En réussissant à ouvrir la porte, je constatais avec toute la satisfaction du monde que je ne m'étais pas trompé. Trois lits. Au moins j'étais seul. Dans un sens, ça me faisait plaisir.
Je fermai la porte tranquillement, espérant ne réveiller personne et avec tout le bordélisme dont j'étais capable, je me jetai sur mon lit, du moins à partir de maintenant.
Je finis quand même par me redresser, passant une main dans mes cheveux légèrement emmêlés.
Je partis donc dans ma salle de bain, allant me laver, me frotter les bras, les jambes, le corps.
Je partis aussi me brosser les dents, chose que je faisais six fois par jours.
Comme je savais que j'allai arriver tard, j'avais demandé à ma tante japonaise qui parlait couramment anglais - à mon plus grand bonheur - de me préparer un bento. Je le picorais tranquillement, habitué à manger peu depuis toujours pour garder la ligne. Après avoir fini mon délicieux dîner, je parti me re-brosser les dents et je finis par me mettre sous mes couvertures, encore trop fatigué pour sortir mes affaires et les ranger.

(Il n'y a que deux lits)

[ C'est pareil. -_- (en même temps, si on met "trois par trois" je pensais qu'on en aurait au moins trois. ==) ]

Je rouvris les yeux quand un faisceau de lumière passa tranquillement sur mon visage. Je me redressai et observai vraiment la chambre.
J'avais oublié d'appliquer ma crème de nuit hier soir. Ca me fit soupirer.
Je me dirigeai donc dans la salle de bain, prenant une douche tiède. En sortant, je glissai su le carrelage et me retrouvai donc à terre, contre le sol froid. Je n'était vraiment pas réveillé.
Je me séchais et me coiffais comme tous les autres matins de ma vie. Je me brossais les dents puis je m'habillais, en dernier, comme tous les matins. Je me mis enfin à ranger mes affaires.
Quand tout fut à sa place, je me mis à lire un livre que je venais d'acheter : "Premier sang" de Joe Abercrombie.
Après être arrivé à la page soixante trois, je me relevai et sortis de la chambre, prenant garde à emmener avec moi un plant de l'établissement. Je prenais soin, aussi, de fermer ma porte à clé et d'emmener mon téléphone avec moi.

Je rentrais donc dans ma chambre. Ce "petit-déjeuner" était... Simple. Je partis donc me brosser les dents.
Je m'allongeais finalement sur mon lit, ennuyé. Je n'avais pas envie de bouger, mais je voulais savoir comment étaient le bâtiments... Au moins avoir une connaissance géographique et non avec des kanjis incompréhensibles, encore.
Je restais encore quelques minutes couché jusqu'à m'endormir sans m'en rendre compte.

Quand je me réveillais, je remarquais que j'étais couché sur le sol. Je me relevai et défroissai mes vêtements. Je regroupai mes cheveux en une queue de cheval basse et sortit une fois encore de ma chambre.

Je n'eus même pas le temps d'esquisser un geste, de toute façon je ne l'aurai pas fait. Il s'était mis à me porter comme une princesse. Je nouais juste mes bras autour de son cou, murmurant une petite plainte en sentant toujours mes fesses souffrir.

" Hum, chambre quatre du couloir "normal". "

Je posais mes lèvres contre les siennes... Rah. Qu'est-ce que son piercing m'avait fait mal !

" Ah et... La prochaine fois qu'on couchera ensemble... Ou que tu voudras faire n'importe quoi avec ta langue, là, ... comme tout à l'heure... (j'en rougis rien qu'en y repensant) Enlève ton piercing s'il te plait. "

J'avais utilisé un ton doux pour ne pas le vexer ou autre. Je mordillai doucement son oreille, avec une légère envie et la douleur à mes fessiers me rappela à l'ordre. Si ça passait pas demain, go suicid. Puis je me rendis compte d'un de ces trucs... Je ressemblais à rien avec ce t-shirt. Tant pis, hein. Pas ma faute. Je devais pas être sexy quand même. Viiite. Que j'aille prendre mes draps, des vêtements et au lit! ... Avec mon Garabed d'amuuuur ! Mais une question me titillait l'esprit depuis un moment. J'ouvris quand même la porte pour nous faire entrer dans ma chambre très ordonnée.

" Dis, Garabed... tu me donnes quel âge ? "

J'avais posé ma question avec une voix légèrement boudeuse.

