On arrivait moi et Pauline dans une bibliothèque. C’était l’une des premières salles qui étaient juste à côté, je n’aurais pas voulu aller déjà m’aventurer dans tous les couloirs. Je n’avais pas vraiment le temps pour sa, après je dois aller déposer mes affaires dans ma chambre car me balader partout avec ma valise, c’est trop crevant. J’allais au fond, à l’ouest de la caisse. Là, on pourra être un peu tranquille. J’allais m’appuyer contre un mur, et me laissait glisser contre celui-ci, ayant avant attrapé un livre que je mettais devant mon visage pour comment dire, me cacher ? Faisons la nous en mode discret. J'attendais qu'elle fasse la même chose que moi, et, toujours le livre qui cachait mon visage, genre je suis en train de le lire, je prenais la parole.

- Déjà, en premier, désolé de ne plus avoir donné de nouvelles de moi. Ma mère était devenue une folle, elle m'avait tout supprimée. Entre temps, j'a fais la rencontre d'un garçon, et je me suis vite laissée emportée par mes sentiments, sauf que celui-ci à jouer avec mes sentiments les deux mois que j'étais avec. Du coup, je me suis encore plus renfermée sur moi-même, et je suis devenue complètement différente. La fille que je t'ai montré aujourd'hui, et encore, ce n'est rien sa... Avec toi, je n'arrive pas à jouer à ce jeu. Donc, il y a un mois, j'ai ramené ma mère dans une boite, et j'ai été dire à un fou d'aller la rendre soûle, la faire souffrir, puis la tuer. Et, je me suis échappée de là, pour venir ici.

J'évitais les autres détails, de ce que j'ai enduré pendant mon voyage, ce que j'ai pu faire comme connerie à cause du garçon. Je tournais la tête un peu sur le côté, évitant son regard. J'avais tout dit d'un ton neutre, comme si c'était normal. Elle pourra comprendre que au fond, j'ai mal. Quand tu vis pleins de cauchemars, tu arrives à la force facilement à cacher tes réels sentiments.

Elle marchait d'un pas assez vif dans les couloirs et je la suivait donc avec Damon qui s'accrochait sur mon épaule car oui je bouge très facilement... HS. On arrivait devant une bibliothèque et elle me fit entrée la dedans. On est pas sensé garder le silence dans une pièce comme ça ? Oh et puis merde on s'en fou. Je la suivait donc jusqu'au fond de la pièce et elle pris un livre après avoir glisser contre le mur, se cachant avec comme ce que je faisait en cours avant pour parler avec une pote. Hé bien.... Si elle veut parler comme ça hein ! Je prenais un livre au hasard - un truc de merde mais osef - puis je me mis à ses coté, ouvrant le livre pour ensuite e mettre devant mon visage tournant celui-ci vers Jenny qui ensuite ne tardait pas à s'expliquer.

Je fut d'abord surprise, puis choquer et enfin attrister. Tuez sa mère parce qu'elle devenait folle ? Et le mec là fiou... J'eus un moment de haine car c'est vrais que sa fais pas rire cette histoire, ces que des salaud HN ! Je fronçais les sourcils tout en inspirant comme pour pas m'énerver toute seule - ce qui était vrais - hmpf... Je la comprend tellement la pauvre... sa dois pas être facile pour elle et encore heureux qu'elle essaye d'être gentille avec moi ! Soupirant finalement, je tournais une seconde fois la tête vers Jenny pour ensuite sourire tristement. - Je comprend à présent... Je suis désolé pour toi.. Sa devait être très dur. Dis-je donc tout en serrant le livre entre mes mains, j'essayais bien tant que mal de pas s'énerver mais... C'est difficile ! Je ressent comme mon aura magique monté humpf.

