[Paramore ! J'aiime ! *-*]

Ne recevant aucune réponse, il se contenta de me regarder fixement, comme surpris lui aussi de me revoir en cette circonstance. En fait, je ne m'attendais pas vraiment à une réponse de sa part car je savais parfaitement qu'à l'origine, ma question était idiote. Quittant quelques minutes ses yeux, je réalisai que tout le monde me regardais. Oups... j'ai interrompus quelque chose là ? En réfléchissant, je ne devrais même pas être ici... Observant la jeune fille et le jeune homme un par un, je me demandais vraiment ce qu'il c'était passé. Je savais bien que Dante aimait s'amuser mais de là a attaché un pauvre garçon avec des menottes et une laisse... Reposant ensuite mes yeux bleus sur lui, je ne dis rien et eus simplement le reflex de sortir un mouchoir propre pour aller délicatement essuyer son sang. Ouais, bon, ça fait scène de cinéma à l'eau de rose et je sens déjà les regards écoeurer sur moi, mais je vous assure que de voir quelqu'un saigner autant, c'est pas du tout rassurant... M'appliquant à éponger le liquide rouge, je réussis finalement à sortir une phrase interrogative. Pas celle qui semblait la plus attendue, du style : comment ça ce fait que tu es... vivant ? Non, celle-ci, je préférais la garder pour plus tard. Pour l'instant, je lui demandai simplement :

" Pourquoi ce jeune homme est-il attaché ? "

Je fixais mon regard dans l'horizon qui commence a paraître vide, le rayon de soleil fuyant derrière moi alors que l'ombre le pousse pour qu'il se suicide lamentablement a travers l'horizon. Est ce que je dois courir après et le sauver de son funeste destin ? Si seulement j'en avais le pouvoir, seul une présence divine inexistante qui combat la science de toute ses forces a le moyen d'arrêter la tragique disparition de la lumière du fond de mes iris mouillant. Les ténèbres noirs commence a recouvrir alors que je suis dans mon coin de ce toit qui reste l'un des seuls endroit où la liberté pourrait être donner ? Tseuh ! Même pas possible, ce centre a deux balles nous en interdits l'accès mais jamais, jamais je me laisserai être privé de ma liberté, et de ma joie de voler de mes propres ailes. Mes erreurs seront lavés et un jour peut-être, l'arc de cercle rosée recouvrira mes lèvres a nouveau. Une silhouette chevauche ma vue d'ombre et de malheur. Qui est ce ? Une fille a ce qu'il semble, elle me sourit et me parle ? Qu'est ce qu'elle me veut ? J'la connais pas et je suis pas d'humeur... mon humeur a pris ses ailes et s'est envolé très loin pour plus jamais revoir ma sale gueule tant que j'aurais pas regler le problème de l'homme... Mais est ce possible pour un pov' type comme moi ? Ça serait bien étonnant....
Elle veut copuler avec moi ? Étonnant, encadré d'une perversité sans limite, cette fille semble ne pas avoir froid aux yeux pour sauter sur toute chose bougeant qui pourrait lui embrasé l'excitation sexuel. Je décide de pas répondre, de la laisser dans son trip et de continuer a fixer ce qui reste d'ombre qui va ravager peut être mon cœur de dépressif... Est ce que je dois courir après l'ombre ? Sauver la lumière ? Mais c'est sûrement une cause bien perdue... Le feu qui sommeil sauvera t-il mon âme ? Possible... comme impossible...
Alors que je détourne les yeux pour me remettre a regarder la fille qui continue de me fixer comme un objet de conquête. Elle se remit a faire bouger ses lèvres délicates pour se présenter. Enfin un début de discussion cohérent et pas vide de sens. Je la fixe alors du plus profond de ses yeux puis je décide de faire frappé ma langue pour prononcer la parole.

" Giojonni... Ezio Giojonni."

