Chambre n°3

Age : 41 Date de naissance : 18/01/1983 Messages : 1085

Chambre n°3

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Je me retrouve je-ne-sais-où, suffocant. Je finis par arriver à atteindre les deux points sur lesquelles j'avais appuyer si fortement plus tôt dans la soirée et recommence le processus jusqu'à se que la douleur s'atténue. J'étais allongée sur un lit. Le mien ? Hum... Je m'assoie, allumant la lumière. Tout était bizarre. Je me frotte le visage et balai la pièce du regard. Je vis alors une forme sur le deuxième lit de la pièce. Une jeune fille, un peu plus vielle que moi, aux cheveux roses. Non, ce n'est pas ma chambre. Je regarde dans les tiroirs de la commode a coté du lit sur lequel je suis assise. Mes affaires ? Ce sont mes affaires ? Je regarde sous le lit. Ma valise ! A l'intérieur de celle ci, ma sacoche et autres affaires que j'avais laissées dans ma chambre ainsi que la perruque et le filet que j'avais laissé dans une pièce adjacente à la salle de bal. Je ne comprenais plus rien. Je me rassois au milieu du lit et faire les yeux, me rappelant se qu'il s'était passé.
Je débute un combat, amicale cette fois ci, contre un des surveillants. Il attaque et va m'envoyer a terre lorsque... Quelqu'un l'arrête. Cette même personne m'éjecte sur le coté. J'ouvre les yeux et vois mon adversaire de l'autre côté de la pièce, quelque peu mal en point. La, je ne vois plus rien, je ne peux compter que sur mes autres sens. Un odeur de bruler et une chaleur montante. Du feu ? Un fortement très rapide, comme un déplacement. Qu'est-ce ? Une telle rapidité... Ce n'est pas humain ! Et là, la panique général des "élèves". Des cris, des pleures et tout se qui va avec. Plusieurs fois, on me marche dessus, je prend des coups de tout les côtés, on me tombe dessus. Je pense que les surveillants ne réagissent pas. Que ce passe-t-il donc ? Pliée en deux de douleur, au sol, je ne peux pas bouger, j'essaie d'atteindre les fameux "points", en vain. Que j'ai mal. D'un coup, j'entends tout un tas de bruits pardessus le vacarme offert par mes "camarades". Puis plus rien, et je me retrouve ici.
Tout reste confus, c'est allé tellement vite... Mais ça ne pouvais pas être un rêve ! Je regarde comment je suis vêtu. J'ai toujours cette pseudo brassière et ce short en bandages... Et cette bande sur mon front... Non, c'était bien réel. Il me faut comprendre, et pour comprendre ces événements "sur-naturels", si je puis dire, il faut s'adresser aux surveillants présents lors de la fête. Personnellement, je m'adresserais d'abord à mon compagnon de combat, si j'arrive à trouver son nom, ainsi qu'à celui qui m'a empêcher de poursuivre ce combat prometteur. Qui était il ? Je ferme les yeux, me repassant la scène en boucle, jusqu'à trouver se que je cherche. J'y passerais le reste de la nuit s'il le faut !

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Est-ce que ça va ?

Je vais te laisser, au fait, moi c'est Sen Miwasa.