Un long silence se laissa entendre, où on n'entendait plus que les respirations de nos coeurs, qui montraient qu'on était toujours en vie, avec des sentiments comme tout le monde. Du moins, là, je dois parler de Pauline car dans le mien, tout est vide. Il n'y a plus rien, plus personne, c'est le blanc total, comme dans un dessert, où il y a que du sable. Et moi, il n'y a que du sang. Un sang que j'aimerais des fois laisser glisser le long de ma peau, qui fera battre de moins en moins vite mon coeur, qui s'éteindra à la force. Quitter ce monde serait une bonne idée, mais trop bête pour être réel. A quoi bon fuir la vie? Car toute façon, elle ne court pas après nous.

Soufflant silencieusement, je tournais une page du livre, attendant que Pauline se fasse à tout ce qu'elle venait d'entendre. C'est déjà une bonne partie à avaler sa, alors si je dois me mettre à lui raconter tout les détails, bonjour le gros bordel dans son cerveau après tout sa. Déjà que moi, il m'a fallut du temps pour réagir face à tout sa, et me décider à bouger mon cul pour que sa se stop.

- Sa l'était, tu ne peux pas t'imaginer à quel point.

Elle dit comprendre, mais comprendre pourquoi je suis comme sa, ou comprendre ce que j'ai enduré? Si c'est sa, elle ne peut pas savoir à quel point sa m'a anéanti. Quel fou irait au state que j'ai été? Moi, bien sur.

- Personne peut comprendre personne pour ce genre de chose.

Tu dis comprendre, sauf, c'est juste pour encourager la personne. Tout être humain vit une histoire différente, avec différent problèmes qui sont à chaque coup différent. Ou alors, il faut vraiment trouver la bonne personne, qui aurait vécu des choses similaires à toi. La mienne, je ne pense pas que je la rencontrerais un jour. Souvent, on se fait ami avec des gens différents de nous, juste parce qu'on est fasciné par leur façon d'être, qu'on veut devenir comme eux. Oui, bon, ok, je me tais. Je dis des conneries là, je vais terminer en mode déprimée, en train de chialer toutes les larmes de mon coeur sur un livre. Je regardais même le livre que j'avais pris, et c'était "Journal d'un vampire - tome 3" Oh, tient... Je me rappelle avoir lu une partie du premier, sauf que les histoires où il y a de l'amour, non merci.

Ressortant de mes pensées, je tournais ma tête vers Pauline, l'air calme. Je devrais bientôt bouger moi, aller parler à de nouvelles personnes que je pourrais emmerder. Comment être aujourd'hui? Humeur emmerdeuse, froide, nieuse? Soyons pas trop méchante après tout. Je me relevais de là où j'étais. Désolé Pauline, je n'aime pas trop tout révéler d'un coup, je voulais juste que tu sois au courant de ces détails, pour que tu comprennes réellement pourquoi je suis comme sa et que tu ne t'énerves pas à être dans le blanc total.

- On peut partir d'ici, si te plait? Je sais, on est pas resté longtemps, je n'aime pas trop ce genre de lieu pour parler chose sérieuse.

J'attendais toujours une réponse de Pauline, qui devait être dans la lune, dans ses pensées. A comprendre, toute façon, je n'ai rien à perdre, alors autant attendre qu'elle me réponde, je ne vais pas partir comme sa. J'ai beau avoir un côté méchant, je ne le suis pas pour autant, surtout avec elle. La seule amie qui avait été souvent là pour moi, avant que ma mère me coupe les liens avec... Erm, dire ma mère me donnait des frissons dans tout le dos, je n'aimais pas cette pensée.

Alors que j'étais dans mes pensées, à revoir des images de ma mère joyeuse, qui se détruisait de peu à peu, je la voyais même remplie de sang ce qui me fit encore plus sursauté quand une main se posa sur mon épaule. Mes yeux prenaient que une seconde pour s'ouvrir, croyant au début que c'était Pauline. Sauf qu'elle était toujours assise par terre. Je tournais la tête pour regarder à qui appartenait la main qui était posée sur mon épaule, et remarqua une jeune fille qui se présenta sous le nom de Shiro McCry, hm? Hein... ? McCry? Je rêve moi là ou quoi? Sa doit être une erreur, il y a pleins de monde qui vivent avec le même nom de famille, sans avoir de lien de parenté. La détaillant au début, je me reculais pour qu'elle me lâche mon épaule.

