J'arrivais dans le bâtiment, toujours en gardant ma colère contre cette fille en kimono bien rangée, attendant le moment de la rencontre fatidique où je lui donnerais une correction comme elle n'en avait jamais eu. Je ferais tout pour qu'elle se retrouve au moins à l'hôpital, un bras cassé, comme elle avait fait à la pauvre Angel. De manière sèche, je tendis des paquets à la gérante de l'accueil. J'avais vu des affiches indiquant que Noël se fêterait entre chaque race. Je demandais donc qui faisait parti des élémentalistes.
- Kaname Utano, Miki Uchiga, Aerith Braginski, Yui Kuro, Noa Alloise et Blade Rikasha.
Donc Aerith était aussi une élémentaliste ? Je donnais les autres cadeaux à la gérante, et gardait ceux d'Aerith et de Kaname, bonbons inclus. Je partais alors en direction de la salle de classe A1, où on était supposé fêter Noël.

Gareki arriva dans le Hall de House, ou la chaleur vallait bien mieux que le froid qui résidait dehors, par delà les vitres et les murs. Il se dirigea vers la secrétaire qui était occupé avec des cadeaux ce qui interpela le surveillant qui en avait aussi. Arriver devant le bureau de la jeune femme, il déposa ses affaires en lui disant que c'était pour Nöel même si la dame devait bien s'en douter. Elle les prit et les rangea quelque part ce qui laissait perplexe Gareki qui se demandait si ses cadeaux allait réellement arriver à destination. Mais peu importait, il devait plutot s'occuper d'autre chose quand la dame lui dit d'aller aider l'autre professeur élémentaliste dans sa salle de classe, attirant l'attention du surveillant qui ne manqua pas de remercier, toujours le visage impassible. Il quitta le Hall en se dirigeant vers les couloirs pour pouvoir aller dans sa salle de classe. Il n'avait jamais rencontrer son colocataire jusqu'à maintenant, et espérait que ce dernier n'était pas désagréable.

Ma mère et des policiers m'avaient emmené à la House Fukkou. Je sortais de la voiture avec un air déprimé. Ma mère me regarda longtemps et elle me pris dans ses bras à ma grande surprise car depuis que j'étais ... enfin ... depuis que j'étais ... droguée, elle ne me parlait plus, ne m'adressait aucun regard. Un peu normal à vrai dire. Elle me chuchota un truc à l'oreille du genre : " Chérie, fait attention à toi, je ... t'aime ma fille. "
J'en revenais pas! " Ne t'inquiète pas Maman? lui répondis-je. Je pris ma valise et ma guitare. Puis, la regardant encore, je lui fis un signe en partant vers la porte d'entrée. Je me retourna, monta les marches et poussa la porte. Je vu ma mère qui s'éloignait de plus en plus dans le brouillard. Et oui il ne fait pas bien beau aujourd'hui enfin bon qu'est-ce que ça peut me faire franchement. Je m'avançais vers la dame qui se trouvait derrière le muret de l'accueil et lui dis : " Ouai ... euh j'voudrais une chambre je m'appelle Solara Miyagawa. " Elle chercha sur son ordinateur mon nom. Je pense qu'elle a du le trouver à ce moment là car elle me donna les clefs de la chambre. La chambre n°9. J'étais avec Leïla Scarlett. Bon. Je suis pas toute seule, dommage. Enfin pas bien grave ... je crois. Je m'avançais dans les escaliers pour rejoindre ma chambre.

Enfin c'était le grand jour..enfin si on peut dire ça. C’était précisément aujourd’hui que j'entrais dans le pensionnat de redressement rien que de savoir que j'allais me retrouver dans cet endroit , cela ne m'emballait guère. J' étais escortée par un taxi avec un chauffeur pas très amical. Je collais ma tête contre la fenêtre en levant les yeux au ciel. La route me semblait longue, je tournais légèrement le tête pour jeter un petit coup d'œil dehors,je soupirais, pourquoi c'est toujours la même vue on dirait que depuis tout ce temps, nous n'avions pas bougé d'un poil , et oui depuis le début des arbres fleuris et des champs de blés défilaient devant mes yeux, a la longue cela en devenait pesant. Quelques temps plus tard le taxi s'arrêtait devant un gigantesque bâtiment.