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Je rage, n'arrivant à me souvenir que d'une silhouette au contour flou. Et du fait que c'était un homme. Je sers mes poings, recommençant encore et encore, en vain. Je respire un bon coup puis ouvre les yeux, entendant du bruit. Je vis alors la jeune fille qui était allongé sur le second lit quelque minutes plus tôt, se réveiller et faire je-ne-sais-quoi. Je l'observe discrètement, ne répondant pas à ça question. Vu mon humeur, je risquerai de lui répondre méchamment, alors qu'elle ne m'a rien fait. Elle n'avait pas l'air d'en savoir plus que moi, peut être même moins. Au moment où elle se présenta, je n'eus pas le temps de me présenter à mon tour qu'elle était déjà parti. Bon, ce sera pour plus tard. Je retourne à mes préoccupations, vainement à nouveau. Je me lève et m'approche de la fenêtre, respirant aussi calmement que possible, pour essayer de me calmer moi même. Après plusieurs minutes, je ferme les yeux, me replongeant dans mes souvenirs. N'arrivant à rien, je faillis donner un sale coup de poing dans le mur à coté de moi, mais me retiens, le frappant juste légèrement. Je respire bruyamment, rouvrant ensuite les yeux. Je n'arriverais à rien dans un tel état. Bon, première étape, me changer, je suppose que le bal d'Halloween est terminé, alors je ne vais pas sortir avec pour seul vêtements, des bandages. Je les enlevés donc, ainsi que ma petit culotte, et laisse le tout sur mon lit. Je prend ce dont j'ai besoin et vais à la douche, surtout pour enlever tout le sang me recouvrant. Une fois fait, je sors après m'être épilée etc, enfilant sous-vêtements, débardeur court noir et bermuda resserré aux genoux, noir, lui aussi. Je laisse mes cheveux détachés puis me maquille toujours aussi legèrement. Je retourne ensuite sur le lit, réfléchissant. J'arrive pas à me souvenir du gars... Mais je peux cherche celui avec qui je me suis battu. Mais où ? Je décide de commencer par le hall, où je pourrais demander des indication à la guichetière. Je saute du lit après avoir pris dans ma valise, ma sacoche se trouvant sous le lit. Je met ensuite un t-shirt large blanc retombant sur les épaules où on peut lire de travers un "Music is life" rouge ainsi que des vans rouge aussi. Je pars rapidement de la chambre.

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Toujours trempée par la pluie, j'arrive et claque la porte. Je lance ma sacoche sur mon lit et quitte mes baskets, commençant à quitté mes vêtement mouillés, les mettant au sal. Je vais ensuite à la salle de bain, me séchant un peu les cheveux avant de retourner m'allonger sur mon lit, bras derrière la tête. Il faut que je trouve Dante, mais où ? Ils doivent quand même bien se douter qu'on se pose des questions ! Raaaaa ! Je prend mon oreiller, l'appuyant sur mon visage. Je soupire avant de me relever et de m'assoir au bord du lit, reposant l'oreiller à la tête du lit. Je me lève, vais me démaquiller et enfiler un vieux jogging et un grand t-shirt me servant de pyjama à la salle de bain avant de retourner m'allonger sous la couette, décidant de dormir, tant j'en ai besoin.

Je me réveille le lendemain, m'étirant avant de me lever et de fouiller les tiroirs de "ma" commode pour en sortir un long jean large troué et un haut legèrement moulant et décolleté que j'enfile rapidement. Je vais ensuite à la salle de bain pour me maquiller et me brosser les cheveux, a présent complétement secs. Je vais à la fenêtre et l'ouvre, m'y appuyant et observant l'extérieur un moment en réfléchissant. Ayant un peu faim, je referme la fenêtre, remarquant au passage qu'il ne pleut plus. Je prend ma sacoche ainsi qu'une petite veste à capuche et pars pour le refectoire, refermant la porte derrière moi.

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Arrivant, je me mis sur mon lit et m'approchais de mes affaires de violon. Sortant ce dernier de son coffre, je m'échauffais en faisant une descente de notes puis entamais un morceau tranquillement. Pouah, faguée de chez faguée, je vous dis. Après le morceau finit, je rangeais mon instrument tranquillement dans sa mallette et me mis sur mon lit, sur le dos en contemplant le plafond. Mettant mes écouteurs, j'écoutais du Evanescence en rêvant tranquillement. Puis, à force de rêver, je finis par m'endormir tranquillement, bercée par Amy Lee.

<< Do What you what you want... >>

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Me réveillant, j'ouvris mes yeux pour voir un plafond blanc. Regardant à droit et à gauche, je me levais doucement pour partir vers la salle de bains. Me détachant les cheveux, je me mis dans la baignoire et m'y allongeais en allumant le jet d'eau chaude après m'être déshabillée. Laissant l'eau courir contre ma peau dénudée, je pris une boule parfumée où du sel de bains s'y trouvait juste pour que l'eau mousse et sente le lys blanc. J'adore les sels de bains ! Après mettre lavée et m'être délectée du bain, je me séchai pour m'habiller d'un collant épais, d'un short avec grosse ceinture de cuir puis d'un sweat en laine large, dégageant mes épaules.Mettant un foulard autour du cou, je séchai mes cheveux au sèche-cheveux puis les coiffais nonchalamment pour les laisser au naturel s'en suivis d'un essayage de bonnets durant trois quart d'heure puis d'une séance de maquillage de un quart d'heure puis d'un vernissage de une heure. Parfois, je m'épate avec mon savoir-vivre, je suis pas lente dans la salle de bains, mais pour le reste ! Puis après quoi, je pris mon sac et me rendais vers des salles, n'ayant que ça à faire. Fermant la porte derrière-moi, je marchais dans le couloir, voyant de différents couloirs... What is the fuque ? Haussant les sourcils, je continuais ma marche, légèrement perplexe... Hum.