Mother Fucker. Il avait complétement oublié. Il grimaça, maudissant sa mémoire rarement défaillante. Bande de fils de chien, j'étais censé être parfait. Il se dirigea tout de même vers la chambre de son petit ami, l'air revêche, mécontent de ne pas y avoir pensé. Il déposa Brainwave quand ils arrivèrent, et vérifia que le jeune homme tenait sur ses jambes avant de se relâcher. celui-ci ouvrit la porte, et dis, l'air boudeur:
" Dis, Garabed... tu me donnes quel âge ? "
Garabed s'arrêta net, surpris par la question. Il n'y avait pas pensé, se contentant d'accepter l'amour du jeune anglais, de toutes les façons qu'il lui avait donné. En parlant d'amour ... Je ferais bien de laver ce piercing.
"Heu, eh bien... j'ai juste si je dis... entre 16 et 18 ans ?"
Il observa la réaction de son petit ami, espérant ne pas s'être trompé, de ne pas l'avoir pris pour plus jeune qui ne l'est.
"Excuse moi, c'est à mon tour de squatter ta salle de bain."
Et il se dirigea à grands pas vers la pièce, ouvrit le robinet du lavabo, retira son piercing de métal, qu'il passa sous l'eau et récura. Il y a bien des choses que j'accepte de faire, mais là, sérieux, c'est vraiment dégueu.
Il revint vers Brain', le sourire aux lèvres, après avoir remis son indispensable bout de métal.
"Chéri, ton coloc' risque pas de revenir ? Et t'es sûr que je peux dormir dans ta room ? Pas envie de te déranger..."
Ce mot, "chéri", lui déchirait presque la bouche, mais jamais il n'oserait l'avouer devant Brainwave. C'était rare que Garabed s'attache à quelqu'un au point de sortir avec lui, ou elle. Mais lui est... spécial. Plus spécial que le surveillant ne voulait se l'avouer...

Il parut surpris. En même temps, j'avais sorti un truc hors-sujet. Il me répondit "entre seize et dix-huit ans". Cool. Il était pas complètement dingue comme les autres.

"Tu sais, y a des gens qui me répondent "entre treize et quinze ans" quand je leur pose la question... Ah, et... C'est bientôt mon anniversaire. Dans trois jours."

Je levais mes grands yeux vers lui, histoire de faire un peu pression - bon, c'est pas sympa, je sais. Je posais un petit baiser sur sa mâchoire. Je le vis partir dans la salle de bain et pendant qu'il y était, je m'était "élégamment" - je m'étais laissé tombé comme un gros tas - posé sur mon lit... Et quel bonheur. Mes membres douloureux et pleins d'horribles crampes. Je fermais les yeux et sursautai en entendant la voix de mon chéri. Et bien ! Il avait l'air de ne pas apprécier le mot "chéri".

" A-Ah.. Mon coloc'... Je l'ai jamais vu. (Je regardais le plafond puis passais mon regard sur le corps sexy de Gara' avant de tendre mes bras engourdis vers mon chéri pour qu'il vienne m'étreindre) Donc je ne pense pas. Et puis.. Je ne veux pas dormir avec quelqu'un d'autre... Et pourquoi tu tires la tronche comme ça ? Tu me détestes au point que dire "chéri" te donnes envie de me dégueuler dessus ? Désolé. "

Je parlais d'une voix ensommeillée. J'étais presque endormie. Et bien. En même temps, avec tout le "sport de chambre" que j'avais pratiqué... Et en plus, j'avais mal partout. Alors le cerveau voulait pas trop marcher correctement. Je m'étais mis en colère pour rien... Et contre mon Garabed en plus !

" E-Eh... Euh... J'suis vraiment désolé, hein... (j'avais cet air pathétiquement triste à fendre le coeur tellement c'était adorable.) Je voulais pas te vexer, vraiment... Mais j'suis cre... "

Je me sentais sombrer dans le sommeil quand j'entendis directement Face Down que chantent The Red Jumpsuit Apparatus. J'adorais cette chanson.. Je pris mon téléphone qui vibrait et sonnait et décrochait. J'ouvris la bouche et parlais d'un anglais rapide, comme quelqu'un de pressé et légèrement apeuré :

" A-ah... Maman. Que me vaut le plaisir d'entendre votre magnifique voix en ce jour ? (on entendait un sermon de l'autre côté du fil) Oui, je prends mes médicaments... Non, je e viole pas des enfants !, j'avais crié ma phrase, outré. Euh.. Avec un ami... (on entendit un cri de joie) Oui, il est beau. Qu'est-ce que j'en sais que ce sera ton futur gendre, moi. Maman... MAMAN ! (mes joues s'empourprèrent) T-Trois. Aujourd'hui. Hard. Mal partout. Dormir. Bonne euh.. Journée ? "

J'entendis le "tut, tut" et reposais un regard gêné sur mon Gara'.

" E-Euh.. Désolé ? "

