Nous avions marché pendant un petit moment sur des chemins boueux peu fréquenté, en fait je ne connaissais pas d'autres chemins c'était une vielle habitude de passer par là je m'attachais sans m'en rendre compte au passé, la dispute avec mon amie ne devait-elle pas me libérer ? Maintenant j'en doute, toujours et encore mais, ce n'était pas le moment d'y pensait je devais emmener notre nouvelle infirmière à l'entrée, ça m'arrangeais assez, car je n'avais toujours pas terminé mes devoirs ni réviser pour mes futurs contrôles quelle mauvaise élève devez-vous vous dire, je n'ai pas eu beaucoup de temps en ce moment avec tous ce remue ménage.
Je faisais de mon mieux pour alimenter la discution jusqu'à l'entrée principal, en échangeant ces quelques mots j'avais la dure impression que je n'allais pas tenir très longtemps heureusement cette marche ne durer qu'un quart d'heure tout au plus, le village n'était pas si éloigner de House Fukkou qui était franchement reconnaissable ! Vraiment elle devait avoir un gros problème d'orientation je dis ça moi mais, je ne fais pas mieux quand je pense à autre chose que d'atteindre ma destination.
Nous parlions surtout de l'établissement, je ne voulais pas la gêner en lui posant des questions en dehors de son métier même si je connaissais plutôt bien ce que devait faire une infirmière. Je me posais au fond de moi quelques questions à son sujet, une jeune femme telle que Kageri ne devait-elle pas rester avec sa famille ou même peut-être être fiancée ? Voyager ainsi .... Je ne pense pas qu'elle habite dans la régions avec une si lourde valise.
Au bout de quelques minutes, nous sommes atterris devant l'imposante court d'entrée de notre chère House, à chaque fois que je me trouvais devant je me demandais comment j'avais bien pu atterrir ici.

"Désoler ce n'est pas très accueillant on est mieux à l'intérieur je vous l'assure Kageri."

Peut-être aimerait-elle être ici malgré les apparences on s'y habitue vitre et il y a toujours de bonnes âmes, j'espère juste qu'une si jolie femme ne se fera pas agresser .... Au pire les surveillants sont là .... Oh non eux ils ont en rien à faire ! Je n'en ai pas rencontré un sain d'esprit, ils étaient peut-être dans un mauvais jour, cette raison m'étonnerais un peu.
Je me rattachais mes cheveux en une queux de cheval basse et laissa respirer Märchen, qui jusque là n'avait dit aucun mot, il scrutait attentivement Kageri et ne la lâchais pas du regard, il devait être méfiant. Je pointais du doigt le vieux bâtiment et dis gentiment.

"Dans la direction de la salle de détente se trouve l'infirmerie, il y a un écriteau juste au-dessus de la porte, enfin si quelqu'un ne l'a pas encore arraché et au cas où dans les environs il y a la salle réservait au surveillant vous pouvez toujours y demander votre chemin, même si je n'y suis jamais allée ils sont un peu bizarres mais, à vous ils ne devraient rien vous faire. Je reprenais un beau sourire et laissa retomber mon bras pour la rassurer un peu. Et si un jour vous vous ennuyez je suis dans le dortoir des sorciers, chambre deux ou trois je ne m'en souviens plus."

J'observais attentivement les réactions de notre infirmière et me posais toujours autant de questions, je pensais que c'était une chaman, être une élementariste serait inadapté de même que nin-justuka et surement pas sorcier je le saurais !

"Oui nous nous reverrons bientôt j'en suis sûr"

Quelle coïncidence voir la nouvelle infirmière enfin au moins nous étions parties du bon pied, je pense qu'elle me verra tellement qu'elle en aura assez. Je l'aimais bien, pour l'instant on ne sait jamais au moins elle était gentille même un peu trop pour une maison de redressement, je lui renvoyais un salut et m'inclina devant un membre du personnel. Je souriais délicatement quand elle vînt à partir, bon me voilà seule .... J'aimerais en savoir plus, aller dans ma chambre ne m'aiderais pas où est-ce que j'avais pu bien voir des livres intéressants ? Mais oui ! Ne le cachez pas ! Vous le savez très bien !
Je reprenais des couleurs en même temps quand sourire amuseur, maintenant je n'étais plus abandonnée Märchen était là. Sur le chemin je chantonnais une vielle comptine oubliant mon ex meilleure amie, je suis tellement méchante, je dois me libérer si j'avais eu un poids en plus sur les épaules j'allais m'écroulais sous la douleur ! Comme d'habitude je ne faisais attention à rien, trébuchant riant pour un rien j'vais juste hâte de savoir et d'être enfin seule en train de lire comme au bon vieux temps-là où je ne mettais attacher à rien, je retournais dans ma bulle avec un nouveau compagnon, ce qui me fit un peu réagir était les grincements des portes à mon entré.