Délirant de mes pensées et emprisonné tel un exilés dans cette prison infame qu'es la réflexion dont je peux me détacher, je me débat hargneusement dans l'espoir d'un jour cassé mes chaines. Mais c'est peine perdu apparemment, fixant toujours le fond de ses yeux en essayant d'oublié que ma propre pensé me fracasse le crâne a coup de pioche a répétition qui me procure une malheureuse envie de me frapper moi même le crâne. Me retenant de passé pour un malade mental en face de la fille, voilà qu'elle me fait une grosse proposition des moins communes dont je ne pus m'empêcher de étaler un sourire de peinture sur ma gueule.

"Si mon humeur n'étais pas partie foutre le camp avec la vierge, peut être que j'aurais accepté, mais là, c'est pas mon trip pour l'instant."

Je m'éloigna puis me colla le dos, debout contre le mur le plus proche et posant mon pied gauche contre celui ci puis alluma une clope que j'avais caché dans ma veste en regardant toujours la fille d'un regard froid et profond. Puis ne pu m'empêcher de rejeter mon visage sur la droite, pour me remettre a regarder l'ombre de colère qui se rapproche de plus en plus en éloignant la lumière rassurante et pur. Je sortis mon feu scientifique et corrosif puis balança des étincelles rageur sur ma clope... Presque vide de sang et de vie, le briquet a rendu l'âme juste après avoir allumé son dernier poison. Je pris une bouffé de gaz meurtrier avant de le dégager de mes poumons en me remettant a regarder la fille avec un visage sans expression.

" Tu sais que malgré ça, y'a moyen que tu me plaises..."

Posant sa main sur la mienne, il prit le tissu et s'épongea lui même. Répondant à ma question sans même me regarder, il dit que c'était parce qu'on attachait les animaux sauvages. Après quoi, il se dirigea vers la porte, jeta le mouchoir dans la poubelle et détacha le pauvre jeune homme sans dire un mot. Moi, je l'avais suivis du regard abasourdis. Le voyant partir une nouvelle fois mit quelque peu mes nerfs à l'épreuve. Alors c'est tout ? Au revoir Dante, j'ai été ravie de te revoir ! Par la suite, je vis la fille partir elle aussi, musique aux oreilles en nous saluant et n'attendis pas une minute de plus pour en faire de même et retourner à l'intérieur, légèrement énervée.

Je caressa doucement ma clope comme si je caressais une dernière fois ma vie, ma joie et mon amour. Cette cigarette est précieuse a mes yeux, elle se consume doucement jusque s'éteindre... elle me cris qu'elle a pas mal et qu'elle veut fusionné avec moi, rentrez dans mon oxygène et me caresser le fond du torse en me léchant la gorge. La cigarette est la seul avec qui j'ose partager ma vie et mon humeur. L'ombre du soleil s'éloigne... mes pensées avec, la douleur s'estompe et un ange déchu m'a ramené mon humeur de la vierge.
Ma clope a bientôt fini d'être torturer et brûlé par la flamme du désir. Alors que je la jette par dessus la rambarde, je tourne la tête en direction de cette curieuse fille. Elle est vraiment pas du genre timide et ne semble pas aimer tourner autour du pot. Elle effectue quelques pas pour me rejoindre , l'éclair éclatant et la flamme qui s'allume, ma poitrine émet un fracas métallique et sourd a chaque rapprochement de cette fille, elle arrive a mon niveau, a quelques centimètres de moi... Elle est si petite, je dois avoir une tête de plus qu'elle et c'est ce que j'aime... quand elles sont plus petites et plus faibles que moi...

"Tu es la vierge ? Tu me rapportes mon humeur?"

J'émets un rapide sourire avant de me baisser pour que mon visage arrive au niveau du sien et regardant au plus profond de ses yeux comme si je voulais connaître chacune de ses pensées, puis je releva mon torse, je ré-allonge ma colonne vertébrale pour me remettre droit.

"Tu ne sembles pas avoir vraiment compris le sens de ma phrase, ça ne m'étonne pas tellement, il est difficile de comprendre ce que je pense mais ce n'es pas grave"

Je tourna le dos et m'appuya les coudes contre le rambarde en admirant l'ombre qui a déjà presque engloutit chaque parcelle de lumière, la mère de toute vie, n'es bientôt plus là, alors que je lance une grosse inspiration, j’affichai un léger sourire. Peut être qu'il va pleuvoir cette nuit.... ça doit être le seul point positif... Puis, comme si de rien n'était, elle me balance une phrase qui a un léger ton pervers.

