House Fukkou
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Chambre n°4

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Dante McCry
Dante McCry

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Masculin Age : 41
Date de naissance : 18/01/1983
Messages : 1085

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MessageSujet: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyLun 21 Nov - 20:23

Chambre n°4


Dernière édition par Dante McCry le Dim 25 Déc - 22:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyMar 22 Nov - 16:47

    Suivant le plan que la moche m’avait refilé, j’arrivais finalement à bon port : dans ma chambre. Déverrouillant la porte, je poussai celle-ci et laissai tomber mes bagages au sol tel deux sac à patates. Houla ! Deux lits ? C’est pas bon ça… Ne me dites pas que je vais me taper un coloc’ ?! Au secouuurs ! Je déteste partager ma chambre avec quelqu‘un !

    « Cet endroit va être pire que ce que je m’imaginais… »

    Soupirant, je mâchouillais toujours mon chewing-gum et allai faire un tour du propriétaire. Y’a pas grand chose à voir mais bon… Au moins vérifier l’état des lieux ! Observant scrupuleusement chaque parcelle de la pièce principale, je finis par aller voir la salle de bain et là…

    « Oh nooon ! Putain, il fallait qu’ils foutent les chiottes à côté de la douche quoi ! Ca va être sympa la coloc’, moi j’vous le dit ! Et si l’autre ch’lingue on fait comment ? On prend la douche avec un masque à gaz ? Tss ! Je hais les internats ! »

    Mécontente, je m’affalai sur le lit que j’avais choisis en sautant dessus sans ôter mes chaussures. Ben quoi ? C’est pas comme si c’était pas le mien ! Les mains croisées derrière la tête, j’observai le magnifique plafond immaculé en faisant éclater des bulles entre mes lèvres. J’aurai bien envie de dormir mais…

    « … GrOuhOu… »

    Mon ventre cri famine ! Me redressant avec spontanéité, je rebondis sur mes pieds et quittais la pièce en fermant derrière moi. Direction, la cafet’ !… J’ai pas pris le plaaaan… !


Dernière édition par Aoko Nodoka le Ven 20 Jan - 2:34, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyLun 26 Déc - 17:14

    Cher Journal,

    Aujourd'hui était un jour magique. Ce matin pourtant, j'étais persuadée que le bon Dieu voulait que je reste sagement dans mon lit. Au chaud sous les couettes, personnellement, ça ne m'aurait pas gêné d'exaucer son voeux mais j'avais envie de me battre contre ma destiné. Le contact dur et douloureux de mon pied contre la chaise de ma chambre, mon rétrécissement de kiki sous la douche froide, les épis dréssés sur ma tête... oui, malgré tout ça, j'avais décidé de me lever. Dehors, le sol était recouvert d'une petite neige. Je l'avais regardé tomber du ciel un moment avant de me décider à m'habiller au lieu de rester à poil devant la vitre. Un boxer, un jean foncé, un sweat, des gants plus un bonnet, je m'étais interdit moi-même de tomber malade. J'allais luter contre ma poisse et les mauvais éléments extérieurs comme le temps ou les microbes.

    Descendant les escaliers pour rejoindre le self, j'avais croisé quelques personnes à qui j'offris plusieurs sourires. Tout le monde avait l'air content et je ne savais pas pourquoi. Je pensais que c'était à cause de la neige mais non, j'appris plus tard que c'était parce qu'on était le 24 décembre et que le soir-même, il y avait une soirée pour nous fêter un happy cristmas. Avant de l'apprendre cela dit, j'eus dévoré mon bol de cereals chocapics. Une fois de plus, comme la chance n'avait pas l'air de bien vouloir me tendre la main, le malheur du petit dej frappa à ma porte. Vous le connaissez tous ce fameux de malheur. Celui des cereals molles dans le lait car vous les avait pas manger assez vite. Le cuisiner m'avait demandé de ramasser ce que j'avais fait tombé en partant m'asseoir à une table seul alors forcement, je perdis du temps à remettre tout en ordre. Je m'étais même coupé le bout du doigt avec un morceau de verre du verre cassé. Verre du verre, uhuh, répétition. Bref, après avoir nourrit mon grand appetit, je partis me brosser les dents et redescendis à la recherche d'un peu de calme. Ok j'avais décidé de lutter contre ma destiné mais si je pouvais évité de me casser un bras ou une jambe, c'était pas plus mal. Allant donc dans la salle de détende, je fis la rencontre de ma douce petite salade verte au nom de Miki. Elle était assise, dans un fauteuil, à lire un livre tranquillement avant que je ne la dérange pour prendre de ses nouvelles. Elle avait l'air heureuse de me voir, tout autant que je l'étais aussi de la revoir. Miki est l'une de ses personnes avec qui j'adore parler mais dont le regard m'inquiète. Je sais qu'elle ne me fuiera pas ou autre si je lui dis que je suis transexuelle mais... son avis sur moi changera forcement alors je ne veux pas prendre le risque que cela transforme ne serait-ce qu'un tantinet notre relation. Je ne lui dirai rien pour le moment. Peut-être qu'un jour, oui mais... pas là. Je m'en sens pas le courage ni même l'envie. Bref. On parla de tout et de rien jusqu'à ne fasse allusion au jour que l'on était. Soit, le dernier jour pour partir acheter des cadeaux. Affolé, je m'étais mis à dire n'importe quoi avec un débit de parole branché sur grande vitesse. Mais comme il fallait que je respire, je dus me taire pour inspirer et lui laisser donc l'occation de placer un mot. On s'accorda pour partir tout les deux faire nos emplettes au centre-ville.

    Y allant à pieds, on arriva la bas rapidement. En fait, on avait pas vu le temps passé tellement qu'on avait rit. Entre blagues bidons et anecdotes ridicules, on a put approfondir notre connaissance de l'un de l'autre. Et je vous le dis, je ne suis pas déçue. Miki est vraiment quelqu'un de génial et j'espère qu'elle arrivera à trouver une personne qui puisse lui procurer un bonheur continue. Je l'espère aussi pour Pauline, d'ailleurs. C'est une fille qu'on a rencontré sur la route. Blonde, grosse poitrine, la fille canon quoi. Dommage qu'elle est cassé cette image en se réchant sur un trottoir. M'enfin, heureusement pour elle, avec ses airbags, le choc n'a pas du être trop difficile à encaisser. Par contre, pas pareille pour ce qui concerne les regards des gens. Tout le monde passait à côté d'elle sans daigner lui demander si ça allait. Alors nous, le duo de choc Miki Kasu, on était partit à son encontre l'aider à se relever. De là, on se rendit compte qu'elle venait elle aussi de HouseFukkou, le truc de fou quoi, et qu'elle était venue aussi pour faire ses courses. La coincidence de dindono, oui oui oui ! Du coup, on lui proposa de nous accompagner, ce qu'elle fit en direction de la FNAC. Là bas, c'était la caverne d'ali baba. Du n'importe et du nawak, du n'importe nawak qu'il y avait ! Je pris des trucs pour Kou, Pauline, Miki, Tamara la surveillante, Kaname, Syo, Sen et quelques personnes que j'eus croisé en cours de vie. Dans les rayons, on rencontra Erio Touwa et Akira. Ce sont des profs de House. Erio enseigne la magie alors que Akira eduque les chamans pour qu'ils acceptent leur(s) pouvoir(s). Pour un nin-jutsuka comme moi, tout ça, ça me passe un peu au dessus la tête mais bon... ils avaient l'air sympa. Surtout Erio car bon, Akira, lui, il m'inspirait pas confiance. C'est le genre de mec, grand, blond, des yeux percents qui lit en toi comme dans un livre ouvert et ça, même quand tu penses à des trucs sans queue ni tête. Fin pour ma part... je pense toujours à la queue donc au moins, c'est fiché ! Uhuh, j'espère que personne ne lira cette page. Autant pour mon estime que pour son cul car un journal intime, comme le nom l'indique, c'est sensé être intime. Intime qui vient du mot intimité et intimité qui vient du latin intimidus. Que God sauve ceux qui y ont cru.

    Pauvre. Voilà ce que je suis maintenant que j'ai passé tout mes sous dans les cadeaux. Mais bon... çe ne me gêne pas. C'est pas comme si j'avais grandement besoin de billets verts alors que je suis nourris blanchis dans la maison de redressement. De courage, de gnak, peut-être oui mais surement pas d'argent, nenon. I need just somebody for protege me. Ouais, protege. Ca se dit in english aussi. x) Bon, stop tes conneries Kasu, et reprends l'écris. Ouai'p. Oui bon je disais, après être arrivé à la caisse, on paya nos achats puis on repartit dans nos dortoirs. De là, on emballa nos présents et on s'habilla avant de se souhaiter joyeux noel à l'avance. Comme prévu, je dus aller à l'accueil pour les donner à la receptionniste qui était chargé de plus tard, les distribuer dans les salles de chaque race. La mienne, nin-jutsuka, était pas bien loin alors j'y entrai et sans surprise, fus l'un des premiers. Il y avait déjà deux blonds dont une blonde, une fille aux cheveux raides et marrons, puis Dante qui s'était déguisé en papa noel. La coutume voulait que les garçons portent un bonnet alors j'en pris un sans sourciller, faisant tintiller la petite clochette accrochée à la mout-mout rouge. On commença alors à boire, de la vodka black et d'autres élèves firent leur apparition. Dans l'ensemble, sérieux, on s'entendait tous bien. Sen, Aoko, Naruto, Rin et moi. Tsukiyo et Toshiro, eux, étaient plus à l'écart. Ils s'isolaient de leur propre volonté et cela, bien qu'on les a maintes fois joints à nos poses photos. En parlant de photo, Dante nous a à tous donné les copies. J'ai mis celle de groupe dans un cadre et j'en ai prêté un à Aoko pour qu'elle fuisse faire pareille. Oui car Aoko, c'est ma coloc. C'est pas cool ça ? Oh si que ça l'est. J'aurais certainement pas aimé me retrouver avec les deux pas-funs du groupe sérieusement... puis Aoko, bien qu'elle soit un peu brute, je la ffe-ki. Elle me rappelle quelqu'un, je serais pas vous dire qui car j'ai un trou de mémoire mais en tout cas, une personne que j'appréciais énormement, ça c'est sur.

