Je repris mon souffle quelques instants et reprit la poignée de la valise. Alors comme ça, il n'avait encore aucun colocataire ? Eh bien, j'espère qu'il ne sentira pas trop seul dans ces grandes chambres ... Je vis un homme en bas des escaliers qui eût un petit rire en nous regardant. Bref, je n'allais pas m'attarder sur ce détail, je commença à avancer, valise à la main.

( On se retrouve en chambre 8 alors :] )

J'étais un peu partie précipitamment ... Ma joie d'aller me promener était un peu trop grande sûrement ! Je suis donc revenu dans le hall d'entrée pour attendre Edward. Le pauvre, je l'ai laissé en plan en partant comme une voiture de course à l'assaut du lac ... Quelle idiote je fais.

Je descendais les escaliers tranquillement, mon sac en forme de pingouin sur une épaule.
"Alors, prête ?"
J'avais l'impression d'avoir emmené trop de chose... J'avais envie de la voir en maillot.... J'éloignais mes pulsions perverses au coin de mon esprit, elle ne devait surtout pas me perturber... Vivement l'heure de la contemplation... Je me giflai moi-même en laçant une grosse trace rouge sur ma peau... Aïeuh....

( Bon on va dire j'étais partie chercher mes affaires aussi ... )

Je le vis arriver avec un petit sac en forme de pingouin sur le dos. Qu'est-ce qu'il était mignon ! Hum ... Edward ou le sac ? ... Les deux ! Je pris mon sac en bandoulière dans lequel j'avais mis le stricte nécessaire.

« Oui, on peut y aller ! »

Je passai les portes, DIRECTION LAC : -Nager ... ET plus si nécessaire ! Kukuku...
Je partais déjà dans mon film porno... Au moins, je pourrais complètement me rincer les yeux non ?...
Ca revenait... Encore une gifle... Aïe... Pauvre joue meurtrie par les coups d'un petit garçon si innocent...

C'est bon alors, nous pouvions y aller. J'avais hâte ! Patoger dans l'eau et un de mes loisirs secrets ... Enfin pas si secret que ça finalement. Je vis Edward se donner une gifle de nouveau ... Aaaah ... Mais à quoi pense t-il pour se gifler ainsi ? ... J'attrapa son bras et commença à courir direction le lac !

Après avoir écrasé ma cigarette,j'étais entré dans le hall. Rien d'exceptionnel... Je marchai à grand quand je me rendis compte d'une chose: vers où je vais ? Je tourne la tête vers le premier couloir que je vois. Bon, ben, ce sera celui-là. Mon cœur se serre en pensait à Chigeku. Si seulement elle pouvait être là ... Mais non. Elle ne serait pas envoyée ici, elle. Et puis, j'en suis sûre qu'elle ne sais même pas où je suis. Tu va rester seule toute ta vie ma vieille.

Je continuais doucement ma route vers un couloir je me stoppa, je sentis une odeur familiére, j'eus un petit rire je croyais qu'elle avait arrété de fumer.

Parlant à la troisieme personne comme très souvent pour pas dire tout le temps, Tao entra dans le bâtiment, attirant l'oeil de tous. On faisait un sacré duo nous deux quand même, on ne passait jamais inaperçu, jamais. Même dans des fêtes foraines, des carenavals, on se retournait en nous voyant. Moi, probablement pour mon charme, et elle, pour son physique quelque peu original. Pour ma part, je n'y faisais plus attention. Je l'avais toujours connu comme ça.

Sans dire un mot de trop, je m'approcha du guichet et lança mon nom à la femme s'occupant des chambres. Elle fut quelque peu étonné à la signification de mon nom : Rat de gouttière. Fronçant les sourcils en la voyant vasiller de la sorte, elle se mit au travail et tendit une clef à Tao comme à moi. Mettant les deux dans ma poche pour éviter que ma compagne ne perde la sienne, je me pencha vers le plan des lieux un court instant.

