres lieux. Oui, j'ai hésité à dire " cieux " pour imiter la team rocket mais vu la gueule à James, je préfère garder le peu de dignité qui me reste.
Rin Kagamine
Age : 27 Date de naissance : 27/12/1996 Messages : 203
Sujet: Re: Chambre n°2 Ven 30 Déc - 22:47
- Bon, je vais me remplir la panse. Je te promets de reflechir en ce qui concerne le nouvel an.
- Pour ma part je vais faire un tour en ville, de quoi me... Hein ?
N'eus-je le temps de dire car celui-ci me frictionna doucement les cheveux ce qui m'arracha une légère grimace puis il partit sans fermer la porte. Hum, je crois que ça, c'est à tenir en compte ; toujours vérifier si les portes sont fermées. Aight ! Prenant ma guitare, je me mis sur le lit pour jouer quelques notes, puis je commençais à faire Starlight de Muse en acoustique. Que j'aime ce morceau, mais qu'il me fait mal au coeur en même temps. Je ne pus m'empêcher de chanter quelques vers de cette chanson pour moi-même, pour me rappeler que j'étais une star et que, par toutes les épreuves que j'ai eues, celle-ci ne ferait que de me renforcer comme les autres.
- Far away, this ship has taking me far away, far away from the memories all the people who care if I live or die...
Ca me donnait envie de voyager. J'ai tellement envie de voyager loin d'ici, je voulais vraiment atteindre la Chine, vraiment ! Les raisons pourtant se bousculaient dans ma tête à ce moment-là. Je voulais l'oublier, je voulais réapprendre à me connaître et je voulais en voir davantage. Je ne voulais pas me contenter d'images stupides du monde, je voulais les images en relief et face à moi.
Changeant de guitare et prenant la guitare électrique, je mis tout le bastringue en marche et fis Uprising pour me remettre d'aplomb. Faisant la pluie de notes pendant le pont instrumental, je regardais encore une fois l'heure... Wizii, si je voulais voir quelque chose dehors, il vaudrait mieux y aller tout de suite. Et vite !
Mettant ma veste en cuir, je posais ma guitare sur mon lit tout en débranchant ceci et cela puis partie en fermant la porte derrière-moi. Resserrant bien mon écharpe autour de moi, je descendais les marches deux à deux du couloir pour atteindre le hall.
Rin Kagamine
Age : 27 Date de naissance : 27/12/1996 Messages : 203
Sujet: Re: Chambre n°2 Sam 31 Déc - 21:58
Après avoir courus ma guitare au dos, j'ouvris la porte à l'aide de mes clés puis tout en posant ma guitare contre le mur, je me mis sur le lit à regarder le plafond, celui-ci étant un beau paysage également. Mettant mes écouteurs, je mis Invasion! de moi même, oui oui. Me laissant porter par les guitares, je fermais les yeux pour que mon esprit puisse vagabonder en toute liberté mais très loin de mes soucis en tout cas. J'aurais bien voulu faire de la batterie, mais rien ne m'empêche de prendre des cours, la dernière fois que j'ai testé, je faisais Stop leave me de moi-même encore, hein, et j'ai faillis tuer Kaito en lâchant la baguette, hum... Huhu, c'était drôle, le pauvre avait faillis "crever" sur le coup mais je lui ai fais un bisous magique sur la joue et hop, ni vu ni connu.
C'était une époque heureuse où les soucis n'existaient pas encore. J'avais quatorze ans, je restais avec les filles, mais ça ne lui plaisait guère. Alors pour lui, j'étais retournée dans son monde, et je l'avais suivis dans un monde plus complexe ; la drogue. Dur était pour nous et surtout pour moi de quitter ce monde car plus on y restait, plus j'avais l'impression d'y croire qu'il m'aimerait davantage.
Je me souvenais d'un jour où on avait testé la chicha, lui et moi, on était l'un en face de l'autre, et on s'était fait une promesse que l'on s'était faite gamins également : Rester ensemble pour toujours. Je ne l'avais pas tenu. Mais aujourd'hui, je comptais bien tenir cette promesse, on restera ensemble, frère et soeur mais plus au de-là de ça. Et pour le moment, il me fallait du temps, du temps pour que j'efface ce sentiment d'abandon et d'incompréhension... Mais il ne fallait pas que cela m'empêche de sourire. J'en avais tant besoin du sourire, c'était ma clé de réussite, c'était la porte de mon coeur. Alors si le sourire disparaît, mon coeur se fermerait pour quiconque et ça, je ne voulais pas.
Rouvrant mes yeux, la chanson finie, je me rapprochais doucement à tâtons de mon micro à karaoké et regardais l'heure, mes yeux encore brouillés et vue que je m'étais endormie deux trois heures. Ah bah c'malin Kagamine !
Me frottant les cheveux doucement, je me mis à inspirer doucement puis partie vers la télé qui était en face depuis hier mais apparemment, j'étais tellement pas dans mon assiette que je ne m'en étais aucunement aperçue. Branchant donc mon micro, j'allumais la télé puis cherchais donc où était la station pour le micro et trouvais. C'est bien Rin ! Un grand pas pour Rin, un petit pas pour l'Homme ! Ouuuaie ! Y avait toutes mes chansons et celles de Vocaloid ! Je testais de suite Deep Sea Girl de mon amie Miku Hatsune pour voir ce que ça faisait. Exactement le même son, c'génial ! Allant chercher dans mes affaires une rallonger verticale pour tenir le micro, je me mis à chanter un micro sourire aux lèvres.
- Kanashimi no umi ni shizunda watashi Me o akeru no mo okkuu Kono mama doko made mo ochite yuki Dare ni mo mitsukerarenai no ka na
Bougeant mes jambes en même temps que la musique qui franchement était bien faite, je me mis à oublier tout autour de moi et qui sait si un cambrioleur serait venue, il aurait pu tout me voler aussi bien ma raison car là, seulement ma passion résidait dans ce micro. Alala, merci Dante ! J'avais quatorze ans lorsque cette chanson a été faite, on était un peu jeune quand même... Bah le groupe Vocaloid est connu pour la tragédie et les amours jamais réussis alors voilà, herm.
- Shinkai shoujo madamada shizumu Kurayami no kanata e tojikomoru Shinkai shoujo da kedo shiritai Kokoro hikareru ano hito o mitsuketa kara
Il manquerait plus que je danse, si jamais quelqu'un rentre... Ben je... Herm. Je regardais l'heure sur ma montre ; dans une heure à peine, l'année 2012 allait arriver ; ce qui me fit sourire légèrement puis je m'en retournais à mon karaoké en mode alone. Youpi ! Détachant le micro de son 'pieu' je me mis à faire des trajets dans la chambre en chantant, et je me mis en alerte au gros délire. Tout en cherchant dans mes affaires un stetson noir à mettre sur ma tête en mode Ne-Yo, je continuais mon petit délire en prenant un coussin et me mis assise face à la télé en lisant les lyrics, mes fesses posées sur le coussin jaune en forme d'étoile :
- Konna ni fuku wa yogorete shimatta Egao mo minikuku yugande itta Dare ni mo awaseru kao nante nai no Mou houtte oite yo
Koe ni naranai kimochi ga afurete toketa Tsugi no shunkan kimi ga totsuzen sugata o keshita
Si, je m'éclatais assez là ! M'enfin bon, je ne souris pas au mètre carré car je n'ai pas besoin de préciser pourquoi mais le cadeau de Noël était assez sympa, si bien que je continuais la chanson à fond dedans, si si ! Et ça m'étonnerait peu qu'on me retrouve endormie sur un coussin en forme d'étoile, un chapeau Ne-Yo sur la tête, un micro à la main et face à la télé, hin-hin !