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Refermant la porte derrière-moi, je pris mon violon que je raccordais rapidement puis avec de la célophane, je frottais mon archet pour coller les crins de celui-ci. L'archet chaud, je commençais à faire une petite pluie de note pour m'échauffer puis, commençais l'intro piano au violon de la chanson Only Hope de Mandy Moore pour commencer à chanter, debout, tandis que Syo c'était assis sur mon lit.

<< There's a song that's inside in my soul
It's the one that I've tried to write over and over again
I'm awake in the infinite cold
But you sing to be over and over again.

So I lay my head back down
And I lift my hands and pray
To be only yours, I pray
To be only yours I know now
You're my only hope. >>

Oho... J'espère que ça va, j'ai pas la voix chaude et tout le tralala, j'espère que c'est pas trop chiant, je la trouvais appropriée... Enfin bon. Continuant, je fermais les yeux tout en jouant du violon pour m'accompagner. Ah, c'est pas comme d'habitude, de savoir que Syo m'écoute, ça me met une autre énergie c'est... Étrange.

Spoiler:

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S’arrêtant de marcher, elle me regarda comme si j’avais dis quelque chose de vraiment étonnant. Jetant des regards furtifs autour de moi pour vérifier si cela ne venait pas d’autre chose, je reposai finalement mes yeux sur elle et vis son visage illuminé d’un magnifique sourire. Aaah… Si seulement elle pouvait tout le temps me sourire comme ça, ma foi, je fondrai comme neige au soleil !

Hochant sa tête en signe d’affirmation, elle sembla réfléchir un moment. Comment je le sais ? Elle se mordille la lèvre, c’est pas compliqué ! Souriant, je fus une fois de plus pris de court et entraîné par le bras jusqu’à sa chambre en passant devant deux autres personnes que je n’eus le temps de saluer. Me faisant entrer, elle referma la porte derrière elle et alla prendre son violon pour le raccorder. Hum… Alors je ne serai que spectateur ! M’asseyant tranquillement sur son lit, je suivais ses gestes attentivement jusqu’à ce qu’elle ne commence à jouer.

Mon regard porter sur elle, je crus défaillir lorsque le son de sa voix envahi la pièce, me procurant les mêmes frissons qu’autrefois. Non en fait, bien plus encore… Car aujourd’hui, je ne regardai pas seulement une excellente musicienne, je regardai aussi et surtout ma petite amie, la seule que j’ai toujours désiré… Ne décrochant pas mon regard, je sentis qu’elle était quelque peu gênée et pus facilement deviné qu’elle avait simplement peur de ne pas chanter juste. Lui faisant comprendre à travers mes yeux que tout allait bien, elle continua en fermant les siens. Écoutant les paroles de la chanson, j’avais l’impression que les mots qu’elle chantait m’étaient destinés, ce qui m’émus d’avantage.

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Arrivant à la fin, je lâchais mon violon pour terminer Acapella, me rapprochant de Syo qui me regardait toujours tendrement. M'asseyant à côté de lui, je dis la dernière phrase et les dernières mesures qui moururent dans un silence. Mordillant ma lèvre, je regardais Syo d'un air 'c'était comment ? T'as aimé ?' ; je n'arrivais pas à parler, trop émue de m'être offerte de cette façon là à Syo. La musique c'est ma vie alors partager à Syo ça ne fait que fusionner cette partie de moi et la partager avec le garçon que j'aime, c'est mille fois mieux encore. Le coeur battant, je réussis à dire, enfin, à murmurer :

<< Alors ? >>

Tout en le regardant dans les yeux, je souris en lâchant ma lèvre inférieure, ah, ça fait bizarre, j'ai le coeur qui bat si vite, hm, j'ai le rouge aux joues aussi, j'ai l'envie énorme d'enfouir ma tête dans mon bonnet... Qu'il porte justement, herm.