Garabed avait sourit. Il ne s'était pas trompé, mais il ne savait toujours pas l'âge exact de son petit ami. En même temps, un mec qui sait faire autant de choses ne peut pas avoir treize ans... Puis Brainwave l'avait regardé avec insistance, pour appuyer ses paroles sur son anniversaire. Le surveillant s'était borné de continuer à sourire, sans laisser paraître ses émotions.
" A-Ah.. Mon coloc'... Je l'ai jamais vu. Donc je ne pense pas. Et puis.. Je ne veux pas dormir avec quelqu'un d'autre... Et pourquoi tu tires la tronche comme ça ? Tu me détestes au point que dire "chéri" te donnes envie de me dégueuler dessus ? Désolé. "
Si je t'expliquais, chéri, pourquoi je ne dis jamais ça, tu deviendrais plus blanc que ces draps.
"Tu ne me donnes pas envie de gerber, mon chou. C'est juste que je n'ai absolument pas l'habitude d'appeler quelqu'un comme ça."
Mais Garabed n'était pas sûr que Brainwave ai entendu ses paroles, puisqu'il s’endormait presque sur place. Le jeune anglais confirma son hypothèse en bredouillant d'une voix que le sommeil appelait:
" E-Eh... Euh... J'suis vraiment désolé, hein...Je voulais pas te vexer, vraiment... Mais j'suis cre... "
C'est à ce moment qu'un musique retentit dans la chambre, et Brainwave décrocha -puisque c'était son téléphone qui avait sonné. s'ensuivit une conversation où il était question de médicaments, d'enfants violés et d'apparemment la journée qu'avait passé le jeune homme - dans le lit du surveillant.
Le jeune anglais tourna alors son regard vers Garabed et balbutia un pardon. Il posa sa main sur la tête du jeune homme et lui murmura:
"Tu t'excuses encore. Ce n'est pas de ta faute si tu reçois un appel, des personnes ont bien le droit d'avoir de tes nouvelles. Ah, oui, étant donné que je n'ai rien à me mettre pour dormir, je me mettrai en boxer.
Il rit, puis adressa de nouveau la parole à son petit ami:
"J'espère que je ne te perturberai pas trop... Au pire, je dormirai par terre."
Sur ces mots, il fit un baiser à Brainwave, et se coucha dans une petite partie du lit, et s'endormit aussitôt, complètement mort de fatigue.

Il me dit que ce n'était ps grave si je recevais des appels. M'ouais... On s'en bat un peu les couilles et .. Boxer? Dormir ? Boxer ? Dormir par terre... en boxer ? Boxer, boxer, boxer... Enfin.... Ce serait mieux à poils... Je me surpris à fantasmer autant et secouais la tête pour chasser ces pensées pour le moins.. Ahem.

" Boxer ?! "

J'avais eu un cri un peu trop enjoué. Ouais. Grillé.

" Si ça va me perturber ?! Comment veux-tu que je dorme ? Si j'arrive à dormir, ce sera sûrement après avoir les traits de ton corps ancrés trop profondément dans ma mémoire pour que je puisse les revoir à chaque rêves, chaque seconde... "

Bon... Semi-déclaration d'amour. J'étais gêné et je regardais mes pieds. Enfin, je le vis se caler dans un petit coin du lit. Je me déshabillais aussi et enfila une légère nuisette. Bon.. C'était pas des plus virils, mais ma mère avait toujours voulu une fille et quand elle était devenue stérile à ma naissance... J'étais devenu le seul pouvant faire comme si j'étais une fille car... On va dire qu'essayer de transformer deux grands baraqués en jeunes filles... Plastic Surgeon. Alors que moi... J'étais frêle. Je ne présentais aucune développement de muscle quelconque... Quoique. Peut-être aux niveau du bassin - si vous voyez ce que je veux dire. Mes lèvres s'aventurèrent sur la nuque de mon amoureux dès que je m'étais glissé dans le lit.

" Je t'interdis de dormir parterre (je ronchonnais). Je ne veux pas être jaloux du sol. "

Je lâchais un petit soupir à cette "révélation". Ca ne me plaisait guère de dire ce genre de chose.

" Au fait. Je vais avoir dix-sept ans. "

Je vins l'enlacer et nicher mon visage dans le creux de son cou pour inspirer une bonne goulée d'air remplie de son odeur. En espérant que j'arrive à m'endormir. Mes hormones ne me laissaient aucun répit. Je finis tout de même par clore mes paupières en me collant bien contre mon Garabed. J'oubliais mon nœud et me ressassais les évènements... Je repensais à son goût. Au contact de ses cheveux sur mon corps. Ses lèvres en train de m'embrasser de plus en plus intimement... Ses mains en train de me caresser... Je me rapprochais plus sensuellement de lui. Toujours aussi épuisé. Je pensais à ses mouvements de bassin en moi. Je posais mes mains sur son torse, et murmurais un petit "Dors bien" avant de complètement sombrer.

Quand Garabed ouvrit les yeux, il vit que Brainwave était allongé à côté de lui, contre lui, et qu'il semblait dormir paisiblement. Pourtant, quelque chose ne lui paraissait pas normal. Il haussa un sourcil, encore ensommeillé, en se disant que c'était peut-être qu'il dormait -dormait seulement, assez exceptionnel- à côté d'un mec mignon en nuisette. Puis son regard fut attiré par des marques sur le cou de son petit ami. Des marques rouges en forme de doigts. Des marques de strangulation. Le surveillant fit un bond, tomba sur les fesses par terre, le cœur battant à toute allure. Putain ! Son souffle s'accéléra, ses doigts se refermèrent sur le drap qu'il avait emporté avec lui dans sa chute. Bordel, qu'est-ce que j'ai fait ?! Il ferma les yeux, espérant ne pas avoir tuer son petit ami, essayant de ne pas céder à sa pulsion de le prendre tout de suite, maintenant. Quand il rouvrit les yeux, Brainwave était réveillé, et le regardait avec incompréhension. Garabed faillit laisser échapper des larmes de soulagement.
"C-C'est rien, mon chou. Je... j'ai fait un cauchemar..."
Un cauchemar qui m'arrive tout le temps, et où j'ai rêvé que t'était mort et que j'avais envie de te faire l'amour. Il pris le visage de son petit ami entre ses mains, et l'embrassa tendrement. Ça devrait ne plus recommencer, maintenant...
Il regarda dehors, et vit que c'était déjà le matin. Plus que deux jours avant son anniv'... Faudra que je réfléchisse à un cadeau.
"Bon, chou, qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui ?"