Invité
Invité
Sujet: Re: Chambre n°2 Lun 2 Jan - 17:05
Finalement, je crois que je vais pas pouvoir dormir de si tôt. L'épaule collée contre l’embrasure de la porte, je regardais avec un fin sourire Rin se déhanchait et chantait avec entrain dans le micro que notre prof lui avait gentillement offert à Noel. Bougeant la tête de droite à gauche sur le tempo de la musique, je faisais aussi tourner mon téléphone dans ma main. Oui, j'aurais bien voulu danser avec elle, la suivre, mais j'avais juste la force de me secouer partiellement. Elle, par contre, elle avait l'air d'avoir la forme. Elle mettait tant d'entrain dans la chanson qu'elle ne m'avait ni entendu, ni vu passer le palier. De quoi pouvoir profité du son et de la vue. Oui, je la matais et je profitais qu'elle ne m'ait pas remarqué pour écouter sa jolie voix. Mais ce n'est pas comme si je l'épiais vu que c'est aussi ma chambre, si ?
- Jolie ! finissais-je par dire, lorsque la musique se termina enfin, la laissant reprendre son soufle.
La petite blonde se tourna alors en un rien de temps vers moi, apparemment gênée de m'avoir fait un show privé sans s'en apercevoir. Souriant pour la rassurer et lui dire qu'en outre, c'était pas mal du tout, je pris le soin de fermer la porte derrière moi avant de m'avancer dans la chambre. Trop fatigué pour tenir debout plus longtemps, je me suis écroulé comme une pauvre de-mer sur le matelas. Je me sentais comme les gens dans la pub kinder. Sur un petit nuage. Seulement, là, si je ferme les yeux, je risque de ne plus jamais les ouvrir avant demain apres-midi. J'ai du sommeil à rattraper.
- T'es shexshy (sexy) quand tu fais un karaoke, soufflais-je, la tête à moitiée enfoncée dans le coussin.
Rin Kagamine
Age : 27 Date de naissance : 27/12/1996 Messages : 203
Sujet: Re: Chambre n°2 Lun 2 Jan - 19:29
- Jolie !
Oh c'est gentil ça...! Mais... Oh non ! Cachant ma tête dans mon chapeau noir, je secouais la tête comme dans les mangas où les filles gênées tentaient de cacher leurs faces d'écrevisses trop cuites. Et, en parlant d'écrevisse, je crois bien que j'en suis devenue une. C'était pas prévu, non, mais vraiment pas ! Dites, y aurait pas une foreuse dans le coin que je puisse creuser mon trou ?
- Ah mais non mais mais mais...
Puis il me dit que ce n'était vraiment pas mal et j'abaissais mon chapeau de mes yeux pour regarder Naruto, montrant mes yeux bleus qui devait bien contraster avec ma peau rougie. Restant debout comme une idiote car j'encaissais le compliment, je vis Naruto fermer la porte derrière-lui et s'effondrer sur le premier lit, soit dit en passant, le mien. Tu m'étonnes John Elton... Mais, moi je dors où ? Éteignant le poste de télévision et reprenant mon micro et son jeu avec moi, je les posais sur mon bureau sans bruit jusqu'à ce que Naruto dise la tête contre mon oreiller :
- T'es shexshy quand tu fais un karaoke.
Tournant doucement ma tête vers le bel au bois dormant, je le regardais s'endormir lentement et tout en souriant doucement car je pensais fortement que cette parole était dû à la fatigue, je flattais doucement son crâne comme il me l'avait fait tantôt et partie dans la salle de bains me changer pour la nuit, mettant ma robe de nuit orange par dessus mon shorty noir et tout en me démêlant les cheveux devant la glace, j'essayais de chercher des trucs "sexy" chez-moi. Me penchant pour regarder mes yeux, je fis une coiffure assez space avec mes cheveux blonds et tout en virant mes barrettes de ma mèche de cheveux, je me mis à l'ébouriffer doucement puis me mis à me faire un dialogue avec ma conscience, essayant de trouver des choses sexy. Soupirant, je trouvais que le seul truc mignon en ma personne était mon piercing sur mon nombril, d'ailleurs, il faut que je pense à aller en chercher d'autres demain. Changeant ce dernier avec un autre en forme de fleur de lys, je me mis à soupirer profondément avant de mettre mes affaires sales dans le linge sale. Faudra faire gaffe à ce que des soutifs ne se retrouvent pas dans les affaires du blond, sinon je crois que là, je serais bonne à tester la fenêtre.
Sortant de la salle de bains après avoir noué mes cheveux en une queue de cheval - pour ce que j'ai de cheveux - je pris mon oreiller en forme d'étoile et me mis donc sur le lit restant, une moue nerveuse sur le visage, puis m'allongeais en regardant le plafond un moment à me remémorer le drôle de dialogue avec Naruto un quart d'heures plus tôt, l'oreiller contre-moi. Vraiment troublant... Je n'arrivais pas à dormir, j'étais vraiment... Choquée ? C'était intriguant, en plus que cette phrase devait être totalement anodine, juste anodine, je prends tout au quart de tour, alala... Serrant davantage mon oreiller, je me mis à contem... Regarder mon voisin d'à côté qui dormait profondément sur mon lit, puis je m'en retournais au plafond, les joues encore légèrement rouges... Gênée puissance maximaaale ...!
Invité
Invité
Sujet: Re: Chambre n°2 Mer 4 Jan - 12:36
La fatigue avait beau vouloir me submerger, je restais eveillé. Les yeux à demi-clos, mes paupières ne cessaient de se rabattre dans de petits battements de cils, regardant dès que l'occation se présentait sa couleur de peau virer à celle d'une bonne tomate de saison. Son chapeau, certes, lui cachait les yeux mais plus particulièrement les rougeurs que je pus apercevoir lorsqu'elle le revela pour mettre une émotion physique sur mes mots. Etalé sur son lit, chose que je ne compris que plus tard, elle se dépêchait à débrancher les câbles de la télévision. Pour que je puisse dormir tranquillement, elle arrêtait même de faire du bruit, se déplaçant sur la pointe des pieds et stoppant son activité sans sourciller. Je ne lui avais pourtant rien demander et honnêtement, ça ne m'aurait pas dérangé qu'elle continue à s'amuser de la sorte. Après tout le remue-ménage émotionnel auquel elle fut confrontée le matin même, elle avait surement plus besoin de rire que moi de dormir. Quoi que... kiff kiff bourricot vu mon état quasi somnambulique !
Flattant le haut de ma tête, souriant d'un air que je saisissais mal, elle se rendit dans la salle de bain. Pieds nus, elle avait prit dans ses bras de quoi s'habiller à l'intérieur. Ce qu'elle fit, étonnement, sans fermer à clefs la porte derrière elle pour la toute première fois. Une de mes oreilles avait perdu son ouie dans le coussin, l'autre, plus réactive et attentive que sa jumelle pu déceler les mouvements, les sons que ma jeune et jolie colocataire essayer de minimiser. Le frottement du tissu contre sa peau, la légère percussion de son vêtement contre le carrelage froid, le son rèche qu'un peigne émets lorsqu'il s'entremêle dans nos cheveux. J'avais l'impression de la voir avec mes tympans comme Jean-Baptiste Grenouille le fait avec son nez. Et la scène que je voyais, que j'imaginais devrais-je dire, n'était en rien pornographique. Ouaip, j'en fus le plus et premier surpris ! Je ne saignais pas du nez, je n'avais pas le kiki tendu... non non, rien de cela, l'illusion avait été belle et saine, pure mais enivrante à la fois.
