" BONJOUR ! "

Le décoinçant été arrivé. Je lui adressais un magnifique sourire, éblouissant, comme à mon habitude. J'oubliais déjà les racines qui m'encerclaient de toutes parts et je rayonnais. Comme d'habitude. J'essayais de pousser les racines, sans succès. Je soupirais légèrement et me contentais d'un grand coucou. Je gardais mes médocs dans la main. Voilà, la joie de vivreuh.

" Tu sais, on va pas te manger... enfin... " je baissais d'un ton. " Je sais pas trop pour le prof... "

Je lui adressais un clin d'oeil et m'étirais. J'étais resté à terre un peu longtemps. J'avais mal aux fesses. Je palpais des doigts les géants verts et soupirais. D'accord... Je m'appuyais à l'un d'eux et attendais seulement.
Vu que rien ne venait, autant relancer la conversation.

" Tu t'appelles comment ? "

Je coiffais de la main mes cheveux complètements ébouriffés à cause du vent de tout à l'heure. Quelle horreur ! Je donnais un petit coup dans une racine... CA FAIT MAL ! P'taiiiiin... Je me laissais glisser au sol et puis, tant pis. Je me fichais de ce qui pouvait bien se passer.

Je regardais ce que je pouvais entrapercevoir du brun inconnu. Pas mal. Mignon. De jolies fesses aussi. Mon élément vint m'emmerder encore une fois. Il s'amusait à me décoiffer, me pousser un peu. Ca commençait vraiment à m'énerver. Je m'étirais quand même et laissais faire. QU'IL FASSE CE QU'IL VEUT. Je m'en foutais. Je fermais les yeux et... Non, pas dormir, pas dor...

Je ramenais automatiquement mes jambes contre ma poitrine. Ma tête tomba sur mes genoux. Je me sentais BIEN. Je m'endormis. Laissant tomber la boîte de médocs et la liste des effets secondaires. A vrai dire, je m'en fichais.

Je sentais qu'on me relevait.. MH, LAISSEZ-MOI, SALAUDS. Je pouvais être de très mauvaise humeur si on m'empêchait de dormir avec tout ce que j'avais dû vivre ! Sport de chambre, bagarre avec mon élément, mon méchant moi qui prenait les contrôle et ces putains de médocs. LAISSEZ-MOI. J'en peu plus. J'en ai ras le cul. Je veux juste dormir. Dormir dans les bras de Garabed, sentir ses muscles chauds contre moi. Je soupirai et criai de me laisser dormir.
Franchement. Ca se voit pas que j'en ai besoin, là ? J'essayais de tituber vers une chaise proche. Je me ramassais au sol. Tant pis. Je dormirai par terre. Je m'en fichais. Je voulais juste dormir. Mais la vive douleur dans mon dos s'élançait, parcourait mes épaules, mes jambes... Je me sentais tellement mal !

Je restai un moment là, à regarder le plafond. L'air plus vide que jamais. Je voulais juste dormir, et voilà que comme j'avais mal, je ne pouvais plus. Je me frottais les yeux en soupirant et me relevais. Tiens, j'avais perdu toute grâce et ce n'est qu'en agrippant une table bancale qui grinçait odieusement. Je crus que c'était le professeur tant j'étais embrumé par la fatigue.
Je lâchais ce qui ressemblait à un "Désolé", mais ma voix était mangée par le sommeil et ma mâchoire légèrement engourdie. Je chancelai vers la chaise et m'endormis sans même m'en rendre compte.
Je cachais mon visage dans mes bras et m'endormis.
Mais mon élémentaire, lui, n'était pas comme moi à dormir. Toujours aussi vif, il s'amusa à faire tomber les chaises, faire ROULER des tables. Moi je n'entendais rien. A vrai dire, je m'en contrefichais. Pour une fois qu'il ne m'embêtait pas...
Il amusa à ouvrir et faire claquer la porte, il frôla le professeur avec une froideur... tandis qu'une brise chaude me caressait le visage. C'était la première fois que cette "personne" était gentille avec moi.
Je ne sentis pas cette brise. Je n'entendais même pas la porte claquer ni savais que mon élément se permettait de jouer avec les cheveux de Miki... J'allais en avoir, des sérieux problèmes...
Je savais juste qu'après avoir posé mes fesses, quelqu'un était parti avant que mon élémentaire se déchaine un peu.
Je somnolais. Je n'arrivais pas à dormir avec ces gens autour qui devaient s'en fichtre de moi. Et puis tant pis ! Je m'étalai contre la table vacillante, comprenant donc que ce n'était pas mon prof.
J'avais oublié que je lâchais des paroles stupides quand je dormais. Je me mis donc à marmonner des histoires parlant de patates, de bananes et de courgettes. Quoi de mieux ?

Tout s'était passé tellement vite. Dante était entré dans sa chambre d'hôpital sans même prévenir tandis que l'élémentaliste semblait vouloir rajouter quelques choses aux paroles totalement incompréhensible de la jeune génétique. Malheureusement, il s'éclipsa sans rien dire de plus si ce n'était qu'il allait faire quelque chose pour le frère de Shiro qui n'eut pas le temps de réagir. C'était même déboussolant comme situation. Se rendant compte que son jeune frère semblait vouloir la faire sortir de l'hôpital, Shiro prit tout de même la peine de se changer malgré l'insistance dont faisait - et avait toujours fait - Dante à son égard. Il était toujours ainsi; Quand il veut quelque chose, il fait tout pour l'avoir, un peu comme une commandant d'armée qui donne des ordres à ses petits soldat de bois. Ce côté là de Dante ne lui échappait absolument pas et elle était justement du genre à ne pas faire ce qu'on lui demandait. Elle était une arme dont personne n'avait de droit sur elle, tout simplement.