Je sursautais quand j'entendis mon chéri tomber par terre. J'avais failli pousser un hurlement tellement j'avais eu peur. Je me redressai, essayant de chasser les dernières traces de sommeil embrumant encore mon esprit pour me focaliser sur mon copain. Je me baissais et vint à quatre pattes sur lui. Je saisis l'une de ses mains et commençai à l'embrasser doucement quand il me dit qu'il venait de faire un cauchemar...

" Qu'est-ce qui se passait, dedans ? ... Il parait que lorsque tu te réveilles pendant un mauvais rêve, ce fameux cauchemar te suit jusqu'à ce que tu recouches, parfois ? Personnellement... Ca ne m'est jamais arrivé. "

Je posais mes douces et chaudes lèvres contre le cou de mon amour. Il me demanda ce que je voulais faire... Et bien... Comme je tenais à mes fesses..

" Tout ce que tu voudras, mon chéri. Mais si possible, quelque chose qui ne m'empêcherai pas de m'asseoir. "

Histoire de mettre un mot qu'aimait tant Garabed. Pour l'embêter - et qu'il me viole, ça m'importait peu tant que c'était lui - je lui mordillai l'oreille. Pour le provoquer, maintenant, je laissais glisser lentement ma nuisette et parti dans la salle de bain sans oublier de bien rouler du cul. Je lui tirai d'ailleurs la langue avant de pénétrer dans la dite salle.

Je m’asseyais et pris le machin de douche. Je laissais l'eau tiède - d'abord - couler sur mon corps puis commençai à descendre la température pour que l'eau soit froide. Je mouillai avec réticence mes cheveux puis, prenant mon courage à deux mains, je me laissais sous le jet d'eau. Je fermais en tremblotant les robinets et commençais à me shampouiner avec mon shampoing spécial brillance cheveux blonds, cheveux secs, rêche et rebelles. Bref. J'utilisais mon armada de produits qui faisaient du bien à mes cheveux.

Brainwave se mit à quatre pattes au dessus de Garabed et embrassa une de ses mains. il sourit à dson petit ami, et le rassura.
"Ne t'inquiètes pas, je ne risque pas de refaire ce cauchemar."
Le jeune homme posa ses lèvres dans le cou de Garabed, et celui-ci frissonna. Me fera-t-il toujours autant d'effet ? Quand Brainwave répondit, le surveillant eu un sourire. Si ce n'est pas de la provocation, ça... Il lui mordit doucement l'oreille et s'éloigna en faisant glisser sa nuisette qui tomba par terre, ce qui donna envie à Garabed de lui sauter dessus. Il se retint, vu la remarque précédente de son petit ami. Il rigola doucement quand il vit le jeune homme lui tirer la langue, et lui cria, toujours en riant:
"Eh bien, jeune homme, c'est quoi, ça ? Tu manques de respect à tes aînés ! Et fais attention, je pourrais très bien aller croquer ce beau p'tit cul !"
Le surveillant entendit l'eau couler, mais décida - cette fois-ci - de ne pas déranger son petit ami dans sa douche. Il se rhabilla avec les habits de la veille, n'ayant pas le choix.
Garabed hésita à fouiller dans la chambre de son petit ami, espérant trouver une idée du cadeau qu'il pourrait lui faire. Non, je ne vais pas le faire. Ça se fait pas de fouiller dans les affaires des autres... et c'est moi qui dit ça... Il est en train de me rendre plus sucré que du miel... Il passa sa main dans ses cheveux, qui mériteraient un bon coup de brosse. Brainwave doit en avoir...
Le surveillant entra dans la salle de bain après avoir toqué, et demanda à son petit ami s'il pouvait lui emprunter une brosse, un peigne ou quoi que se soit.

Je montrais du doigt une étagère, réponse à la question de mon compagnon. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Uhm... J'étais en train de me laver... Mieux ? Après tout, notre douche avait été prise à la va-vite. En même temps.. Nous étions si... fatigués.

Je sortis de la douche pour me sécher, d'abord, essorer mes cheveux et commencer un brushing. Je finis par prendre ma bombe fixante et me fis ce putain de noeud qui m'avait gâché... Non. Grâce à ce noeud j'avais rencontré mon Garabed... Grâce à mes cheveux ! Et à ses avances.

" Eh, en fait, on a pas fait mon noeud. "

Je venais de le finir. Et il était parfait ! Rien n'allait de travers. J'étais trop fier.
Je me redressais pour venir regarder ce que mon chéri faisait de ses cheveux et je repris mes activité ... Esthétiques. Je mettais un peu de maquillage, comme à mon habitude. Je finis par me lasser de cette oisiveté et vient se coller à mon amour.

" Eh, chéri, tu sais... Je t'aime. "

J'avais eu du mal à le dire, et mes joues... Etaient en feu. Pire que que la lueur incandescente du soleil se couchant. Mes lèvres effleurèrent celles de mon bien-aimé.