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La fin de la chanson approchant, elle rabaissa son violon pour terminer capella tout en s’approchant de moi. La suivant du regard, elle s’assied à mes côtés pour laisser la dernière phrase mourir entre nous, le silence s'installant par la suite. Se mordillant une nouvelle fois la lèvre, elle m’interrogea de ses beaux yeux bleus, semblant trop émue pour me le demander à haute voix. Le hic, c’est que moi aussi j’avais le souffle coupé et de ce fait, je n’arrivai à articuler aucun mots. Restant donc silencieux, je me contentai de laisser mes prunelles plongées dans les siennes avant de l’entendre me murmurer un ‘alors’.

Lui faisant un sourire rassurant pour répondre au sien, mon cœur lui, ne cessait d’accélérer dans sa course folle. Avalant ma salive difficilement, je lui répondis, tout aussi bas qu’elle :

« … C’était… Parfait… »

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Un grand sourire sur les lèvres, j'entourais ses épaules de mes bras pour l'embrasser, prise d'une grande frénésie. C'était tellement différent de ce que j'entendais habituellement. De sa part surtout, je me sentais deux fois plus essentielle pour lui, c'était... Wouah ! De plus, ces paroles de chansons, je les pensais vraiment. Je chante tout aussi pour les paroles, une chanson c'est une histoire, vous savez. Calant ma tête contre son torse, je lui demandais doucement :

<< Je peux t'entendre chanter moi aussi ? Ça me ferait vraiment plaisir de t'entendre de cette façon là. >>

Le regardant dans les yeux, ses beaux yeux bleus, un sourire en coin sur les lèvres, j'attendis qu'il me réponde tout en jouant avec ses doigts, comme une enfant impatiente. Je suis bien là, je pourrais rester comme ça pendant des heures sans m'en lasser, les yeux clos, hm hm ! Si il dit oui, je me demande ce qu'il va me chanter, en tout cas, venant de lui, ça ne peut qu'être bien ! Le regardant encore, je vis qu'il était légèrement gêné, alors pour le rassurer, je lui embrassai le front comme un baiser protecteur.

<< De toute évidence, ça ne peut qu'être bien, de ta part, je sais que tu m'épateras. >>

Me redressant, je le regardai se lever, ayant hâte qu'il me chante sa chanson. Alors, du Kyo ? Du Muse ?

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Souriante à l’entente de mon compliment, elle enroula ses bras autour de mon cou pour m’embrasser une fois de plus. Je crois bien que je ne m’en lasserai jamais… M’enfin, m’embrasser de cette façon là sur un lit n’est pas une bonne idée, Sen. Je suis certes raisonnable et patient mais je n’en reste pas moins un homme. Et un homme à des besoins, c’est pas nouveau… Mettant donc fin au baiser par ‘sécurité’, je la laissa caler sa tête contre mon torse tandis que je posai mon menton sur celle-ci en entourant sa taille de mes bras. Voilà qui est mieux ! Pensais-je avec un sourire amusé aux lèvres avant de le perdre lorsqu’elle me demanda également de chanter pour elle. Croisant son regard, j’étais atrocement gêné… J’avais déjà fais une démonstration à un public mais… Jamais à la personne que j’aime le plus… Sans compter que je ne m’y attendais pas du tout. Retour à l’envoyeur comme on dit ! Jouant avec mes doigts, elle attendait patiemment ma réponse tandis que je me sentais de plus en plus nerveux.

L’ayant aperçut, elle me fit un baiser sur le front et me dit des paroles rassurantes, qui me réchauffèrent le cœur et me donnèrent du courage. Bon, et bien… C’est à moi maintenant ! L’ironie, c’est qu’il y a à peine quelques minutes, c’était elle qui était nerveuse et moi qui la rassurais… Ah la la ! On doit franchement être drôle à regarder pour les autres ! Me levant donc, je réfléchissais à la chanson que je pouvais bien lui adresser. Arf ! Ma guitare est dans ma chambre ! Me grattant la nuque, j’aperçus celle de Sen poser contre le mur. Me tournant vers elle, je lui demandai si je pouvais la prendre et ayant eus son accord, j’allai la sortir de l’étui. Whow ! Bel instrument ! La faisant tourner dans mes mains, je fis une tête de : Pas mal ! Pas mal ! Tu as de bons goûts ! Avant de m’assoire sur la chaise de bureau. Là, je fis glisser mes doigts sur les cordes pour vérifier leurs accords et quand je fus prêt, j’entamai les premières notes pour finalement faire entendre ma voix :