Lorsqu'elle sortit de la pièce dans laquelle elle s'était cloîtrée, les images que j'avais en tête disparurent d'un coup. Non pas que la réalité me décevait, bien au contraire, juste que mon cerveau avait estimé gênant de 'fantasmer' sur une personne se trouvant si près de moi. Puis elle surtout. C'était un certain manque de respect, du moins, je le concevais de cette manière car je savais que sa personnalité devait valoir tout autant voir d'avantage d'attention.
Eteignant la lumière sur son passage, elle prit place sur mon lit que je pus enfin reconnaitre. Ce fut une tâche facile car, à côté de l'oreiller, il y avait ma peluche en forme de crapaud débile. Louchante, les pattes abîmées, le bout d'un doigt en moins... Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle faisait un sacré contraste avec la créature résidant à ses côtés : Rin. Elle semblait d'ailleurs perdue, un peu bouleversée et je me rappelle m'être demandé si c'était encore à cause de son frère-copain blond. Au final, pipant que cela n'avait que peu d'importance, je fis l'effort de lever mon bras pour lui faire signe de venir. Bien sur, je n'avais pas calculé que la proposition pouvait paraitre perverse. Je vous le jure ! J'étais torse nu, un jogging noir simple et slim à la fois en tant que bas et la mine un peu défoncée par le manque de sommeil. Je n'avais pas non plus d'idées suspectes en tête, en fait, je voulais juste la prendre dans mes bras pour lui donner un tant soit peu de réconfort ou même juste de confort si je n'étais pas capable de lui offrir mieux.
- Je te promets, et croiser les doigts ne comptent pas que je ne te toucherais pas par perversion ! lançais-je, souriant bêtement car je voyais à sa tête qu'elle était justement en train de se poser la question.
Rin Kagamine
Age : 27 Date de naissance : 27/12/1996 Messages : 203
Sujet: Re: Chambre n°2 Mer 4 Jan - 19:47
Alors que j'essayais de m'endormir comme toute personne normale, je me pris à rouvrir les yeux tout en serrant ma peluche contre mon coeur, comme pour apaiser ce dernier, meurtri. De multiples émotions me prenaient depuis aujourd'hui et ça m'avait quelque peu épuisée aussi bien moralement que physiquement et pourtant, le sommeil me refusait dans son monde, me punissant également du repos dont j'avais énormément besoin maintenant. Me retrouvant assise en peu de temps qu'il n'en faut pour le dire, je tournais mon regard vers Naruto qui apparemment ne dormait pas, d'après ce que j'avais pu voir dans le noir de la chambre et, ce qui eut droit à un petit sursaut, croyant que mon camarade dormait, son esprit bien loin des soucis actuels. Tout au contraire, et il me faisait signe de venir avec lui, ce qui eut raison de mon regard interloqué, à la limite de l’effarement. Eh bien, eh bien, herm... Surtout que ça fait très bizarre, étant torse nu fin non pas que je m'amusais à regarder hein mais je.. Mais je euh... Roh flûte.
Tout en regardant mon ami, le regard bouillonnant de questions acides du genre ' ah, et pourquoi ? ', je ne vis rien dans son regard qui pouvait trahir des pensées quelques peu farfelues ce qui par la suite, me fit perdre de la défensive et, lorsqu'il prit la parole, mon regard s'adoucit nettement plus.
- Je te promets, et croiser les doigts ne comptent pas que je ne te toucherais pas par perversion !
Souriant fugacement, voire imperceptiblement, j'eus un petit moment d'hésitation, trouvant que ce genre de choses était un peu non pas obscène, juste un peu pas normal ( Très beau le français ! ),mais j’acquiesçai et descendis du lit, posant doucement la pointe du pied comme pour éviter d'ameuter tous les couloirs même si bon, niveau poids, je ne suis pas un éléphant. Rejoignant donc le blond, je le laissais m'entourer de ses bras nus pour lui demander par la suite :
- Pourquoi tu fais ça, dis-moi ? Tu aurais dû me laisser me débrouiller, je suis assez grande et tu dois être épuisé comme je ne sais quoi de ton voyage...
Par ailleurs, je ne savais pas vraiment d'où il venait, si son village était grand ou sa ville, peu importait, si il avait pleins d'amis, et pleins d'autre chose ; jusqu'à sa date d'anniversaire. Mais, cette conversation, mieux vaut l'avoir plus tard, nous sommes tout deux épuisés, non pas pour les même choses, mais une bonne nuit de sommeil ne ferait de mal à aucun de nous deux ça c'était certain. Tripotant machinalement ma mèche de cheveux d'une main qui me retombait contre le visage, ayant omis de remettre mes barrettes sur cette dernière, je lâchais ma mèche blonde pour redessiner mon tatouage " 02 " du bout des doigts. Le nombre incalculable de tics nerveux, c'est inimaginable, du moins pour moi. Relevant mes yeux vers ceux du blond qui étaient ensommeillés, apparemment bientôt prêt à s'endormir, j'attendais sa réponse avant de m'endormir pour atterrir dans les bras de Morphée qui j'espère m'attend patiemment.
Invité
Invité
Sujet: Re: Chambre n°2 Ven 6 Jan - 20:12
- Pourquoi tu fais ça, dis-moi ? Tu aurais dû me laisser me débrouiller, je suis assez grande et tu dois être épuisé comme je ne sais quoi de ton voyage...
Rin s'était finalement décidée à venir. Elle s'était allongée près de moi, collant son dos contre mon torse pour me laisser l'enlacer par la taille. Ça n'avait rien de vicieux, je voulais juste qu'elle sente que j'étais là, tout près d'elle, prêt à la protéger de tout ce qui était en mesure de lui pourrir l'existence. Humant le doux parfums de ses cheveux tout en écoutant ce qu'elle avait dire, je me voulais d'avoir eu, ne serait-qu'une seule seconde, l'image d'elle nue en tête. Même si, et désolé si je me répète, n'avait rien de pornographique, je me rendais au fur et à mesure compte que sa personnalité ne méritait pas que je me permette ce genre de chose. C'était indiscret et dénigrant. Elle vallait mieux que ça. Mieux qu'un mec pervers en tant que colocataire alors qu'elle avait déjà dû se coltiner une pourriture de petit-copain. Ou frère petit copain, m'enfin, peu importe maintenant. Je présume qu'ils ne sont plus ensemble... J'espère. Fin, j'espère, pas dans le sens où je la veux pour moi tout seul mais parce qu'un gars qui fait mal deux fois, est un gars qui fera mal encore. A croire que le mal qu'il lui a fait la première fois ne lui a pas servit de leçon. Tss... Vraiment, je les comprends pas ceux-là. C'est vrai que je suis pas une super reference mais tout de même, il y a des limites à ne pas dépasser et que tant que j'y suis, me jure de ne jamais franchir.