" M... Mais... Je sais rien sur toi. Donc, euh... Quelle est ta couleur préférée ? "

J'étais légèrement - très - nerveux. Je venais de lui dire que je l'aimais...?

Brainwave montra une étagère à Garabed, qui resta stupéfait devant le nombre de produits de beauté qu'avait son petit ami. Il prit un peigne au hasard, et brossa soigneusement ses cheveux noirs d'encre, remettant en place chaque mèches, surtout celle qui lui tombait sur le nez. Il vit du coin de l’œil le jeune homme faire le nœud qu'ils avaient commencé la veille, et n'avaient pas terminé, à cause de leurs activités beaucoup plus prenantes. Brainwave se maquilla un moment, puis vint se serrer au surveillant, et il bredouilla:
" Eh, chéri, tu sais... Je t'aime. "
Garabed fut surpris. Très surpris même. Il ne s'attendait pas à ce que son petit ami lui fase une telle déclaration. Le jeune homme posa tout de même ses mains sur les joues rougissantes de son compagnon, et accepta son baiser. Le jeune anglais paraissait nerveux, et il demanda à Garabed:
" M... Mais... Je sais rien sur toi. Donc, euh... Quelle est ta couleur préférée ? "
"Moi non plus je ne sais rien sur toi ! Mais ma couleur favorite, c'est le noir. Le noir profond, comme une nuit sans lune. Et toi ? Poses-moi des questions, j’essayerai de répondre du mieux que je peux."
Il enlaça les doigts de Brainwave aux siens, et les embrassa les uns après les autres. Il se pencha vers lui, et lui murmura à l'oreille:
"Et puis, tu sais... tu n'es pas le seul à être amoureux..."

" Ah, moi... j'aime le vert pomme et... Les couleurs vives en général. "

Je me sentais un peu stupide sur le coup. Il avait dit un joli truc et moi... Moi quoi. Je parlais de couleurs qui flashys et lui de noir. Complètement différents. Il chassa mon malaise en embrassant un à un mes doigts. Ses douces lèvres contre ma peau... Je posais les miennes dans son cou quand il me dit que c'était réciproque. Je lui déposai un baiser tendre et humides sur la mâchoire sans pourtant me dégager de la place. Je caressais ses reins de mes mains expertes.

" Oh. Donc... Est-ce que tu as aimé... Ce qu'on a fait hier ? "

J'avais parlé avec une légère pointe de nervosité dans la voix. De vives rougeurs apparaissaient déjà sur mes joues. Un sourire vint tout de même parcourir mes lèvres fines. Je collais à présent mon front contre le torse de l'homme devant moi. J'avais envie d'être contre lui... A longueur de journée. Il m'attirait. Peut-être qu'il émanait de lui un certain nombre d'hormones mâles qui s'accordaient parfaitement aux miennes ! Bien que cette hypothèse supposerait que j'ai trop d'hormones femelles dans mon corps... Serai-je trop fin ? Trop efféminé ? Aimerait-il que je sois moins fragile ? Je ne le pensais pas. J'étais persuadé - oui, oui - que cette apparence lui plaisait... Mais je pensais aussi qu'il préférait les filles... A mon plus grand malheur. Mais... Pas la peine de me faire du mal avec des questions. Je lâchais un léger soupir avant d'attirer mon chéri que j'avais lâché quelques instants plus tôt. Mes doigts s’introduisirent finement sous son haut. Mes longs doigts fins palpaient déjà son torse. Mh... J'adorais sentir ses muscles. Ce genre de chose que je pouvais toucher sur lui... Je me demandais si c'était... Agréable.

" E-Est-ce que c'est bien ? "

J'avais pris un ton assez nonchalant pour ne pas montrer le malaise que je ressentais envers tout ça. Serai-je un peu ... Jaloux de son corps ? Non. Impossible. Je ne pouvais pas. Car son corps était mien comme le mien était sien. Du moins, c'était le fond de mes pensées.