« Far away
This ship has taking me far away
Far away from the memories
Of the people who care if I live or die

Starlight
I will be chasing a starlight
Until the end of my life
I don't know if it's worth it anymore

Hold you in my arms
I just wanted to hold
You in my arms

My life
You electrify my life
Let's conspire to re-ignite
All the souls that would die just to feel alive

But I'll never let you go
If you promise not to fade away
Never fade away… »

Au début, je n’avais pas osé croiser le regard azur de Sen, de peur de me planté ou d’être déconcentré. Mais quand ce fut le cas, l’inverse ce produisit. Sous son regard, j’avais l’impression que rien ne pouvait aller de travers. Je me sentais fort et plein de confiance, serein et alaise comme si plus rien ne pouvait m’atteindre. C’était… étrange… Faisant retentir la dernière note, je n’avais pas lâché ses yeux, attendant silencieusement ses impressions, le cœur battant la chamade comme jamais.

Spoiler:

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Hochant la tête pour qu'il puisse prendre ma guitare, je le vis regarder mon instrument d'un air professionnel, ce qui me fit sourire. Si elle lui plaît, tant mieux. Il s'assit sur ma chaise de bureau et l'écoutant faire des accords, je posais mes mains sur mes cuisses pour l'écouter jouer l'intro de, ce que j'avais pu comprendre, Starlight de Muse. Han la la, ces paroles là... Elles sont tous simplement magnifique. Dès qu'il commença à chanter, j'eus le coeur en émoi, en émoi vous dis-je. C'était plus beau que je ne me l'imaginais, déjà que je pensais que sa voix allait m'émerveiller, je ne fus pas si surprise de voir qu'elle m'émerveillait doublement. Grand sourire, c'est quand je croisais son regard bleu que je compris qu'il avait pris plus confiance et fermant les yeux pour écouter la suite encore plus, comme pour ancrer les paroles et la musique dans mon coeur, je les rouvris pour voir Syo qui continuait de me regarder comme si il voulait me transmettre les paroles et tout en faisant retentir la dernière note, j'attendis un peu avant de lâcher un :

<< Woh. C'était... Magique ! >>

Tout en soutenant son regard, je le regardais dans les yeux encore et encore, j'avais cette impression que le temps s'arrêtait et qu'il n'y avait que nous. Rien que nous sur cette maudite planète. J'attendis que Syo revienne, vraiment émue.

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En attente, mon regard soutenant le sien, elle me libéra de l’emprise de la peur et du stress lorsqu’elle m’annonça qu’elle avait trouver cela… Magique. Ne retenant pas ma joie et mon soulagement, je lui fis un grand sourire et lui avouai :

« Fiou ! J’ai eus peur que tu n’aimes pas ! Tu sais, l’improvisation je maîtrise mais… Chanter devant toi c’est… Impressionnant et… Incroyable à la fois… »

Rougissant, je baissai la tête en poussant un petit rire. C’était idiot ce que je venais de dire… Me levant, j’allai remettre la guitare où je l’avais trouver pour m’en retourner vers Sen. Soudain, le mot qu’elle avait prononcé me revins en tête. Magique… Posant inconsciemment mes doigts sur mes barrettes, j’eus à ce moment le regard dans le vide. Est-ce que je devais lui dire pour tout ça ? Lui dire qu’il est fort probable que je sois… Un sorcier ? C’est tellement… Impensable ! De plus, en général les sorciers sont souvent représentés comme étant vieux, ridés et avec une longue barbe ! Et si… Elle me prenait pour un fou et me quittait ? Non… Je ne le supporterai pas !

Bataillant avec ma conscience, j’avais froncer les sourcils sans m’en apercevoir, ma main toujours poser sur ma tête. C’est lorsque Sen m’interpella que je sortis en sursaut de mes pensées, replongeant mes yeux dans les siens, inquiets. Non, je ne veux pas qu’elle m’abandonne…

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<< Ne pas aimer ça ? Il faudrait être sourd, tiens. >>

Faisant un grand sourire quand il me dit que chanter devant moi était impressionnant et incroyable à la fois, je le regardais rougir en souriant en coin. Puis je le vis se perdre dans ses pensées, ce qui m'inquiéta. Le voyant toucher ses barrettes, je remarquai que c'était assez nouveau. Est-ce que quelque chose l'ennuie ? Et remarquant qu'il fronçait les sourcils, j'eus un instant d'égarement. Qu'est-ce qui se passe Syo ?