Sa question me laissa un peu sur le cul. Il est vrai que j'aurais pu la laisser se débrouiller mais si je ne l'ai pas fait, c'est surement pas parce que je la considère comme trop petite ou trop faible pour surmonter son chagrin d'amour toute seule. Non, au contraire, je sais qu'elle est forte et que sombrer, ça arrive même aux meilleurs d'entre nous. D'ailleurs, si il y a bien quelque chose que j'ai appris ici, au Japon, c'est qu'une main tendue est toujours bonne à saisir. Autant pour celle qui l'offre que pour celui qui la serre.
- Parce que si ça peut aider, je le fais, répondis-je simplement, nous recouvrant de la couette en gigotant deux-trois secondes histoire de trouver the perfect position pour roupillonner sans la déranger. Et ' ça ', ce n'est pas grand chose. A vrai dire, j'aimerais pouvoir faire mieux que de te serrer dans mes bras.
Rin Kagamine
Age : 27 Date de naissance : 27/12/1996 Messages : 203
Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 8 Jan - 10:19
- Parce que si ça peut aider, je le fais.
- Mais je-
- Et ' ça ', ce n'est pas grand chose. A vrai dire, j'aimerais pouvoir faire mieux que de te serrer dans mes bras.
Recouverte de la couverture, je tournais lentement mon buste et mon regard vers Naruto, la proximité de nos visages en devint dérangeante ou du moins, gênante. Je pouvais ressentir son souffle chaud contre ma peau, comme une caresse singulière, peu anodine. Un échange se fit entre nos regards bleus, comme un dialogue occulaire, comme si ce langage était plus parlant que le parlé en lui-même, comme si suite après ça, il n'y avait plus rien à ajouter. La bonté, la gentillesse et le temps que Naruto m'apportait me touchaient droit au coeur, et le fait qu'il m'aidait parce qu'il le voulait de son propre chef, je ne savais pas trop quoi en penser. Et faire mieux de ce qu'il fait là, je ne pense pas ; il en fait déjà beaucoup et ce que moi je veux lui, ne peut me l'apporter.
J'étais morte de fatigue et tout en souriant franchement comme j'avais l'habitude de faire, je le regardais comme pour lui souligner ma profonde gratitude, et lui soufflais, complètement K.O. :
- Tu en fais déjà assez, merci.
Me remettant de dos, je laissais Naruto se replacer correctement pour que cette nuit il n'y ait pas de soucis puis, tout en fermant les yeux, j'essayais de me mettre des chansons endormantes pour partir plus vite dans les bras de Morphée car là, je sens que le lendemain je vais ressembler à un zombie et je n'ai pas vraiment envie d'être le sosie de Ramsès II. Rouvrant mes yeux pour regarder droit devant soit les deux peluches-coussins, je les regardais de plus près, je vis que c'était... Une grenouille ? C'est mignon, moi j'ai un coussin étoile et rouleau-compresseur, va chercher le sens de féminité avec ça, m'enfin bon, j'aime bien. Par ailleurs, c'est avec cet objet que l'on me désigne plus particulièrement après les mandarines et les citrons jaunes.
J'aimerais que tout ce qu'il s'est passé ces dernières années à être seule et indépendante ne soit endurés pour rien, j'espère en être devenue plus forte, non, je suis sûre d'en être redevenue plus forte mais, que les gens le voient, ce serait bien aussi. Ils le verront, et j'espère qu'ils comprendront que je n'ai plus besoin d'être collée à quelqu'un pour être reconnue. Faudrait que je pense à reprendre des piercings demain, ça urge. J'en avais paumé deux ou trois je ne sais comment pendant mon voyage, ça m'avait dégoûtée. Faudrait que je pense à dormir aussi, hum.
Fermant mes yeux, je me laissais 'bercer' par le silence qui s'était procrée dans la chambre puis, certainement après un certain laps de temps, je m'étais endormie, enlacée par les bras de mon ami et colocataire. Qui sait ce qui arrivera le lendemain, si je me retrouvais à l'horizontale sur le garçon à la Chouchou et Loulou, je me mettrais à rire de bon coeur je pense bien.
Invité
Invité
Sujet: Re: Chambre n°2 Mer 11 Jan - 13:30
- Tu en fais déjà assez, merci.
A l'écoute de ces mots, un rictus s'imposa de lui-même. Non, je n'en fais pas assez. Je n'en fais jamais assez. Me détachant lentement d'elle après avoir déposé un délicat baiser dans sa nuque, je me tournai, remontant la couverture à quelques centimètres de mes épaules. Sortant ensuite mes bras pour les mettre à l'air, je me mis à fixer le plafond sans interets. Il était blanc, un peu craquelé, rien de plus normal en considérant l'âge et la necessité de la bâtisse. C'était une maison de redressement, pas une garderie pour les mômes même si parfois on pouvait se laisser berner. Il est vrai que c'est un endroit très surveillé où le respect tente de se faire inculquer dans les anciennes régles, seulement, après un rapide constat, j'en arrive à croire que c'est en parallèle un petit paradis pour les gens comme moi. Ca nous laisse une deuxième chance. Une deuxième chance pour se faire accepter et aimer, à sa juste valeur si possible. Ici, personne ne nous connait et les gens sont incapbles de porter un mauvais jugement sur nous car eux aussi, si ils se sont fait transférer ici, ont surement quelque chose à se repprocher. Je me demande d'ailleurs quelle peut bien être la raison de la venue de Rin. Une célébrité dans une maison de redressement... faut avouer que je vois pas ça à la télé tous les jours... mais bon, c'est peut-être aussi parce que je n'ai justement pas de télévision. Haussant les épaules tout seul, comme si j'évaluais moi même que ma connerie était passable, je me remis à gigoter sous les draps une toute dernière fois. La position parfaite avait été dure à trouver mais après quelques minutes de perseverance, je l'avais enfin saisit. A moitié sur le dos, à moitié sur l'épaule, la tête tournée vers l'angle d'un mur, les bras en dehors du cocon de tissue dont un semblait proteger mon torse et plus particulièrement mes tétons. Il y avait la couette dessus, vrai, mais on a pas de mal à deviner qu'est ce qu'il y a en dessous. Et n'essayez pas d'imaginer les choses se trouvant plus en bas, ce serait malsaint. ...Oh allez si, faites le ! Devenez malsaints ! Si je fais bonne affaire en vendant du rêve, ça me va, susu !
***
Le lendemain matin, je fus reveillée par le doux parfum de Rin qui se disperçait dans la pièce. Elle s'était assise sur le lit, laissant son dos me faire face alors que je tentais de dégager quelques méches rebelles de devant mes yeux. La lèvre inférieure avancée, je soufflais à maintes reprises pour les déplacer et je l'aurais probablement fait une par une si il le fallait si ma colocataire ne s'était pas éprise de me dégager elle-même le visage. Sa main chaude contre mon front fit telle une caresse, chaleureuse et provocant plusieurs émotions comme l’apaisement ou le ressentit d'un frisson. Me souriant, elle me salua avant de se lever complètement, m'octroyant de mon propre chef le droit et plaisir de mater ce petit popotin confortablement moulé dans son mini-short.
- T'as de belles fesses tu sais ?
Et un coussin dans la gueule de bon matin, un ! C'pas cool... je peux plus voir son joli corps lorsque ma vision est plongée dans la noirceur d'un polochon.