    La soirée s'était donc terminée sur des rires et... de la bouffe. Même si j'ai faillis mourir en confectionnant cette pizza car j'ai eus la malchance de verser de la sauce tomate sur la robe à Senichoux, elle était ma foie, bien réussit. Celle de Rin et Sen aussi. Par contre, celle de Aoko... uhuh. Elle est beaucoup plus mignonne quand elle dort que quand elle cuisine. D'ailleurs, elle s'est endormit en moins de deux la championne ! J'ai dus la mettre moi-même sous les couettes car môdame avait eut la flemme de soulever le drap pour se faufiler à l'intérieur. Alala, la jeunesse hein ! Tous des flemmards ! Puis d'ailleurs, je sais pas comment elle a fait pour pas s'arrêter d'ouvrir ses cadeaux. Oui car l'étrange personne qu'elle est s'est endormie, un cadeau à moitié déballé dans la main. Curieux comme je suis, j'ai un peu plus arraché le papier pour voir dessous et j'ai pus percevoir un tissue vert. Peut-être des chaussettes, qui sait ! J'ai pas osé le sortir complétement et je l'ai rangé à côté de ses autres paquets toujours intacts. En parlant de paquets, venant en aux miens ! La boite de preservatif de Dante, je l'ai mis dans le tirroir de ma commode, en cas d'urgence si une fille qu'a des ailes, ouvre ma fenetre et me plaque violemment contre le lit en me disant ' j'ai envie de toi '. Tout peut arriver hihi. Bref, après ce beau cadeau, j'eus le droit à des choses plus personelles. Autant vous le dire d'avance : J'ai été gâté. Kaname m'a offert mon pêché mignon : des macarons. Pauline et Qiang : Chemise à carreaux et t-shirt noir rayé blanc. De Miki, un livre pour draguer car elle ne veut apparemment pas me servir de cobaye (<- Ce cadeau m'a fait marrer !). Des Chocolats par Syo : A partir de ce cadeau afrodisiaque, je pense que je peux tout lui pardonner (a) ! Un livre sur le Kendo de Tamara écrit par son père : Mon dieu c'est une invitation à la revanche ça ! Et pour terminer, un collier en argent avec pour pendentif, la lettre K de la part de Sen. K, pour Kasumi je suppose. Oui parce que je le prendais mal si c'est K pour Kaka quoi... Quoi que même si elle m'aurait prit un bijou en forme de teub, je crois que je l'aurais pris avec tout autant d'emotion. Ca coute cher ce genre de chose puis... même si ça n'était pas le cas, l'intention est énorme. Je suis... touchée, oui, emue, vraiment. Si vous voyez des petites taches, c'est pas que j'ai mangé un macaron et que je me suis essuyée les doigts sur le journal mais bien que j'ai pleuré en résumant tout ça. Jamais je n'ai tant été heureuse, jamais. Probablement aussi parce que je viens de comprendre qui pour moi est Aoko... sur sa table de nuit, il y a une photo d'elle et moi lorsque nous étions petites. Aoko, ma cousine, mon amie.

    Sur ces jolis mots cher journal, je saute dans les bras de morphée. Je suis en caleçon, mes jambes ont froid et ne demandent qu'à se réchauffer contre la douce matière de mon matelas. Je te souhaite une bonne nuit et je serais à l'avenir que même si tout est contre nous, il faut se battre pour arriver à obtenir les fruits de notre accomplissement.
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyVen 30 Déc - 10:22

    « Ouch ! Ma tête ! » Fut la première chose que je pensai en me réveillant ! D’ailleurs, je n’avais plus aucun souvenirs de la veille… Enfin, du moins sur le moment ! Me redressant, une main posée sur le crâne et les cheveux en bataille, j’avais pour ainsi dire ‘la tête dans le cul’ ! Et… Bien profond ! Sortant du lit, encore vêtue de mes habits du soir, hormis de mon slim vert, je tanguai jusqu’à la salle de bain. Je vous jure, je me serai crus sur un bateau ! A en croire cette réaction, mon corps n’a toujours pas éliminé l’alcool ingurgité dans la soirée…

    Débarquant devant le miroir, je fis un sursaut de frayeur en voyant l’ampleur des dégâts… Le teint légèrement blafard, mon maquillage avait coulé et ma coiffure à la Tina Turner avait tournée en remake du roi lion… Manquerait plus que je grimpe sur un rocher et que je me mette à rugir… Téh ! Attrapant ma brosse, je démêlai avec difficulté ma tignasse et enlevai les couleurs de mes paupières à l’aide de cotons et de démaquillant. Me passant ensuite de l’eau fraîche sur le visage, je retournai dans la chambre pour m’asseoir sur le lit. A son côté, des paquets étaient soigneusement posés, dont un déjà ouvert. Le prenant en main, je me rappelai alors en un petit rire que je m’étais endormie dessus. C’était un bonnet en laine, vert qui plus est et de la part de Nanami. Le petit mot avec me fit esquisser un sourire et c’est avec entrain que je mettais l’objet sur le haut de ma tête. Le second paquet venait de Kuroe et contenait des piercings de toutes le couleurs. Quelle folie elle a été faire là ! Mais pour la peine, j’en mettrai un par jour puisqu'apparemment, je dois oser la couleur.

    « Ose ! Ose ! Ose ! Oooooose ! Redonne à ta vie, sa vraie valeur ! Ose ! Ose ! Ose ! Oooooose ! Redonne à ce monde, toute ses couleurs ! (8) »

    Erm… L’heure n’est pas au karaoké Aoko ! Mais son mot m’avais tellement fait penser à cette chanson ! Passant au cadeau suivant, quelle ne fus pas ma surprise en découvrant un… Paquet de préservatifs avec le mot « Sortez couverts ! » de la part de mon prof préféré… Ben oui, et alors ? J’ai déjà mon bonnet sur la tête ! Ha ha ha ! Comme c’est mignon de sa part… Mais avec qui veut-il que je fasse des galipettes, sérieux ? Personne ne voudrait d’une catastrophe tel que moi ! Personne, vous dis-je !

    Cachant le paquet dans ma commode, j’allai jeter les papiers à la poubelle et finis par le dernier, la photo ! Fin, il y en avait trois pour être exact mais je n’avais qu’un seul cadre. Revoir tout ça me rappelai finalement la soirée au grand complet. Mon arrivée précipitée, les barres que je m’étais prise avec Naruto - d’ailleurs c’est étonnant que je ne me sois pas pisser dessus avec toutes les conneries qu’il faisait à la seconde celui-là - Et Kasu ! Le Yamada inconnu que je n’ai toujours pas identifier ! C’est pas mon colloc, au fait ? Beeen… D’ici je ne vois qu’une mini touffe dépasser de la couette… Mais si j’en crois ma vue, c’est bien ses cheveux roux ! Les autres, on ne peut pas dire que j’ai eus le temps de les connaître, c'est fort dommage... Mais la rose m’avait l’air aussi tarée que nous et son coup du terroriste m’avais bien fais marré ! Ou alors c’était la chutte juste après… Faut dire qu’ils avaient tout les deux une tronche tellement énorme ! Ah bah tiens ! On a même la photo ! Et on me voit ! Si, si ! Regardez ! J’ai la bouche grande ouverte et je suis morte de rire… Pour ne pas changer ! Mais c’est bien ce que je disais ! Je me demande comment j’ai fais pour ne pas me pisser dessus !

    Oh merde alors ! C’est qu’on est tous frais avec nos sourires noirs sur celle-là ! Ça me fait penser... Elles sont toujours noires mes dents ? J'ai zappé de le vérifier talure dans la salle de bain... Ha ha ! I’m the best ! Belle photo qu’est ma victoire à la course ! Mouhaha ! Je suis im-ba-table ! Aucune stratégie ne peut me vaincre ! Ah la la ! Que de bons souvenirs… Et je ne vous parle pas du remake de master chef qu'on s'est tapé à la fin pour faire des putains de pizzas ! Déjà qu’on avait bu mais en plus il fallait jouer les cuistots presto ! D’ailleurs, je me souviens que j’étais avec Dante... Il s'est bien vite adapté à mon ‘petit’ caractère et on s'est fichtrement bien entendu malgré qu’il m’est forcé à cuisiner alors que je suis une grosse merde et qu’en plus il ne m’a pas franchement prêté main forte ! Résultat ? Ma pizza avait une gueule bizarre comparé aux autres et je lui est faite bouffé jusqu’à la dernière miette ! Ben quoi ? Il n'a pas voulu m’écouter et il m’a laisser tout faire ! Fallait bien qu’il serve à quelque chose pour ma vengeance ! M’enfin à priori, malgré son aspect, elle n’était pas si mauvaise que ça vu qu'il l'a engloutit en moins de deux ! Aurais-je finalement des talents culinaires ? Voyons, voyons... Je vais encadrer quelle photo ? Kasu à mit celle du groupe aux sourires presque colgate… Ça va faire con si je mets la même ! Autant mettre deux différentes ! Ouais, ouais ! Je vais encadré ma victoire pour le lui rappeler chaque jours ! Niark, niark, niark !

    Bon ! Voilà qui est fait et j’ai toujours mal au crâne… Ou est ma trousse à pharmacie ? Doliprane ! Mon ami ! Aide moi à lutter contre les méfaits de la vodka black au réveil ! Ingurgitant le cachet à l’aide d’un verre d’eau, je me rassis sur mon lit pour la je ne sais combientième fois et me mis à observer la bosse sur le lit d’en face. Et quand je parle de bosse, je parle de… La bosse que forme Kasu sous sa couette ! Pas autre chose ! N’est-ce pas ? Bref ! Monsieur à l’air bien paisible la dessous… Hé hé hé !