Une fois arrivé à House Fukkou sur des pas plus ou moins pressé, Dante se séppara d'elle sans même lui donné d'information ou il allait ni même pour quelle raison il partait, ce qui arrangeait d'une certaine manière la jeune McCry qui avait encore des jambes légèrement tremblante par un manque cruel de force en ce moment. En faites, l'élémentaliste avait un peu près raison sur son sujet: Elle ne pourrait tuer personne dans son état actuel, qu'elle le veut ou pas. Silencieuse dans le Hall d'entrée, elle ne sut quoi faire, ni ou aller. Seule une envie de tuer la poussait à vouloir avoir envie de revoir cet élémentaliste qui l'avait vu dans tout ses états. Un sourir malsaint apparu alors sur ses lèvres et elle commença à chantonner sa musique macabre tout en se dirigeant vers les couloirs des salle de classe, tel un loup en proie à un crime abominable.

Ce ne fut qu'après quelques minutes qu'elle réussit à retrouver l'odeur surcre mais amère de l'élémentaliste dont elle ne se souvenait plus le nom - à moins qu'elle ne l'ai pas entendu tout court - pour pouvoir s'arrêter devant la salle de classe A1, celle des élémentalistes. Se stoppant devant, elle cligna plusieurs fois de ses yeux écalate, froid comme la glace en distinguant plusieurs personnes à l'intérieur de la salle de classe, l'irritant légèrement. Des élémentaliste.... Encire et toujours... ! L'idée de se retrouver face à plusieurs personnes de cette même race ne l'éxaltait pas particulièrement et elle se mit serrer le bout de sa mini-jupe rouge sang en pensant qu'elle pourrait en décapiter un " accidentelement ". Soupirant alors, elle se rendit compte qu'elle faisait de la buée en respirant. Portant sa mains alors à sa bouche pour carresser instinctivement ses lèvres sêches, elle claqua sa langue sur son palais, agaçée, avant de saisir la poignée de la porte qui était devenu gelé et malgré la difficulté à ouvrir une porte dans cet état, elle la défonça prèsque.

- Il va sérieusement falloir que tu apprennes à le contrôler, je ne serais pas toujours là pour le stopper.

Tête penchée sur le côté avec un sourcil arqué d'un air peu impressionné, Shiro observait d'un air indifférent la scène de la porte d'entrée. L'air était légèrement plus frais que dehors et elle eut un léger regret de possèder une simple jupe rouge ainsi qu'un débardeur blanc qui laissait à nue ses bras mutilés de cicatrice de n'importe quel sorte. Son regard dévisagea un peu prèt tout: Des chaises gelées couvraient la pièce, une petite fille se tenait au côté de l'élémentaliste que Shiro reconnu et il y avait un garçon... ou bien une fille aux long cheveux blond qui n'apporta pas plus d'interet qu'un bout de pain salle. Seul le surveillant élémentaliste semblait exister dans la salle de classe et un sourire malsain vint s'installer sur son visage.

- Yo, lâcha-t-elle froidement. Shiro est venue s'amuser.

Après être sortie du bureau des surveillants, je m'étais mise à courir, sans réellement savoir où j'allais. Serrant les dents et les poings, mes yeux s'étaient légèrement embués. Comment ose-t-il ? Il ne me croyait pas, et ça s'était vu. Je n'avais même pas cherché à être crédible, alors jusque là, tout allait bien ! Mais Dante avait décidé de couper court à notre conversation, me faisant sortir comme si cette affaire était close.
Certes, il me faisait peur. Mais quelle importance, si il ne me respectait pas ? J'avais vaguement pensé retourner à l'infirmerie, voir Sakuya, la faire souffrir là où j'avais souffert. Elle méritait tout cela. Il était impossible que je lui pardonne, comme le directeur semblait le demander. Impossible ! Je ne le ferais jamais. Peut-être que le directeur avait raison. Nous nous étions peu-être battues pour note ego. Mais où est le mal ? Il s'agit de notre combat, pas le sien. A ce point, j'aurais presque préféré qu'il n'intervienne pas dans le sous-sol. Je n'aurais jamais été tuée par cette fille ! Elle n'aurait jamais été assez puissante ! Et même si... même si elle l'avait été, et bien ça aurait été mon problème !
Des larmes salées coulaient le long de mon visage crispé. Mais mes pas ne me menèrent pas à l'infirmerie. Au contraire, je me retrouvais devant une porte que je n'avais traversé qu'une seule fois, chose étonnante dans ce qui est sensé être une école : ma salle de classe. Me stoppant soudainement devant cette porte close, je la regardais. Je sentais, ou plutôt entendais des personnes derrière. De nombreuses personnes. Quoi, il y a cours ? Un rictus amusé et pourtant douloureux traversa le temps de quelques secondes mon visage. Ce serait le pied quand même... Essuyant vaguement mes larmes avec le revers de ma main droite, je me rendis compte que mon pied me faisais à nouveau mal, malgré les premiers soins qu'avait pu m'administrer le directeur, ainsi que sur mon bras. Il faudra de toute façon que je retourne à l'infirmerie. Mais disons que les paroles de la médecin n'étaient pas réellement pour me rassurer. Parler de m'amputer alors qu'ils sont là pour nous soigner, c'est quand même plus que gênant.
Lorsque j'attrapais la poignée de la porte, je me rendis compte que ma main tremblait toujours. Serrant les dents, je faisais tout pour arrêter de penser à Dante, à cet homme qui me terrorisait. Ouvrant la porte, je découvris de nombreuses personnes à l'intérieur. Je reconnus alors Miki, ainsi que Kristoph, notre surveillant et professeur. Ce qui ressemblait alors à une fille blonde dormait par terre, et je vis une autre fille de dos, avec de longs cheveux blancs ressemblant un peu à ceux de Kaname. Mais en la regardant mieux, ce n'était pas elle. Elle portait une tenue très près du corps, et je la regardais sans trop d'émotion. Les cheveux blancs semblaient monnaie courante dans cette maison de redressement. Mais elle ne dégageait pas cette impression que je ressentais en présence d'élémentalistes. Que fais-t-elle dans cette classe si elle n'est pas comme nous ?

- Salut Miki... Kristoph...

Calmant ma colère intérieure, j'oubliais le temps de quelques minutes la blonde et l'étrangère. Si elle n'est pas comme nous, elle ne mérite pas mon attention. Seuls les élémenalistes sont ma famille. Les autres ne méritent rien de ma part.

