Passer par ici pour aller en ville ou direction la maison de correction.

L'autobus démarra lorsque Jenny me montra sa fameuse carte d'identité. Ikki Orimara, jolie prénom et l'âge dépassait l'âge de majorité, parfait, ils n'allaient voir que du feu ces tarés ! Lui redonnant sa fausse carte avec un petit sourire sur les lèvres, il m'en fallait une de ses cartes, c'est pratique !

« _ Enchantée Miss Orimara ! » répondis-je avec un sourire en coin.

« _ Euh, Megumi Shimizu... pourquoi ? »

Je fronça un peu les sourcils, pas de colère, mais juste par curiosité.. Pourquoi cette fille voulait savoir mon nom complet ? C'est personnel quand même comme question non ? Enfin, je vis que nous étions presque rendu à destination, donc je remis mes pieds par terre pour me lever doucement et tirer sur la corde pour annoncer au chauffeur que nous voulions débarquer à la prochaine arrêt..

« _ Merci de dire que je suis laide. » dis-je mi-moqueur, mi-vexée.

Bon enfin, elle devait sûrement parler de garçons quoi ! Mais, en même temps, j'approuvais, depuis mon arrivé ici, je n'avais pas vu personne de réellement attirant, j'avais rencontré ce fou de mec qui se goinfrai, Gareki le blasé puis Hiji l'invisible.. Même si je ne suis pas une fille qui recherche l'amour, j'aime bien être en compagnie de quelqu'un, pour des moments charnels ou de la bonne compagnie quoi, puis pourquoi je pense à ça moi.. je suis bien seule..

« _ Parce que tu es lesbienne ? » dis-je, naturellement.

Je ne suis pas homophobe, au contraire, j'adore les femmes, peut-être pas autant que les hommes, mais je les aime quand même beaucoup. J'avais déjà eu des tendances lesbiennes. Étant plus jeune, j'avais déjà eu une aventure avec une ancienne colocataire lorsque j'avais treize ans, on s'était même filmé entrain de faire nos cochonneries. Quand j'y repense, on était que des gamines qui exploraient notre sexualité, mais j'avais quand même jamais osée en parler à personne... et j'allai surtout pas commencé à parler de choses aussi personnel avec Jenny alors que je ne l'a connaissait qu'à peine. Je pris la bouteille, toujours aussi pensive, je pris une gorgée, puis une deuxième.. putain l'alcool ça me fait trop réfléchir.. allons, une troisième gorgée et je la passe à Jen..

Je ne fus pas surprise lorsqu'elle me dit qu'elle était bisexuelle, enfaîte, aujourd'hui, la plupart des personnes étaient bisexuelles ou avaient expérimentés le sexe avec les deux sexes ? Euh.. enfin, je me mélange moi-même à répété le même mot.. bon dieu ! Je remarqua que la miss commençait à marcher un peu tout croche.. ce qui me fit rigoler, putain, je fois être dans le même état, sauf que je ne m'en rend même pas compte... je fus surprise lorsqu'elle me dit que j'étais bonne.. tant que ça.. ah bon ?

« _ Nenon, tu as dit que j'étais très jolie. » Je lui fis un clin d’œil suivit d'un petit sourire narquois.

Riant toujours un peu pendant qu'elle me répondait que j'étais belle quoi, je vis une voiture s'arrêter juste devant nous excitant ses lumières. Essayant de regarder qui était à l'intérieur, mais ne voyant pas grand chose, je me tourna vers Jen qui pariait sur la beauté du mec. Elle pari qu'il est moche ? Bah moi, je souhaite qu'il soit beau, mais ça, c'est pas nous qui décidons hein. Je pris la pièce et la lança dans les airs puis la rattrapa pour voir le résultat. Ce n'est pas le hasard qui décide ça.. mais c'est plutôt marrant !

« _ Moche ! Je paris qu'on peut l'allumer en un rien de temps.. »

Je m'avança vers la voiture, difficilement mais sûrement, n'attendant même pas Jen mais, j’espérai juste que ce ne soit pas un pédophile.. bon dieu, j'avais toujours mon couteau dans ma sacoche.. heureusement..

Je m'avança vers la voiture, oû la fenêtre s'ouvrit tranquillement, un mec apparu, pas mal mais il ne voulait que savoir le chemin. Voyant que Jen n'allait forcément pas répondre à la question, je me pencha sur le bord de la fenêtre, avec un petit sourire coquin sur les lèvres.

« _ Vous connaissez House Fukkou ? C'est notre résidence.. c'est sur votre chemin et vous auriez la chance d'être en compagnie de deux jolies jeunes femmes.. » dis-je gentiment.

Voyant que le mec hésitait, je jeta un coup d'oeil à Jenny qui jouait avec ses cheveux puis regarda le mec de nouveau, mais cette fois-ci, j'avais froncé les sourcils. Il veut jouer les prudents celui-là, on ne va pas le violé hein ?

« _ On a très mal au pied, puis c'est ça où vous vous perdez dans la ville.. » dis-je sèchement.

J'avais réussit à convaincre le mec, qui était sûrement un gay ou je sais pas, il nous laissa embarqué, mais à l'arrière. Je me redressa pour faire signe à Jen qu'on pouvait embarquer, et je brisa la glace, embarquant la première.. on était qu'à quelques kilomètres de la résidence, ce ne serai pas un supplice pour lui..

Le mec démarra enfin après s'être assurée que nous étions attachés et bien installée. Il est pire qu'un père celui-là, t'as même plus envie de te le faire après ça hein. Lorsque la voiture se mit en route, je commençait à jouer avec l'une de mes mèches de couettes, jusqu'à ce que je sentes une odeur étrange. Je renifla mes cheveux un nombre de fois incalculable jusqu'à ce que je conclue que c'est sa voiture qui puait la vraie poubelle. Beurk, je ne pu m'empêcher de sortir un petit commentaire du genre : Ça sent la mort de votre voiture.. Rien de bien méchant... Puis je resta muette jusqu'à ce qu'on arrive enfin à la résidence.. Putain, j'étais plus capable de respirer moi..

"arrive dans une rue avec ma valise, regarde droit devant moi, continu de marcher"

Courrant comme une grosse tarée dans la ville sans m'arrêter une seule fois pour reprendre ma respiration, je ne sentais même pas le mal de ventre qui allait tentot me prendre les tripes ni la fatigue qui était en moi depuis le début de cette journée. Battant des records de vitesses, mes jambes avaient toute emprise sur mon corps et même si je ne connaissais pas le chemin, j'avais comme l'impression qu'elles me guidaient d'elles même. En tout cas, je n'avais pas le choix, j'étais obligé d'y aller à l'intinct même si les voitures ne céssaient de me klaxonnaient au nez en criant que c'était pas l'heure de faire son jogging.

<< Essaie de marcher normalement. >>

Sur les routes, c'était dangeureux. Si un conducteur prêtait attention à Toa, il pouvait viré sur le trottoire et nous écraser tout les deux. Il pouvait aussi lui foncer dessus par peur que ce soit une créature anormale ou quelque chose dans le genre. Marche décidée, droite, comme à mon habitude, mes mains fourrées dans les poches, je tracais notre chemin en direction de la maison de redressement. Elle ferme à 19h, un truc comme ça, non ?