"Ton Amant ? Tu es bien drôle dit moi, mais il en faudra plus pour essayer de me conquérir ma jolie"

Dit-je avant de lui effectuer une légère pichenette sur le nez en souriant.

Alors que je me réveillais lentement de ma " léthargie ", je me rendais compte de plusieurs choses rien qu'au sens du son. Déjà, il devait y avoir plusieurs personnes dans les environs, des gens que je ne connaissais pas, donc, des nouveaux ou des que je n'ai pas encore eu la chance de voir pendant mon petit séjour ici. Je leva un peu la tête en essayant de me souvenir de quoi que se soit, mais seul l'image de Ai me revenait en mémoire. Je resta un long moment silencieux avant de tourner les talons, mains dans les poches, quittant le haut de la bâtisses sans me soucier des autres.

A le voir caresser ainsi sa cigarette, on pourrait presque croire qu'il essaie de me faire passer un message à moins que ce soit seulement moi qui me monte la tête pour un rien. En même temps, est-ce ma faute si ses manières sont plus ou moins douteuses face à une fille aussi pur et innocente que moi? Bon d'accord vous avec sans doute raison je ne suis ni pur ni innocente mais pourquoi n'aurais-je pas le droit de modifier ce que je suis? Du temps que ça ne gène personne et que la seule personne qui est à persuader est moi-même ... Promis lorsque l'on me demande mes origines, je reste vague d'accord, mais mentir n'est pas véritablement dans mes cordes vous saisissez ?

Alors que j'étais singulièrement perdue dans mes pensées, je restais là, à divaguer dans mes songes, fixant sans relâche le point rougeoyant de la cigarette de ma nouvelle connaissance. Secouant la tête légèrement de gauche à droite, je me ressaisis, et me remis à le fixer dans les yeux. Mince j'avais zappé l'espace d'un instant sont regard de fauve en chasse, prêt à vous tuer sur le champs ... Je suis suivit son geste. Le mégot décolla de ses lèvres fit une trajectoire en arc de cercle avant de se suicider par-dessus la balustrade, et sûrement s'écraser plusieurs mètres plus bas, mais je n'avais aucune envie d'aller le vérifier pour peu que mon ami s'échappe entre temps, on ne sait jamais.

Alors que rapidement, il me sourit, il se baissa à mon niveau environ une demi tête ou une tête de moins que lui, ce qui vous l'imaginer bien ne perturba pas une seule seconde ... Sauf lorsqu'il se remit en tête de me regarder dans le plus profond des yeux, là, ça me déstabilise et je parie qu'il l'a bien compris. Enfin, il se redressa comme un "i", s'étirant de tout son long, la où, pour ma part, je me sentais ridiculement naine.

<< Hé bien éclaire moi Einstein! Désolée de ne pas comprendre ton intellect je suis sûrement bien trop stupide pour pouvoir saisir de moi-même la valeur de chacun de tes mots! >>

Je destestais qu'on me prenne pour une abrutie! Je ne suivais pas les cours ceci était un fait, mes parents n'avaient aucune autorité sur ma personne et cela aussi était prouvé, mais j'étais un autodidacte et je n'avais besoin de personne pour apprendre, et j'avais encore moins besoin de gens qui étaient simplement là pour me rabaisser.

Il me tourna le dos, le temps pour moi de faire une grimace atroce de mécontentement avant de redevenir sérieuse et de le suivre jusqu'à la barrière. Peut-être avait-il en projet de faire LE grand saut de sa vie avant que je n'arrive qui sais ... Je vis provisoirement un petit sourire s'installer sur ses lèvres, pour repartir dousement dans la fraîcheur de la soirée.

<< Mince plus que cela pour te séduire, tu es dur en affaire mon chou, mais juste puisque c'est toi je vais faire un effort! >>

Aieuh, mon nez mais ça va oui! Hum! Tant pis ... Je me mis sur la pointe des pieds embrassant ses lèvres rapidement, pour me remettre dans ma position initial où cas où il n'apprécierait la blague et veuille se "venger"

...