- Tu es en train de donner un cours ? Si oui, j'en suis.

Ca me permettra de m'entraîner, j'en ai bien besoin.

- Oh, tu t'inquiètes ? Trop mignon...

La raillerie, capacité que j'aime beaucoup utiliser dans ce genre de situation. Mais je comprenais bien que ce n'était pas vraiment le moment de le faire. De plus, Kristoph semblait légèrement inquiet, chose que j'avais du mal à comprendre. Il ne me connaissait pas réellement, comme cet idiot de directeur qui croyait tout savoir sur moi.

- Tu n'auras qu'à demander à cette chère Sakuya... Si tu la connais ? Je ne sais pas ce qu'elle est celle-là, mais son pouvoir était bizarre. Bref... Je me suis battue, et me suis déjà fait engueulée par Dante, pas besoin d'en rajouter, s'il-te-plaît...

Question récit, je n'avais jamais été particulièrement douée. En fait, j'ai tendance à détester raconter des histoires. Si j'étais venue ici, c'était bien pour m'entraîner, et non pour me faire sermonner une fois de plus. La présence de Kristoph, même s'il faisait gamin à la fête de Noël, me semblait plus agréable que celle de Gareki, trop distant pour un professeur selon moi. N'étais-ce pas eux qui disaient que nous étions une "famille" ? Et bien si c'est le cas, le jeune homme devrait être associé au cousin au 3e degrès qu'on ne voit jamais... Regardant le sol que je découvrais alors gelé, je lançais un regard étonné à mon surveillant. Je n'avais jusqu'ici pas remarqué ce "détail", ayant à peine senti le froid. A vrai dire, je n'avais jamais été très sensible au froid, et ce encore moins depuis l'arrivée de Soul.

Le dit élémentaire décida alors de se déloger de ma gorge pour aller voleter autour de la fille endormie à même le sol, tournant doucement autour de sa tête. Intriguée, je le laissais faire, attendant de voir ce qu'il avait prévu pour la jeune personne. Je le vis alors avec un regard amusé mouiller doucement le visage de l'enfant. Il est taquin. Mais ne voyant aucune réaction de la part de la blonde, le filet d'eau sembla s’agacer légèrement, et lança un dernier jet sur l'endormie, un peu plus énergiquement, ce qui ne fit pas beaucoup plus d'effets. Taquin, mais très susceptible mon Soul. Il partit alors en direction de la jeune femme aux cheveux blancs, mais ne l'approcha pas de trop près. Quoi, elle lui fait peur ? Plissant doucement les yeux, je me demandais qui pouvait être cette fille qui n'était même pas élémentaliste. Elle ne me faisait pas vraiment penser aux sorciers, elle ne semblait pas dégager leur aura. Pas que je m'y connaisse vraiment, mais bon. Pourtant, mon élémentaire continuait de s'approcher d'elle. Lorsqu'il fut assez près pour presque la toucher, je montrais sur mon visage une pointe d'agacement.

- Soul ! Reviens ici.

L'élémentaire, qui était bien près de l'étrangère, se tourna vers moi, et je sentit qu'il était énervé. Mais il revint presque docilement à mon niveau. Arrivé auprès de moi, je le fis distraitement tourner autour de mon poignet, accompagnant le mouvement en faisant tourner ma main en petits cercles avec mon bras disponible. J'oubliais peu à peu mes blessures, faisant tout pour ne pas m'appuyer sur mon pied avec la cheville douloureuse. Heureusement que le directeur avait fait quelque chose avec ses... pouvoirs ou je ne sais quoi, et surtout, qu'il m'avait donné des calmants, car je ne pense pas que je serais debout sur mes pieds sinon.

Me retournant à nouveau vers Kristoph, je le regardais droit dans les yeux, chose que je n'avais pas réussi à faire avec Dante.

- Alors, à propos de ce cours ? Qu'est-ce que vous faites en classe si ce n'est pas pour ça ?

Je pouvais sembler bien directe, mais je n'étais pas décidée à tourner autour du pot. J'avais décidée de m'entraîner. Et je le ferais, ici ou ailleurs. Mais j'aurais préféré le faire avec un professeur qualifié que seule, d'où ma venue dans cette salle.

Voir le plissement qu'avait éffectuer le surveillant en remarquant qu'il s'agissait d'elle fit légèrement agrandir le sourir déjà malsaint de Shiro. Pour une raison qu'elle ne cherchait même pas à comprendre ou à savoir, le fait d'être dans une salle ou pullulait les auras diverses des élémentalistes faisait faire battre d'avatage le coeur de marbre de la génétique comme si celui-ci avait été en létargie depuis qu'elle avait été à l'hôpital à cause de son frère. Elle s'éfforçait de contenir les tremblement de ses jambes qui avaient du mal à supporter son propre poids et si la jeune femme ne disposait pas d'une régénération rapide de son oraganisme et même encore du contrôle de son sang, elle ne serait probablement pas dans cette salle de classe à cette heure-ci, mais à encore l'hôpital. Quelle ironie..., pensa-t-elle alors. Arriver à tenir debout alors qu'on ne veut rien de tout ça. Elle faillit se perdre dans ces pensées si ses pulsions meurtrières ne lui rappellaient pas la présence de diverses personnes dans la classe.

Toujours debout, elle fit quelques pas pour ne pas rester à l'entrée et prit tout de même la peine de fermer la porte derrière elle sans rien dire, se contentant d'arborer son sourire sadique sur le coin de sa lèvre. la température glaçial ne la dérangeait pas et son esprit se porta sur le surveillant élémentaliste qui avait porté sa main sur la table et en un instant, la température grimpa pour devenir raisonnable. La salle avait prèsque reprit son apparence d'antan et la jeune femme croisa les bras, l'air impassible pour dévisager une nouvelle fois ce qui l'entourait en partant par le jeune homme blond qui dormait à point fermer. le tuer serait tellement facile que Shiro n'en trouverait aucune satisfaction. Puis, vint le bruissement des pas du surveillant qui s'était rapprocher d'elle sans qu'elle s'en rende compte. Tournant son regard perçant sur le surveillant, sa bouche s'entrouvrir pour laisser un gemissement instinctif s'échapper. Les souvenirs de l'hôpital quand ils s'étaient retrouvés seuls dans la chambre étaient encore bien présent et Shiro porta sa main à sa bouche e s'éfforçant de prendre un air menaçant, masquant le bruit qu'elle avait fait.