    « DEBOUT LA BELLE AU BOIS DORMANT ! C’EST L’HEURE DU RÉVEILLAGE ! » M’écriais-je en sautant sur son lit pour le faire grave chier.

    Ah la la... Quelle plaisir ça me fait d'avoir reçus des cadeaux de leur part alors que l'on vient à peine de ce rencontrer... Je n'ai pas eu grand chose mais c'est suffisant pour me donner la foi ! Ma chère Kristen... De là où tu es j'espère que tu ne m'en veux pas de me faire de nouveaux amis... Si seulement tu pouvais les voir ! Ils sont tous si géniaux !
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyLun 2 Jan - 15:54

    - DEBOUT LA BELLE AU BOIS DORMANT ! C’EST L’HEURE DU RÉVEILLAGE !

    - REVEILLE-QUOI ? criai-je en me redressant dans mon lit plus vite que je n'aurais pu le faire si je l'avais voulu.

    Ecarquillant mes yeux, regardant à droite et à gauche, affolée sans rien comprendre, je vis en premier lieu de fines jambes fortement appétissantes. Pour le coup, je croyais que je rêvais encore et que ces jambes étaient des cadeaux de Dieu pour mon Noel à moi. Seulement, quand j'eus redressé le visage après m'être frottée les paupières avec la paume de mes mains, je vis le visage de Aoko morte de rire qui brisa immédiatement mes plus beaux fantasmes. Ah bah non, ce n'est pas un cadeau de dieu, c'est juste ma tendre et belle cousine.

    Ouh ouh que ces adjectifs qualificatifs la representent mal. Je devrais plutot dire " ma folle et grande cousine ". En parlant de ça, je ne suis pas sure qu'elle soit au courant que je suis sa cousine. En fait non, récapitulation : Je suis certaine qu'elle ne l'est pas. Sinon, il y a bien longtemps qu'elle m'aurait sauté au cou. Du moins je l'espère... car moi, c'est ce que j'ai envie de faire.

    Lui prenant la cheville, je la fis chavirer sur moi et lorsque sa tête percuta avec douceur le coussin derrière moi, je la tenus prisonnière de mes bras. Et voilà. Fallait pas sonner l'heure de mon reveillage en sautant sur mon lit comme tu le faisais déjà lorsque nous étions enfants. Souriant tendrement, alors que elle se débattait car elle devait croire à un viole, je finis par la lâcher et la laisser respirer, elle à califourchon sur moi, décoiffée par l'electricité statique.

    - Aoko, regarde-moi, reconnais-moi non de diou !

    Mettant mes mains froides de part et d'autre de son visage, je l'obligeais à river ses yeux dans les miens, esperant qu'elle remette enfin un vrai nom sur mon visage. Cela fait des années et des années que je ne l'ai pas vu. Depuis que j'ai commencé les opérations en fait... soit, trois quatre ans, voir plus.
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyMar 3 Jan - 23:22

    REVEILLE-QUOI ? S’était-il écrier en se redressant à la vitesse lumière tandis que j’explosais déjà de rire - un rire peu discret mais communicatif - debout devant lui.

    Frottant ses paupières et me regardant de ses petits yeux d’endormi, je sentis soudainement ma cheville se faire entourer par ses mains et n’eus le temps de crier que ma tête avait déjà percutée les oreillers, étouffant mon étonnement. La gueule dans les coussins, Kasu m’avait emprisonnée dans ses bras et tandis que j'ignorais ce qu’il voulait me faire, je me débattais tel un thon sortit de la mer… Pourquoi un thon ? Parce que je trouve que ce poisson me qualifie parfaitement en ce moment ! Ha ha ! Eh oh ! L’heure n’est pas à la rigolade, là ! Je suis prise au piège dans les bras de mon colloc alors qu’il est en boxer et moi en shorty ! Erm, erm ! Pas de précipitations, je ne dois pas paniquer tant qu’il n’a rien fait de grave ! Yataaa ! Il m’a relâcher !

    (bruit de quelqu’un qui reprend brusquement sa respiration)

    Inspirant et expirant de nouveau l’air ambiante, c’est avec regret que je me rendais compte à la fois que j’étais à califourchon sur lui et qu’en plus mes cheveux étaient redresser sur ma tête avec l’électricité statique causé par la perte de mon bonnet vert dans mon acharnement à vouloir me dépêtrer de cette situation. Résultat ? Ben… Je me sens conne quoi !

    Aoko, regarde-moi, reconnais-moi non de diou !

    Me lança t-il en prenant mon visage dans ses mains froides, me faisant quelque peu sursauté de surprise car il était évident que je ne m'attendais pas à ça. Plongeant mes yeux dans les siens, je restai longuement le regarder en calmant les pulsations de mon cœur au fur et à mesure. Pourquoi voulait-il que je le reconnaisse ? On s’était déjà vu ? Je ne sais pas… Fronçant les sourcils, je cherchais dans ma mémoire son visage mais je ne trouvai toujours pas. Lui, me regardait intensément comme si il voulait me dire quelque chose et son air insistant me força à détourner les yeux avec une mine désolée. Je ne trouvais pas. Il voulait que je le reconnaisse et je ne pouvais répondre à sa requête…

    Soupirant intérieurement, mon regard se porta presque illico sur le cadre posé sur ma table de chevet. Dans celui-ci j’y avais mis une photo de moi et de ma cousine Kasumi, la seule que j'avais et certainement ma préférée. Cela faisait des années que je ne l’avais pas vu et je me demandais ce qu’elle devenait… Observant un certain temps son visage souriant, j’eus soudainement une révélation, un flash, quelque chose qui me semblait impossible mais qui coïncidait étrangement avec la situation. Choquée et hésitante, je reposai mes yeux dans ceux de Kasu et entre-ouvris la bouche pour parler :

    « … »

    Ma gorge s’était serrée par peur de dire une bêtise ou de paraître encore plus conne. Continuant de regarder attentivement les traits du jeune homme, mon regard se troublait petit à petit pour laisser place à des larmes. De légères et douces larmes qui coulaient le longs de mes joues sans que je ne puisse les retenir. Sur le coup, je ne comprenais pas trop ma réaction. C’était comme si mon cœur avait réagit avant mon cerveau. Troublée, je me jetais finalement à l’eau en un murmure presque inaudible :

    « … Ka… Kasumi… ? »
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptySam 7 Jan - 15:28

    - … Ka… Kasumi… ?

    Apportez-lui un mégalophone avant que je ne me crois sourd : Je n'ai rien pipé et c'est peine d'avoir essayer ! Ayant regardé ses lèvres comme si j'étais capable de pouvoir lire dessus, elle comprit que je n'avais pas ouïe ne serait qu'une seule des syllabes qu'elle avait pu prononcer. Un sourire apparut alors sur son visage, constatant avec amusement que j'avais toujours cette manie de lever un sourcil au lieu de tendre l'oreille lorsque je ne comprennais ou n'entendais pas quelque chose. Un doux torrent de larmes qui j'espère exprimait sa joie et non sa peine de me retrouver coula lentement le long de ses joues rosies par son léger maquillage. Elle répéta donc mon prénom. Sur un ton qui n'était plus hésitant mais qui montrait bien qu'elle était persuadée que j'étais la personne à laquelle elle avait pensé.

    - Nop. Try again... ... Non je déconne ! Bien sur que c'est moi !

    Olala, la tête qu'elle a fait quand je lui ai fait croire qu'elle venait de se tromper : mé-mo-rable ! Je regrette que Dante ne fut pas là pour immortaliser le moment histoire que je le mette dans un cadre que j'aurais pris la peine d'acheter. Me tapant l'épaule, plus amicalement qu'autre chose, elle se mit à rire et me serra une nouvelle fois dans ses bras.

    Bon, ok, je lui ai un peu forcé la main mais bon... je suis sure qu'elle en avait envie ! Qui ne voudrait pas se blottir contre mon fabuleux corps masculin et alléchant, hein ? Je vous le demande ! Personne ! Fin... personne sauf elle qui déclara que si je ne la lâchais pas, elle allait mourir étouffée dans mes bras. Ça m'apprendra à trop vouloir faire plaisir aux gens ça, tsss... aucune reconnaissance ! Hi hi !

    - Désolée désolée !

    Souriant de toutes mes jolies dents, blanches éclatantes, je la laissai se dégager de mon emprise pour s'installer dos contre le mur, assise sur mon lit tandis que moi je me levais. Mes dents étaient blanches éclatantes à force de les avoir fractionner avec ma brosse à dent la veille pour faire partir les effets physique de la vodka black. Ça avait été un sacré défi que de tout faire partir mais en tant que maniaque buccale, la réussite ne fut que peu surprenante. Tada, c'était la pause je me la pète !

    - Alors alors, comment tu me trouuuuves ? lançais-je, tournant sur moi-même au milieu de la pièce pour montrer à Aoko l'ensemble de ma transformation.
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyMer 11 Jan - 13:40

    N’ayant pas parler assez fort, il n’avait pas comprit un traître mot sortant de ma bouche et l’expression qu’il avait prit me fit sourire tandis que j’essuyai mes larmes de joie qui affluaient de plus en plus. C’était bien elle, j’en étais sur à présent, bien que son nouveau physique me laissai quelque peu perplexe, voir complètement paumée...

    « Ka-su-mi ! » Avais-je alors répéter plus fort, syllabes après syllabes pour être certaine cette-fois que le son était bien parvenu jusqu’à ses oreilles.

    Nop. Try again...

    « … »

    Hein ?! Je me serais trompé ? Impossible… Il y a trop de ressemblance !

    - Non je déconne ! Bien sur que c'est moi !