Garabed posa sa main dans les cheveux de Brainwave quand celui-ci posa ses lèvres dans le cou du surveillant, puis sur sa mâchoire, avant de commencer à caresser le surveillant près des hanches, ce qui le fit frissonner légèrement. Le jeune anglais, qui semblait embarassé par la réponse de Garabed, bredouilla:
" Oh. Donc... Est-ce que tu as aimé... Ce qu'on a fait hier ? "
"Évidemment. Sincèrement, n'importe qui tomberait à tes pieds si tu lui fait ce que tu m'as fait hier..."
Et il embrassa son petit ami, glissa sa langue dans sa bouche, fit durer leur baiser. Le jeune anglais commença à rougir, et posa sa tête contre le torse du surveillant. Ce dernier fit courir - encore une fois, il ne s'en lassait jamais - son regard sur le corps de Brainwave, de ses cheveux fins, dorés sous la lumière artificielle de la lampe jusqu'à ses jambes gracieuses, féminines, qui apportaient un charme indéniable au jeune homme, en passant par sa serviette - que Garabed espérait pouvoir enlever rapidement - nouée autour de son torse. il snetit soudain une fraicheur au niveau de ses abdominaux, et qui remonta le long de son torse. Il est vraiment doué de ses dix doigts...
" E-Est-ce que c'est bien ? "
"Bien sûr... ne t'arrête pas."
Il avait soufflé ces mots à l'oreille de son compagnon, et se permit de lui donner un petit coup de langue sur le haut de cette dernière.
Attirant Brainwave jusqu'au milieu de la chambre, il posa ses lèvres partout sur le visage de son petit ami, ne faisant que l'effleurer de manière sensuelle. Il mis ses mains au bas du dos de son partenaire, par dessus sa serviette immaculée, et refis un suçon dans son cou, et lui murmura son nom, de plus en plus doucement. Il releva les yeux, fit face à celui qui l'attirai, indéniablement, et lui dit, d'un ton assuré:
"Je vais te faire l'amour, Brainwave. Si tu ne le veux pas, dis-le moi. Mais je veux te rendre heureux, je veux que tu crie mon nom, je veux que tu t'en souviennes toute ta vie. Mais avant..."
Il se dirigea rapidement vers la salle de bain, enleva rapidement son piercing, et revint vers son petit ami afin de l'embrasser, un mélange de passion, de désir fiévreux et de douceur.
Il prit une des mains de Brainwave, la baisa doucement, et fit de même avec l'autre, avant de suçoter un de ses doigts. Son cœur en voulait plus, hurlait qu'il en finisse, mais Garabed se força à résister, résister à l'attraction que le jeune anglais exerçait sur lui. Il aurait voulu le pousser sur le sol, le posséder immédiatement, brutalement. Mais il ne voulait pas le blesser psychologiquement, il ne voulait pas voir ses yeux effrayés par tant de bestialité.
Alors il se fit doux, caressant, glissant ses doigts, délicatement, le long de la colonne vertébrale de son petit ami, enroulant ses doigts amoureusement autour de ceux de Brainwave. Je veux que cela dure des heures et des heures... Il fit s'assoir le jeune anglais sur son lit, se mit à genoux devant lui, et embrassa ses fines mains, les serrant entre les siennes.
"Brainwave... je ... je veux en savoir plus sur toi, je veux tout savoir. Je veux connaître tout ton passé, tes chagrins, tes envies. Mais pas maintenant. là, la seule chose que je veux, c'est te donner du bonheur, du plaisir."
Et il l'embrassa passionnément, s'attendant presque à ce que son petit ami le mette à la porte.

Il m'avait murmuré à l'oreille de continué et une bouffée de désir monta en lieu, comme une flèche. Mes lèvres s'égarèrent dans son cou, ses lèvres et les siennes sur mon visage, me caressant par d'infimes doux frôlements. Encore un suçon. J'allais finir par avoir le cou marqué de toute part si on rompait un jour... Que j'espérais lointain.
Il se mit à embrasser mes mains, me lécher les doigts... Le contact était doux et sa bouche chaude. Je sentis ses doigts jouer dans mon dos, le long de ma colonne vertébrale. 'en frissonnais. Le toucher était agréable...
Bien. Après toutes ces démonstrations d'amour il me fit une déclaration, allons droit au but : "vive le sexe". Si je n'avais pas été construit avec une telle tolérance envers tout et n'importe qui, je l'aurai chassé de mon lit. Mais ses lèvres m'auraient trop abasourdies.
Je posais une main douce sur le membre de mon amour avant de me reprendre froidement. J'avais l'impression qu'un bac d'eau gelée venait de se renverser sur moi. Je me recroquevillai sur moi-même, les yeux embués de larmes sans pour autant qu'elles ne coulent.

" J-Je... Je ne peux pas... Je ne suis pas une bonne personne... Même si je ne le sais pas. Si ça se trouve, je pourrai t'oublier demain, ou même dans la seconde qui vient... Il faut que je sois sûr que... Est-ce que tu.. Serais capable de supporter un schizophrène coupable du meurtre de centaines de personnes et qui est en plus atteint d'Alzheimer ce qui lui fait oublier chaque crime ?... Dis-moi... Est-ce que... Malgré ça... Tu voudrais de moi ? "

Ma voix n'avait été que le murmure d'une ombre tapie dans les ténèbres. Une voix emplie de culpabilité et de tristesse. Je ne voulais ni l'oublier ni qu'il arrive quelque chose par ma faute... Je rapprochais le visage de mon amour du mien pour lui voler un baiser amer. Voler car il n'était même pas sûr que son bien-aimé, son amour veuille bien le lui offrir après cette désolante révélation.

"Tu sais, si je te révulse tu peux partir... (je baissais les yeux avant de replonger mon regard dans le sien). Je ne pense pas pouvoir encore supporté une mascarade... J'ai tellement eu d'amitiés hypocrites... Si tu ne me veux pas..."

Je l'aimais tant. La simple esquisse de son départ lui fendait le coeur et formait une boule dans sa gorge l'obligeant à ne plus parler pour ne pas qu'il entende sa voix se briser et qu'il fonde en larmes à cet instant précis. Il ne pleurerait pas.