- Tu t'es remis rapidement dis moi.

Le ton calme du surveillant et sa mine prèsque ravie de la revoir eut l'effet d'un coup de poing en pleine poitrine pour la jeune génétique qui avait cru parraitre plus éffrayante que ça. Mais elle se laissa entrer dans le jeu du surveillant en affichant un sourire satisfait. Bien sur, elle n'était pas en état de se battre contre lui, son organisme n'avait pas encore commençer la production de globule rouge du " vers-sans-nom ", la matière qui permettait à Shiro de contrôler son sang. Ses doigts se ressera dans la peau de la jeune femme. Remis ? A qui ma faute, élémentaliste ?! Et il était vrai que c'était grâce au surveillant que la gééntiquer pouvait encore emplire ses poumons d'air frais à l'heure actuel, elle avait donc une grosse déttes qu'elle niais envers lui. Il n'était pas non plus son ' jouet ' et sa présence en elle même dans la classe des élémentalistes était un mystère, même pour elle qui n'avait fait que suivre son instinct. Alors qu'elle voulut répondre aux paroles de l'homme blond, la porte derrière elle s'ouvrit.

Jeune, plus que Shiro et pourtant de même sexe. Cheveux noir, yeux qui démontrait une personnalisté désagréable, Shiro reconnu en apparence physique, sa pur opposition. Celle-ci la dévisagea rapidement ce qui irrita rapidement la génétique qui enfonça ses ongles dans sa chair pour contenir ses plusions de meurtre et à en juger par l'aura que dégageait l'adolescente, c'était aussi une élémentaliste. Encore une... Il y en a combiens ? Jusqu'à maintenant, elle n'avait fait que croiser des élémentalistes ou des génétiques, et pas de Chaman ou de simple ninja dont faisait partie son frère. Silencieuse, elle s'écarta pour ne pas être proche de la sous-race, ou plutôt, du sous-niveau dont devait faire partie la nouvelle arrivant et Shiro ne se rendit pas compte qu'elle s'était mis au côté du surveillant. Son état n'était pas encore totalement rétablie, la cause de son comportement venait principalement de là malheureusement.

- Salut Miki... Kristoph... Tu es en train de donner un cours ? Si oui, j'en suis.

- Hé~, lâcha Shiro.

"Kristoph" ? Son regard se tourna vers le surveillant pour ensuite afficher un sourire moqueur. Ainsi, son nom est " Kristoph " ? Amusant... Au yeux de la jeune génétique, il n'avait pas vraiment la tête de quelqu'un à s'appeller comme ça, mais ce n'était pas ce qui la faisait agir de la sorte, c'était plutôt le fait qu'elle sache enfin le nom véritable de l'homme à la chevelure blonde. Ainsi, elle n'avait plus à lui faire porter des titre ridicule comme 'Surveillant' ou 'Professeur' et à ses yeux, elle se sentait être la seule à l'appeller ainsi, étant la petite soeur du directeur. Puis, sans s'en vraiment s'en rendre compte, la nouvelle tête se mit à raconter ce qui lui était arriver, faisant frissonner de plaisir la jeune gééntique qui savourait ce genre d'histoire. Mais son sourire sévapora aussitôt ou la jeune femme mentionna le nom de son frère pour laisser une mine impassible, une lueur de meurtre dans le regard.

C'était dans ce genre de situation ou elle arrivait à avoir des informations sans même le vouloir. Et ainsi, la jeunee élève avait fait face à son grand-frère. Cette idée ne plaisait pas du tout à la jeune génétique qui foudroya du regard la matière visqueuse qui semblait posséder une volontée propre. Le résultat fut que la jeune femme face revenir son annimal de compagnie sans patte et cerveau vers elle. Tant mieux pour la chose en question qui semblait se prénomer " Soul " car étant de l'eau, le contact avec le sang de Shiro le détruirait aussitôt. Voir même, elle serait prèsque en mesure de manipuler les restes si la progression de son sang était en bon état. Shiro resta silencieuse, laissant seule sa main attraper la manche de l'habil du surveillant car elle ne semblait pas être en possition de pouvoir parler sans que ses paroles n'ai de concéquence dangereuse ou provocatrice.

- Alors, à propos de ce cours ? Qu'est-ce que vous faites en classe si ce n'est pas pour ça ?

- Kristoph, trancha Shiro sur un ton glaçial. Shiro n'a pas dit qu'elle était remis, elle n'en a pas finit avec toi. Shiro ne supporte pas les élémentalistes faible aussi.

Le ton de la jeune génétique était dur et froid. Elle tenait toujours la manche du surveillant sans même lâcher du regard celui-ci qui s'était retourné vers la jeuen fille aux cheveux noir qui arrivait plus à l'irriter qu'autre chose. L'envie de tuer la poussait à vouloir serrer d'avatange la manche du jeune surveillant mais elle essayait de contenir ses pulsions meurtrières.

- Dans ce cas, tu devrais être en train de te reposer... Tu seras gentille de ne pas traiter mes élèves de faible, Shiro.

Hein ? Qu'est-ce qu'il raconte ? Le visage de la jeune génétique passa de l'impassibilité, ensuite l'étonnement, pour finir en un visage sombre ou un rictus indigné s'était formé. Le ton calme et la façon dont avait dit les choses le surveillant n'avait fait que donné une impression de vide chez la jeune femme qui tenait toujours Kristoph par la manche. Plusieurs choses étaient venu la rendre ainsi, partant du fait que l'élémentaliste lui avait quasiment donné un ordre hors qu'elle n'était pas sous sa juridiction, jusqu'au moment ou il avait mentionné le mot 'gentille' dans sa phrase et quand bien même c'était une façon de parler, la jeune génétique ne supportait pas qu'on dise qu'elle était "gentille". Tant de personne était passer sous sa lame, tant de sang se song mélangés au sien pour qu'il devienne souillé, ne laissant plus de trace de son gène génétique d'antan... Comment pouvait-on dire qu'elle était "gentille", ne serait-ce que pour plaisanter ou dans une façon de parler.