<< Tu as faim je suppose. Tu veux qu'on aille manger quelque chose ? Le refectoire est libre à tous, plus besoin de voler quoi que ce soit. >>

<< Alors allons-y. >>

Defaisant mon regard du panneau, on se rendit directement dans les couloirs. C'est quoi cette ambiance dans cette foutue maison ? Ca donne pire la chair de poule que dans notre vieille chambre moisie. Gardant mes soupires et mes idées noirs, Tao marchait à côté de moi, un sourire béat aux lèvres comme à son habitude. Vraiment... Je ne la comprends pas. Du moins, je n'ai jamais vraiment fait l'effort de la comprendre. Elle est un casse-tête vivant et je crois en savoir assez sur elle pour deviner les origines de son comportement et de son attitude bien que je n'ai aucune idée de ce que ces scientifiques ont pu faire à son cerveau.

Qu'est-ce que je faisais là ? J'accordais ma confiance à un mec que je connaissais de puis seulement quelques minutes, et j'allais lui raconter ma jeunesse ?! Tu déconnes ou quoi, Qiang Wei ?! Complétement tarée. Je commençais à chercher dans ma sacoche à la recherche des ces pxtains de clopes. J'espère que je ne les avais pas oubliées dans la chambre, sinon je risque d'être de mauvaise humeur. Mais vraiment pire que d'hab'. Ah, c'est bon, elles sont là. Le briquet maintenant... Je passai la porte.

Je passais donc les portes pour me retrouvée à présent, seule, dans un grand Hall. Je n'ai franchement pas peur, je suis habituée à devoir m'habituer à de nouveaux lieux donc ici c'est complètement kedal. J'allais près de la femme d'accueil qui m'avait l'air perdue et prête à te sauter dessus. Oulé, a peine si elle ferait peur à un goss' t'sais. Je lui demandais ma chambre, elle me répondit sans honte que j'en avais pas. Hein? Elle déconne au moins? Ils sont pas fichu de me mettre une chambre? Et bien, vive le travail ici. J'allais m'asseoir sur un banc, à côté d'un couloir, regardant l'affiche collée au mur à côté de moi. De nouveaux surveillants? Oh bah espérons qu'ils soient pas aussi fainéants que cette femme pleine de graisse.

Je m'amusais pendant ma lecture à donner des commentaires sur ce que je lisais. Rah, fichu Tyler! Faut les croire, elles se sont presque fais agresser et on su parler avec Elena. Et puis, l'autre, qui s'est trompé il a prit les cheveux de Damon à la place de ceux de Stefan, quel intelligence Matt! C'est trop ouf n'empêche cette histoire, on se croirait par moment dans une histoire fantastique trop romantique. Je ne voudrais pas être l'une des héros de l'histoire, même, ne pas être du tout dans cette histoire. J'ai beau avoir fais plusieurs films, sa n'a jamais été dans ce sens. Quoi que... j'y été presque.

Je fus stoppée dans ma lecture quand une femme criait sur une demoiselle, ce qui fit résonner dans toute la pièce son nom. On ne risque pas de louper sur le coup. Je restais silencieuse devant la scène, et la fille disparu. Ah, du calme, je peux retourner dans ma lecture... Pfaha, l'autre maintenant Bonie qui tomberait sous le charme de Stefan vous savez. Pathétique pour Elena. Une voix se fit entendre, au début j'aurais cru que c'était ma conscience, sauf qu'après un dizaine de secondes je remarquais qu'il y avait de l'ombre devant moi, une silhouette qui se formait sur le sol. Relevant la tête, je remarquais celle de tantôt qui se faisait crier dessus, comme si c'était la mère et la fille.

- Désolé, je viens d'arriver, et je n'ai pas encore bouger mon cul d'ici à cause de cette grosse qui cherche pas à me foutre une chambre. lui lançais-je en pointant du doigt la 'dame qui était posé derrière un 'guichet'. Il y a mieux à faire, comme regarder le mur devant soi! ricanais-je, avant de reprendre mon sérieux en reposant mon regard moqueur destiné à la femme remplie de graisse, sur ceux de la fille. Autrement, non, je ne l'ai pas vu. C'est quoi? finissais-je par la questionner avec un air curieux.

Sayuri haussa un sourcil devant la façon de s’exprimer de la jeune fille. Certes, il n’y avait rien de véritablement choquant mais lorsque l’on a vécu une bonne partie de sa vie dans un couvent où le seul juron accepté est « Doux Jésus », cela pouvait paraître plus cru que la normale.

