La voyant de réagir de manière tout à fait sérieuse, je pris sérieusement à mon tour. D'aileur, je lui la main doucement la tirant gentiment vers moi. Dans ce genre de situation, vous vous dites,; " le baiser, le baisr, rha, mais embrasse la, merde ! ". Pour ma part, je me contenta de l'enlacer doucement, mes bras autour d'elle.

<< Non, tu n'as pas l'air de plaisante, Ai. >>

N'entendant rien de la part de da Ai, je crus qu'elle était morte de gêne ou quelque chose dans le style, mais ça ne semblait pas réellement être le cas. Elle restait tout simplement silencieuse pour une raison que j'ignore. En plus, si l'autre apprends que Ai est amoureuse de moi... c'est la potence assurer dans mon cas ... Ho et puis, on verra bien se qui se passera une fois rentré !

<< Zut quoi ! Je t'aime aussi ! >>

Le " zut quoi " pour le détail était quand je pensais à copain de Ai et non parce que je me résignait à l'aimer.

Je sentis qu'elle serra l'entreinte qu'elle avait sur mon malheureux T-shirt et baissa les yeux pour la regarder. Elle souriant assez joyeusement, ce qui me fit sourire à mon tour. Maintenant, l'envie de rentrer à la maison de correction était loin, très loin même. Mah, si je fais pas ça, ma soeur va se rendre compte de mon absence et va me faire un mélodrame pour rien... Pour le moment, je devrais plutôt savourer les moments tranquille que j'avais avec Ai.

J'entendis la respiration de la jeune fille se faire plus halètante que la toute à l'heure ce qui fit disparaitre mon sourire et me décoller un peu d'elle, ne sachant si ce n'était pas à cause de moi ou à cause du faites qu'elle soit dehors depuis un certain moment. Ha, garde ton calme...

<< Tu te sens pas bien ? Tu veux rentrer ?? >>

<< Hein ?! >>

Sur le coup, je resta figuer comme uen statue en la voyant disparaitre avant que je ne me rende compte que je m'enlaçais moi même... Les yeux grand ouvert à matter l'herbe, rétracter sur moi-même, je me redressa comme si on venait de me faire peur. Hola, merde, merde, merde !!!! C'était quoi ça ? Salle brûler.... ? La salle brûler de la maison de correction ??? Je me releva avant de sipeeder vers la maison de correction, ne sachant pas trop ou se trouvait réellement de l'endroit ou se trouvait la salle, mais bon...

.

Je tombais plusieurs tandis qu'elle me trainait en me tenant le bras, je m'arrêtais derrière un buisson, pudeur, pudeur, serai-je délivrée de toi un jour ?
L'heure du maillot a SONNÉ ! Je retirai lentement mon haut, je me sentais frêle... Très frêle... A un point que j'étais gêné.. Je retirai mon bermuda noir... Et enfin j'étais en maillot, bon, d'accord, ce n'était qu'en sois pas si dramatique, je n'avais fait que rester en maillot et retirer mes vêtements... Ah, je n'osais pas sortir...
Mon ton le plus timide m'échappa... : "Peux-tu te retourner s'il te plaît ?..."
Je n'imaginais même pas quelle tête je ferais quand elle serait en maillot... J'allais peut-être m'évanouir ... OMG.. Déjà que je suis rouge écrevisse...

Arrivée là-bas, il fallait se changer. Evidemment, je trouvais ça parfaitement logique de vouloir son petit coin pour se changer. Alors qu'Edward commençait à enlever son bermuda, je commençais à rougir ... Qu'est-ce j'ai ?! Je mis ma main sur une de mes joues pour en être sûr mais ... oui, je rougissais vraiment.

« Hein ? Euh oui ! Pardon ! ... »

Je me sentais sûrement aussi gênée que lui ... Je vis un arbre à largeur assez grande pour me changer derrière. Je me dirigea derrière, sac qu'en main, je me tourna vers lui avec les yeux revolvers et un sourire.

