Grande salle remplis de vieux livres et divers post pour vos recherches.

J'arrivais dans la pièce que je cherchais, bibliothèque, une salle d'archive quoi. Mon regard était terne. Il était normal... L'image sadique que j'avais eue en tête n'avait pu que le rendre vivant. Je ne pouvais que voir mais mon côté sombre contrôlait mes actes. Il se dirigea vers les tablettes et après un moment trouva le livre qu'il voulait.. Des articles de journaux, de séismes.

< Aller, tu veux le savoir autant que moi alors de brailler! >

Se que je peux détesté quand il me parle ainsi mais il a raison.. Je veux savoir.. Je veux les voirs. Je veux savoir pourquoi on ne les a pas venue en secours... Alors nous regardions les articles... Les témoignages... Les photos.

Je revenais de plus en plus a mon moi normal au fur et a mesure que je voyais les articles. Quand j'étais revenue a moi même les dernier mot de l'autre fut : Arrêter de brailler ta l'air d'une tapette! Tu m'fais honte! J'avais alors passer ma manche en reniflant. Je refermais le recueille et allais le ranger a sa place. Je regardais le sol tristement. Meiko doit m'en vouloir... Je marchais donc tranquillement jusqu’à la sortie et partie vers les dortoirs pour homme....

Ayant vagabondé dans la maison de redressement toute la putain de journée comme un fantôme - mais attendez, je suis un fantôme?! -, j'entrai dans la bibliothèque. Regardant les livres un par un, je parcourus les rangées silencieusement, mes pieds ne touchant pratiquement pas le sol.

Après avoir fait le tour au moins 20 fois, je connaissais le nom de tous les livres presque par coeur. Il faut dire que j'ai toujours eu une très bonne mémoire photographique. Je retiens tout ce que je vois. En ayant un peu mare de ce calme, je me laissai "tomber" et passai à travers le plancher de bois.

Poussant la porte de la bibliothèque, je sentis toujours cette présence derrière nous. Je fus alors éberluer par tous les livres s'offrant à mes yeux. Houla, il faudra que je repasse plus tard, dans d'autres circonstances... cherchant du regard quelqu'un qui pourrait m'aider, je vis alors la bibliothécaire et me dirigeai vers elle. Je lui demandai de nous indiquer les archives de la maison, ce qu'elle fit, nous amenant toutes les deux... où plutôt trois, dans la bonne ranger. Gentille en plus de ça, elle nous sortit carrément le bon document pour nous éviter de chercher pendant trois ans puis repartit.

Prenant le dossier en main, je me tournai vers Jenny, qui m'intérrogea du regard. Inspirant un bon coup pour me donner du courage, je m'assis par terre et lui fis signe de s'installer à côté de moi. Là, je lui dis en lui tendant le dossier :

" Voilà, tu trouveras ta réponse la dedans... et... si tu as besoin de rester seule, dis le moi. Tout comme si tu as besoin de quelque chose, je suis là... "

Bon sang, ce que je n'aime pas ça ! Elle était si joyeuse et voilà que je lui sappe le moral... enfin, je peux toujours lui dire qu'il est toujours ici et que je peux le voir et lui parler mais bon... je doute qu'elle me crois...

J’avais suivis les deux miss tranquillement et calmement pour ne pas trop montrer ma présence jusqu’à la bibliothèque ? Je dois comprendre quoi moi par tout sa ? J’allais me ‘cacher’ derrière une étagère de livre et écoutait pour voir si elles allaient encore dire un truc d’intéressant, je veux être sur de ce que j’ai cru comprendre tantôt et voir… Avoir sa réponse dans tout sa ? Je regardais discrètement et vu des journaux qui parlent de… nous ?