    « !! »

    Ha… Ha… Ha ! Gros bêta ! Et il se croit malin en plus… Sourcil sautillant d’agacement et nerfs en croix au dessus de la tête, je m’imaginai déjà entrain de lui coller un poing sur le crâne ou de l’étouffer avec son oreiller mais à la place de ça, je lui fis simplement une tape ‘amicale’ sur l’épaule avant de rire et de me retrouver dans ses bras. Finalement, la seule chose qui m’avait empêcher de la reconnaître, c’était bien son nouveau sexe ! Parce qu’à part ça, elle est toujours la même ! Elle et ses blagues pas drôles, ou presque… Enfin bizarrement, elles me font toujours rire après m’avoir tapé sur le système ! *réalise soudainement quelque chose*

    « Euh… Kasu ? Tu peux me lâcher maintenant… J’étouffes ! » (à lire avec une voix étouffée !)

    Désolée désolée !

    Me répondit-il avec un grand sourire éclatant en me libérant immédiatement tandis que je me laissai tomber sur le côté en faisant la morte. Me redressant ensuite pour m’asseoir dos au mur, Kasu en profita pour se lever du lit et tourner sur lui-même en me montrant de façon vantarde son nouveau corps. Hum… Je suppose que je n’ai pas le choix… Me voilà avec un nouveau cousin, tout beau, tout neuf ! Donc plus de ‘elle’ qui tienne !

    Alors alors, comment tu me trouuuuves ?

    « Hum… » Fis-je mine de réfléchir avant de me lever du lit à mon tour pour le regarder de plus près. « Attends que je regarde… »

    Lui tournant autour en tenant mon menton dans une main, je plissai les yeux d’un air très concentré et me hissai derrière lui pour lui répondre finalement en lui susurrant à l‘oreille, histoire de l‘embêter :

    « … Sexy ! »

    Sur ce, je détallai vite fait dans la salle d’eau en m’écriant :

    « Preum’s à la douche ! Mouhaha ! »

    Fermant la porte à clé, j’ajoutai une fois de l’autre côté de la cloison :

    « Et non, tu ne prendras plus jamais de bains avec moi ! »

    Car oui, étant plus jeunes, nous avions pour habitude de barboter toutes les deux dans la même baignoire… Ce qui, aujourd’hui, serait TRÈS problématique !
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyDim 15 Jan - 22:24

    - Hum… Attends que je regarde… Sexy !

    Vrrr... Faut qu'elle arrête de faire ça ! De un, c'est suspect, de deux, c'est pas très-très gentil que de susurer sensuellement à l'oreille de sa cousine. Fin, cousin maintenant. Faut pas oublier que j'ai un kiki et une orientation sexuelle tournée vers la gente féminine. Sur ce point là tant qu'on en parle, Aoko n'avait pas l'air mal à l'aise. Au contraire, on aurait presque dit que mon nouveau look lui plaisait d'avantage que l'ancien. Bon, faut aussi préciser que pour préférer ma vieille apparence, faut être à demi aveugle ou à demi cinglé ou... bah ou les deux en fait. Ce que bien sur, Aoko n'est pas. ...Quoi que.

    J'étais moche et elle était et est toujours belle. Et ça, quoi qu'elle en dise ! Non mais c'est vrai, je dis pas ça pour m’apitoyer sur mon sort ou autre. J'avais tout ce qu'une fillette peut detester en regardant son reflet dans une fichue glace de mort. J'étais trop grande, trop fine et on m'avait légué un tour de poitrine semblable à celui d'une polly pocket. C'était pas très glorieux en effet... Oh et puis oui, j'allais oublié ! J'avais aussi deux sacrés épis qui formaient deux couettes au dessus de mon crâne. Si j'aurais continué à vivre mon adolescence avec ce fardeau physique, j'aurais vécu un véritable cauchemar, moi qui vous le dis ! Heureusement que Kaname passait souvent me voir là où on m'avait cloisonné.

    - Preum’s à la douche ! Mouhaha !

    - Ou au pire on la pr-

    - Non, tu ne prendras plus jamais de bains avec moi !

    - ... briseuse de rêves, soufflais-je une fois qu'elle referma à clefs à la porte derrière elle.

    M'affalant ensuite sur mon lit, j'ouvris mon ordi portable pour ensuite caler confortablement mon dos contre le mur. En position geek, j'allumai le PC tout en entendant l'eau de la douche coulait sans que je ne sois dessous. Dur dur... Avant, on prenait toujours nos bains et nos douches ensemble : Tou-jours. Vous croyez que si je lui dis " Tu ne me considère plus comme avant, regarde, tu change nos habitudes ! " en faisant mine de pleurer, elle reverra sa résolution ? A voir.

    Ne sachant même pas pourquoi je mettais mis devant l'écran, je fis un tour dans mes vieux dossiers pour retrouver des photos de Aoko et moi. Bah ouais, quand on se fait chier, on regarde ou on trie ses images : C'le secret du tu-tue-l'ennuie-mec. Mais ça marche aussi pour les demoiselles, ra-ssu-rez-vous ! Le 'mec', c'était juste pour que ça sonne mieux m'enfin bref. Voyons voir ça de plus près...

    - Oh la gueule !

    Pourquoi j'ai ça sur mon ordi moi ? Supprimant une photo de moi qui ne vaut mieux pas décrire, j'eus continué ma petite affaire jusqu'à ce que l'autre sorte avec une serviette attachée autour de la poitrine. Ce serait malheureux (trad : merveuilleux) qu'elle tombe comme lorsque nous étions enfant... uhuh. Allez, tombe serviette, tombe ! Tombe te dis-je ! Ecoute un peu ton humble maître !

    Me regardant d'un air totalement blasé pour que je relève mes yeux, Aoko me montra du pouce l'accès libre de la salle de bain et m'y fit décamper avec un coup de pied au cul. Oui parce que je m'étais levée entre temps. Prenant alors de quoi me changer dans l'armoire, je pris ma douche et ressortit tout propre après m'être habillé, coiffé, et parfumé. La toilette totale, si si ! Jean slim foncé, baskets montantes, t-shirt simple vert et veste en cuir assortit aux chaussures avec un collier qui porte un pendentif de forme triangle.

    - J'ai envie d'aller me défouler un peu dehors, tu viens ?
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyLun 16 Jan - 17:52

    Kyaaaaa ! Qu’est-ce que j’ai fais ?! Je lui ai carrément susurrer à l’oreille ! Faut être atteinte pour faire ça à son cousin ! Ou perturbée… Ouais c’est ça, je suis complètement perturbée ! M’enfin, comment ne pas l’être ? Je veux dire… Vous seriez pas perdue vous, si vous découvriez du jour au lendemain qu’au bout de quelques années votre cousine préférée est devenue un homme ? C’est… Enfin ça paraît dingue quoi ! Je savais que ça ce faisait mais bon, j’aurai jamais cru le voir en vrai de vrai ! En plus… C’est plutôt… Bien fait ! Fin, oui, on ne voit vraiment plus que c’était une fille ! Si j’étais pas au courant que c’est Kasumi je… Aaaaaah ! Mais à quoi je pense ?! Non, non, non, et re non !

    Fractionnant mes cheveux comme pour enlever mes idées tordues, je m’insultai de tout les noms d’oiseaux inimaginables lorsque je me mis du shampoing dans les yeux… Ca va pas du tout là, mais alors pas-du-tout ! Rinçant mon corps, je restai un moment sous le jet d’eau, le visage face à la paume de bain qui crachait le liquide venant enlever tout résidus de produit sur ma peau. Une fois cela fait et calmée, je coupai les robinets et m’essuyai vigoureusement dans une serviette. Pas de chance, toutes les plus grandes étaient au sale, je me retrouvais donc avec une moyenne qui me recouvrait tout juste le derrière… *soupire* Heureusement pour moi, j'avais pensée à prendre un shorty de rechange !

    Déverrouillant la porte, je sortis de la salle de bain à moitié séchée et les cheveux gouttant sur mes épaules. Kasu, lui, était assis sur son lit avec le PC entre les mains, me regardant d’un air… Pervers ! Hey ! Mes yeux sont plus haut, idiot ! Lui pointant l’accès libre de mon pouce, celui-ci se leva avec un sourire aux lèvres tout en continuant de regarder ma serviette comme si elle allait tomber par télépathie.

    « Rêve ! »

    Lui lançais-je alors d’un coup de pied au cul pour le pousser dans la salle d’eau. Une fois qu’il eut prit des vêtements propre dans son armoire et refermer la porte à son passage, je me pressai d’en faire de même et, les yeux rivés sur ma pile de fringues, je cherchai quoi me mettre aujourd’hui. Hum…Pffff ! La flemme de chercher ! Allez hop ! Prenant donc au hasard un jean clair et un t-shirt vert avec des écritures brillantes, j’ôtai ma serviette et enfilai le soutien gorge assortit au shorty avant d’enfiler le reste. Vint ensuite le séchage, brossage des cheveux - hier bouclettes, aujourd’hui lissage - ainsi que l’application du maquillage et du parfum. Puis, c'est au moment ou je m’étais mes bijoux - dont mes piercings colorés - que Kasu sortit à son tour de la salle de bain, tout beau, tout propre et… Déjà habillé... Oui bah, c’est simple pour les mecs aussi, hein ! D’ailleurs, le voir avec un haut vert me fit sourire. Promis, on ne s’est pas concertés !

    J'ai envie d'aller me défouler un peu dehors, tu viens ?

    Euh… Donne moi deux petites minutes ! Enroulant un chèche multicolore autour de mon cou, je sautai dans mes vans marrons et sortit de mon armoire une veste en cuir chocolat avant de courir vers le lit de Kasu pour récupéré mon bonnet vert.

    « J’te suis ! »

    Répondis-je alors spontanément en posant celui-ci sur ma tête avant de sortir en sa compagnie dans les couloirs.