Elle hésita. Si la nouvelle n’avait pas bougé d’ici depuis le début, il était impossible qu’elle est vu son livre.

- Un bouquin sur l’Au-delà, finit par dire Sayuri.

Elle jeta un coup d’œil au livre que lisait son interlocutrice. « Journal d’un Vampire ». Sayuri lisait de tout, aussi bien du Stendhal que de ce style de romance, mais elle n’avait jamais lu cette collection.

- Je ne voudrais pas te déranger plus, commenta-t-elle tout en observant discrètement la femme d’accueil qui semblait rêvasser mollement devant ses comptes. Elle devait se dépêcher si elle voulait filer.

Son naturel bien éduqué la força à prononcer la phrase d’après.

- Tu peux toujours venir poser tes affaires dans ma chambre, j’ai l’impression que mes colocataires ont décidé de loger ailleurs, ajouta Sayuri.

Maintenant, le livre.

Je débarquais enfin dans c'te taudis qui allait "m’accueillir", j'ai pas besoin d'être dans cet endroit pour qu'on m'apprenne les bonnes manières et puis j'y es même pas besoin, ils veulent tous simplement me faire chier pour le plaisir. Bref, je tapas mon premier pas a l'entré du Hall, ne connaissant que dalle de la pièce et ne sachant pas où je suis, faut bien que je me renseigne quelques part quand je vois une femme qui me regardait niaisement derrière un guichet. Qu'est ce qu'elle me veux celle là ? C'bien un pays de taré ici, on peut plus se promener quelques part sans que quelqu'un te fixe comme si t'étais une bête de foire. Bon, je décidas d'entamer les autres pas, j'ai autre chose a faire que de poireauter dans cette pièce a la décoration particulière, je crois que je vais vraiment commencer a regretter d'être partie de ma chère Italie. Mais bon, on peut dire que c'était pour la bonne cause. Je me rapproche assez de l'autre femme pour qu'elle entende ma voix basse rempli de noir, elle continuait a me fixer comme si j'étais la première personne qu'elle voyait de sa vie, elle me met mal a l'aise avec son regard étrange que j'ai envie de lui faire fermer ses yeux pour l'éternité, mais bon, je viens a peine d'arrivé que je vais éviter de foutre le bordel. C'est bien la seul chose que je puisse faire pour l'instant. Elle commença a me taper le discut', des questions tout aussi débiles les unes que les autres. Elle me veut quoi cette bonne femme ? En plus je comprend que dalle a ces phrases pleines de "philosophie". Je fais un air de pas intéresser quand elle me regarde d'un air noir. Puis elle garda facilement son calme avant de me posé une question bizarre, peut être pour m'indiquer la chambre qui m'es réservé. Ouaaah.... Mortel la première question... quel est mon sexe ? Elle a bien les yeux en face des trous ? J'ai l'air d'une fille ou bien ? Bref, je reste nonchalant et je lui réponds tranquillement. Après un petit questionnaire pompeux, elle me regarda l'air silencieux... je commençais vraiment a m'impatienter là... mais bon, on va pas se mettre sur les nerfs pour si peu. Elle commença a me faire un signe puis me dit de patienter... Génial ! Pourquoi je suis venu moi ? J'ai déjà fait un sale voyage de plusieurs jours dans un cargo qui pue le poissons pour qu'on me dise de patienter.... Bon, pas de souci, je vais aller broyer du noir sur une chaise moi... et peut être que quelqu'un d'enfin aimable ici viendra me taper la discut' pendant que je fais ma "pause"

J'hésitais moi sur quel jeu mettre mon jeton, mon expression bien sur, qui veut dire que je ne savais pas comment agir, quel fausse expression que je pouvais donner. Du moins, je m'en doutais que la fille si était sympa, enfin, c'est l'impression qu'elle donne aux premiers abords.

- L'Au-delà dis-tu? Oh, ce genre de livre m'a toujours intéressé! prononçais-je comme si c'était le sujet de ce moment même.

Je tournais la tête pour regarder autour de moi, cherchant si il y avait un livre en vue.. Je n'ai pas vraiment fais attention à sa je dois l'avouer, j'étais plus en train de lire mon livre, je ne suis pas du genre à regarder le sol. Mon regard se stoppa net quand il était posé sur un espèce de livre qui était coincé entre deux étagères. Je me redressais, aller le chercher et retourna près d'elle, lui montrant le livre.