Je scrutais les réactions de la fille, j’avais un petit don de pouvoir lire dans les yeux d’une personne depuis que je suis un fantôme. Non, en fait j’avais déjà un peu de sa quand j’étais encore… humain. Elle avait l'air d'être choquée en lisant cette article, non pas choquée du faites qu'elle soit triste, mais parce qu'elle connaitrait l'un de nous. Déjà sa ne serait pas moi, car elle me dit rien. Je me retirais de là où j’étais pour aller me poser devant elles, mais un peu plus haut pour ne pas qu’elle remarque directement ma présence. On sait jamais qu’elles ont des dons elles aussi, hmpf. En regardant la fille, je croyais voir Dante par moment. Non, cette fois si, je ne dois pas me tromper, elle a un lien de parenté avec mon Dante. Je partais directement avant qu'elles s'apercoivent de ma présence, je dois le trouver!

Elle prit le document doucement et me regarda hésitante, puis commença à lire. Mon coeur battait fort, je voyait son visage se décomposé au fur et à mesure qu'elle lisait. J'ai vraiment envie de lui dire que son frère n'est pas complètement mort, enfin si mais... arf je sais pas comment expliqué... c'est que je veux pas passé pour une folle non plus...

Après un moment, elle me regarda de nouveau, le regard vide. Tu m'étonne... une nouvelle comme ça, c'est dur à avaler... surtout si elle est venu ici exprès pour le voir...

Elle me rendis le tout et se leva lentement, s'empêchant d'exploser je suppose. C'est pas bien de retenir autant en soi Jenny... Elle me remercia ensuite de l'avoir emmener ici. Me levant à mon tour, j'allai reposer doucement le document là où il se trouvait et suivis Jenny en lui répondant :

" De rien... je suis désolée que tu es appris la vérité de cette façon... ce n'était pas à moi de te le dire alors j'ai pensée que le voir de toi-même serais mieux... ça va aller ? "

Oui, question idiote, je sais... je voyait bien qu'elle était très mal, mais... que pouvais-je faire de mieux ?

La regardant essayer de cacher sa peine, mon regard devint triste. Elle me lança qu'après tout, elle ne l'a jamais connu alors pourquoi être triste ? Puis ajouta hésitante, qu'elle allait retourner dans sa chambre ranger ses affaires. Son sourire était naturelle mais quelque peu forcé... je voyais bien qu'elle était complètement bouleversée... ne voulant pas être de trop et la laisser avaler tout ça seule et tranquillement, car je sais que ce n'est pas forcément agréable de montrer ses faiblesses devant quelqu'un d'inconnu, elle me fit un bisous sur la joue puis partit en direction de la porte. J'eus le temps de lui glisser tout de même :

" Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis dans la chambre une, Jenny ! "

Puis je lui avait rendu son sourire, ne pouvant rien faire de plus...

Elle avait disparu bien vite derrière la porte, j'avais vraiment mal au coeur pour elle... Chambre trois ? Ok, je m'en souviendai.

Regardant ensuite tous les livres autour de moi, je les entendis m'appeler. Baillant d'un coup comme un ours, je me sentis conne lorsque les personnes présentent me regardaient en chien de faillance. Oups ! Bon, ben, les livres attendront, je vais aller dormir moi... J'ai une nuit de sommeil à rattraper... Merde ! J'ai zappée Aiden ! Pauvre choux... Arf, tant pis... j'ai besoin de dormiiir !

Suivant les pas de Jenny, je sortis en direction du couloir.

Bien... Nous y voilà. Souriant, et cette fois ci plus visiblement que dans le couloir, je pénétra la salle en empressant le pas. Les livres de sciences, les encyclopédies, je veux les retoucher. C'est bête, très bête mais c'était un des seuls réels plaisirs que j'avais après le sexe et les conneries. Zigzaguant dans les rayons sous les yeux troublés de quelques personnes, j'attrapai le premier livre me tombant sous la main, l'ouvrit, et sentit l'intérieur. Ahh.. C'est si.. aie.. ayant un mal de tête assez conséquent, je savais que j'allais devoir bientôt quitter le corps de Ethan pour ne pas dire tout de suite. Mort de merde.