    « On va où ? »
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptySam 25 Fév - 21:58

    Le silence, une vraie torture. A peine j'eus ouvert la chambre que Aoko alla s'enfermer dans la pièce adjacente, soit, la salle d'eau. Fermant l'accès derrière elle, j'entendis le frottement de ses vêtements mouillés contre la porte. Elle s'était assise et elle resta ainsi plus d'une demi-heure. Comment je le sais ? Je m'étais installé dos contre les quelques centimètres de bois qui nous séparait. L'arrière du crâne bien calé, j'écoutais ses petits sanglots, me fendant le coeur en plusieurs tranches comme si il s'agissait d'une vulgaire pizza sous-marque. J'avais envie de pleurer moi aussi et mes yeux s'étaient humidifiés lorsque je me mis à repenser à tout ce qui s'était passé. Pas spécialement aujourd'hui mais depuis le début de notre rencontre. Le premier souvenir que j'ai de nous deux, c'est lorsque nous étions à la plage, avec nos mères. On devait avoir quoi... cinq ans à tout cassé.. Ce qui est drôle c'est que je ne me rappelle rien de ma vie d'avant, comme si elle avait débuté ce jour là et pas un autre. On s'était regardé, tenant la main de notre propre mère, puis on était partit courir sur le sable chaud pour atteindre l'eau en premier. Une course improvisée, qu'on s'était dit de faire par plusieurs échanges de regard. Nos mères s'étaient mises à crier, nous disant de nous arrêter par peur qu'on tombe ou juste qu'on embête les plagistes et on était arrivé pile poil au même moment au bord de l'eau. Egalité. Essouflés, on s'était battu verbalement pour savoir qui était le premier alors qu'il n'y en avait pas et nos mères avaient fini par nous rejoindre, la mienne me donnant une petite claque pas forcement très méritée. Le reste de la journée est un peu vague. Je me souviens qu'on s'était aussi lancé le challenge de finir une maxi glace. Mais là encore, on entama la dernière bouchée en même temps. Tout ce qu'on a pu faire pour nous départager ne marcha pas. C'est pour ça, qu'au fur et à mesure des années, on devenu très proche l'un de l'autre. J'étais encore une fille et on se considérait plus comme des adversaires mais comme des égales. Des meilleures amies peut-être même, des supers cousines en tout cas. Après bien sur, la suite, on la connait tous. On a dû se séparer, toi avec tes raisons et moi avec les miennes. Puis là, on s'est revu. On a rit ouvertement sur un peu tout puis... on s'est embrassé. Ce baiser, si tu savais comme je l'ai aimé... M'effleurant les lèvres du bout des doigts comme pour ressentir de nouveau cette pression si enivrante, je me hais. Si je l'ai rejeté, en quelque sorte, après ça, c'est tout simplement parce que je trouve ça... sale. Oui, sale d'aimer sa propre cousine. Je sais bien qu'au Japon, c'est quelque chose d'acceptée mais je n'arrive pas à m'y faire. Je l'aime pourtant, ça j'en suis sur ! Suffisait de prendre le rythme de mon coeur au moment où je me suis rapprochais si dangereusement d'elle mais... ça me bloque. Et ça me rend triste. A un point que vous ne pouvez même pas imaginer. M'essuyant les fines larmes qui avaient réussi à s'échapper de mon emprise avec la paume de mes mains, j'entendis que derrière la porte, ça bougeait. Aoko se levait. Me mettant debout alors presque illico presto, je fis un bond sur mon lit, saisissant la première chose qui fut un livre avant de la voir débouler dans la pièce. Impossible de lui porter un regard. Elle non plus n'en eut pas le courage. Quand elle s'assit sur son lit, dos à moi, c'est là que j'eus daigné enfin lui adresser un coup d'oeil. Je la détruis... Je nous détruis. Craignant de ne pas pouvoir parler à cause d'une voix qui sortirait sans doute tremblante et de plus fémine, je pris la décision de me lever. Rester dans le même endroit, je ne sais pas si c'est une bonne idée pour le moment... Je crois que j'ai besoin de réfléchir. Me rapprochant, près à l'enlacer car je voulais la réconforter, je me sentis con. Rester dans le même endroit, c'est pas une bonne idée, mais l'enlacer, s'en est une ? Retenant un soupire car mon cas m'auto-désespéré, je me rassis sur mon lit, faisant couiner le ressort.

    - Aoko... Que ressens-tu pour moi ?...

    Oui, fallait au moins que je sois sur qu'elle m'aime car ça se trouve, je ne me faisais là que des idées. Ma voix avait été celle des jours où j'étais une fille, le médicament ne faisant plus effet depuis un petit moment déjà. Mon timbre s'était agité, comme si la mauvaise prononciation de ces mots pourtant anodins aurait pu m'égorger. Attendant qu'elle réponde, je préparais ma future question le coeur et la conscience lourd : Ça ne te gêne pas que nous soyons... de la même famille ? ...
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyDim 26 Fév - 0:15

    Inerte sur mon lit, j’avais fermé les yeux. Non pas pour dormir mais pour retenir le nouveau flot de larmes que je sentais contre mes paupières. Le silence était lourd, oppressant, et douloureux. J’avais tellement peur d’ouvrir la bouche et ma gorge était tellement scellée qu’elle me faisait mal. J’espérais au fond de moi qu’il est le courage de parler en premier pour briser la couche de glace qui s’était formé entre nous mais en même temps, je craignais de l’entendre prononcés des mots qui m’achèveraient à coup sur. Attendant donc patiemment qu’il se passe quelque chose, je ne pouvais plus retenir l’eau salée de s’échapper de mes yeux alors pour éviter qu’elle ne s’écoule jusqu’à mes oreilles, je m’étais redresser pour être de nouveau en position assise; serrant mon coussin entre mes bras. Mes larmes étaient silencieuses, comme tout à l’heure, longeant calmement mes joues.

    Je me souvenais avoir pleurer autant une seule fois dans ma vie, à la mort de ma seconde meilleure amie. Ma première étant et ayant toujours été : Kasumi. Je voulais me retenir, m’arrêter même, car à présent j’avais une atroce migraine et je sentais que tout mes paquets de mouchoirs allaient y passés, mais je n’y parvenais pas. C’est alors que je l’entendis bouger derrière moi. Je crois bien qu’il s’était levé. Était-ce pour quitter la chambre ? Non… Il se rapprochait. Fermant alors fortement les yeux, je le sentis s’arrêter dans son élan et peu de temps après, les ressorts de son lit se mirent à couiner, signe qu’il s’était rassit.

    Aoko... Que ressens-tu pour moi ?...

    Rouvrant brutalement mes paupières, laissant une larme se détaché de mes cils et venir s’écraser sur le coussin, mon cœur venait de faire un bond dans ma poitrine et avait même par la suite manqué un battement. Sa voix… Était redevenue féminine. Son timbre s’était agité comme si les mots étaient des explosifs qu’il fallait manipuler avec précaution et sa question… Sa question résonnait dans ma tête… De dos, je ne voyais pas son visage. Alors lorsque j’avais entendu le son de sa voix, ma mémoire était repartit en arrière, comme un énorme flash-back passant en accélérer dans ma tête. Est-ce qu’à l’époque je l’aimais déjà plus qu’il ne le fallait ? Je l’ignorais, mais on avait un lien spécial qui ne s’était jamais brisé, que ce soit avec le temps ou même, la distance.

    Je ne savais donc pas comment on en était arrivé là, mais une chose était sur : je l’aimais. Et c’est ce que je devais lui répondre. Je voulais lui répondre. J’en mourrais d’envie mais ma voix ne voulait pas sortir. J’ouvrais la bouche et aucun son ne sortait. Serrant alors le coussin contre moi, je baissai la tête et réessayai encore une fois :

    « … Je… Je… »

    Les mots étaient là, je vous le jure ! J’aurais d’ailleurs préférée les crier que de les bégayer ! Mais voilà, pleurer avait irriter ma gorge et donc forcer ma voix à sortir me faisait mal. Que faire ? Si je ne lui réponds pas, Kasumi va se faire de mauvaises idées ! Comme un dernier geste inespéré, je m’étais alors redresser, avais poser mon coussin sur les draps et avais marcher jusqu’à lui, la tête toujours basse et ma frange cachant mes yeux rougis. Hésitante, je m’étais par la suite agenouiller, fesses poser sur mes talons pour être à peu près à sa hauteur, puis, inspirant profondément, j’avais été chercher ses lèvres afin de les sceller aux miennes pour la seconde fois de la journée. J’espérais en ce baiser lui faire entendre les mots que je n’avais pas réussis à prononcés. Mes mains agrippés à ses manches, les yeux clos, je sentais mon cœur renaître, comme si la source de ses battements était Kasumi en lui-même.

    (C'te pavé ! O.O Y'a même pas de séparations, c'est quand qu'on respire ? xD
    & Je ne sais pas toi, mais moi, le Kasumi/Aoko, ça me fait penser au Sébastian/Aaron... :B)
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyDim 26 Fév - 14:15

    Boum boum, boum boum ! Je la sentais mal mais si bien à la fois l'action qui allait se faire. Se levant de son lit, légèrement tremblotante, Aoko tourna en ma direction. A chaque pas qu'elle faisait, mon coeur battait plus fort encore. Quand elle fut enfin à ma hauteur, s'accroupissant pour l'être, elle leva son visage vers le mien. Ses yeux étaient rouges, ses joues quelques peu boursouflées et sa mine pâle. C'est moi qui l'avait mis dans cet état là. Avalant difficilement ma salive, le silence qui s'instaura eut un effet étouffant. Je fus libéré seulement quand ses lèvres effleurèrent les miennes, une nouvelle fois. C'était donc ça, sa réponse ? Elle m'aimait au point de ne pas pouvoir le dire avec de simples mots ? Fermant les yeux, laissant une larme glisser sur ma peau, je la pris dans mes bras, stoppant le baiser pour la serrer et éviter qu'elle ne s'échappe. Ce n'était pas un refus, son baiser, je l'avais partagé mais je ne voulais pas qu'il dure plus longtemps. Je voulais avant d'aller trop loin, savoir ce qu'elle pensait de notre relation...