« Et toi, ne me regarde pas ! »

Une fois derrière, j'enleva ma veste et retira le tout pour mettre le haut de mon maillot ... deux pièces ? Hein ? ... Ah merci ma tante. Je n'aurais pas du lui laissé faire mon sac. J'enleva tout le bas et mis la deuxième partie, gênée de voir qu'il était finalement relativement beau.

Je m'attachai les cheveux avec un élastique noir aux rayures blanches pendant que je m'avançais dans l'eau.
Je plongeai... Elle était bonne... Quoi qu'un peu trop froide pour le frileux que j'étais...
"Tu viens ?"
J'étais assez calme, et attendait le début de mon vieux film... Je passais encore au rouge vif puis cachai mon visage dans l'eau... AAAAAH ! Reprends-toi ! Encore une gifle, je pensais que ma joue allais souffrir pour toujours....

Une fois fini, je l'entendis plonger dans l'eau. Elle devait être bonne, à cette époque de l'année, tu m'étonnes ... J'étais légèrement gênée du fait que c'était un deux pièces et que ... je ne m'y attendais pas. Bref, je n'avais pas le choix même si apparaître ainsi alors je suis ... énormément pudique, ça me mettait mal à l'aise ...

« Oui ... »

Je sortis de derrière l'arbre avec un sourire un peu gêné. Mon dieu, il faut que j'arrête de rougir ... Zen. Je m'avança et mis un premier pied dans le lac. Waouh ! Elle était légèrement froide ! ... Mais bon, je vais quand même pas chipoter pour ça ! Allons-y ! Je m'avança en frissonnant et m'arrêta au moment où l'eau atteignait ma taille.

Je la regardais, encore plus insistant que d'habitude... Mes joues en feu semblait fondre... Etais-je... AU PARADIS ?! stupide voix qui vient stopper mon solo.. Bref... Etais-je... En train de rêver... Je dû d'ailleurs directement me retourner, j'avais des saignements de nez pas possibles... Ah, j'allais m'évanouir... Non... Quand même pas..
"Euh..."
Je ne savais pas trop quoi dire...
"Un peu froide quand même tu... Tu trouves pas ?..."
J'étais tellement gêné, mon coeur battait à 100 à l'heure, et puis, je me sentais bizarre... J'avais directement compris d'ailleurs ce que c'était... Mon esprit retournait au vieux film... Je... J'allais rester un peu de dos hein... Histoire qu'y ai pas... De... Malaise...

Je le vis se retourner dans la seconde qui suivait mon "apparition". Hum ? Gênée ? Oui. Les joues rouges parce que c'était Edward ? Oui. Je commençais franchement à me demander ce que je ressentais ... Toujours les joues rouges tomates, je m'avança vers lui et vis qu'il saignait grandement du nez ... Je vois ... Quoi que le voir en bermuda me mettait moi aussi quelque peu ... Je ne ferais pas de commentaire ! Histoire de calmer les ardeurs peut-être incontrôlable, je tapa dans l'eau et lui envoya dessus en rigolant.

« Oui, effectivement, elle est trèèèèèès fraîche ! »

Je m'avança plus près de lui et me mis en face de lui, peut-être parce que je voulais le regarder en face.

« Ne fais pas ton timide voyons ! Je sais que mon maillot est légèrement petit mais bon ... »

Je lui refaisais dos, ahem, pourquoi est-ce que je... Je n'osai même pas le dire dans ma tête ! Je soupirai doucement, énervé par moi-même... Ahem... ... Hem, hem...
"Ce n'est pas vraiment par timidité que je ne te fais pas face..."
Je n'osais pas me retourner, peur que ça empire, ce qui risquait très bientôt d'arriver..
J'essayais de reprendre ma respiration régulière... Difficile, mais faisable. Après avoir ENFIN réussi à ne plus rougir, je me tournai vers elle et mes joues prirent une douce couleur rosée... Au moins, ça changeait de la tête de tomate...