- Direct toi. Jenny McCry répondis-je d'un ton neutre.

J'attendais maintenant la réponse de deux personnes, mais elles furent interrompues par quelqu'un qui rentrait en se faisant remarqués. D'ici, on ne le voyait pas, ce qui était certain, c'est qu'il aimait se faire remarqué, comme moi parfois... Je me tournais, pour être face au son qu'il produisait, et essayait de regarder a travers les livres, comme si ils étaient invisible et que je verrais quelque chose. Les pas arrivaient vers nous, et je n'us pas le temps de réagir qu'il tenait dans ses bras la fille nommée Shiro. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai comme une odeur familière qui me hante depuis qu'il est là, sauf que je le voyais de dos, vu qu'il était en train de faire des bisous à Shiro.

Une seconde pour qu'il se retourne, une seconde pour que je ressente un drôle de sentiment qui parcoure tout mon corps, et mon prénom qui résonnait. Je faisais un pas en arrière par réflexe, me ramassant l'armoire derrière moi qui stoppait mes pas et mon élan, j'aurais continué je me serais retrouvée par terre sous le choc. Alors, c'est lui... ? C'est lui la raison du pourquoi je suis ici? Un petit sourire en coin s'affichait sur mon visage, quand il disait que je lui ressemblais. Je n'avais pas fais attention à ses traits, son physique: juste son odeur m'avait suffit pour que je le reconnaisse, et je ne cherchais même pas à comprendre pourquoi.

- Oui...

Je me mis à le regarder en détail, sous bouger d'un pouce, il me ressemble oui. Niveau caractère et l'humeur qu'il éprouvait, on dirait moi avant. Un détail me remonta au cerveau, la fille à côté, Shiro, ils se parlent comme si ils se connaissaient, et ils se dissent père? On m'explique? Je n'étais pas au fond très choquée, a pars savoir que j'avais un certain frère, je ne savais pas grand chose d'autre, elle est ma soeur, c'est sa? Et Pauline, si te plait, ne part pas, ne m'abandonne pas. Reste à côté de moi, pour me rattraper si jamais je tombe très bas.

Mon grand frère me regardait en détail, et sa ne me faisait rien, car je savais que rien n'était déplacé, vu que c'était mon frère. Sa ne l'aurait pas été, il se serait déjà ramassée une grosse pèche dans la figure, et il n'aurait rien senti passé. Depuis que l'autre a joué avec moi, moi et les mecs sa fait deux, je ne peux même plus les blairer. Je fais attention à moi si on peut dire sa. Enfin ce n'est pas vraiment le moment et le lieu pour penser à ce genre de chose. Et Dante m'avait déjà attrapé pour me prendre dans ses bras. Mon coeur fit un gros boom sur l'instant, intérieurement je me disais même qu'il devait se calmer, car autrement il va finir par avoir d'autres pensées. C'est juste le choc, je ne pensais pas vraiment à lui, et de plus, je ne pensais pas le croiser ici, surtout qu'on était dans un coin calme. Shiro n'aurait pas été là, il ne nous aurait pas remarqué moi et Pauline, enfin, si Pauline a encore a voir dans la situation présente... Ils sont carrément en train de la nier comme si elle n'était pas là, et sa, d'un côté je pouvais le comprendre même si sa ne faisait pas vraiment plaisir. Je détournais mon regard de Pauline quand Dante tira par le bras Shiro pour qu'elle s'approche de moi. Je suis sa soeur? Alors comme sa, ce n'était pas juste un hasard, mais c'était bien réel qu'elle était ma soeur? Qu'est-ce que le monde est petit me direz-vous, sauf que je me demande comment sa se fait qu'elle est ici, et que Dante lui parle parfaitement comme si ils venaient de se retrouver, même si c'est vraiment sa.. Elle aussi le cherchait je dois comprendre, vu que lui, est surveillant et étudiant ici depuis plusieurs années comme j'ai pu le lire, quand j'ai cherché des informations sur son lieu d'étude. Je ne sais vraiment pas grand chose à pars sa, car quand je suis tombée sur les papiers, tout ce que j'ai cherché, c'est partir en courant pour venir ici...