- C'est bien celui là? demandais-je en lisant le titre. Et, tu ne me déranges pas! Quand on a rien à faire, on lit un livre, donc en gros, on s'emmerde. Donc, en logique, sa me fait même plaisir que tu sois là. déclarais-je heureuse de moi, c'était comme si je venais de lancer la plus belle hypothèse jamais dites sur terre. Ok, j'exagère.

- Oh, tu es bien gentille de me proposer sa. Quel est le numéro de ta chambre? questionnais-je bien poliment.

Je regardais le garçon qui passait devant nous pour aller lui à son tour se faire bombarder par la femme d'accueil qui lui posait pleins de questions, oui je suis curieuse et j'écoute la conversation. Étrange, elle qui est plus du genre à là je m'en fou, à croire qu'elle est différente avec les deux sexes. Un nouveau, oui, je le remarque que maintenant vous savez. Erf, d'un coup je me sens moins seule sur cette terre de fou! Lui faisant un signe de tête pour le saluer, j'attendais la réponse à la fille, qui je m'en doute pourrait aller lui parler avant moi. Hihi, j'ai envie de faire beaucoup de connaissances moi ici, sa ne sera pas des amis de courtes dates comme avant.

J'arrivais et aperçu un jeune homme aux cheveux noirs et au regard tueur. Voyant qu'il parlait avec la vieille, je me disais dans mes plus profondes pensées ... Le pauvre ! Je me stoppa et écouta de quoi ils causaient en toute discrétion. J'y crois pas ! La vieille lui fait la cour ma parole ! Moi quand je suis arrivée, elle m'a même pas dit bonjour ! Pff ... La vieille finit par lui demander d'attendre et il partir s'asseoir. Je fis comme si de rien n'était en passant. Je vis son regard plus que noir, et surtout très énervé. Bon sang, c'est intimidant tout ça ... Je passa devant lui en faisant attention à ne pas défier son regard de peur de me tuer ! Mais mes vieilles habitudes reprennent le devant. Zut, je souhaitais pas qu'il remarque ma présence.

« Bonjour. »

Alors que je me dirigeais vers un coin tranquille où personne viendrait me pomper l'air avec leur questions comme c'te grosse femme qui a pas arrêter de me gonfler a un point. J'aperçu deux jeunes filles qui se tapaient la discut' dont je n'avais pas remarquer la présence tantôt, l'une d'elle me regarda pendant quelques secondes avant de me faire un signe de tête, comme une sorte de salutation. Ne voulant pas passer pour un pourri dès le premier abord, je lui retourne un signe de main avec un sourire. Bien que ma patience est déjà a deux doigts de craquer, je me retiens un maximum pour que le premier round ne parte pas en putain de combat de vocabulaire et débat sanglant. Je m'affale ensuite sur une chaise qui est dans un coin bien sombre comme je les aime, et puis voilà... je m'emmerde a un point ! Impossible d'y imaginer, tellement que je me tourne les pouces que je serais prêt a commettre un meurtre juste pour quelques secondes de distraction... Je suis limite au point de me parler tout seul, même passant pour un malade mental, rien a foutre au moins l'ennui ira peut être dans la corbeille. Puis j'me suis mis a repensé aux deux filles, j'me suis mit a les chercher des yeux pour ensuite les apercevoir et guettant le moindre de leurs gestes pour savoir ce qu'elle foutait. J'ai que ça a foutre alors ... rien a perdre, surtout que la gonzesse de l’accueil va mettre 3 plombes avant de m'indiquer ma chambre, je crois que être un crétin comme moi qui est jamais au courant de rien deviens vraiment un sale défaut. Puis, une personne se mit d'un coup en face de moi, une jeune fille plus jeune qui me fixa d'un léger regard assez peureux on pourrait dire... enfin, je suis pas doué pour lire sur les visages, c'est juste une sorte d'intuition. Elle me largua un mot, me sentant bien obligé d'y répondre et au moins peut être que la discussion me virera de l'ennui. Je me suis mit a la répondre d'une voix assez sèche, mais ni vulgaire et pas violente.

"-Salut... "