Je ne savais ni quoi faire, ni quoi dire ... J'étais assez perturbée. Je ne connaissais pas le simple fait d'aimer quelqu'un ; alors comment pouvais-je faire la différence entre amour et amitié ? Là était mon problème ... Je souhaitais lui demander pourquoi mais allais-je me faire simplement la plus grosse honte de ma vie ? Que représentait Edward pour moi ? Beaucoup de chose ... Et il était le seul. L'eau qui m'entourait me sembler bouillante alors qu'elle était glacée ; je n'arrivais pas à contrôler mon coeur, j'avais l'impression qu'il faisait bien plus de 3 000 pulsations à la seconde, il allait sortir de ma poitrine à ce rythme ... J'avais les joues rouges ... Mais prenant mon courage à deux mains, je le regarda droit dans les yeux.

« P... Pourquoi alors ? ... »

C'est l'instant de vérité, j'avais l'impression que mon coeur allait s'arrêter de battre tellement j'étais nerveuse.

Je fis de gros yeux.. Je baissai la tête, honteux, enfin je me calmai vraiment... Je me tournai vers elle.
"Un truc de mec."
Réponse simple et courte, seulement.
Je ne voulais pas tout dire. Je ne le dirai pas.. Qu'une seule solution : changer de sujet.
"Je ne t'ai pas vraiment dit pourquoi je porte constamment ce cache-oeil."
Je me demandais si ça allait souffrir... Pitié !

Je me mis à rigoler toute seule, bien sûr. J'aurais dû m'en douter, je pense que tous les garçons sont assez discret sur ce genre de sujet ... Bref, je ne vais pas pousser plus loin.

« Je vois ... » lui dis-je en souriant.

Je me mis en étoile à la surface de l'eau et un regarda le ciel. Il me parla de son cache-oeil, j'avais une grande curiosité et s'il abordait le sujet, ça voulait sûrement dire qu'il était d'accord pour m'en parler ! Aurait-il confiance en moi ?

« Ne te sens pas obligé de me le dire ... Mais si tu y tiens, je t'écoute ! »

Je retirai le cache-oeil doucement, j'avais l'oeil droit doré encerclé d'une couleur rubis fragmenté par des éclats de diamants.
"J'ai l'oeil paralysé..."
Je tournais l'oeil gauche alors que l'oeil droit fixait toujours l'horizon.
"De plus, je ne vois plus grand chose avec... Je ne peux pas vraiment le montrer.. (Je touchais ma peau autour de mon oeil) Le sang ne circule plu très bien... Ici.. Donc, je ne peux plus très bien m'en servir..."
Je remettais le cache-oeil, la vérité était finalement sortie...

Je n'aurais jamais pensé que son oeil était paralysé ... Ce ne m'avait pas effleuré l'esprit. Pourtant, malgré le fait que son oeil ne bougeait pas, je le trouvais magnifique. Cet éclat rouge l'entourant étincelait comme des pierres précieuses. J'étais comme fascinée par la couleur de cet oeil ...

« Mon pauvre ... »

J'avais l'impression qu'il s'était forcé à le dire ; je ne voulais pas approfondir le sujet si ça le gênait.

« Il n'empêche qu'il est beau quand même ton oeil ... »

J'avais tellement entendu cette phrase qu'elle m'était devenue insupportable. Je levai les yeux au ciel -expression vu que je n'en avais qu'un de valide... Je regardais Aerith doucement, je ne voulais pas la vexer, mais pour une fois, j'aimais qu'on me le dise...
"Ce n'est qu'un oeil... Si on porte des lentilles on pourrait avoir les mêmes."
On m'avait souvent demandé si je portais des lentilles, personne ne me croyait quand je disait que non, ça me lassait.