Ce fut sans un mot qu'elle lâcha lentement Kristoph sans lâcher ce dernier du regard même si il ne la regardait pas. Il n'était rien de plus qu'un jouet. Elle devrait être craint par tant de gens, elle devrait en tuer tellement, se laisser dominer par ses plusions sanguinaire et décapiter l'homme qui se trouvait face à elle. Après tout, elle en avait l'occasion... Le surveillant lui tournait le dos, les autres ne semblaient pas être bien difficile à tuer étant donné leur niveau et puis, son frère ne serait pas forcément au courrant tout de suite de ce qu'elle aurait fait, elle aurait le temps de partir loin pour fuir Dante et continuer son carnage. N'avait-elle pas été receuillit et crée pour cela ? Le meutre et le sang ? Tant de possibilité lui était ouverte, toute couverte par le sang et l'horreur, pourtant elle n'en faisait rien, étant déjà piégé dans l'une d'elle; Celle de l'oublie. Son regard se porta vers la petite fille qui se tenait près du mec qui dormait. La tuer serait si facile...

- Shiro ne peut pas se reposer. Quand un jouet est cassé, on le jete. Quand la guerre est finit, on dépose l'arme. Quand l'arme est déposée, elle prend la poussière et finit par rouiller.

Le silence prit la gorge de la jeune génétique qui laissa ses mains jointe sur son corps, le visage devenu impassible. Elle parlait calmement et était lucide dans ce qu'elle disait, comme à l'hôpital la dernière fois ou s'était retrouvé seule avec Kristoph. Son regard s'était détournée de la jeune élémentaliste qui semblait aussi fragile qu'une branche d'arbre frèle qu'on pourrait briser rien qu'en le touchant ou l'écrasant. Ses phrases ne pouvait contenir de sens pour certaine personnes, mais pas pour ceux qui savait lire entre les lignes. De plus, c'était principalement à cause ça qu'elle était venu. Le surveillant s'était fait interrompre par son frère la dernière fois et Shiro voulait entendre ce que l'homme avait à dire, c'était tout. C'était ce côté d'elle qui l'avait poussé à venir ici pour retrouver l'élémentaliste, pas celle qui désirait foulé la Terre et dont l'appétit n'aurait aucune limite. Regardant un endroit invisible devant elle, elle carressait sensuellement une cicatrice qui longuait tout sa cuisse.

- Elémentaliste Kristoph, commença la jeune génétique. Qu'allais-tu dire avant que mon frère, Dante McCry ne t'interrompe pour me faire sortir de mon lit d'hôpital ? Questionna-t-elle calmement. Je partirais de cette salle, je ne tuerais personne dans cette salle et j'irais me reposer si tu réponds. Dans le cas inverse...

Shiro se tue, comme si elle réfléchissait à quoi faire dans le cas inverse alors qu'elle savait pertinemment quoi faire. Tendant la main, elle avança jusqu'à l'homme pour le prendre dans ces bras. Le regard livide, les extrêmités de ses bras ssouvrirent pour laisser une impossante lame de sang à l'apparence de cristal ou des trous sous forme de cruche de nis d'abeille se formait en une ligne qui grandissait. Les deux lame formèrent un cercla parfait, les entourant. C'était un mécanisme pour Shiro, une énigme pour ceux qui ne savait pas comment fonctionnait la machine à tuer de la génétique. Les deux lames se tiraient dans le sens opposées qu'elles devait faire, comme quand on tordait un vêtement et une fois la pression relâcher, les deux lames coupait ce que serrait Shiro. C'était une situation à deux sens dont le surveillant avait le choix. Le teint de Shiro s'était fait plus pâle et sa respiration plus saccadé. Voilà tout ce dont elle était capable dans son état; Crée deux lame parfaitement crystalisé, indestructible d'environs 10 cm chacune.

- Je t'hôterais la vie, tout simplement. Une fois que l'arme est rouillée, elle est oubliée, détruit, cassée et jetée.

Je ne répondis rien à mon professeur, estimant inutile de répéter ce que j'avais pu dire dans le bureau du directeur. Vous pouvez dire ce que vous voulez. Si jamais je la croise, je ne promets plus rien. Cette fille m'a cassé un bras, et a appuyé sur mon pied blessé. Que lui ai-je fait, moi ? Rien que des blessures superficielles, et psychiques à cause de son étrange pouvoir. Le clou dans son dos n'était pas de mon ressort. Soul l'avait projeté contre cette poutre, pour me protéger, alors que j'étais presque inconsciente. Alors, je ne lui avais pas fait payé tout ce qu'elle me devait.

Au paroles de la femme aux cheveux blancs, je la dévisageais, outragée, et crachais d'une voix venimeuse.

- Qui est-ce que tu traite de faible, enf...

Mes paroles furent coupées par celles de Kristoph, qui lui fit comprendre d'une manière plus... gentille ce que nous devions tous penser ici dans cette salle. Enfin, peut-être pas l'autre endormie, mais bon. En parlant du surveillant, il semblait parti sur ses positions à propos du cours. Sans le regarder, je grimaçais. D'abord, parce que ça ne m'arrangeais pas. Ensuite, car je sentais la douleur de mon bras remonter petit à petit jusqu'à mon système nerveux. Je suppose qu'on a pas de morphine ici...

J'observais alors Miki, qui ne semblait pas bien à son aise, et qui s'était en quelque sorte terrée dans un coin de la pièce. Quoi de plus normal, qu'elle ai peur de cette femme ? Pour tout avouer, elle me faisait moins peur que Sakuya, ou que le directeur, mais elle possédait elle aussi une aura qui me dérangeait au plus haut point, se rapprochant d'ailleurs plus de Dante que de l'autre. Comme lui, je ne la supportais pas, et ce dès le premier regard.