"Nous y voici jeune demoiselle"

Il ouvrait la porte pour que je puisse sortir et il prenait ma valise se trouvant dans le coffre et il me la donnait après que je sois sortie du taxi,et il repartait .Si je m'écoutais je serais prête a lui courir après pour que je puisse échapper a cet endroit mais bon il fallait bien faire un effort, après tout..j'a vais passé cet accord avec ma mère, et je tenais toujours mes promesses. Peu de temps après , après être restée immobile devant cette grande façade,je me dirigeais vers la grande porte d'entrée de l'établissement,Allez courage.

Au bout d'un long même très long moment de marche. On arriva a l'entré principal du camp de redressement. Je lacha enfin la main de Brainwave puis me retourna vers lui. Je lui fis un grand sourire.

''Vous voila a destination mademoiselle. J'espere que le voyage vous a plu. Je rigole. A présent je vais vous laissez. Au plaisir de vous revoir.''

Je lui fis une courbette puis partis en direction de je ne sais trop ou. Un endroit calme surment.

Je l'avais suivi comme un petit chien jusqu'à l'entrée. Il m'avait tenu la main. Mon coeur battait à cent à l'heure. J'avais un peu mal aux jambes, j'étais engourdi. Je passais une main dans mes cheveux avant de lui dire merci et au revoir. Super. J4allais pouvoir profiter du confort de ma douche et ma salle de bain.

Je me dis tout à coup que ce mec était quand même vachement bizarrement habillé. Puis haussait les épaules. J'étais pas mieux sur l'instant.
Je me mis donc en route vers ma fameuse chambre. Et peut-être après j'irai au self ? J'avais une faim TERRIBLE. J'aurai pu manger un boeuf !

Après avoir quitté le restaurant japonais traditionnel, Sakuya avait fait une remarque au surveillant qui l'avait particulièrement amusé. Sakuya était d'une naivetée qui touchait prèsque au mignon, bien que c'était ridicule. La prochaine fois ? Gareki prévoirait une autre tactique, tout simplement. Il ne pouvait se permettre de laisser payer sa bien aimée en sa présence car il sentait un besoin extrême de faire plaisir à celle-ci. Payer venant en compte aussi. Après ce " petit déjeuner ", ils décidèrent de rentrer à House et cela était énormément préférable pour Gareki qui était du genre sérieux. Il ne pensait pas perdre son travail parce qu'il avait disparu pendant un petit matin, mais il vallait mieux aussi que Dante n'apprenne rien à propos de ses rapports avec Sakuya, le connaissant, il serait bien capable de le taquiner ou le mettre en garde de quelque chose d'invisible. Et il devait avoir raison d'une part car le seul danger qui était au côté du jeune homme était le pouvoir incontrolable de Saluya. Mais ça l'importait que trop peu. Une fois arriver à House, Gareki s'arrêta au Hall d'entrée, obligeant de faire de même pour Sakuya.

- Vraiment, Sakuya, tu es obstinée, comme une tête de mûle par moment.

Bien sur, Gareki était moqueur, il ne le pensait pas. Heureusement pour lui qu'il n'était pas du genre à prendre tout au sérieux non plus... ou plutôt, qu'il était du genre à s'en fouttre. Gareki est quelqu'un qui est passé du côté des personnes qui laissent les blablatages des autres couler sur la coquille de l'indifférence, Sakuya n'échappait pas réellement à la règle. Certe, il se moquait éperdument des regards froids et autres paroles qui pouvaient parraitre insulte à son égard, il restait cependant toucher par l'amour de celle-ci et c'était tout ce que voyait le surveillant. Les défauts, il s'en moquait, ce n'était que les bons côtés de Sakuya qu'il voyait bien qu'il avait conscience du mal qui règnait en elle.

- Hé bien... Que faisons-nous à présent... ?