Rin Kagamine
Age : 27 Date de naissance : 27/12/1996 Messages : 203
Sujet: Re: Chambre n°2 Mer 11 Jan - 17:43
Me réveillant doucement, mes paupières irritées par le rayon de soleil matinal, je me frottais celles-ci à l'aide de mes mains puis tout en relevant mon buste du matelas, je me mis à m'étirer lentement mais sûrement. Non, je n'étais pas à l'horizontal sur Naruto ou par terre, j'étais restée dans ma position durant toute la nuit. Virant doucement la couverture pour pouvoir passer mes jambes de l'autre côté du lit, je me retrouvais assise sur ce dernier, baillant discrètement dans ma paume de main. Défaisant ma petite couette, je me mis à secouer mes cheveux avec ma main, entremêlant mes doigts dans mes courtes mèches blondes, histoire de les replacer correctement pour ne pas ressembler à Sonic toute la journée. Puis, un petit mouvement d'air me fit pivoter vers le côté de Naruto.
Ce dernier tentait de remettre ses mèches de cheveux une par une à l'aide de son souffle, ce qui eut droit à un petit rire intérieur de ma part. Me penchant légèrement vers-lui, je mis doucement ses mèches de cheveux correctement de ma main droite tandis que l'autre prenait appuie sur le matelas du lit. Tout en même temps que mon geste, le blond me regardait, ses yeux montrant plusieurs émotions dont j'avais du mal à identifier. Lui souriant doucement, je laissais son front pour me relever après avoir annoncé le bon matin au blondinet. Puis, sa première phrase du matin fut celle-ci, me stoppant dans ma lancée matinale.
- T'as de belles fesses tu sais ?
Logiquement, je me serais mise à regarder ces dernières mais je n'en voyais pas vraiment l'utilité. Me tournant donc, face au lit et donc au maître charmeur de mes trente-seize, je pris l'oreiller sur lequel ma tête fut posée tantôt et lui enfonçai sur le visage, lui brouillant la vue.
- Toi, tu as un beau visage comme ça, le sais-tu ?
Riant, je pris une serviette et des affaires donc dans le placard et partie dans la salle de bains en lançant un ' first ' au blond, histoire qu'il voit bien que c'est moi qui irait dans l'eau la première. Et tout le monde sait qu'une fille dans cette pièce prend bien son temps. Ahhahaha, j'allais oublier la porte ! Fermant cette dernière non pas par manque de confiance -ou juste un peu, mon colocataire m'a l'air légèrement imprévisible bien qu'il ne se soit rien passer cette nuit -, je commençais à me déshabiller tout en mettant le short et le haut dans la corbeille à linge, je me mis sous l'eau pour en ressortir dix minutes après, serviette nouée autour de ma poitrine et pris l'initiative d'éponger toute l'eau qu'il y avait sur mon épiderme pour ensuite m'habiller convenablement d'un slim et d'une chemise à carreaux par dessus un top blanc, laissant les pans ouverts comme à mon habitude puis, je me mis à secouer mes cheveux avec la serviette, et prenant mon sèche-cheveux, je me mis à sécher en moins de temps mes cheveux que j'ébouriffais rapidement, les mèches ressortant sur le côté, un peu comme dans Alluring Secret, sauf que la tresse n'y était pas. Mettant une de mes chaussettes à pieds joints, je sortis de la salle de bains avec un pied de recouvert et l'autre non. Je sais, j'ai le style - ironique, ironique...
M'asseyant sur le lit d'un coup, réveillant sûrement Naruto de ses pensées, je mis l'autre chaussette et me mis suite debout pour regarder Naruto et lui demander d'un coup comme ça, sans queue, ni tête :
- Tu viens d'où ? T'as quel âge ? C'est quand ta date d'anniversaire ? T'as déjà eu une petite copine ?
Ah, j'ai pas dis que je demanderais pas vu que j'ai dis que je lui demanderais aujourd'hui, vous me suivez ? Le regardant plisser les yeux et faire sa tête de face coupée en deux, certainement entrain de se demander si c'était un interrogatoire et à encaisser toutes les questions que je lui ais posé, je me raidis de mon long et une main en l'air et l'autre sur ma clavicule, les yeux clos, geste solennel que je fais toujours, je lui clamais d'une voix claire version témoin de procès ' Je jure de dire la vérité et rien que la vérité mais croiser ça compte pas ! ' :
- Je promets de répondre suite après ça à toutes tes questions !
Et j'ai même pas croisé ! Il peut regarder mes pieds, j'ai même pas croisé mes orteils. Rouvrant mes yeux, je me mis à sourire et à attendre comme un Stitch du genre Stitch, quoi. En y pensant, j'adore Stitch ! J'ai remarqué qu'à chaque fois que je sors de la douche, je l'assaille de question, ne suis-je pas trop chiante ?
Invité
Invité
Sujet: Re: Chambre n°2 Ven 13 Jan - 18:36
- Toi, tu as un beau visage comme ça, le sais-tu ?
- Ch'ai touchours un beau vichage !
Se la peter au moins une fois dans la journée : fait ! Ouaip, ça compte même quand la situation n'est pas vraiment à mon avantage. Sinon... on va pas se mentir, je n'aurais que trop peu d'occation de le faire. Retirant le coussin qui menaçait de m'étouffer avec le temps, Rin se releva et partit rejoindre la salle de bain, prononçant fièrement un ' prem's ' avant que je ne réponde, presque inaudiblement un ' bah... deuz alors ! ' Son petit cul bien rondelet et appetissant disparu derrière le mur, faisant descendre ma jauge de libido à - 20 en remarquant que ma peluche-grounouille qui se tenait sur mon lit me dévisager d'un air moqueur. Du moins, elle m'en donner l'impression la salope !
La clef, je l'entendis se glisser dans la serrure que quelques temps plus tard. Dommage pour moi qui avait eu l'idée de génie de la rejoindre à moitié à poil, une guitare cachant le sexe juste histoire de voir sa réaction. Fail de fait, il ne me manquait plus grand chose pour qu'une journée à la Uzumaki se termine dans les normes. Pourtant, on était que le matin et l'horloge-réveil à moitié démontée par les coups reçus affichait dix heures dix.
- Quelqu'un pense à moi, lançais-je sur un ton niais et féminin pour imiter le genre de bécasses qui prennent ce truc abruti au sérieux.
M'asseyant ensuite sur mon lit de la même façon que Rin l'avait fait peu de temps avant, je me mis à me frotter les yeux avec la paume de mes mains. Baillant à gorge déployée juste après, la seule chose qui me poussa à me lever fit ma peluche en forme de grenouille. Même si ses yeux sont fait à partir de laine et de fils à coudre noir, je ne supporte plus son regard sardonique ! Le tournant pour qu'il soit face au mur une fois que j'eus fait le petit bout de chemin séparant le lit de Rin du mien, je continuai ma route vers l'armoire. L'ouvrant, je pris ce qui m'interessait, soit un jogging gris clair assez slim et un t-shirt / pull noir tout doux de marque dont le nom est écrit dessus.
Tic, tac, tic, tac, j'avais eu le temps de faire souffrir les oreilles de nos camarades voisins en grattant les cordes de la guitare d'une, à priori, célébritée appréciée. La plus part des notes que j'avais réussi à faire avaient été tout bonnement horribles. Heureusement, pour le bien des pensionnaires, Rin sortit de la salle d'eau et me laissa champ libre. M'y précipitant après avoir soigneusement poser l'instrument sur son lit, je laissai la porte ouverte pour pouvoir entendre et répondre à ses questions. L'eau la rend curieuse ou c'moi qui me fait des films... ? Non parce que si ça marche pour la curiosité, il y a bien quelque chose qui doit marcher avec l'envie sexuelle, qui sait ? Suffit de chercher puis surtout, de trouver. Non je plaisante, je suis pas comme ça quand même ! Pour qui vous me prenez ? Je tiens à ma dignité.