Chose qui se confirma lorsqu'elle déclara être la soeur de Dante. C'est de famille leur problème ? Sérieux... "Yui ?" Roooh mais tu te la fermes, au moins pendant une journée, Alice ??! ... Et bah voilà, un beau silence dans sa propre tête, que demande le peuple ! Alors qu'elle se rapprochait de Kristoph, je vis deux... lames rouges sortirent de ce qui ressemblait à des plaies dans ses bras. Enserrant alors le surveillant, on aurait dit qu'elle voulait le tuer, chose qui s'accentua lorsqu'elle déclara qu'elle le tuerait s'il ne répondait pas. Bon bon bon... Pas ma journée aujourd'hui, faut absolument que je participe à une tuerie on dirait. Les yeux plissés par la colère, je me rapprochais des deux personnes. Je sais ce que Krsitoph va dire. "Reste en dehors de ça". Mais c'est mon surveillant oui ou non ? C'est notre famille oui, ou non ?! Continuant à marcher doucement vers eux, laissant seulement apparaître un visage fermé à la femme, je dis tout simplement, en me doutant qu'elle ne répondrait pas, et ne bougerais sûrement pas.

- Hé toi ! Lâche-le !

J'avais tenté la voix menaçante, mais je ne devais pas paraître très sérieuse, au vu de mes blessures. Comme prévu, elle me regarda sans intérêt, pour reporter son attention sur Kristoph. Ah, là, ça va pas le faire... Lâchant un rire presque cristallin, je la fixais avec des yeux durs alors qu'elle ne daignait même pas me regarder. Tu peux faire tout ce que tu veux ma grande, mais ne m'ignore pas ! Seulement quelques heures après mon combat avec Sakuya, je n'avais pas eu l'occasion de récupérer mes forces. Pourtant, tout dans les paroles de la jeune fille me faisait comprendre qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme non plus. Faisant à nouveau un pas dans leur direction, je demandais instinctivement à mon élémentaire de me soutenir. Partant de mon poignet, il retourna virevolter autour de l'élémentaliste et de la femme. Mais je ne fis rien, attendant de voir ce que Kristoph allait faire. Je n'étais pas stupide au point d'entrer dans un combat contre mon propre professeur, contre qui je perdrais d'avance.

- Hé toi ! Lâche-le !

Shiro détourna son regard devant la violence dont faisait preuve la jeune élémentaire dans ses paroles. Regardant celle-ci avec indifférence, elle constata sans trop de difficulté qu'elle était blessée à plusieurs endroits et la tuer ne donnerait aucune satisfaction à la génétique qui aimait plutôt les combats violent ou la sensation de pouvoir mourir se faisait à tout instant. Le sensation de savoir qu'on est en vie en somme. Elle détourna son regard pour le reposer sur le surveillant qui avait dit à la dénommé "Yui" de se calmer, mais là aussi, ça ne faisait qu'irriter Shiro qui ne voulait qu'une simple réponse. Un soupire de fatigue se laissa s'échapper des lèvres de la jeune femme qui eut envie de s'appuyer sur quelques choses, une sensation de lourdeur dans les jambes et dans les bras lui pesait horriblement depuis qu'elle avait commencer à utiliser sa capacitée et le fait de ne pas avoir récupérée comme il le fallait se faisait sentir au fur et à mesure qu'elle devait maintenir la cristalysation de son sang.

- Quant à toi ... Depuis tu parles à la première personne ? En me tuant, tu n'aurais jamais ta réponse ... Ça serait tellement ... dommage. Tu n'es même pas en état de te battre.

- Hein ?

Les yeux de la génétique s'écarquillèrent. Bien entendu, elle savait pertinement qu'elle n'aurait pas de réponse à la question si elle le tuait, et c'était même pour cette raison qu'elle voyait un interet à tuer; Si elle n'obtenait pas de réponse maintenant, elle n'en n'aurait jamais, point final. C'était comme ça qu'elle voyait les choses tout du moins. La seule chose qui la méttait dans cet état était le fait que le surveillant venait tout juste de lui faire remarquer qu'elle venait de parler à la première personne. Bien entendu, ce n'était pas la première fois. Elle avait l'habitude de parler ainsi quand elle était avec Dante ou dans des ciconstance ou la licidité la prenait, mais là, cela signifiait qu'il s'agissait bien de la vrai Shiro qui parlait, et non celle qui désirait tuer ? Cette remarque l'avait totalement fait perdre la notion des chose et elle ne savait plus si elle devait entrer dans son jeu ou s'imposer. Reprenant alors son regard menaçant, un sourir malsaint et moqueur s'était aussi formé sur le visage de la jeune femme aux yeux écarlate.

- Il y a Shiro et Shiro, surveillant. Et puis, ne sous-estimes pas Shiro, elle est comme toute les autres femme en ce pitoyable bas-monde; Des caprices et des désires comme toute... Mah, tu n'es pas obligé de savoir à laquelle tu pa-

Hein ? Une sensation de picotement s'était fait présente dans la bras droit de la jeune femme qui avait négligé la pression sur son bras qui restait immobile. Une lueur d'indignation pouvait se laisser parraitre dans ses yeux en plus d'une envie meurtrière. Elle s'éfforça de les contenir du mieux qu'elle pouvait était tentait veinement de bouger le bout de ses doigts. Il manipule mon sang ? Non, il n'y a pas que ça... Je ne ressens plus de sensation du tout... Ce mec est un manipulateur d'Ether ? Un sourir malicieux s'était formé sur le visage de la jeune femme qui n'en restait pas moins l'air menaçante, plus que cette Yui et le surveillant n'avait pas fait fausse route en tentant de l'immobiliser. Malheureusement, le sang de la McCry n'était pas quelque chose de " naturel ", il possédait pas en soi un volonter propre comme le fameux " Soul ", mais il y avait de ça aussi. Le sang qui formait la lame avec des trous en cruche d'abeille se fissura pour ensuite exploser, réduisant le tout en liquide.

- Paralyser mon bras grâce à un ou plusieurs éléments... Vous êtes plein de ressource " Kristoph ". Mais Shiro a déjà eu affaire à des élémentalistes, voyez-vous...