Rapidement, ils avaient traversé les routes pour retourner à la maison de redressement. A l'heure qu'il était la journée avait plutôt bien commencé, et Sakuya était rassasiée. Alors que la chaman s'était empressée de rentrer dans le bâtiment, ce fut l'arrêt du jeune homme qui la stoppa à sont tour. Regardant le surveillant avec un regard froid, pour ne pas changer, elle lâcha la main de celui-ci.

- Vraiment, Sakuya, tu es obstinée, comme une tête de mûle par moment.
« Et alors ? » fit-elle en croisant les bras.


- Hé bien... Que faisons-nous à présent... ?
« ... Je ne sais pas ! » répliqua t-elle en détournant son regard.

La jeune chaman avait toujours cette façon de parler ou de répondre qui n'était pas très développer, faisant sourire celui-ci le trois/quart du temps. Il trouvait ça amusant même si c'était pas fait exprès que Sakuya l'amusait. Il n'était pas surpris de l'entendre ne pas savoir quoi faire étant donné qu'elle n'avait jamais eu une relation comme celle qu'elle entretenait avec Gareki et donc, ce dernier jugea alors qu'il était réellement le seul à pouvoir trouver quelque chose à faire. La faire aller dans sa classe ? Mauvaise idée, elle risquerait de lui boudée dessus en plus de ne pas s'entendre avec les autres de toute façon. De plus, il se doutait bien intérieurement que la jeune chaman voulait encore un peu rester à ses côtés et c'était totalement réciproque. L'ennuit était le travail du surveillant, il devait inspecté les endroits interdits ou qu'avait généralement fréquentée la jeune chaman. Le toit était surtout l'endroit à vérifié, toujours quelques petits protagoniste se retrouvent comme par hazard là haut.

- Hum... Tu ne me sembles même pas chercher quelques choses à faire, ricana Gareki.

Le jeune homme soupira avant de regarder autour de lui pour être sur qu'il n'était que tout les deux avant de se retourner vers sa bien aimée avec un regard maliceux. Elle lui devait au moins un câlin pour ce qu'elle lui avait prit dans son assiette et malheureusement pour la jeune femme, Gareki n'était pas du genre à oublier facilement. C'est alors qu'il se permit de lui prendre la main avant de la tirer vers lui pour la prendre dans ses bras. Il se sentait tellement bien quand il enlaçait la jeune femme qu'il trouvait que c'était trop cruel de devoir se séparé à cause de son job. Mah, il n'était pas non plus du genre à ne pas faire son travail.

- Si tu savais à quel point je me sens bien comme ça, murmura le surveillant dans le creux de l'oreille de Sakuya.

- Hum... Tu ne me sembles même pas chercher quelques choses à faire.


- Si tu savais à quel point je me sens bien comme ça.

L'étreinte de la chaman se resserra un peu en entendant ses paroles ; s'il se trouvait extrêmement bien dans ses bras, c'était réciproque en tout point. Il n'y avait que dans les siens que Sakuya se sentait plus légère, libre de se montrer différente avec lui par rapport aux autres. Seulement, il fallait se faire une raison, en tant que surveillant, il ne pouvait pas se permettre d'ignorer son travail. J'ai du mal à croire que j'aimerais rester avec lui. C'est ... déroutant.

« Alors reste comme ça. » dit-elle en relevant son visage pour regarder ses yeux gris.

( déso du retard, j'étais parti prendre une douche )

Lorque Gareki sentit l'emprise de sa bien aimée se resserer sur lui, un petit sourire timide était apprut sur son visage. Apparement, ses envies étaient similaire à ceux de la jeune chaman qui ne savait vraiment bien cacher son jeux sur le plan physique, mais comme d'habitude, ses gestes la trahissait et ce, depuis qu'ils s'étaient retrouvés dans le grenier. Mais là, c'était différent, Gareki savait qu'elle gardait son visage froid parce qu'ils risquaient de se faire surprendre. Le surveillant s'en souciait peu. Certe, il ne voulait pas que son lien avec Sakuya ne s'ébruite, mais autant que ça se sache, que se soit rapidement, que le couple n'ai pas à se cacher comme des rats pour pouvoirs se câliner quand les autres ne les voyens pas. Descendant son visage à la remarque de sa compagne, Gareki resta silencieux, entrouvrant la bouche pour dire quelque chose, mais les mots ne venaient pas.