- Tu viens d'où ? T'as quel âge ? C'est quand ta date d'anniversaire ? T'as déjà eu une petite copine ? Je promets de répondre suite après ça à toutes tes questions !
Mes habits à terre, je rentrai dans la cage de douche, laissant celle-ci également entrouverte. L'eau chaude coulée sur ma peau, craignant de me faire fermer les yeux tellement le contact était enivrant et endormant à la fois. Un gant enfilé dans la main, je me shampoignais tout en lançant, assez fort histoire que le message transmit puisse être un minimum clair pour les petites oreilles de ma colocataire :
- Je viens de loin. D'une petite archipelle à l'est du Japon, sur lequel on apprend à devenir un ninja d'exception mais...cette information doit rester entre toi et moi. Celui qui y pénètre sans y être invité meurt sur le champ alors moins on connaitra l'existence de ce territoire, mieux ça ira. Puis... Je suis né le 10 Octobre 1994.
Cette date devait lui dire quelque chose. En effet, le 10 Octobre, il y a dix-sept ans de cela, un tremblement de terre avait violemment secouer tout le japon et les pays asiatiques aux alentours. La cause de ce tremblement ? Kyubi. Une partie de moi dès à présent.
- Et non. Je n'ai jamais eu de petite copine. Suprenant, hein ? riai-je, me moquant de moi-même avant de lui retourner toutes ses questions histoire qu'elle n'en pose d'avantage sur mon lieu de naissance, ma date d'anniversaire et même sur le fait que j'ai toujous été célibataire. Car qui dit célibataire, dit puceau ! Un peu embarassant pour un type à l'esprit mal placé comme moi.
Rin Kagamine
Age : 27 Date de naissance : 27/12/1996 Messages : 203
Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 15 Jan - 19:15
Le regardant partir dans la salle de bains, je fus surprise qu'il ne ferme pas la porte derrière-lui car bien sûr, je pensais qu'il allait me répondre après ses petites affaires. Mais non, ceci n'arrêta pas le blond qui me répondit assez fort pour que j'entende de là où je suis. Me posant contre le mur de la chambre, les jambes croisées et les bras contre la poitrine en mode ... Hum, j'écoutais attentivement après m'être secouer la tête de droite à gauche. Une archipel ? Ca a l'air bien, du moins pour quelqu'un qui a vécu dans une grande ville et qui connaît les rues voisines et la route du studio d'enregistrement à vélo ou à scooter, voire métro, l'archipel a l'air plus... Intriguant ? L'intrigue, à vrai dire, je suis plutôt curieuse alors découvrir d'autre choses, ça me titille, bien évidement.
Posant l'arrière de ma tête contre le mur, je souris lorsqu'il dit qu'il était né le 10 Octobre, j'avais huit mois de plus que lui, une petite fierté assez puérile mais bon.
Je trouvais ça toujours spécial, les nin-jutsukas. Fallait dire que lorsque tu es habituée à un train-train quotidien, les choses qui paraissent anodines pour les autres deviennent pour toi ' nouvelles '. Moi-même, je ne savais pas que j'étais une nin-jutsuka et je redoute toujours ce jour où j'ai cru voir un monstre à la place de Rin Kagamine dans la vitre de la voiture. C'était une vision effrayante, je tentais de me rassurer " C'pas toi, c'pas toi, c'ta triplée, ouais c'ça, après Len, y a Lenette, oui oui ! "
Glissant contre le mur, je me retrouvais en position assise contre la moquette, car je me désespérais ; chaque chose de ma vie avait un rapport avec Len, quoi qu'il se passe, il me collera à la peau, comme un... Tatouage. Mettant ma main sur mon épaule droite où le tatouage rose devait se trouver, j'entendis ensuite Naruto parler de ses histoires d'amour ou plutôt le fait qu'il n'en ai jamais vécu.
- Chanceux.
Avais-je murmuré. Oui, car tu n'as pas le coeur brisé, tu ne souffres pas comme moi je souffre, deux fois que je suis dégoûtée de ce sentiment que je pensais obtenir, la première fois grâce à la dope, et la deuxième fois grâce à ma sensiblerie. Me relevant, je me mis à inspirer profondément en faisant des signes comme l'on bat la mesure de deux temps avec mes mains puis, je répondis à Naruto :
- Oui, c'est plutôt surprenant, t'es mignon, je comprends pas pourquoi en fait.
Et je ne mentais pas. J'y avais pensé dans un coin de mon cerveau. C'est vrai, il est plutôt mignon le Naruto, il n'est pas commun. Je pensais qu'il serait casé depuis des lustres, qu'il aurait déjà ... Ou-ais. Panique totale, car j'allais m'imaginer un truc mal vu pour une jeune fille de... De ma grandeur - oho, la bonne blague -, je me mis à cramer des joues d'un coup pour secouer ma tête d'un coup de droite à gauche comme un chien mouillé puis lorsque Naruto me demandait les mêmes questions, je m'étais mise à rire assez bizarrement du genre ' J'ai-ri-en-fait ! ' je lui répondis en me calmant très rapidement :
- Moi, je viens de Tokyo, je suis originaire d'Amérique et j'ai vécu si l'on peut dire ainsi dans cette ville jusqu'à mes sept ans. A sept ans je suis devenue pianiste, guitariste et violoniste pour devenir "ça"... Et je suis née le 21 Février 1994.
Souriant légèrement, je fis un léger rictus quand je dus parler de mes relations amoureuses. Une. Inceste. Fort banal !
- ... Amoureusement parlant, je n'ai pas vraiment eu de chance. Je suis ou étais, je ne sais plus... Tombée amoureuse de mon... Jumeau. Et je suis sortie avec lui il y a quelques mois... Enfin, "sortir ensemble", aha, la bonne blague.
Rire jaune. Je ne faisais pas exprès, mais j'étais vraiment touchée, qui ne le serait pas ? L'homme que vous aimez le plus au monde vous laisse tomber. Moi, je n'appelle pas ça de l'amour. Sentant un sacré silence, je me mis à me mordre la peau de mon pouce, me trouvant d'un coup exclue de ce monde. Je suis pas normale, je suis amoureuse de mon frère, je deviens un monstre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et... Je me sens comme nulle dans ce monde. L'inceste, ce n'est pas vraiment l'idéal, surtout le Twinscest. Et j'étais tombée dedans, bingo ! Tout comme je pense être tombée dans l'estime de Naruto, enfin, je peux le comprendre. Non, je pleure pas, non, je suis juste déçue de moi-même. Je ne suis vraiment pas une personne anodine du sens négatif, trouvez-moi quelque chose de positif et on verra.
Invité
Invité
Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 15 Jan - 22:32
Texto destiné à Naruto Uzumaki, de Kyle Broflovski -.
"A l'hôpital, chambre n°2, dépêche toi."
Invité
Invité
Sujet: Re: Chambre n°2 Lun 16 Jan - 16:26
- Oui, c'est plutôt surprenant, t'es mignon, je comprends pas pourquoi en fait.