Le sang de la jeune fille aux cheveux écarlate qui se retrouvait à terre bougea de lui même pour recouvrir la main paralysée de Shiro. Celle-ci ressera son emprise et l'autre lame à son bras gauche eut vite de passer sous l'état de tentacule rougâtre qui tenait en apesanteur, crée dans courbe comme si ça dansait tout seul. La génétique attrapa la main du surveillant avec la sienne qui était recouverte de son sang qui s'était crysatlisé comme une gant. Une légère trainé rouge sous forme de poussière se glissait tout autour du bras de la génétique pour ensuite, finir dans une plaie dans son bras. C'était ce qui permettait au sang de continuer d'être contrôler par Shiro, donnant l'impression que le sang lui même possédait sa propre volontée. Elle tourna son regard vers Yui, un sourir toujours aussi malicieux sur ses lèvres tout en serrant d'avantage son étreinte sur le surveillant.

- Ce n'est pas faute d'essayer, néanmois, vous méritez votre grade, fit-elle sur un ton froid. Shiro déborde aussi de resource elle aussi, malgré son état. Allez, il suffisait juste de répondre, Kristoph.

Un soupire de fatigue s'échappa néamoin des lèvres de la jeune femme qui s'éfforçait de garder une situation imposante face au surveillant. Si l'homme aux cheveux blond l'avait vu dans toute sa fragilitée à l'hôpital, il risquait de la voir dans sa férositée et sa tenacitée malgré l'état de fatigue dont faisait face la jeune femme aux cheveux blanc. Tellement tenace... C'est tellement exitant. Mais elel n'était pas dans une situation favorable malgré les apparences; Même si elle avait attrapé la main du surveillant, elle ne sentait pas celle-ci car c'était son gant de sang qui agissait et non sa véritable main mais c'était aussi dans ce genre de situation ou elle démontrait que son propre corps pouvait devenir pantin de son pouvoir. Elle serra fort la surveillant en sentant un spasme dans son autre bras mais gardait un visage toujours aussi menaçant, essayant de nier sa fatigue tout en espérant ne pas tomber en anémie comme la dernière fois.

Aux paroles de Kristoph, je m'étais arrêtée. Chose étrange chez moi, mais j'avais décidé que je l'écouterais, ce que je fis par ailleurs. J'avais levé ma main en direction de mon élémentaire pour qu'il ne fasse rien. Je n'entendis pas parfaitement ce que dit le professeur à cette femme, mais je pus voir que ce n'étais pas la réponse qu'elle attendait. Elle parut comme immobilisée pendant quelques secondes, alors que Kristoph lui avait agrippé le bras, mais elle se dégagea bien vite. Lorsque ses lames explosèrent, je reculais d'un pas, m'appuyant alors sur le mauvais pied, qui tourna à nouveau, me faisant fléchir la jambe droite. Grimaçant, je m’empêchais de crier, et me redressais doucement, en gémissant quelque peu. Si je rattrape Sakuya... Je la bute.

Lorsque je vis que la fameuse soeur du directeur semblait prendre l'avantage, j'ouvris la bouche pour lui crier dessus. Sur qui ? Sur les deux voyons ! Elle, pour qu'elle le lâche enfin, lui, pour qu'il se bouge. Mais je fus stoppée en découvrant le regard amusé qu'elle me lançait. Comprenant ce qu'elle avait l'intention de faire, je la dévisageais, effrayée. C'est bon, j'ai eu mon lot de combat aujourd'hui ! Mais elle est folle, elle va pas le lâcher non ?? Tandis que je la voyais resserrer son étreinte qui pouvait s'avérer mortelle, je lui criais :

- Arrête ça ! Arrête !!

Ma voix était plus affolée que je ne l'aurais désirée. Mes yeux étaient grands ouverts, tandis que je me balançais d'un pied sur l'autre, grimaçant à chaque fois que je m'appuyais sur le pied droit. Je ne savais pas quoi faire. Avancer. Ne rien faire. Utiliser Soul. La frapper. Je ne m'en sentais pas la force, et le sourire confiant qu'avait mon surveillant peu de temps avant me faisait douter sur l'utilité de mon intervention. Je me rappelais également de la présence des deux élémentalistes, car je n'avais aucun doute à ce sujet pour la blonde endormie. Mais ce qui serait bien, à cet instant, c'est qu'elle se REVEILLE ! Sérieux, comme elle fait pour dormir alors qu'il y a notre surveillant qui se bat avec la soeur du directeur ! Je tournais à nouveau mon regard sur l'élémentaliste de terre.

- Miki !

Mais elle ne bougeait pas, contemplant la scène, semblant terrifiée. Il ne fallait pas attendre une quelconque aide de leur part pour le moment. Détournant mon attention de la jeune fille, je me rendis également compte que même à trois, nous avions peu de chance contre celle qui se nommait Shiro. Même en alliant trois pouvoirs, nous les contrôlions à peine. Alors si un surveillant qui les contrôle tous à la perfection a du mal contre une fille comme elle...

Elle me faisait la même impression que son frère. Ce sentiment implicite de peur. Une peur irrationnelle, sans véritable raison. C'était ce sentiment qui m'empêchait de bouger et de réfléchir correctement. Pense, Yui, pense ! Malgré tout, mes jambes refusaient de bouger, et la douleur revenait en vitesse. Me laissant glisser sur le sol, je les regardais tous deux, sans rien faire, Soul volant autour de moi, comme une protection. Idiot... C'est pas moi qui en ai besoin là...

- Arrête ça ! Arrête !!

L'attention de la jeune McCry reprise sur ma jeune Yui, elle ne fit que la regarder paniquer comme une enfant apeuré face à un psychopathe à tendance pédophile. D'ailleurs, la jeune fille mentionna le nom d'une autre personne, une dénommée " Miki " qui devait probablement être la jeune fille assises près de l'autre personne. Probablement. Pourquoi se reposer sur une personne qui semble si fragile ? Cela semblait être quelque chose de totalement stupide sauf dans le cadre ou certaines personnes voulaient en tuer d'autres plus rapidement grâce à l'intermédiaire de la génétique qui reporta son attention plutôt sur le surveillant qui lui fit remarquer qu'il se moquait un du fait que Shiro avait fait " face " à un élémentaliste par le passée. Faire " face " n'était pas la façon de décrire ce qui s'était passée. Le mot " massacre " désignait cependant bien le résultat par contre. Soupirant par ennuie, Shiro entendit Yui se laisser tomber et fut presque agacée de cette pleurnicharde sans cervelle qui ne savait même pas agir, seulement regarder. Shiro aussi n'est pas en bon état... Et pourtant, j'agis, moi !