Détestant le voir dans cette situation, je me mis à l'appeler pour savoir ce qui n'allait pas:

<< Syo ? (Il se tourna vers moi en sursautant.) Ça ne va pas ? >>

Le voyant rester un moment silencieux, je me levais doucement pour attraper sa main qui jouait avec ses barrettes. Dis-moi, qu'est-ce qu'il y a ? Posant sa main sur ma joue, histoire de lui dire que j'étais là, je continuais de le regarder dans les yeux, ne voulant pas qu'il reste silencieux. Puis je murmurais, doucement :

<< Je suis là. Dis-moi ce qui ne va pas. >>

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La voyant se lever, je restai vide d’expressions et la laissai attraper ma main pour la poser sur sa joue chaude et douce. Elle me regardait avec inquiétude tandis que je ne réagissais pas. Lorsqu’elle me fit savoir qu’elle était là et que je pouvais lui parler, mon cœur manqua un battement. J’étais pétrifié par la peur. J’avais tellement d’appréhension pour sa réaction que ça me nouait le ventre comme on essore un torchon. D‘un autre côté, je ne voulais pas lui mentir. Elle avait confiance en moi et de ce fait, ça lui ferai trop de peine… De plus, dans un couple on est censé tout se dire, n‘est-ce pas ? Elle pourrait comprendre…

Fermant les yeux, je détournai la tête et répondis hésitant :

« Je, euh… Je dois t’avouer quelque chose, Sen… Je… J’ai appris il y a peu de temps que je… Je suis… Je serai peut-être un… Un… Sorcier… »

Voilà, c’est dit. Le denier mot était sortit tel un soupire mais au moins, je lui avais dis. Cependant, mon cœur cognait encore contre ma poitrine à m’en faire mal et mon ventre se tordait de plus en plus. Attendant sa réaction, silencieux, je n’osai pas la regarder, de peur de voir dans ses yeux l’horreur ou la déception.

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Fermant mes yeux quand il détourna la tête, j'attendis qu'il m'explique ce qui le tourmentait et cela fait, je remontai un regard interloqué à Syo qui signifiait clairement ' hein ? '. Il dit ça pour rire ? On dirait pas. On dirait qu'il se sent coupable et ça me fait mal au coeur de le voir comme ça. Essayant de comprendre au maximum, je compris pourquoi il touchait sans arrêts ses barrettes, est-ce que c'était de là que sortait ses pouvoirs ? Et si il est sorcier, il doit avoir une baguette et pleins d'accessoires ? Maintenant, je compris très sincèrement mieux pourquoi une force me tirait loin de Syo, c'était de la magie, la garce, hmrr... J'étais à présent sûre qu'Erio était une sorcière et qu'elle était le professeur de magie, et donc, que Syo ne sera plus avec moi pour les cours etc. Et de toute évidence, moi aussi il m'arrivait des choses bizarres depuis cette nuit d'Halloween, je fais tomber des choses d'une puissance mille, ça faisait très peur...

Après de longues minutes de réflexion, je tournais son visage vers-moi et le regardais bien dans les yeux pour lui dire, rassurante :

<< Je te crois, t'inquiète pas, moi aussi il m'arrive des choses bizarre depuis la nuit d'Halloween... Moins magique que toi mais impressionnantes quand même. >>

Me mettant sur la pointe des pieds, j'entourais pour la énième fois ses épaules de mes bras et déposais un baiser fugace sur les lèvres. Je resterais toujours avec toi Syo, sorcellerie ou non, je t'aime et c'est ça qui compte.

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( désolée, je sèches ! x) )

Après quelques minutes, qui me parurent une éternité, je finis par sentir ses mains venir prendre mon visage pour le tourner vers elle. Nos regards l’un dans l’autre, elle me glissait doucement des paroles rassurantes, et même bien plus que ça. Elle me croyait ! Et elle ne s’enfuyait pas ! Je crus m’écrouler tellement le soulagement était fort et intense. Se levant sur la pointe des pieds, elle enlaçait mes épaules de ses bras et vint m’embrasser furtivement. Elle m’aimait vraiment alors ? Ce n’était pas un de ces rêves stupide que je faisais avant, c’était vrai, réel… Et tellement beau… Cette fois, je me laissai glisser pour me poser sur mes genoux, ma tête arrivant alors à hauteur de son ventre, je l’entourai de mes bras et cachai mon visage lentement sur celui-ci, dissimulant les quelques larmes qui voulaient couler de mes paupières. Ça fait con de passer de joyeux et foufou à pommé et ému, hein ? Je ne vous le fait pas dire ! Mais cette histoire me rends complètement dingue…

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(Tkt pas va xD !)