Le savon coincé dans mon oreille m'a fait comprendre autre chose ou ce que j'ai cru entendre est bien ce que ma jolie blonde de colocataire a dit ? Peu importe en fait ! L'important, c'est la fierté que je ressentis à ce moment-là. C'était la première fois qu'on me disait ça si j'éparge les dires des prostituées qui me chauffaient dans les rues pour que je leur accorde quelques pièces en échages de trois / quatre coups de bassin. C'est un métier qui dérange plus d'une personne étiquement mais personellement, au lieu de leur porter un regard dégouté je leur porte un regard plein de respect à ces mesdames. Ca doit pas être facile tous les jours que de sucer des queues. Surtout quand elles sont flasques ou que le gars à qui elle appartient s'appelle Robert, qu'il fait une centaine de kilos et que sa passion dans la vie c'est la troisième mi-temps.
Sur ces pensées horribles, je sortis vite fait de la douche. Les images que mon cerveau m'envoyait me faisant déglutir devant mon membre qui peinait à tenir dans mon caleçon qui avait pour motifs, des fraises sur un fond de couleur blanc unique. Et tandis que je m'habillais dans les affaires que j'avais tantôt selectionné, j'écoutais attentivement ce que Rin me disait. Alors comme ça, elle a huit mois de plus que moi ? Elle qui fait pourtant deux années de moins que son âge avec son visage d'ange et ses yeux ronds à la teinture océan. Enfin bon, je doute que contrairement à moi, elle se soit amusé à calculer notre différence d'âge ! ...
- ... Amoureusement parlant, je n'ai pas vraiment eu de chance. Je suis ou étais, je ne sais plus... Tombée amoureuse de mon... Jumeau. Et je suis sortie avec lui il y a quelques mois... Enfin, "sortir ensemble", aha, la bonne blague.
Remontant enfin à la surface après avoir passé deux minutes à chercher le bon trou pour faire sortir ma tête de mon pull, je pris une quantité d'air identique à celle que mes deux poumons réunis pouvaient porter. Les joues rougies par l'apnée qui s'était imposée à moi, c'est avec pas-envie que je me forcais à regarder mon reflet dans le miroir. Oh bah finalement, je suis pas si mal ! Voir carrément beau gosse ! Souriant comme un con parce que l'aspect mouillé m'allait comme un gant (jeu de mot), je perçus le côté jaune de son rire. Pas de quoi s'étonner, ce qu'elle disait là n'était pas porteur d'humour, bien au contraire. Son coeur avait apparemment était meurti et plus d'une fois. Revenant dans la pièce principale pour lui adresser quelques mots réconfortant, elle me coupa la parole pour me tendre mon téléphone, disant que soit disant il avait sonné lorsque je me douchais. Le prenant d'un air intrigué, j'ouvris le message qu'elle n'avait pas osé lire et me mis en état d'affolement intérieur.
- Je dois y aller, j'suis désolé !
Un deux trois quatre mouvements et voilà que j'étais déjà prêt à partir, embrassant le front de la Kagamine avant de courir à toutes jambes, le coeur battant vers l'hopital. Qu'est ce qu'il a fait cet abruti ?
- A la prochaine !
Rin Kagamine
Age : 27 Date de naissance : 27/12/1996 Messages : 203
Sujet: Re: Chambre n°2 Lun 16 Jan - 16:52
- Je dois y aller, j'suis désolé ! A la prochaine !
Me recevant un baiser sur le front, je le vis courir à en perdre haleine et, le coeur en peine pour lui car il avait l'air légèrement pressé et l'air inquiet, je me frottais le bras droit et, tout en prenant ma guitare avec laquelle Naruto c'était amusé tantôt, je la mis en bandoulière derrière mon dos et tout en mettant mes bottes en cuir, je pris ma veste en cuir pour sortir de la chambre. Fermant la porte derrière moi, je me stoppai devant la porte et, touchant mon front comme si le baiser était un tatouage qui valait énormément, je remis rapidement ma main dans ma poche de veste, en mode ' j'ai pas touchééé ! '
Si quelques minutes auparavant j'avais coupé vivement Naruto qui me disait des mots réconfortants en lui passant son portable, ce n'est pas uniquement pour lui passer un message, c'était surtout pour qu'il se taise. Je devais me débrouiller seule, la veille il avait été adorable avec moi, c'était certain, mais il ne fallait pas qu'il le fasse tout le temps. Ces mots-là, je sais que de sa bouche ça en ressortira comme un alimentateur pour mon coeur et, personnellement, retomber amoureuse ne fait pas partis de mes plans 2012.
Donc, je repartis dans les escaliers, descendant une à une les marches en silence, mes pas me guidant dans la salle de musique vu qu'apparemment, il n'y a que cette pièce qui me faisait vraiment de bien. Mais, si je savais que dans cette pièce y était présent mon frère et qui plus est, avec une fille que je ne connaissais pas. Et tout en m'y rendant, j'avais une très mauvaise impression du lieu et pourtant, j'étais dans le couloir rendant dans cette salle aux multiples instruments.
Rin Kagamine
Age : 27 Date de naissance : 27/12/1996 Messages : 203
Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 11 Mar - 21:03
Il prenait ses affaires sous mes yeux, j'ai crus que j'allais mourir devant cette scène ; tu... Tu ne fais rien ? Les larmes coulant au bord des yeux, elles roulèrent le long de mes joues, s'écrasant d'elles-même contre le sol. Pourtant, il ne bougea pas de là où nous étions, et mes parents le rappelaient à l'ordre, mais il ne bougeait toujours pas. J'espérais qu'il resterait, mais c'était un espoir inutile ; mes parents avaient tout pouvoir sur lui, il était mineur, tout comme moi. Me serrant dans ses bras, il prit mon visage entre ses mains, mes joues mouillées entre ses paumes, et mon regard détruit dans le sien. La mère avait râlé, le père, soupiré. M'embrassant avec ferveur, je lui rendis le baiser, comme pour que l'on s'en souvienne tel une marque d'éternité. Mes bras autour de son cou, je me mis à pleurer davantage dans le baiser et Len arrêtant ce dernier, posa ma tête au creux de son cou, m'enlaçant une dernière fois.
Nous susurrant des mots doux et rassurant au creux de l'oreille malgré que mes sanglots étaient toujours perceptibles, il me serra davantage à lui, comme pour que l'on ne fasse qu'un. Que je t'aime, que je t'aime... Nous entendions la porte s'ouvrir en arrière fond sur un surveillant que l'on ne regardait toujours pas, moi serrant tellement mon frère, lui murmurant des ' ne pars pas, ne pars pas, ne me laisse pas ', je sentis d'un coup quelqu'un nous séparer, mes doigts enserrant une dernière fois ceux de mon frère en même temps que mon coeur se brisait en cet instant. Je criais son prénom, nos doigts se lâchant brutalement tandis que lui fut entraîné de force par nos parents. Non ! NON ! Je voyais sa silhouette disparaître au loin, comme une ombre évanescente, c'était finis ; il m'avait quitté.
Le surveillant que je voyais maintenant était très grand ; c'était le surveillant qu'on avait vu tantôt au réfectoire. Le regard toujours en arrière à mesure que l'on montait les escaliers, ce fut devant ma porte qu'il m'abandonna, me disant que de toute manière, je n'aurais pas pu éviter ça. M'ouvrant la porte, il m'y fit rentrer en partant lui aussi, sans doute à s'occuper d'autres adolescents qui s'éclataient à faire des conneries pour leur plus grand bonheur. Seule, au centre de la chambre, la tête vers le bas, je pleurais, en mal de peine. M'effondrant au sol comme une pauvre chose, ce fut le visage contre le sol que je déversais mes larmes. Je me sentais vide, détruite, on m'avait retiré ce que j'aimais le plus au monde ; c'en était fini de mes convictions, de mes principes. J'étais perdue.