- ... C'est un ordre ?

Question stupide, mais qui testait bien la chaman. Le jeune homme lui avait dit plus d'une fois qu'il ne supportait pas qu'elle lui donne un ordre, et à chaque fois, il faisait l'inverse que de lui ordonnait la jeune femme. Cependant, cette fois-ci, il ne cherchait pas à savoir si oui on non c'était un ordre, juste à tester la chaman pour voir si elle était suffisament possessive avec lui pour accepter. Dans les deux cas, il avait envie de restait auprès d'elle et c'était flagrant étant donné qu'il la serrait fort contre lui.

( T'en fais pas, c'est plutôt moi qui suis en retard x) )


- ... C'est un ordre ?

Les yeux de la jeune femme se plissèrent, cherchant la réelle signification des paroles du surveillant. Cherche t-il à savoir quelque chose en fonction de ma réponse ? Généralement, que ce soit à Gareki ou à une quelconque autre personne qu'elle s'adresse, les impératifs qu'elle utilisait étaient souvent des ordres. Cette fois-ci n'était pas différente, il s'agissait d'un ordre, et en même temps, d'une question abstraite qui était, est-ce qu'il souhaite rester avec elle ? Mais toutes ces réflexions ne faisaient que perturber la chaman, qui oublia bien rapidement celle-ci pour se concentrer sur sa réponse.

« Oui, c'en est un. » affirma t-elle en le défiant du regard.


« Je me fiche que tu n'aimes pas les ordres. » ajouta t-elle en resserrant son emprise sur lui sans le quitter des yeux.

( mais non, mais non, mdr )

Un sourire de satisfaction était apparu sur le visage du surveillant qui ne pouvait que cèder à la jeune femme en sentant l'emprise de celle-ci se resserrer en plus des paroles celle-ci. Elle était arrogante pour se moquer que le jeune homme n'aimait pas qu'on lui donne des ordres. C'était bien sa petite Sakuya ça et la possessivité qui émanait d'elle comblait le surveillant, même si il l'était encore plus qu'elle. La seule chose qui poussait à ne pas montrer cette grande possessivitée était le pouvoir de la jeune femme qui faisait bouclier autour de sa peau, malheureusement. Ce n'était qu'un détail cependant car l'élementaliste pouvait toujours utiliser son pouvoir à lui pour pouvoir la toucher et il se demandait toujours si, malgré les flammes qui protégeait sa peau, la chaman pouvait la sentir. Plongeant alors son visage dans le creux du cou de sa compagne, Gareki lui offra à ce dernier un baiser enflammé. Certe, il se protégeait car il ne voyait pas quel autre élément pouvait l'aider.

- Comme nous sommes égoïste, murmura-t-il.

Sur ces paroles, il se tu par la suite, posant son front sur l'épaule de la jeune femme. C'était pas une bonne idée de rester ici pour eux deux car il pouvait se faire remarquer à force de rester force de rester enlaçer ici. Il se doutait qu'il y avait peu de chance de voir quelqu'un arriver en tant que nouveau, mais il vallait mieux rester prudent. La secretaire de bureau ne semblait toujours pas être revenue car il n'entendait rien dans le couloir qui les entourait.

La jeune femme s'attendait à ré-entendre encore une fois la même réflexion de la part du surveillant sur le fait qu'il détestait qu'on lui donne des ordres. Cependant, il n'en fit rien, ce qui laissait la chaman légèrement surprise intérieurement. Alors finalement, il cède. Par rapport aux autres ordres qu'avait pu adresser Sakuya à son intention, celui-ci était différent et il semblait l'avoir compris. C'était un ordre sans en être un. Il s'agissait plus d'une demande que la jeune femme avait fait passé pour un ordre, mais ça, elle le gardait secret. Le jeune homme avait plongé son visage dans le cou de la chaman, qui avait frissonné en sentant sa respiration chaude près de sa peau. Cette proximité était dangereuse, les deux le savaient, mais passaient au dessus, grâce aux pouvoirs de l'élémentaliste. De petites rougeurs apparurent sur ses joues lorsqu'elle sentit les lèvres de son bien aimé déposer un baiser dans son cou, la faisant resserrer son emprise sur lui. Sakuya avait fermé les yeux à cet instant, profitant de l'apaisement dans lequel elle était.