"je regardais Moona, je voyais qu'elle en avait marre de m'attendre dans le froid, enfin peu de temps après j'étais devant elle, quand elle me dit qu'ensuite qu'elle voulais rentrer à la House au départ je baissais la tête un peu déçu, je fis ensuite un petit sourire à Moona pour ne pas trop qu'elle voit que j'étais déçu et donna mon accord pour rentrer à la house, il se mit ensuite à pleuvoir pendant le chemin qu'on prenais pour aller à la House, je mis en vitesse avant qu'on arrive ma veste sur Moona, même si j'avais froid et que je savais que j'allais être tremper je préférer que ce sois moi plutôt que Moona et on arriva enfin complètement trempé"

Encore une gentillesse de la part de Shimon. Je voulais lui prouver à la fin que moi aussi j'étais gentille.
-Bon moi je vais dans ma chambre pour me laver et me changer... Et toi qu'est-ce que tu veux faire?
Il y avait deux options soit nos chemins se séparaient ici soit il venait avec moi. Même si c'est un peu gênant pour une fille d'avoir un garçon dans sa chambre, je pouvais peut-être le supporter... Il fallait quand même que lui et moi commencions à nous faire de nouveaux amis. Rester tous les deux était amusant mais à la longue on commençait à se connaitre par coeur. Sans attendre la réponse de Shimon je commençait à sautiller en direction de ma chambre. A lui de savoir ce qu'il veut faire...

"j'étais heureux de voir que Moona n'était pas trop trempé grâce à ma veste, je lui sourit puis Moona me dit qu'elle allait dans sa chambre pour se laver et se changer et elle me demander ce que moi je voulais faire, j'adorer être avec elle évidemment mais j'aimerais beaucoup me faire de nouveaux amis aussi, il fallait que je trouve une solution, je réfléchi, je me mis à trouver une solution et comme ça je pourrais offrir les cadeaux que j'avais acheter pour elle, pour Meiko, j'espère qu'elle est toujours ici ça faisait depuis longtemps que je ne l'avais pas vu, pour Hikaru avec qui j'avais à peine parler pendant la fête de Noël et pour ma colocataire avec qui j'espérais qu'on pourrais devenir amis aussi donc je me mis à rattraper Moona car à force de réfléchir elle était déjà assez loin, après avoir enfin réussi à la rattraper, je lui sourit"

Moona attend moi..j'ai décidé que je t'accompagnerais jusqu'à ta chambre et après j'irais prendre une douche puis me changer aussi..ensuite je verrais bien ce que je ferais..

Akira, tu m'énerves! Tu fais ton "boss" je suis au dessus de tout, je contrôle et je décide et puis là, tu me chantes que JE dois rentré car je suis humaine. Ouais, alors que c'est TOI qui a probablement, sur a 90 % des côtes fracturées! Il m'avait donc lever d'une main. Merde, je déteste être légère! De 1, tu revoles dans les airs plus facilement, de 2, les gens te croient faibles et de 3, bah on te lève super facilement se qui enlève toute crédibilité. J'avais donc pesté par penser et on était rentré a l'intérieur. Dans l'entré, je m'arrêta pour regarder Akira, ok il veut pas aller a l'infirmerie, je comprend...

- Bon alors, tu fais quoi pour ça! J'te lâche pas tant que ta rien fais pour amélioré ta condition! J'vai te suivre jusque dans les toilettes s'il faut!

Je me dis ensuite qu'il allait le prendre encore d'une façon perverse, bah puis tempis, j'assume se que je dis. Je mis ensuite mes mains sur mes hanches en le fixant. Il est un peu trop dans ces pensées, ces nuls, moi je sais pas a quoi il pense! Le chanceux! Je claquais donc mes petits doigts devant sa tête et dit en les bougeant.

- Hey ho! La terre Apelle Akira, Akira vous me recevez, on a pas pour destination la lune au planning!

Il me dit de façon exaspéré qu'il avait rien et d'une manière subtile que je le fesais grave chier. Puis, il fit un grand silence avant de partir. Pff, j'aurais juste eu envie de peser bien fort sur ces côtes juste pour dire un truc du genre... Tes Sur que Ça Fait Pas MAL ton truc? M'enfin, il est partie, je le regardais un instant puis, m'ébourriffait les cheveux en soupirant. Je commençais a marcher vers les escaliers. Au fond, j'en ai rien a foutre de se mec, qu'il aille mourir! J'voulais bien lui posé encore une question mais bon, il c'est barré et je suis pas du genre a suivre les gens. Ça fait désespérée. Je montai donc les marches qui menait a l'étage, bon aller, jme retape une teinture... Grosse merde! One directeur... BedRoom!