Garabed sourit quand Brainwave commença à répondre à ses avances... mais son sourire se figea quand le jeune homme lui avoua ce qu'il était au fond de lui. Si il n'avait pas voulu le blesser, Garabed aurait éclaté de rire. Qui aurait cru ... Garabed accepta le baiser de son petit ami, et lui dit d'une voix calme:
" Je t'accepterai, si tu veux bien vivre avec un homme qui a mis des milliers de personnes à ses pieds en quelques mots, un homme qui a, lui aussi, tué, mais des femmes innocentes, sur un... coup de tête, on peut dire. Et surtout, un homme qui ne te raconteras pas sa vie avant ses 16 ans."
Il leva un sourcil, attendant la réponse de Brainwave. Il s'assit sur le sol de la chambre, et soupira. Voilà qui a bien foutu ma journée en l'air. Non pas que je voulais me taper quelqu'un, mais sérieux, ce mec, je ..." Il s'interrompit dans ses pensées, se demandant bien ce qu'il avait voulu dire après. Au fond de lui, il le savait, mais il avait juré de ne plus dire ces mots. Plus jamais. Pas après ce qui était arrivé quand il les avaient prononcé la première - et dernière - fois de sa vie. Inconsciemment, il toucha la croix d'argent qu'il avait à l'oreille.
Le surveillant porta de nouveau son regard sur Brainwave, essayant de percer la carapace de mignon garçon qui cachait celle du meurtrier. Il ne parvint pas à l'imaginer commettant des crimes; rien que de voir du sang sur ces membres fins lui paraissait invraisemblable. Il tendit la main, et caressa la joue du jeune anglais, avec tendresse, espérant qu'il ne le rejetterai pas.

Je pris avidement sa main dans la mienne. Il ne me rejetait pas... Il ne voulait pas me rire au nez comme les autres. Se moquer de moi... J'embrassais doucement ses doigts avant de faire de même pour son cou puis son torse. Je palpais ses muscles doucement.

" Si tu veux tout savoir sur moi il faut donner le change. "

J'avais prononcé ma phrase avec une once de reproche dans la voix avant de nouer mes bras autour de son cou et de l'embrasser passionnément... Non, plus : sauvagement. Je me rapprochais sensuellement de lui. Où en étions-nous ? Mh. Qu'importe. Je commençais à masturber son engin de la main. J'avais plus envie de lui qu'il n'aurait pu l'imaginer. J'embrassais maintenant la peau de sa poitrine, et je descendais lentement. J'en arrivais à ses parties intimes que j'embrassai du bout des lèvres. Je suçotais doucement ses testicules en continuant de masser sa verge. Que ferai-je s'il me repoussait ? Je ris légèrement. J'aurai l'air bien con, à cette place là. Tant pis. Je remontais vers son membre, y déposant des baisers humides jusqu'à son gland. Je le léchais doucement et le mit en bouche pour faire ces va-et-vient et patati et patata...

Je laissais ma serviette glissée sur le sol et me mis au-dessus de mon chéri. Je fouillais vite fait dans un tiroir de la table de nuit à côté de mon lit pour en sortir un tube : du lubrifiant à la pomme presque finit. J'en pris d'abord une noisette que j'étalai sur le membre de mon Garabed puis une autre pour mon entrée. J'en avais marre d'avoir mal.
Ainsi préparé, je me laissais empaler sur l'engin de mon chéri. Je commençais de lents mouvements puis accélérai mes mouvements de hanches. Mes lèvres s'amusèrent dans le cou de mon petit ami. Puis sur sa mâchoire. Dernièrement ses lèvres à lui. Les miennes semblaient d'ailleurs avoir fait copines-copines avec.

Brainwave avait attrapé la main à Garabed et l'avait serrée. Il commença à embrasser ses doigts, avant de passer au cou du surveillant puis à son torse, qu'il caressa.
" Si tu veux tout savoir sur moi il faut donner le change. "
"Pas de problème."
Et le jeune anglais s'accrocha au surveillant, avant de l'embrasser, comme si c'était la dernière qu'il ferait de sa vie. Garabed sentit la main douce de Brainwave se poser sur son entrejambe, et commencer à faire de petits mouvements. Se fut à ses lèvres de descendre lentement, pour arriver enfin là où s'activaient ses mains, et il y fit jouer ses lèvres. Garabed eut un petit sursaut, un tressaillement, de plaisir. Puis son petit ami mis son membre en bouche, et fit des va-et-vients, et le jeune homme passa sa main dans les cheveux de son compagnon, cheveux qu'il adoraient.
Et Brainwave se mit au dessus de lui, après que Garabed, d'un petit petit coup de doigt, eut fait glisser la serviette de son partenaire sur le sol. Le surveillant fronça les sourcils quand il vit Brainwave fouiller dans un tiroir, pour ne ressortir un tube de lubrifiant. De la pomme ?! Il vit son petit ami en étaler sur son membre, puis sur son intimité. C'est vrai qu'on y avait pas pensé, avant... Puis le jeune anglais se laissa pénétrer par Garabed, et fit des mouvements de hanches pour accompagner ceux du surveillant. Et quand les lèvres de son petit ami arrivèrent sur les siennes, il lui rendit son baiser, avec passion, tout en caressant son dos. Il murmurai son prénom quand leurs bouches se séparaient, pour revenir se coller l'une à l'autre, comme deux aimants.
Il se sentait bien, dans cette pièce lourde de leurs odeurs, de leur chaleur, et il se repaissait de sensations que son petit ami lui donnait. Et il lui rendait tout, s'enivrant de la douceur de la peau de la peau de son partenaire, de la sensation de ses cheveux fins entre ses doigts. il aurait voulu rester des heures comme ça, contre Brainwave, peau contre peau, lèvres contre lèvres, mais c'est avec une grimace qu'il du se retirer son petit ami, le souffle court, mais il l'embrassa, jusqu'à ce que le manque d'air devienne urgent. Il caressa la joue du jeune homme, et lui souffla:
"Eh bien... C'était... Tu m'a pris un peu au dépourvu."
Il lâcha un petit rire, et déposa un baiser sur le nez de Brainwave.
"Alors ... deux secondes ... Putain."
Garbed venait de se souvenir d'une chose. Il devait passer au bureau des surveillants, afin de regarder tous les dossiers de ses élèves, et pourquoi pas, en aider un ou deux. Il se rhabilla vite, sous le regard éberlué de son petit ami.
"Désolé, chou, je viens de me souvenir que je devais aller faire un tour quelque part. Tu m'as perturbé, mais dans le bon côté de la chose, ne t'inquiètes pas. A plus tard !"
Et il sortit de la chambre, tout ne fermant son pantalon et sa ceinture par la même occasion.