    - Ca ne te gêne pas, que nous soyons, de la même famille... ? eus-je le courage de demander à resserant mon étreinte.

    J'avais peur qu'elle parte, qu'elle prenne mal le fait que j'eus mis fin rapidement à notre déclaration mutuelle. Aoko... fais moi changer d'avis, je t'en conjure. Je t'en supplie ! Je t'aime, vraiment, sincèrement, mais je n'y arrive pas. Je n'y arrive... pas. Dis moi que le fait que nous soyons de la même famille n'est rien. Que ce n'est ni bizarre, ni sale. Que l'amour doit savoir surpasser tout ça, non, que l'amour surpasse tout ça tout court ! Plus j'esperais qu'elle me fasse part de cette idée, plus je la tenais prisonnière de mes bras.

    Mes larmes coulaient, à flot, tombant sur ses fines épaules. Son corps chaud contre le mien me rassure et si elle veut s'échapper de mon emprise, je l'en dissuaderai. Je ne la laisserai pas faire, j'ai besoin d'elle plus que je n'en ai jamais eu besoin. Parle, Aoko ! Parle ! Dis-moi ce que je veux entendre pour que ta voix sonne en moi comme une vérité absolue que je ne pourrais baffoué !
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyDim 26 Fév - 15:54

    En une fraction de seconde, je me retrouvais alors encerclée de ses bras, fins et pourtant si forts… J’avais été surprise car il avait prit l’initiative de mettre fin au baiser presque immédiatement, mais je ne ressentais ni colère, ni frustration, j’étais simplement dans un état second, comme la première fois… C’est alors qu’elle me posa une autre question, celle que je me posai aussi, à moi-même… Si ça ne me dérangeais pas que l’on soit de la même famille ? Comment pourrais-je ne pas ressentir de la gêne ? Bien sur que j’étais gênée, perdue même… C’était un amour impur… Moins sale qu’entre frère et sœur mais tout de même. De plus, à l’origine nous sommes deux filles, ce qui ajoute une fois de plus une barrière entre nous. Pourtant, malgré ça, malgré tout, je ne me voyais plus sans elle, ou lui, peu importe. Ici, personne ne savait pour notre lien de parenté et notre famille était loin, très loin de nous. Ca sonnait comme une évidence pour moi, on avait comme tout le monde le droit au bonheur.

    Attendant une réponse, Kasumi me serrait de plus en plus fortement, je sentais même des larmes tomber lourdement sur mes épaules. Il pleurait, lui aussi… Pourquoi ce faire du mal ? Ne dit-on pas, ‘pour vivre heureux, vivons cacher’ ? L’enlaçant à mon tour pour répondre à son étreinte, je glissai doucement mes mains dans son dos, resserrant mes bras avec le peu de force qu’il me restait, puis, rassemblant mon courage pour deux, je m’exprimai avec cette fois plus de facilité, affichant un sourire heureux sur mes lèvres tandis que mes dernières larmes, celles de joie, coulèrent tranquillement avant de terminer à leur tour leurs courses sur les épaules de la personne que j’aimais le plus au monde :

    « Non… Ça ne me gêne pas… Mais si… Si être ta cousine ne m’autorise pas à t’aimer… Alors… Alors je t’en supplie, ne me regarde pas comme telle… Vois moi comme une fille normale… S’il te plait… Parce que… Parce qu‘il est certain que je… Ne pourrais pas vivre sans ton amour… »
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyDim 26 Fév - 16:24

    Un sourire petit se dessina sur mes lèvres lorsqu'elle me demanda de la voir comme une fille normale. C'est impossible ça, que je le veuille ou non car elle est tout sauf normale. Aoko, c'est une oeuvre tellement originale qu'on n'ose même pas tenter de lui ressembler. Elle est unique, et c'est comme ça que je l'aime. Mes larmes s'arrêtant de couler au fur et à mesure, s'accrochant à mes cils désespérément pour s'empêcher de tomber, j'eus un rire qu'on dit de nerveux. Décidemment, cette phrase avait eu le chic pour casser cette scène mélo dramatique et ainsi, me faire comprendre certaines choses. Je l'ai toujours aimé, Aoko. A une echelle plus ou moins grande il est vrai mais là je crois que j'en suis au bout. Et qui, qui pourrait se mettre entre nous sauf moi qui suis en train de le faire comme un imbécile de première ? Je me trouvais con et pas qu'un peu mais j'étais heureux que tout me saute aux yeux d'un coup. Elle ne m'avait pas dit ce que comptais entendre, elle m'avait dit mieux. Elle m'avait rappelé la définition du mot amour et bien fait comprendre que je ne pouvais pas luter contre car tout comme elle ne pouvait vivre désormais sans moi, moi, je ne pouvais plus non plus me passer d'elle.

    - Je crains de ne pas pouvoir arrivé à te voir autrement que ma cousine Aoko... commençai-je, le discret fou rire terminé, ...car c'est ce que tu es et j'aime beaucoup, passionnément, à la folie celle que tu es.

    Nous détachant l'un de l'autre, je la fis plonger dans mon regard azur. Qu'est ce qu'elle peut être belle même après avoir pleurer toutes les larmes de son corps... je doute que ce soit mon cas malheureusement. La question que j'aurais plutôt dû me poser finalement, c'est est-ce que je suis quelqu'un d'assez bien pour elle. Je l'espère. Et si je ne le suis pas, j'allais le devenir. Posant ma main avec toute la délicatesse du monde sur sa joue, je me permis de lui donner le baiser que j'avais tantôt coupé en court de processus. Je l'aime... je l'aime tellement.

    Quand on eut fini, si je peux dire ça ainsi, on se fixa un long moment. On profitait de lui, de ce moment, souhaitant qu'il soit pour toujours gravé dans nos mémoires. C'est plus qu'un souvenir pour ma part mais le commencement d'un nouveau chapitre de mon histoire que j'allais devoir écrire avec elle et, en tout plaisir.

    - Je t'aime...
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyDim 26 Fév - 21:00

    Lâchant un petit rire, il me tenait toujours fermement dans ses bras et me fit alors la plus belle des déclarations d’amour. Je lui avais demander d’arrêter de me voir comme sa cousine si cela nous empêchait d’être ensembles et il m’avait répondu qu’il ne pouvait pas me voir autrement parce que c’est comme ça qu’il m’aimait. Le stress, la peur, l’anxiété et toute autre sorte de sentiments néfastes disparurent alors de mes épaules comme par enchantement. J’avais dis dernière larme ? Je n’aurai pas du. Car si j’avais pleuré de tristesse jusqu’à maintenant, je ne pus retenir à nouveau d’autres larmes, mais cette fois, elles étaient signification de bonheur et de soulagement. Me détachant de lui lorsqu‘il desserra son étreinte, je fus immédiatement emprisonner dans ses yeux et ne pus en sortir que lorsque je fermai les miens au contact de sa main venant caresser ma joue, me laissant la surprise, et le plaisir de sentir une nouvelle fois ses lèvres sur les miennes. Trois fois… Et encore, à présent je n’aurai plus besoin de les compter puisque je pourrais recevoir ses baisers à volonté et quand je le voudrais.

    Rouvrant délicatement les paupières une fois ayant échanger tout cet amour par contact physique, mon front se posa sur le sien et commençait alors un nouveau long, très long échange de regard. L’avenir était maintenant gravé dans nos yeux, prêt à regarder non plus derrière mais devant nous, et j’avais grand hâte de commencer cette nouvelle vie.

    « Je t'aime » Me redit-il alors en un murmure, m’encourageant à lui dire ces deux mots à mon tour, deux mots que je ne lui avait encore pas prononcé et qui me brûlaient les lèvres, toute fois moins que le feu ardent qui s’allumait en moi chaque fois qu’il me touchait. Souriant alors, de mon sourire timide et charmeur, je pris la bouffé d’oxygène qu’il me donnait et répondit :

    « Je t’aime aussi… » Les joue rougissantes, je me mis à avoir un léger fou-rire et ajoutais sérieusement : « Mais tu vas tomber malade si tu ne te changes pas… »

    En effet, moi j’avais pris le temps d’ôter mes vêtements mouillés afin de me mettre au chaud dans mon peignoir, mais lui était rester tel quel et je ne voulais pas qu’il attrape la mort. Seul remède, une bonne douche chaude ! Le problème, c’est que je n’osai pas le lui demander. Je trouvais ça gênant d’avoir de telles idées étant donné que l’on venait tout juste de s’avouer mutuellement notre amour…
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyLun 27 Fév - 0:52

    Je t'aime aussi mais tu vas tomber malade si tu ne te changes pas ? De quoi de quoi ? Clignant des yeux plusieurs fois, je mis un certain temps à comprendre. Elle m'aime oui, mais à côté de ça, si elle me veut pour toujours, il faut que j'évite de mourir et de plus bêtement car j'ai pas eu le temps de me changer. Faut dire qu'elle s'est directement réfugiée dans la salle de bain en arrivant et vu que j'aime me doucher avant de mettre des vêtements propres... Le resultat de mon exigence et de mon laisser-aller est là, sous vos yeux. Mes vêtements me collent au corps et j'ai bien peur que le tissu se soit abimé à jamais. J'ai vraiment l'impression que si je retire mon haut, il va rester des bouts séchés éparpillés sur mon torse. La belle image quoi !