J'arrive dans la bibliothèque et cherche Ethan des yeux. Quand je le retrouverai, il est mort!! Je parcours les différentes rangées de livres en regardant systématiquement le titre de la rangée. Arrivant près de la rangée "Sciences", je repère Ethan. Je m'aventure dans la rangée en faisant craquer mes doigts. ça va saigner. Je tapote sur son épaule, attendant qu'il se retourne. Je vais lui apprendre la politesse, moi.

[Créa: Arg... d'accord...]

Je me retrouve à l'autre bout de la rangée, m'étant assommé contre la table du bout de rangée. Je me masse la nuque après avoir poussé un cri de douleur. Aïe... ça fait mal. Je rouvre les yeux tantôt fermée et regarde Ethan au sol, haletant comme si il avait couru un marathon. P*****... Qu'est-ce qui se passe, là? J'entends la voix du fantôme me dire de le lâcher. Je me relève difficilement en me tenant à la table. Je continue de masser ma nuque.
- Que... Que lui as-tu fait?

Je masse toujours ma nuque douloureuse. Je regarde Ethan allongé au sol. Je... Pourquoi je m'en fais tellement pour Ethan? Était-ce à cause de ce baiser? Nan! ça paraît trop idiot! Et si... C'était ce fantôme qui avait pris possession de son corps? It's possible. Enfin... Moi, ce que j'en dis... Par contre, le silence qui s'est installé est pesant, trop pesant.
- Tu vas me le dire, oui??

Je suis étonnée, car je peux le voir. C'est vrai qu'il est pas mal, mais bon... Il me demande de m'en aller? Bien, comme il veut. Puis j'entends Ethan. Rien faire de mal? Il a vu dans quel état il est? Je soupire de lassitude.Je suis obligé de me plier à leur exigence. Je regarde Ethan, sans regarder la forme fantomatique.
- Bien. Je vous laisse donc à votre discussion.
Je me retourne et, d'un pas assez lent, je quitte la rangée de livres, mains dans les poches.

Oui, c'est ça, laisse nous donc. Me tournant vers Ethan, j'apparu devant lui, accroupi pour être à sa hauteur, le visage toujours inexpressif que d'habitude. Je ne sais pas si il peut me voir lui en tout cas, mais l'envie n'est pas forcement là. Il en sait déjà bien trop et je me trouve trop gentil de ne rien avoir fait de plus avec son corps. Il se montre bien trop aimable, compréhensif, et tout ce qui va avec. Ce qu'on lui reflete, c'est de la tristesse alors à quoi bon vouloir au final se mettre à lui faire peur ? Mais si. Si je le dois pourtant. On se l'est dit. Les humains sont stupides, tellement manipulateurs, tellement insensibles au plus profond et remplit que d’intérêts personnels... Tss.. Je devrais te foutre la frousse, c'est mon job. Te foutre dans des états pitoyables et de détruire ta vie tu sais ça ? Mais l'envie, n'est encore et toujours pas là. Tu m'as l'air de quelqu'un de bien, même si des gens comme ça, je n'en croise pas souvent. La seule chose que je te demande donc, pour évitez que tout arrive car je me montrerais sans pitié je t'assure c'est que :

<< Tu dois vivre ta vie à fond. >>

Sans te soucier du reste. Ok. Ma conversation, enfin ce qui était sensé être la notre n'est qu'au final présente dans mes pensées. Mais c'est pas plus mal. Ca m'empêche d'être ami, d'avoir de la compréhension, ça m'empêche de re être comme eux. Partagé en tellement de sentiments différents, comment voulez vous que je me sente bien, moi ? J'ai envie de gueuler, je divague, ce que je dis n'a plus de sens, je dérape. Je suis mort et pourtant les problèmes s'opposent toujours à moi comme un tournent infernal. Soupirant, je me leva, et disparu simplement du lieu, le laissant désormais seul. Cauchemars en vie. Rêve en mort. Tout s'inverse quand l'immortalité te prend.