J'arriva au fameux toit, fatiguée, j'avais pas envie de sourire aujourd'hui. Je m'avança et aperçu un garçon et une jeune fille sur le côté, tiens ? Je l'ai pas déjà vu lui ... ? Ah oui. Ezio, l'Italien. Ça y est ça me revient. Quelques secondes après, la jeune fille l'embrassa, hum, un couple peut-être ? Bon c'est pas mon problème ... Je le regarda très rapidement avec un regard vide.

« Tiens, salut Ezio. »

Je fis un petit signe à la jeune fille juste à côté, histoire de pas paraître impoli. Je me traîna jusqu'à la barrière et inspira profondément. Bof ... Finalement l'air frais ça fait pas grand chose. On a juste une belle vue d'ici. Pour ne pas les déranger, je partis m'asseoir plus loin, et me coucha, en fermant les yeux. Quelle journée foireuse ...

Voilà une bien curieuse situation qui débauche dans ma vie de dingue.... Elle me regarda, profond des yeux et le rouge aux pommettes. J'avouerai sans me vanter que mon succès sur les femmes n'es pas de faible qualité. Je commence a avoir l'habitude qu'on me saute dessus mais cette fois ci c'est différent, elle a beau être une légère manipulatrice pour ce faire un plan cul, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose de différent dans notre relation. Puis d'un coup, sans prévenir, tel une bombe qui s'écrase sur ta gueule et qui t'explose les dents, elle me sauta sur la gueule tel une femelle en rûte et m'envoya une léger baiser avec la position légère d'une danseuse de ballerine. Elle m'accrocha les lèvres comme si elle voulait décrocher la lune et me prendre mes coussins pulpeux avec puis elle me lâcha et se posa originalement devant moi, attendant une réponse. Une claque ? Un baiser ? Je sais pas, j'aime pas être le genre de mec que t'as facilement dans ton lit, mais j'veux bien faire une exception pour celle là. Elle a ... quelque chose de particulier que mes anciennes conquêtes n'avaient pas, je suis bien curieux et je suis prêt.
Je lui retourne aussitôt un sourire puis je tourna la tête en me prenant la main dans les cheveux.

"-Merde... je me suis fait avoir"

Voilà une sale phrase de lâche que je balance avant de me baisser et de lui retourner un léger baiser. Je redresse mon torse et attend maintenant sa réponse a elle quand une voix se balança doucement dans mes oreilles... Je l'ai déjà entendu et elle est pas déplaisante. Je regarde en direction de l'entrée du toit quand j'aperçois la jeune blonde que j'avais rencontré en premier dans ce fichu camp. Elle m'adressa la parole avec un léger salut que je lui retourne amicalement d'un signe de main. Puis je décide de retourner contre mon mur et refixa cette Abigail. Voir ce qu'elle va faire...

Je m'étais assoupi au moins pendant un bon moment. Je m'étira et me leva lentement en soupirant, j'avais mal au dos. Le soleil me faisait mal aux yeux et je me les frotta en baillant. Je suis restée combien de temps ici ? Bref, on s'en fout. Ah, Ezio et sa copine sont toujours là, peut-être une future histoire d'amour ... En même temps, c'est pas mon problème. Je bailla et partie dans la direction des chambres, je suppose que Edward doit être dans la sienne à l'heure qu'il est.