    Me levant donc, lui volant un baiser au passage, le quatrième car nous sommes encore en phase de pouvoir les compter, je nous sépara l'un de l'autre et pris quelques affaires de rechange dans mon armoire. Après la douche, on va surement dormir alors un boxer fera surement l'affaire vu que le chauffage à l'air de fonctionner. Puis si il fait trop froid, je pourrais toujours me réchauffer contre elle... Dieu de dieu ! Kasumi ! C'est malsaint de penser à ça alors qu'on vient juste de se mettre ensemble. C'est la faute à mes hormones, je le jure, ils sont coupables de tout ! M'enfin, quand j'y repense, j'ai toujours eu envie de me rapprocher de très près de Aoko, ensemble ou pas ensemble. Déjà ce matin, quand elle est allé se mettre sous l'eau, je l'ai traité de briseuse de rêve, ça coopére bien avec ce que je dis. Mais bon. Faut que je modère mes envies masculines, si je peux éviter qu'elle ne me prenne pour un détraquer sexuelle ou qu'elle croit que je sois avec elle dans le seul but de la serrer, ce serait super youpi oulahop.

    Mais qu'est ce que j'en ai envie ! C'est fou ! M'arrêtant donc entre la salle de bain et la chambre, je fis un semi tour sur moi même et regarda Aoko en lâchant un soupire qui n'en était pas vraiment un. C'était bizarre en fait. C'est comme si j'avais soupiré, mais à l'envers sauf que c'était pas non plus une inspiration. Je vous laisse imaginer la chose parce que je suis pas capable de mieux la décrire. C'était un truc qui me permit de m'élancer avec plus ou moins de tact.

    - Tu... m'accompagnes ? Si tu veux hein, je t'oblige pas à dire oui... ni à dire non d'ailleurs. Puis c'est pas pour admirer ton oh beau et magnifique corps mais juste parce que je me disais que... on utiliserait moins d'eau comme ça. L'eau est une source limitée qu'il faut préservée un maximum après tout. ...Un geste pour l'écologie en quelque sorte. Qu'en dis-tu ? Aujourd'hui : Soyons écolos !

    Ca tenait la route mais c'était pas du tout convainquant. Je parle pas du truc sur l'écologie car ça, c'était à la rigeur pas mal fait mais de la raison de ma demande. Digne de moi quoi. Et tout en lui tapant la causette ainsi, j'avais déboutonné ma chemise, lui laissant voir non involontairement ma tablature dont j'étais pas mal fier. Pour une fille qui est devenue un gars, ça relève de l'exploie. Merci à mes origines de nin-jutsukas qui m'ont permit de me bâtir ainsi !
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyMar 28 Fév - 23:45

    Je retrouvais bien là mon Kasu de tout les jours ! Celui qui à un itinéraire assez particulier pour la prise d’informations... De ce fait, elles ont toujours un train de retard lorsqu’elles arrivent à son cerveau. Ce qui en outre, nous donne ce résultat : un air idiot qui à le don de me faire lâcher des fous-rire inexpliqués. Heureusement pour moi, peu de temps après il avait enfin comprit là où je voulais en venir et semblait même d’accord avec moi. Un point pour la partie Nodoka, un ! Se levant donc, il me vola mon quatrième baiser et alla se chercher des affaires dans son armoire, moi restant assise et seule au sol, face au lit, mon peignoir glissant de chaque côtés de mes jambes pour ainsi les découvrir aux yeux de mon cousin, mon meilleur ami, et depuis peu, l‘autre partie de mon âme. Le suivant du regard parce que j’avais envie de me joindre à lui, c’est à mi chemin qu’il s’arrêta pour me demander de l’accompagner comme par enchantement en utilisant comme excuse le fait d’économiser l’eau. C’est ça le côté pratique d’avoir une moitié, elle comprend toujours tout vos désirs sans avoir à ouvrir la bouche, ou tout simplement, désir toujours la même chose que vous. Un point pour la partie Yamada, égalité partout !

    Riant cependant à gorge déployée devant son argumentation, qui ma foi n‘était pas totalement fausse, je savais que personne d‘autre au monde n‘aurait pu sortir une connerie de ce genre dans l’unique but de vous demander de vous doucher avec lui. Certains auraient sûrement demander directement, sans tourner autour du pot. Mais il est comme ça Kasu, il mesure ses paroles pour ne pas blesser ou choquer les gens qu’il aime. Pas que je l’aurais mal pris puisque j’en ai envie moi aussi, mais ça, il n’est pas encore sensé le savoir ! Le pire, c’est que j’ai certainement du y penser avant lui ! Mais chut ! C’est un secret entre vous et moi !

    Me calmant, je répondis alors :

    « D‘accord, l‘écolo… Mais avant ça… » commençais-je en me relevant pour m‘asseoir plus confortablement sur les draps. « J’ai une requête ! C‘est… Ta voix. Pas que je ne l‘aime pas mais… Une voix féminine dans un corps masculin, c‘est... Perturbant… »

    Surtout avec un corps comme le sien ! Et un deuxième point pour Nodoka qui la fait revenir en pôle position ! Ne me privant pas de le dévorer de mes prunelles, j’attendis qu’il est prit son cachet pour me mettre debout afin de le suivre dans la salle d’eau. Puis, une fois que ma silhouette eut passer le seuil de la porte, celle-ci se referma derrière moi et nous nous retrouvions tout deux dans cette petite pièce où l’espace restreint ne faisait que nous obliger à être proches. Et encore, je ne parle pas de la douche ! Qui normalement est conçue pour recevoir une seule personne !

    Kasumi allumant le robinet pour chauffer l’eau, il commença à se dévêtir tandis que je restai planter au même endroit. Ouais… Je sais que j’ai eu cette 'merveilleuse' idée en première mais c’est lorsqu’on ce retrouve devant le fait qu’on réfléchit tout d’un coup… Je n’avais encore jamais vu un homme entièrement nu et ne m’étais encore moins dénudée devant un homme. Alors comment faire quand cette scène est sur le point de se produire ? Détournant les yeux lorsqu’il ôta son boxer, je me sentis rougir et là, je peux vous dire qu’on se sent bien seule… C’est franchement la honte de ne pas oser regarder, vous ne trouver pas ? Et bien… Moi si.

    C’est donc le visage rougi que je posais mon regard dans celui rassurant de Kasumi alors qu’il me demandait pourquoi je n’enlevai pas mon peignoir. J’avais l’air bien conne en ce moment, moi je vous le dit ! Et même si ses yeux me mettais plus alaise, mon cœur ne pouvait s’empêcher de battre à cent à l’heure. Posant donc mes mains sur la ceinture, prête à la détacher, je lui fis timidement une nouvelle requête : celle de se retourner le temps que je l’enlève et de ne pas me regarder avant. Chose qu’il fit sans rechigner à mon plus grand soulagement. Ôtant donc le seul vêtement que j’avais sur le dos, je le laissai tombé à mes pieds et l’autorisai d’une petite voix à enfin poser son regard sur moi. Lorsqu’il se retourna pour me faire à nouveau face, mon cœur accéléra et tandis que je sentais ses yeux observer chaque parcelles de mon anatomie, je rougis d’avantage, posant une main sur l’un de mes bras, nerveuse comme jamais.
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyVen 2 Mar - 15:11

    Bon, hormis le fait que ma voix la dérangeait un peu, elle ne se montrait en rien repentante. Elle était d'accord pour se doucher avec moi et quelque chose me dit que ce n'est pas comme je l'ai prétendu, pour devenir écolo. Elle aussi est coquine, héhé ! J'ai choisis la coupine idéale. Oui, vous avez très bien lu, j'ai dis coupine. Un mélange de copine et de cousine. Souriant, je partis donc fouiller dans ma commode pour trouver ma boite de médicaments miracle. Après avoir sortit plusieurs frigues, je tombai enfin dessus. Joie ! En avalant un sans prendre d'eau pour que ça coule plus facilement, je me rendis dans de petits pas, presque en gambadant jusqu'à la salle adjacente. Je suis préssé !

    Fermant la porte derrière moi tout en finissant de déboutonner ma chemise, je laissais cette dernière tomber au sol avant que je ne la choppes avec le pied pour la foutre dans la panière à linge salle. Je suis trop doué, je suis aussi bon avec mes mains qu'avec mes pieds. Satisfait de cette manipulation ridicule des orteils, je fis en sorte de me mettre dos à Aoko pour ne pas l'effrayer. C'est que je peux paraitre chelou quand je souris pour un rien. Retirant ensuite sans gêne mon jean, mes chaussettes et mon caleçon, c'est avec une lueur perverse dans les yeux que je fis un petit tour sur moi même pour épier la beauté se trouvant à quelques centimètres de moi. Que ne fut pas ma surprise en voyant qu'elle était encore dans son peignoir. Pourquoi ne s'était-elle pas déshabillée ? Arquant un sourcil, je finis par lui demander, trop intrigué, et elle me répondit en bafouillant. Ok ok, je vois, elle est stréssée.

    - Tu sais, j'ai déjà vu des filles à poil...

    Je suis méchant hein ? Un vrai sadique ! Du coup, elle va être encore plus anxieuse qu'elle ne l'est en attendant de voir ma réaction lorsque je pourrais enfin la regarder nue. Si ça arrive bien sur. Allumant alors l'eau dans la douche, histoire de pas paraître bête à faire le poteau pendant trois plombes, je pris une infime respiration et me tourna vers elle lorsqu'elle me lança que je pouvais enfin le faire. Waw. Une main sur mes faux bijoux de famille, je me permis de la mater de la tête aux pieds, malgré son embarrât. Poker face mode. C'est qu'elle est trop mignonne quand elle rougit ! Etirant un maxi sourire sur mes lèvres, je lui tendis ma main libre, donnant un doux baiser sur la sienne quand elle daigna me la passer. Gentleman, is is.

    - Je suis honnoré de vous rencontrer, belle divinité.

    Comment ça j'en fais un peu trop ? Pouette pouette camembert, elle est magnifique et je crois que si je continue plus longtemps à la regarder, mon zizi risque de devenir tout dur. Pas très... fin quoi. L'emmenant avec moi sous la poire de douche, je fis coller nos corps l'un contre l'autre, rougissant avec légèreté en sentant sa poitrine contre mon torse. Graouh graouh.