Je poussais un soupir. Je me relevais lentement et partit me doucher. J'ouvris les fenêtres pour laisser l'air pénétrer les lieux. Cette odeur me répugnait. J'enfilais rapidement une tunique légère et un slim noir. Je me chaussait d'une pair de ballerine et pris mon argent. J'en avais marre de rester confiné. Je passais une main sur la bosse de mon pantalon. Je n'avais même pas pu me vider.
Je baissais mon pantalon, m'appuyais contre un mur et entrepris un mouvement de va-et-vient en moi. Mes doigts rendraient et sortaient de mon entrée. De mon autre main je caressais mes testicules. Je finis par gémir et jaillir au bout d'une quinzaine de minutes. Ca m'ennuyais de recourir à mes mains... Je me rhabillais bien, démêlais mes cheveux et me lavais rapidement les mains. Bon... Je pris ma clé et mon argent. J'ouvris la porte et direction shopping !

Ayant suivis à la lettre les indications de la guichetière, je trouve facilement ma chambre. Sortant mes clefs, j'entre tranquillement et referme la porte, constatant que j'aurai un colocataire. Je pose ma valise sur mon lit, prend quelque affaires et vais prendre une rapide douche. Je m'entoure ensuite d'une serviette, me séchant les cheveux. Une fois fait, je retourne près de ma valise et en sort une chemise en soie blanche et un pantalon de toile. J'enfile le tout et secoue la tête pour me coiffer. Laissant quelque boutons de ma chemise ouvert vers le col, je me regarde dans le miroir. Simple mais habillé, parfait pour une première apparition. Je ferme ma valise après avoir pris une veste de costume, la passant par dessus mon épaule. Je pars ensuite, fermant à clef derrière moi.

J'avais passé la soirée appuyé au buffet à observer les différentes personnes qui m'entouraient. J'avais pu apprendre quelque nom lors de la distribution des cadeaux sur les coups de minuit. J'étais ensuite tranquillement retourner à ma chambre, m'était déshabillé puis couché après avoir déposer ma valise près de l'armoire vide près de mon lit.


Je me réveille doucement, le visage caresser par un fin rayon de soleil. Je m'étire puis me lève, prend des vêtements et sous vêtements propres dans ma valise et me dirige vers la salle de bain. J'enlève mon boxer et vais prendre une douche. Une fois terminé, je me sèche et m'habille avant de retourner dans le côté chambre. Je prend ma valise et range son contenu dans "mon" armoire. Je prend ensuite mes clefs, mon portable et mes écouteur et quitte la chambre, fermant la porte derrière moi.

Garabed était rentré à House Fukkou, avait récupéré à l'accueil les cadeaux qu'il n'avait pu envoyer à son petit ami, et s'était dirigé vers la chambre de ce dernier. Il avait poussé la porte, et s'était rendu compte que Brainwave partageait maintenant sa chambre avec quelqu'un. Il va falloir se faire un peu plus discret... Il partit tout de même se coucher sur le lit du jeune homme, les mains croisées derrière la tête, et déposa ses cadeaux au pied du lit. Il l'attendrait patiemment, s'endormirait peut-être, mais il n'en avait que faire. Il resterait là aussi longtemps qu'il le faudrait.
Il est vrai que c'était un peu gênant pour lui d'aller voir Brainwave après la discussion qu'il avait eu avec la jeune fille, mais il n'y pensait déjà plus. Il essayait, tout du moins. Ces sentiments, il avait encore du mal à les accepter dans leur totalité, et il savait aussi qu'il n'arriverait sûrement jamais à complétement les comprendre. Il n'avait pas toujours su interpréter certains de ses sentiments, et le surveillant se rendit compte à ce moment qu'il ne savait que peu de choses sur la nature humaine. cela l'énervait au plus haut point, et il faillit se lever pour faire les cent pas dans la chambre, mais se retint. Il ne voulait pas avoir les nerfs à fleur de peau quand son petit ami arriverait.
Pour se calmer, le surveillant se mit à chantonner doucement, et attendit Brainwave.