Tout ce voyage en avion avait duré trop longtemps à mon goût. Mais qu'aurais-je pu y faire, le gorille qui m'accompagnait - j'avais eu droit au jet privé - n'avais pas ouvert la bouche durant tout le vol. A part quand je lui avais demandé où nous allions. Il m'avait répondu, avec un micro-sourire, que nous allions au Japon. Le pire, je crois, c’est que les sièges n'étaient pas aussi moelleux qu'on pourrait s'y attendre pour un avion privé. J’ai eu un mal de chien pendant tout le trajet, et je ne pouvais même pas me lever, étant un "criminel potentiellement dangereux", et donc potentiellement dangereux pour le pilote, que je ne connaissais - soit dit en passant - absolument pas.
Le Japon ... contrée parfaitement inconnue pour moi. La vision que tout le monde a de ce pays, c’est des belles femmes aux longs cheveux noirs en kimono rouge et jaune qui te lancent des sourires craquant, assises en tailleur en-dessous des cerisiers en fleurs. Le gros cliché, quoi. Je veux bien donner tout ce que j’ai au premier venu, si je vois en sortant de l'avion une belle femme en habit traditionnel. Et, effectivement, je n'avais pu observer que l'aéroport en descendant des escaliers, car tout de suite après, on m'avait enfermé dans une voiture aux vitres teintées, direction nulle part. A vrai dire, si je n'avais pu savoir où on m'emmener exactement, c’est juste parce que j'ai dormi pendant tout le trajet, récupérant les heures de sommeil que j'avais perdues en volant.
C’est la main du géant en costume qui me secouait qui me réveilla. J'ouvris les yeux, d'abord effrayé, ne sachant pas où j'étais, puis je me souvins. Et je poussais un soupir. Le gorille me dit de sortir, et me tendit deux valises qui ne m'appartenaient absolument pas. je levai la tête vers cet homme, et affichai un rictus. Il y a des moments où il ne faut pas abuser, tout de même. Me faire apprendre par cœur toutes les bases du japonais en prison, bon, d'accord. M'amener vers un endroit que je ne connais pas, soit. Mais me donner des affaires qui ne sont pas à moi, là c'est vraiment de l'abus. Je suis persuadé qu'ils ont mis n'importe quoi là-dedans. Tant pis. J'arrachais les valises aux mains de ce soit-disant garde, et avançai à pas résolus vers la grille de fer forgé qui m’attendait au bout du chemin. C’est vrai que j'aurais pu m'enfuir, mais pour aller où ? J'entendis alors un rire derrière moi.

"Have a good time !"

Connard. J'aurais bien voulu lui balancer une des valises en pleine face, mais je n'aurais eu pas assez de force. J'avais déjà du mal à les traîner par terre, alors les lever et les lancer, impossible.
Enfin arrivé au portail, j'entendis la voiture démarrer et s'éloigner. Si j'avais espéré un moment que le gars allait revenir me chercher pour me faire encore voyager, je me plongeai le doigt dans l’œil. Au moins jusqu'au coude. Je déposai les valises par terre le temps de pousser la grille, que je ne cherchai pas à refermer derrière moi.
Un chemin de gravier me menait vers un grand bâtiment qui me donnait des frissons dans le dos. Hmm, agréable tout ça. je grimpai des escaliers tout aussi rassurants, et poussai enfin la grande porte à doubles battants, pour entrer à l'intérieur de ce bâtiment.

J'étais a fond dans ma musique quand le taxi s'arrêta devant un grand bâtiment. J'enleva mes écouteurs et regarda attentivement le bâtiment puis l'enseigne ou était écrit "House Fukkou". Je soupira j'étais enfin arrivé. Je pris ma valise, sorti du taxi puis paya le chauffeur.Je fouilla dans les poches de mon manteaux et trouva finalement ce que je voulais, je pris la sucette au chocolat (je précise toujours quand c'est du chocolat) et enleva le papier que je mis dans ma poche jusqu'a ce que je trouve un poubelle. Et mis la sucette dans ma bouche. Et entra dans le bâtiment traînant ma valise derrière moi. Je monta les marches et entra dans le bâtiment.Et me dirigea vers l’accueil ou l'on me donna toute les précisions sur les règles, le plan et autres.

La jeune punk regardait par delà la vitre teinté de la voiture. Son reflet lui revenait, ses cheveux rouges vifs, ses yeux verts et ses lèvres vermeilles ajoutant un peu de couleur à l'intérieur morne de l'habitacle. Son tuteur, assis près d'elle à l'arrière, était un petit homme bedonnant au teint foncé, n'ayant qu'une couronne de cheveux sur la tête et des lunettes aussi épaisse que des fond de bouteilles. Malgré son apparence et ses costumes hideux et mornes, c'était un homme intelligent mais surtout droit et sévère. Jessy adorait lui jouer des tours mais étrangement depuis sa dernière fugue, elle n'avait pas encore été puni. Elle se souvenait bien que la dernière méchanceté qu'il avait commis pour la punir avait été de briser son cd édition collector du dernier live de X-japan. Elle ne lui avait pas encore pardonner mais... disons que ce voyage lui remontait le moral.