    - Si mon zizi devient dur, excuse-moi d'avance. Je controle mal mes hormones masculines., lançai-je en retenant un rire, prenant ensuite un gant pour commencer à me laver.
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyJeu 8 Mar - 23:09

    Et BAM ! C’est un don dans la famille qu’on a de casser l’ambiance ou quoi ? Y’a des fois où je vous jure, j’ai envie de le tuer ce crétin ! Est-ce qu’il est au courant que c’est difficile de se dénudée devant la personne qu’on aime ? Si lui il s’est déshabillé avec la facilité d’un nudiste, moi ce n’est pas le cas ! Et savoir qu’il à déjà mater d’autre filles nues, j’avais pas besoin de l’entendre ! BAKA… BAKA ! BAKA ! BAKA ! Vexée, je croisai les bras contre ma poitrine et tournai la tête, faisant la moue telle une enfant. C’est alors qu’il me tendit la main pour m’inviter à entrer dans la cabine. Hésitante au début, je lui tendis finalement la mienne et il en profita pour me complimenté en lui donnant un baiser sur le dos. Mouais, mouais, mouais ! Rattrape-toi !

    Belle divinité, hein ? Hum… Tu as de la chance, ça sonne bien ! Uhuhuh ! La tête droite et le menton levé, je passai devant lui avec un fin sourire victorieux, imitant une princesse gracieuse qui se déplace avec légèreté. Par contre, une fois sous la poire, je fis moins la fière… Collé l‘un à l’autre et l‘eau jaillissant sur nos peaux, on pouvait aisément sentir chaque courbes de nos corps, ainsi que la chaleur qu’il produisaient. Face à face, rougissant tout deux de cette proximité soudaine, Kasumi cassa une fois de plus l’ambiance en me faisant savoir que je devais l’excuser si jamais il n’arrivait pas à contrôler ses envies. Manquait plus que le son et je faisais une magnifique cocotte-minutes ayant finie de cuir les aliments en son contenue… Pourquoi ? Parce que non seulement ses paroles m’avaient faite rougir d’avantage mais en plus je sentais déjà son sexe se contracter doucement contre mon entre-jambe… Mon dieu, comme c’est embarrassant !

    Baissant la tête pour éviter de croiser son regard, je me retournai rapidement en l’entendant ricaner afin d’être dos à lui, manquant de glisser malencontreusement dans la précipitation. Oui, je fais n’importe quoi. Mais comment est-ce que je suis sensé réagir ? C’est une première pour moi ! Je veux dire… La dernière fois qu’on s’est lavé ensemble, ça remonte à quand on était petites… Là, c’est différent ! On est deux adolescents de sexes opposés, s’aimant à la folie et nus l’un contre l’autre ! Évidemment que mes hormones réagissent aussi ! … C’est tellement gênant ! Pourquoi est-ce qu’il reste si calme… ? Est-ce qu’il a déjà… ? Non ! Je ne veux pas savoir ! … Enfin si ! Mais non ! … Soupirant de façon inaudible, désemparée, je restai planté là, la tête sous le jet et les cheveux plaqués sur les contours de mon visage.

    Lorsque je le vis prendre un gant pour commencer à se savonner, j’inspirai pour me donner du courage et écartai ma chevelure imbibée d’eau sur le côté afin de découvrir mon dos tout en continuant de regarder vers le bas, n’osant toujours pas rencontrer ses yeux. Timidement, je lui demandai alors :

    « Tu… Tu veux bien me… Me frotter le dos… S’il te plait ? »
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyDim 25 Mar - 11:20

    (Faut me dire quand je mets trop de temps à répondre, j'avais oublié : o)
    Pas de chance, je bandais. L'ironie du sort voulu que ce soit Aoko qui soit plus gênée que moi. Des rougeurs aux joues, après avoir sentit mon sexe grossir contre sa jambe, elle s'est retournée et m'a demandé de lui frotter le dos. Belle façon de changer le sujet. Souriant, je lui répondis positivement et me mis au travail, le lui lavant avec beaucoup de douceur. C'est ça qui est bien quand on est transexuelle, on est plus en mesure de comprendre celui qui a un sexe similaire à celui qu'on avait avant. Continuant donc mon action tout en cogitant la dessus, sur les avantages et désavantages que ça me procurait, je finis par laisser sa peau tranquille et me charger de la mienne.

    - Et voilà le travail !

    Elle brillait comme un sous neuf. Puis même si elle n'aurait pas été propre de toute façon, mon amour m'aurait assez aveuglé pour le croire. Elle est éblouissante ma Aoko. Tout le temps tout le temps. C'est cucu à dire, hein ? Je suis si fier de moi. Première fois que je pense un truc du genre. Bon bien sur, je le pense peut-être pas sérieusement mais il y a une part de vérité dans tout mensonge. Elle m'éblouit ma Aoko. Every time. C'est certifié !

    Après quelques minutes passés sous l'eau, la chaudière ayant arrêté de bosser, on se retira de la cabine de douche. Lui passant une serviette puis m'enroulant autour d'une autre, c'est tel un vrai mec que j'accrochais la mienne au niveau de ma taille. Aiight, ça fait beau gosse. On voit bien mes abdos en plus comme ça. Passant un coup d'oeil dans le miroir pour vérifier tout ça, je fus satisfait du resultat et ma cousine et petit amie avait l'air du même avis. Rigolant en me voyant m'admirer, elle me fit un regard du genre qui voulait dire ' toi alors... irrécupérable ' puis alla dans la chambre pour s'habiller. Je la suivis de près et sans ressentir le moindre embarrat, retira mon torchon, le laissant tomber à même le sol pour me vêtir d'un boxer tout le tralala. J'avais opté pour un jogging noir. Aujourd'hui, j'avais envie de faire du sport. Et pas n'importe lequel. Un sport de ninja.

    - Dis Aoko, ça te dit un petit échauffement au chakra ?

    Plaquant ma main sur la porte de l'armoire, je la mattais avec un sourcil haussé pour rendre l'invitation on ne peut plus provoquante. Tous les deux, on a la gnac. On a toujours envie de se surpasser et de gagner. Du moins, quand on était petites c'était comme ça. J'espère que ça n'a pas changé. J'ai soif de défi moi.
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MessageSujet: Re: Chambre n°4 Chambre n°4 EmptyMer 28 Mar - 16:08

    (T'inquiète, ça me gêne pas ! :B)

    Après avoir laisser Kasumi me laver le dos, chose qu’il avait fait avec beaucoup de délicatesse, je m’étais charger du reste, passant des cheveux aux orteils tandis qu’il en avait fait de même. D’ailleurs, je ne vous caches pas qu’on avait eu l’air de deux contorsionnistes tellement l’espace était restreint… Mais bon, on s’en était sortit pas si mal que ça, avant bien sur, que la chaudière ne lâche et me laisse échapper un cri de stupeur lorsque l’eau glacée avait jailli sur ma peau. Coupant donc tout les robinets, Kasu se faufila en vitesse hors de la cabine afin d’aller déloger des serviettes du placard car je commençais à grelotter, croisant mes bras contre ma poitrine.

    Lorsqu’il me passa la plus longue, je n’attendis pas plus longtemps et ni une, ni deux, je m’essuyai rapidement pour me réchauffer. Coiffant ensuite ma chevelure, je m’arrêtai à plusieurs reprises afin de poser mes yeux sur le spécimen présent à côté de moi, incertaine au départ de l’avoir réellement vu faire une telle chose. Et bien non, je n’avais pas rêvé. Il était bel et bien entrain de s’admirer devant le miroir comme un adolescent en pleine puberté… D’accord, d’accord, j’admets que c’est agréable à regarder… Mais tout de même ! L’ayant observer ainsi un petit moment sans qu’il ne s’en rende compte, c’est lorsque ce fut le cas que la situation devint plus drôle. Ne pouvant alors plus me retenir, je pouffai de rire avant de lui faire un regard complice, un de ceux qui parle sans avoir besoin d’ouvrir la bouche.

    Comprise, je jetai un denier coup d’œil à mes cheveux et mon visage avant de déguerpir dans la chambre sur le chemin de l’armoire, direction le paradis des vêtements ! Commençant par enfiler mes sous-vêtements, je laissai le tissus absorbant autour de ma taille et me tournai vers mon petit-ami, qui s’était déjà vêtu d’un jogging noir. Tiens donc ? Main sur les hanches, un sourcil relevé, je me demandai ce que tout ceci signifiait lorsque mon regard croisa le sien.

    Dis Aoko, ça te dit un petit échauffement au chakra ?

    Fermant son armoire, il rendit l’invitation d’autant plus intéressante en prenant une pause provocante, assurant ainsi de ma part une réponse positive. Il connaissait mon caractère, mon tempérament, et bien qu’on s’était perdu de vue durant des années, il savait qu’au fond, j’était rester la même, tout comme lui. Un sourire en coin étirant alors mes lèvres, je pris une pose de gagnante, point fermé devant moi, avant de répondre :

    « Un peu que ça me dit ! J’ai de l’énergie à revendre, tu le sais bien ! »

    Lui tirant ensuite une langue coquine pour le provoquer également, je reportais mon attention sur mes piles de vêtements et en sortis à mon tour un jogging de couleur bleu ciel se mariant parfaitement avec mes yeux ainsi qu’un top blanc. Laissant donc tomber entièrement la serviette, je me vêtis sous le regard gourmand de Kasumi, qui ne manqua pas une seconde du spectacle que je lui offrait généreusement. Veste assortit sur le dos, baskets aux pieds, élastique au poignet, j’étais fin prête et ne me gênais pas pour le faire savoir.

    « Parer à te faire battre à plate couture, choupinou ? »

    Uh-uh ! J’aime l’embêter !
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