Avec le peu de force qu'il me restait, je finis par m'étaler sur mon lit. L'oreiller contre mon coeur, comme pour le contenir, je gémissais de douleur, car ça me faisait une douleur horriblement physique de perdre mon frère, mais aussi l'amour de ma vie. Celui pour qui mon coeur avait battu toute ma vie, pour qui j'avais le plus d'estime, pour mon héros, mon coeur... Hurlant dans le coussin ma douleur, mon corps eut des soubresauts à cause de mes sanglots lorsque, d'un coup, j'entendis un moteur gronder en bas. Len ! Me levant précipitamment, me rétamant même au sol pendant ma levée, je courus jusqu'à la fenêtre pour voir mon frère regarder l'endroit où la fenêtre s'était violemment ouverte, soit la mienne.
- LEN !
Il pleuvait. Je me recevais les gouttes d'eau en plein visage, le vent faisant ballotter mes cheveux. Il m'appela, mais le père lui enfonça la tête dans la banquette arrière, me coupant la vue de l'homme que j'aimais le plus dans ce monde de fous. J'étais mal, mal... Regardant la voiture démarrer sous mes yeux, je la vis disparaître de mon regard, de plus en plus, pour ne devenir qu'un tout petit point à l'horizon. C'était la seule chose à ne pas voir, ça me rattachait à l'espoir que Len était encore ici, que ce n'était qu'un rêve, qu'un rêve.
Mais là, c'était un véritable cauchemar, et tout en restant plantée la tête dehors, la pluie ayant finie par me tremper, je me reculai, fermant les vitres, et partis vers la chambre, puis vers mon armoire pour en ressortir une veste à Len, que je portais lentement à mon nez, mon eau corporelle n'arrivant pas à se tarir. Humant l'odeur de la veste de mon amoureux, je me mis à l'enfiler par dessus mes vêtements mouillés, tellement vide que je ne savais plus comment vivre. Je fis demi-tour vers la vitre et m'asseyai sur le rebord de la fenêtre, les genoux recroquevillés contre moi, à pleurer mon amour perdu. Mon coeur mourrait de plus en plus, et je regardais la pluie s'abattre contre la vitre, mes cheveux trempés, mon corps mouillés. Plus aucune réaction ; j'étais une coquille vide, plus rien ne me reliait à la vie, Rin était morte pour le moment, déconnectée de la surface de la Terre. Enfouissant mes joues entre mes bras qui étaient posés sur mes genoux, l'odeur de Len contre moi, comme si il était présent, je continuais à pleurer tout mon soûl, le regard rivé sur les gouttes de pluie qui s'abattaient contre les carreaux, comme si ces dernières m'accompagnaient dans mon sentiment de solitude ; mon coeur était brisé, meurtri... Désespéré.
- Leeen, gémissais-je douloureusement, le regard brouillé par mes grosses larmes de tristesses. J'étais presque morte, comment survivre à un tel ultimatum ? Mon regard était vraiment perdu, incertain à cause de mes larmes, et je restais près de la fenêtre, attendant... Je ne sais pas ce que j'attendais. J'espérais qu'il reviendrait, je l'attendais en fait. Mes doigts contre la vitre fraîche, qui formaient leur marque contre le verre, je collais un peu plus mon front contre celui-ci, les larmes roulantes inépuisables le long de mes joues, l'odeur de Len qui se faisait présente sur et contre-moi, dans mes poumons, et dans l'atmosphère de la chambre. Son odeur familière, rassurante et douce, je pouvais presque me l'imaginer, ses bras se refermant autour de mes épaules, son menton collé à mon front, ou alors assis derrière-moi, ses bras enserrant fermement ma taille et ses lèvres délicatement posées sur ma joue, puis contre mon cou et le creux de mes épaules. Je me l'imaginais tellement physiquement que je perdais la notion du temps, comme si cette caresse imaginaire durait vraiment dans l'espace.
J'avais les yeux clos, je me balançais légèrement d'avant en arrière pour caler ma tête contre le muret de derrière, le regard droit vers la fenêtre. Je m'étais recroquevillée en boule contre moi, fredonnant inaudiblement pour me remonter moi-même le moral, mais ça ne marchait pas vraiment... Les lèvres serrées, elles ne laissaient passer que la mélodie, mais pas les mots. Pourtant, les mots de cette chanson étaient apaisantes, mais je n'avais plus la force de parler, et ça ne m'aurait étonné si je m'étais endormie contre la vitre, le front contre celle-ci, et surtout à cause des chocs émotionnels non-stop de la journée. Mais non, j'étais toujours présente, toujours éveillée, toujours attristée, et bien évidemment, toujours aussi vide ; à contempler avec un espoir inutile la fenêtre en fredonnant Regret Message, au cas-où je verrais un blond hyper-actif courir dans les rues d'House à la recherche de sa jumelle perdue. Au cas-où...
Soudainement, une évidence me sauta aux yeux, et un grand espoir me parcourut le corps ; le portable ! Mais oui, bon sang ! Me saisissant de mon black berry, je fis danser mes doigts sur le petit clavier numérique pour écrire mon code, mais aucun messages n'avaient été envoyés. Déçue, je perdis pas confiance, et me dépêchai de rédiger un message. Enfin envoyé, j'attendis des minutes, de longues minutes, jusqu'à ce que je lui envoie un autre... Puis encore un autre et pour finalement l'appeler, mais je tombai directement sur sa messagerie. Tant pis, ça ne serait certainement pas ça qui m'arrêterait ! La voix tremblante, après avoir eu son répondeur où j'entendais sa merveilleuse voix, je lui débitais, mâchant mes mots, balbutiant à tout va :
- Où es-tu ? Est-ce que tout va bien ? Tu... Tu viens me chercher ? J't'en prie Len, décroche ! J'suis désolée si tu vas mal à cause de moi, si tu penses que je m'éloigne, j'suis désolée, j"suis désolée ! Len, j't'aime trop pour t'oublier ou t'abandonner ou... Ou quoi que ce soit d'autres... Len j't'en supplie, dis-moi que t'arrive, dis-moi que t'es en route, dis-moi que tu m'aimes toujours que rien n'a changé, que ce n'est qu'un rêve et que je vais me réveiller près de toi... Len, décroche, m'écriais-je pour que, malheureusement, un sanglot angoissé et triste me coupe la parole. Len... me laisse pas comme ça, repris-je à bout de souffle et la gorge serrée, nouée.
Passant ma main sur mes paupières pour sécher mes larmes, je me mordais rageusement la lèvre pour finalement murmurer quelques mots pour terminer mon appel, voyant que de toutes manières, ma vie était finie :
- Je t'aime.
Je raccrochais. C'était dur pour moi de comprendre que c'était vraiment fini, qu'il n'y avait vraiment plus rien à faire... Mais c'était une manière de prendre conscience que maintenant, quoi qu'il advienne, je ne devrais prendre que sur moi, apprendre à vraiment me défendre que pour mes propres intérêts. Mes parents me détestaient et me rejetaient, mon frère m'abandonnait, mon aînée était décédée, mon grand-frère disparu ; j'étais comme orpheline, ma vie, mes souvenirs et ma famille n'existaient plus. Alors, tout en laissant tomber mon portable contre le sol, je regardais par la fenêtre, trempée jusqu'aux os, et le moral aussi défoncé que le plus grand dépressif du monde.