Sentant Syo s'écrouler sur ses genoux, je le vis enfouir sa tête contre mon ventre pour m'éteindre de ses bras. Posant mes mains sur ses cheveux blonds, je les caressais doucement pour essayer de le calmer, des paroles rassurantes accompagnant mes gestes. Souriant doucement, attendrie par son soulagement total, je m'abaissais également, ses mains toujours sur ma taille puis pris son visage entre mes mains pour sécher le flot de larmes qui lui coulait des paupières. Restant silencieuse, concentrée sur son regard bleu, j'approchais mon visage du sien pour embrasser son front, sa joue puis terminais par ses lèvres, juste pour lui prouver que je ne lui fuirais jamais, jamais. Laissant ma langue danser avec la sienne, j'avais laissé mes mains sur son visage et avais fermé mes yeux pour profiter de ce moment plus longtemps, pour que chaque secondes puissent rester ancrées dans ma tête et dans mon coeur.

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(merci ! : D J'ai juste horreur de faire des petits posts de merde quand j'rp avec quelqu'un ! ><)

Caressant mes cheveux en me chuchotant des mots doux, je restai silencieux, emporté par le paisible flot de son amour. Jamais je n’avais reçus autant, jamais… La sentant s’abaisser à ma hauteur, je reculai mon visage, mes mains entourant encore sa fine taille alors qu’elle prenait tendrement ma tête dans ses mains, essuyant les larmes de joie silencieuses qui s’écoulaient toutes seules le long de mes joues, sans que ne puisse les retenir, à l'aide de ses pouces.

Là encore, une fois de plus nos regards bleus se croisèrent longuement, comme si l’un était attiré par la couleur de l’autre. Lorsqu’elle s’approcha lentement pour m’embrasser délicatement le front et la joue, j’avais refermé les yeux, toujours bercer par tant d’amour. Finissant par s’emparer de mes lèvres, je répondis à son baiser ‘mouillé’, quittant ses hanches pour monter mes mains plus haut et jouer avec ses longs cheveux rosés. C’était… Magique. Je parles bien sur de la magie de l’amour, pas de la mienne ! De mes souvenirs, jamais encore on ne s’était embrassés comme ça, aussi langoureusement.

Mettant difficilement fin au baiser pour reprendre notre souffle, un sourire mutuel se fit entre nous deux et c’est avec essoufflement que je lui ré adressai quelques mots :

« Je suis tellement heureux que tu sois à mes côtés, Sen… »

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( Ahaha, moi c'est pareil ! x) )

Ayant du mal à mettre fin au baiser, nous nous arrêtions pour reprendre notre respiration avec un sourire complice, voire mutuel puis, assez essoufflé, Syo me dit qu'il était heureux que je sois à ses côtés et j'hochai négativement de la tête, lui adressant un sourire en coin :

<< C'est moi qui suis heureuse. Vraiment. >>

Me relevant, je pris les mains de Syo pour le relever également puis, restant un petit moment les yeux dans les yeux -je pourrais le faire toute la journée sans m'en rassasier, dingue non ?-, je regardais l'heure puis lui demandais, un sourcil arqué et un sourire en coin :

<< Tu as envie de faire quoi maintenant ? Moi personnellement, je dis oui à tout, tant que c'est avec toi moi ça me va ! >>

C'est vrai, moi j'ai envie de faire des choses nouvelles, histoires de découvrir des choses et avec Syo je suis sûre et certaine que ce sera doublement plus mémorable ! Puis une pensée qui m'angoissait un peu l'esprit me donnait un petit frisson. Est-ce que je le fais pas trop attendre ? Fin je veux dire, c'est un homme et un homme ben, c'est... Ça a des principes. Et donc, forcément, ils pensent pas qu'à faire des bisous et des câlins... Toussant, je m'apprêtais à lui demander lorsque tout à coup j'abandonnai. J'aurais l'air d'une grande idiote après... Et puis, je sais pas comment ça se passe tout ça, je suis un peu vierge donc... Hm...Devenant rouge bordeaux aux joues, je me mis à entortiller une mèche de cheveux avec mon index en me mordillant la lèvre. Hm, il va le remarquer que je suis en pleine réflexion et surtout que je rougis je me grille en pleine vue, herm. C'est pas la chose en elle-même qui me fait peur, mais c'est de peur que je sois nulle et que je m'en sorte mal ou que je fasse une maladresse... Je suis vraiment une quiche, c'est pas vrai...