- Pourquoi tu tiens tant à savoir ça ? Mes pensées n'ont rien de plus qui les légitimeraient pour avoir ton attention.

- Un professeur reprocherait-il à un élève même si celui n'est pas de sa classe de savoir certaine chose ? Grommela Shiro.

La situation commençait à devenir un cercle vicieux pour la jeune femme qui commençait à être agacée que le surveillant Kristoph continue sans cesse de tourner autour du pot. Il s'agissait d'une simple réponse, alors à quoi bon ne pas répondre à la génétique ? Si il le faisait, les deux parties seraient satisfait; Shiro partirait sans rien avoir fait de méchant pour laisser en paix la classe A1 et Kristoph pourrait enfin continuer à faire son dit cours avec les élèves qui n'auront rien eut de particulier à subir si ce n'est qu'une scène de ménage. Dans tous les cas, c'était le genre de chose ou Shiro ne préférait même prendre un minium d'attention. Kristoph voulait continuer à discuter, soit, mais Shiro n'avait pas particulièrement l'intention d'abandonnée. Son regard froid confrontait celui du surveillant qui avait ce caractère qui avait tendance à irriter certaine personne dans le même genre que Shiro. Celle-ci retourna sa tête vers Yui. Moi qui la pensais moins craintif que ça, me voilà déçue.

Cependant, l'esprit de la jeune génétique n'eut le temps de vraiment se relâché un peu qu'un bruit sourd la fit tourner son visage vers le sol ou des racines l'attrapèrent avec une vivacité qui déconcerta la McCry. Qu- ? Un gémissement de gêne venue combler le silence de la génétique, ayant la sensation d'être trop légère au niveau de la jupe. Reprenant rapidement ses esprits, son gant sanglant agrippa avec facilité l'une des racines qui commençait réellement à être un ennui mortel. Les tentacules écarlates qui s'échappait de son autre bras vinrent soutenir sa maîtresse en découpant d'un coup visqueux l'une des racines qui se mit à brûler quand le sang de la jeune femme retournait l'état de simple liquide. Dent serrée, Shiro essayait de se contenir le plus possible, mais en voyant les racines non loin d'elle commencer à carbonisé, un sourire sadique se dessina sur son visage et elle n'eut pas besoin de voir la tête du surveillant pour savoir qu'il devait être un minimum surprit. Le sang de la McCry était habité en soit par de la toxine et de ce fait, beaucoup de possibilité était possible à la génétique, en fonction de la situation et de son humeur. Pensant en avoir enfin finit avec ces maudites plantes, d'autres sortirent de terre pour aller enlacer les jambes de Shiro qui en eut réellement marre.

Deux coups bien placé et c'était terminé. Les racines qui entouraient ses jambes tombaient en lambeaux de feu. La génétique se tenait en plein milieu des flammes, tête baissée, respiration saccadé, sur ses bras se dessinaient deux géante lame écarlate qui passait sous un état visqueux au niveau de la pointe de la lame. Prenant un bon bol d'air frais, Shiro redressa la tête pour laisser voir un visage impassible de toute émotion. Sa joue droite avait elle-même prit un coup et une flamme d'une étrange couleur pourpre s'échappait de la blessure. Idiot, idiot, idiot !!! Se répétait la jeune fille à l'intérieur d'elle même alors que son regard commençait à devenir plus sombre. Elle aurait tant aimée foncer sur le surveillant et l'empoigner avec l'une de ses lames pour ensuite gouter son sang devant les élèves de l'homme. Mais elle ne fit rien, ses jambes tremblotaient légèrement car elle n'était toujours pas remise de son dernier combat. Son seul geste fut de lâcher sa main recouverte de sa propre substance vital couleur rouge sans lâcher du regard le surveillant. Un sourire mesquin vint s'installer sur le coin de ses lèvres tandis que sa langue venue récupérer des restes sur ses lèvres.

- Ce n'est pas bien Kristoph... Shiro a été créé pour détruire tous les races, la tienne n'y fait pas exception. Prends garde à ne pas blesser tes élèves.

Un doux rire accompagna les paroles de la jeune génétique qui écrasa un bout de racine carbonisé tandis que le surveillant s'empressait de manipuler toute les flammes qu'avait produit le sang de Shiro en contact avec les racines. C'était le genre de personne à assumer ses responsabilités au moins. Si un élève venait à être blesser sans que se soit réellement de la faute de Shiro, c'était lui qui prenait tout, mais d'un autre côté, le directeur était le frère de la génétique et de ce fait, rien ne garantissait qu'il ferait confiance à Shiro qu'à Kristoph. Cette idée écœurait bien la jeune fille, que son frère se retourne contre elle tient, il ne manquerait plus que ça. Une fois les flammes volatilisé, Shiro ne fit rien, se contentant de croiser les bras ou un sifflement se fit entendre quand les lames tranchaient le vent. Elle était satisfait, et son cœur battait fort après ce qui venait de se passer, la seul chose qui pourrait la contrarier était que le surveillant ai pu voir le bout de sa culotte à cause de ses plantes. Il fallait dire que pour se dégager, la génétique ne faisait vraiment pas dans le détail. Le sang sur sa main d'enfonça dans les ports de sa peau pur retourner en son sein tandis que Shiro pencha la tête sur la droite, toujours sur son sourire les lèvres. La blessure à la joue eut vite fait de se refermer lentement.

- Tu as autre chose en réserve ? Une attaque dans le dos, comme le font les lâches ? Questionna-t-elle. Si oui, fait, je t'en prie. Shiro aime bien jouer avec Kristopn !