Shiro me serrait dans ses bras sous mon plus grand étonnement quand Dante disait nos noms. C'est sympa, mais si jamais on s'était déjà présenté avant cela. Moi, je ne disais rien, essayant de remettre mes esprits en place entre temps. Sauf, que je n'us pas vraiment le choix de penser d'avantage à sa quand je vis comme des lueurs vertes sur Pauline. Mes yeux s'écarquillaient, oulélé, mais bon dieu, où suis-je tombée moi? C'est quoi ce bordel? J'apprends que j'ai une soeur, après je vois que ma meilleure amie à des choses bizarres sur elle, son regard devient pire que froid, je ne la reconnaissais même pas sur le coup. Je me rappelle même plus de l'avoir vu dans un état pareil. Je ne comprends pas, qu'ai-je fais de mal? Je voulais aller près d'elle pour la calmer, quand Shiro me lâchait enfin, ce qui m'aurait laissé le temps, sauf que maintenant c'était Dante qui nous attrapait pour nous sortir d'ici, à l'extérieur, là où plusieurs personnes passaient. Vous la laissez carrément de côté, vous en avez carrément rien à foutre, et cette pensée, ne me plaisait pas du tout. Sauf que je ne pouvais pas vraiment leur en vouloir, car les retrouver en étant fâchée pour sa, faut avouer que sa va faire pire que con.

Il nous sortait tout le planning d'aujourd'hui, comme si tout était déjà prévu, qu'il s'attendait depuis plusieurs semaines à ce qu'on se retrouve, et qu'on passe une bonne journée tous ensemble. Il oublie le détail qu'il ne me connait pas, et qu'il sait pas comment je peux réagir face à diverses situations, surtout que de plus, je suis froide comme Shiro semble l'être à première vue. Un cinéma et un restaurant? Temps qu'il y est, qu'il sorte les fleurs, les champagnes et tout les trucs pour faire un méga teuf aussi. Arem, mauvaise idée, car je ne suis pas du genre à m'amuser, même si je viens de retrouver la raison du pourquoi je suis ici, et la dernière personne qui me reste, enfin, sans compter Shiro qui vient d'apparaitre dans ma vie.

- Et si je te donnais tord, tu me tuerais sur place, c'est sa? Allez, avoue que tu n'oserais pas me faire sa.

J'avais même évité de donner mon avis sur son idée, car, autrement je dirais ce que je me disais en pensée juste avant, et je n'ai pas envie de le blesser d'avantage. Il va finir par croire que je ne suis pas heureuse de le voir, or qu'au fond, bien au fond, je le suis vraiment au point que je voudrais la crier.

- Oui, et elle...

Je n'us pas le temps de répondre à la suite, qu'elle se présentait elle-même. Elle avait prit une voix plus sociable, sauf que je savais au fond qu'elle était remplies de haine qui voudrait bien exploser. Ooh... Pauline, pourquoi es-tu ainsi? Es-tu fâché que je le retrouve? Non, toi qui semblait heureuse que je le retrouverais, alors, c'est quoi? Je ne cherchais plus à avoir de réponse, car, la prochaine fois que je te retrouve, je te promets d'avoir une bonne conversation avec toi. Ou bien, elle hait la 'chance' que j'ai, elle qui a souvent était mise de côté. Je suis désolée, tu sais très bien que je n'en sauterais pas de joie, comme Dante est près à faire, tellement que je suis heureuse, tu sais très bien que ce temps est loin derrière moi à présent. Je la regardais disparaître au fond du couloir, dans un silence total, avec Damon qui volait à ses côtés.