L'air se fait froid, la nuit arrive rapidement décidément, l'ombre est déjà arrivé depuis un bâille en ayant chasser la lumière d'un coup de pied dans le derrière... Mais tel la révolutionnaire qu'elle est, la lumière devrait revenir a la charge pour éclairer le monde de nouveau. Bref, je lâcha un soupir, pourquoi ? Par simple envie, l'envie de faire quelque chose, n'importe quoi. Puis je tourna mon regard vers elle, on dirait qu'elle semble quand même plutôt gentille et peut être que mon simple jugement de crétin n'a pas eut tout juste. Je me mis a regarder de mes yeux éclairer, les délicates formes de son corps et peut être de son cœur. Je la regarde, sa délicieuse chevelure parfaite a mes yeux, comme je les aimes, ses doux yeux qui hypnotise mes pensées et m'empêcherai facilement de réfléchir.
Je sais pas si je dois vraiment essayer de me faire une relation avec elle, vu comme je suis mal à l'aise déjà maintenant, je préfère voir si elle vraiment manipulatrice ou non sinon je vais vite finir la gueule dans la poussière sans pouvoir réagir normalement. Mais bref, au premier abord elle semble gentille et seulement légèrement perverse, soit elle est vraiment douée dans la manipulation soit elle est sincère... J'espère que c'est la deuxième solution. Elle me demande si j'ai une copine ? Je l'aurai jamais embrassé si j'en avais une, je suis peut être un salop de première mais je sais rester fidèle. En plus, elle semble rester distant, elle a peur que je prenne mal le faite qu'elle veuille rester proche de moi ? Voilà une preuve déjà que la manipulatrice est peut être seulement de ma putain d'imagination. Bien que je sois du genre a pas aimé qu'on me colle, je crois que je pourrais faire une exception pour elle... c'est vrai quoi, j'crois pas qu'elle mérite d'être rejeter finalement, j'aimerai bien la connaître avant de juger quoi que ce soit.

Bref, je laissa échappé un léger rire étouffé par mes lèvres fermées. Puis je la regarde en tournant l’œil dans sa direction sans tourner la tête.

"- Si j'ai quelqu'un ? Si sa peux te rassurer, je ne suis en couple avec personne. J'suis pas du genre infidèle même si au premier abord j'ai l'air d'un grand enfoiré."

Cette fois si, je tourne ma tête, histoire que mes deux yeux la voie en intégrale. Je n'ai personne... Mais est-ce que ça pourrait vraiment changer ?

Le froid envahissait la nuit tombante qui ne tarda pas a me faire rappelé que la lumière de mes yeux à disparu depuis plusieurs minutes.
Voilà une proposition bien opportune qu'elle me balance, pourquoi pas remarque, je suis seul ce soir et je préfère faire connaissance avec cette fille qu'avec mes coloc's qui s'amuse a se mettre dessus pour un cure dent. Je la regarde s'éloigner, elle s'approche des escaliers et sans se retourner me dit de la rejoindre vite. Pourquoi ? Parce que le froid lui caresse la douce peau de femme qu'elle a et que elle a pas l'air d'avoir un corps d'une chaleur a faire se renvoyer la frileuse. Ma pensée me balance encore des charabias, je parle seul et j'ai sûrement l'air con que mes propres neurones ce foutent de ma gueule. Mais bon, voilà que je divague et que je pars dans un trip de vieux fou, je garde la pose sans essayer de me taper la honte.
Je commence a regarder mon chemin, mon regard n'admire plus que celui là, je commence a entamer mon voyage psychologique et j'arrive a destination. La réflexion faite, je m'approche des escaliers, direction les chambres, je pense que je devrais y aller discrètement car je connais pas bien les règles encore, en même temps la flemmardise ma accroché et j'ai même pas essayé de les lires. Peut être que l'un de ces foutus de tarés de surveillants viendra me pomper l'air et me coller son pied dans mon derrière pour me renvoyer de là d'où j'viens. C'est a dire, dans un trou à rats. Je commence a descendre les marches une a une, je descend enfin du toit, ma sérénité a refait surface avec mon humeur comme trophée. Mais voilà que le destin réclame justice, il veut sa part du gâteau et commence a me racler les poumons.
Je suis pris d'une énorme quinte de toux, limite que j'vais cracher mes poumons et mes boyaux avec. J'essaye d'y cacher a la fille, qu'elle voit pas le spectacle, je crois que j'ai oublié de prendre mes bonbec's de santé. Des gouttes de sang de mirent a coulés de mes lèvres et retombés sur la main qui a servit de couvercle a ma bouche. Elle est imprégnés de rouge et d'oxygène, je sors discrètement un mouchoir de ma veste et j’essuie le massacre tel dieu qui envahi le monde d'une vague déferlante, je cache rapidement le mouchoir souillé en évitant qu'il croise son regard avec la fille. J'espère qu'elle s'en foutra et qu'elle me foutra la paix avec ça.