Pauvre d'elle... si elle savait mais, justement, elle ne savait pas.

La journée n'était pas particulièrement ensoleillé mais, c'était toujours mieux que l'horrible temps pluvieux de Londres. La voiture s'arrêta. Enfin, elle commençait à trouver le temps long. Le portier lui ouvrit la porte, elle le fixa, un sourire forcé aux lèvres, bras croisés.

- C'était pas trop tôt.

Non mais quel con... elle avait faillit attendre ! Elle sortie les pieds, chaussés d'une paire de Demonia unisex de combat et elle sortit ensuite tout d'un coup. Elle fit même exprès d'accrocher le portier.

- Tu pourrais faire attention !

- Dé-désoler mademoiselle !

Elle avança de quelques pas et regarda le bâtiment devant elle d'un drôle d'oeil. Étrange... Elle s'était imaginer autre chose. Dire qu'elle avait abandonné son cartier Harajuku d'amour pour... ça... Son tuteur traînant ses valises, elle avança d'un pas ferme, toujours les bras croisés. Alors, cet espèce de manoir était pour eux tout seul au moins ? Parce que là, ça serait la catastrophe si elle devait partagé ses vacances avec quelqu'un d'autre. Ils étaient presque rendu à la porte lorsque son tuteur s'arrêta, il semblait un peu... inquiet... De quoi ?

- En fait Mlle Jessy je dois vous dire que...

- Que quoi ? Je suis presser, vous me le direz à l'intérieur une fois que je me serais reposer et en plus, je meurt de faim. J'espère qu'ils ont un bon service de traiteur !

Elle ouvrit la porte brusquement, chialant intérieurement comme quoi le service d'accueil c'était pas très fort. Si le reste n'était pas mieux, elle faisait tout péter ! Elle en avait les moyen et les connaissances ! Elle tourna tout de même la tête vers le petit bonhomme bedonnant, tenant toujours la porte grande ouverte d'une main.

- Quoi ?

- En fait... nous ne sommes pas vraiment ici pour des vacances.

Arrivée dans une nouvelle ville. Arrivée dans une nouvelle école. Une jeune fille était assise dans une bien étrange voiture, entourée par un homme et une femme, conduite par un chauffeur. Non. Kayla n'était pas spécialement riche. C'était juste le tribunal qui avait offert un conducteur attitré pour les emmener, elle et ses parents bien loin de chez elle. Kayla, c'était cette jeune femme blonde comme les blés qui s'était assoupie dans la voiture. Une capuche rabaissée sur son crâne masquait son visage. Détendue, elle faisait un rêve. Un rêve dans lequel un chat bleu lui parlait en souriant. Et elle, elle lui répondait, le plus franchement du monde. Puis le félin lui posa une question sur son visage. Alors que la blonde portait une main vers son front, et qu'elle allait répondre, tout devint noir. Elle se réveilla. Son père la secouait doucement, tandis que sa mère, comme à son habitude depuis l'arrivée de ses pouvoirs - ou plutôt depuis qu'elle ne l'avait pas écoutée - ne lui adressa pas la parole, à peine un regard. C'est bien ma veine. La seule dans ma famille qui puisse m'aider ne me parle plus... P'tain.

En relevant la tête, la capuche de la jeune fille retomba sur ses épaules, et ses cheveux se déroulèrent, laissant entrevoir son visage. Une marque bleue entourait ses yeux, et une lune était comme posée sur son front. On aurait pu croire à un tatouage, mais elle n'avait jamais désiré avoir cette "horrible Marque" comme elle aimait l'appeler. Ah ça non... Si je pouvais m'en passer, tout serait bien plus facile ! La voiture s'était arrêtée devant un grand portail, et le père de Kayla descendit, puis la laissa mettre pied à terre à son tour. La blonde regarda vaguement le nouvel établissement où elle allait désormais vivre. Sans un regard à ses deux parents, elle leur fit un léger signe de main, et se dirigea avec sa valise vers le bâtiment. Pas la peine d'effusion de sentiments dans une famille qui n'en est plus une.

Arrivée dans le grand hall, Kayla se dirigea vers la dame qui semblait diriger l'accueil. Elle se présenta, donna quelques papiers et informations, puis la femme qui avait à peine dit un mot lui tendit une clé et une carte. Disant un vague Bonne journée, la blonde partit, valise en main, vers le couloir C, qui correspondait sûrement à Chaman. Alors, est-ce qu'il y a d'autres couloirs ? D'autres gens bizarres ? Sûrement...