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Me répondant avec un sourire en coin que c’était elle qui était heureuse, elle se releva et me prit par les mains pour m’aider à me relever également. Après un énième échange de regards, elle me demanda finalement ce que je souhaitais faire, pour la deuxième fois de la soirée. De plus, j’avais la petite impression et le sentiment que sa dernière phrase avait un double sens… Vous ne trouvez pas ? Hum… C’est peut-être mon imagination qui me travaille ? Vous savez, j’ai pas arrêter de plaisanter la dessus dernièrement mais je ne suis pas si pressé que ça ! C’est une envie, c’est tout. Une simple envie que j’aimerais partager avec elle seulement lorsqu’elle sera prête !

La scrutant pour chercher une quelconque mimique qui pourrait éventuellement m’aider, je crus voir ses lèvres bougées après qu’elle est toussoté. Si elle avait une envie particulière, j’étais tout ouïe ! Il ne fallait pas qu’elle hésite ! Après tout… C’est moi qui ai choisis tout à l’heure, non ? Arf, je me sens comme Jean qui rit, Jean qui pleure ! Un coup je suis joyeux, puis triste et la minute d’après, je suis de nouveau joyeux ! C’est… A n’y plus rien comprendre ! Mais bon, c’est moi quoi ! Au fond, je suis encore comme un enfant, je suppose… Bref ! Revenons à nos moutons ! Que désire mademoiselle ? Tiens ? Elle rougit… Aurais-je donc eus raison ? Sa phrase avait bien un double sens ? Si c’est le cas, je ne veux surtout pas qu’elle se force pour moi ! Ce que je veux, c’est qu’elle fasse ce choix d’elle même.

Surtout que pour moi, ce ne sera hélas pas ma première fois et Dieu sait que je regrette de ne pas avoir attendus… Mais il est bien connu que contrairement à de nombreuses femmes, les hommes n’ont nullement besoin de toujours avoir des sentiments pour assouvir leurs besoins. Et comme à l’époque, je n’avais guère de petite amie et je pensais comme un idiot ne jamais avoir LA petite amie de mes rêves, il a bien fallu que je m’adapte. Vous pouvez penser que mes paroles sont machistes mais en réalité, c’est juste parce que je n’étais pas très futé. Ou si vous préférez, j’étais très influençable et de ce fait, je servais souvent ‘d’objet sexuel’ sans rien dire. Chose que je n’est encore dévoilé à personne et que je ne souhaite pas dévoilé. Ou peut être à Sen si l’occasion devait se présenter… Mais je crains que l’image qu’elle se fait alors de moi ne soit quelque peu décevante…

Souriant, je répondis après mûûûûre réflexion :

« J’ai proposé à l’instant alors… Maintenant, c'est à ton tour. Alors ? Que désires-tu faire, charmante demoiselle ? »

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Tu... As compris ?

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Après une rapide marche à travers les couloirs du bâtiment, j'arrive enfin à ma chambre. J'appuie sur la poignée histoire de voir si je dois sortir mes clés ou non. Cela s'avérant alors inutile, j'entre et referme la porte, faisant un simple et poli signe de tête à ma nouvelle colocataire et au jeune homme à ses côtés. Je pose doucement ma guitare sur mon lit, ainsi que ma sacoche. Allant ensuite plus vite, je prend quelques affaires de bain et des vêtements propres dans ma commode et file dans la salle de bain où je m'enferme, soufflant au passage à Sen mes excuses pour l'autre jour et comment je me nomme. Rapidement, je me lave, me sèche, me rhabille et me remaquille avant de ressortir, mettant les affaires sales, au sal. Je prend ma guitare, la calant délicatement entre ma commode et le mur. Je récupère ensuite ma sacoche, mon casque etc, prend un gilet à capuche et repars, faisant à nouveau signe au couple avant de refermer la porte.

« Amusez-vous bien »

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Chambre n°3

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