- Comme nous sommes égoïste.
« Oui, trop ... mais qu'est-ce que ça peut faire ... » finit-elle froidement.

Le commentaire de la jeune femme amusa énormément Gareki, mais elle n'avait pas tord; Ils n'en avaient que faire qu'ils soient tout deux égoïste. A partir du moment ou l'élementaliste était auprès de sa bien aimée, il s'en moquait, comme beaucoup de chose en faite. En sentant une mains se poser sur ses cheveux, Gareki faillit la redresser car il ne s'attendait pas aux gestes de la chaman. Cependant, il ne fit rien si ce n'était que fermer les yeux pour savourer ce moment que Sakuya lui offrait. Différemment à la jeune femme, Gareki était un habituer pour ce genre de chose, il avait une soeur après tout et même si ils avaient du être séparé quelques années pour ensuite se retrouver, le jeune homme gardait néamoins des souvenirs d'enfance de sa soeur. Le geste de la chaman lui en fit rappeller un, ce qu'il appréciait tout particulièrement. Esquissant un doux sourire, Gareki se laissait faire pour l'une des rares fois il le faisait face à sa compagne, il ne pouvait s'en empêcher.

- Faire ça dans ma chambre aurait été encore plus agréable, on risque de se faire prendre ici.

C'était amusant pour lui même de voir à quel point il pouvait nier son travail juste pour être au côté de sa douce et tendre. Mais le travail d'un surveillant n'était-il pas de surveiller, justement ? La réponse est évidente et Gareki suveillant la petite chaman dans le cadre ou celle-ci risquait de faire un attentat. Un sourire apparut sur ses lèvres à cette idée, c'était tellement ridicule mais tellement réaliste à la fois. Imprévisible comme était sa petite-aime, il y aurait tellement moyen. Ouvrant légèrement les yeux, il constata son point de vu qui semblait être odacieux au vu des vêtement que portait la chaman et il les referma aussi vite pour ne pas se sentir dans l'âme d'un pervers.

Toucher les cheveux d'une personne n'avait rien d'extraordinaire en principe, mais pour la chaman, il ne s'agissait pas de n'importe qui et de n'importe quoi. Elle avait un sentiment étrange de nostalgie en caressant doucement les cheveux du jeune homme. Ça me rappelle mon comportement avec mon frère ... Pff. Sakuya n'avait jamais été la grande soeur modèle mais avait toujours été plus paisible avec son frère bien qu'elle y était obligée vu comment il la collait étant enfant. Elle avait senti que le jeune homme s'était comme apaiser en sentant son geste ; sans aucun doute, si sa soeur était l'aînée, il devait y être habitué. Profitant de ce moment, la chaman colla sa tête à celle du jeune homme, toujours enfui dans son cou, qui semblait presque être sur le point de s'endormir.

- Faire ça dans ma chambre aurait été encore plus agréable, on risque de se faire prendre ici.

Le visage de la jeune femme s'était tendu, comme si elle se sentait mal à l'aise. Je sais qu'il a un poste ici, je suis égoïste, j'aimerais qu'il reste avec moi mais ... Il ne risque pas d'avoir des problèmes à cause de moi ? Dans un sens, Sakuya ne voulait plus le laisser partir, mais elle renierait alors son besoin quotidien de faire le mal autour d'elle, ce qu'elle ne pouvait pas se permettre. Elle savait pertinemment qu'ils finiraient par se séparer pour que le jeune homme fasse son travail mais ... Elle savait que ce qu'elle faisait était égoïste.

« Mais tu ... Tu ne vas pas avoir des problèmes ? » demanda t-elle d'un ton surpris.