( Non ? Tu crois ? : D )

[Ha ha ! Me voilà ! 8D]

J'avais pris le bus à l'aéroport pour arriver jusque là. La maison de redressement HouseFukkou. Ouais... on veut se défendre de sale cons et on se fait envoyer ici comme un mal propre... Me levant du siège en prenant ma guitare lorsque le bus s'arrêta, je saluai le chauffeur et allai prendre mes bagages dans la soute avant de me diriger vers l'entrée. Génial, imagine qu'il y est que des délinquants la dedans ! Je suis bien moi ! M'avançant donc, vêtu de mon style claquant comme d'habitude, je remarquai une jeune et jolie demoiselle assise sur les marches. Hum ? Continuant ma route en portant et ma guitare, et mon gros sac sur l'épaule, lorsque j'arrivai à sa hauteur, ce fut le choc. Lâchant d'un coup mon sac sur le sol avec un air surpris sur le visage, je ne bougeais plus. S...Sen ? C'est bien elle ? C'est dingue, elle... elle n'a pas changer... Mais ! Mais que fait-elle ici ? Comme paralyser de la revoir après tant d'années, je restai planté là, sans dire un mot, la regardant de mes yeux bleus, bouche bé. J'ignorais même si elle me connaissait... faut dire qu'à l'époque, je ne l'avais jamais approcher...

Secouant légèrement la tête comme pour me réveiller lorsque j'entendis mon nom, je la vis se lever et me faire un sourire. Je crois que je devenais même rouge pivoine lorsqu'elle s'approcha de moi, son sourire était aussi magnifique que dans mes souvenirs... Alors, elle me connait ? Rattrapant ensuite mon sac, elle me dit qu'elle était élève de mon père avant d'arrêter ses cours. Oui... ça je m'en souviens parfaitement... et même après tout ce temps, mon coeur bat toujours aussi fort... Avalant difficilement ma salive, je répondis en bredouillant :

" Euh... Ou... Oui c'est bien moi. Et toi, tu es... Tu es Sen Miwasa, je me... Hum ! Je me souviens de toi. "

Pouah ! J'ai l'air d'un gamin là... franchement, bravo Syo ! Bon, en même temps, c'est un peu la première fois que je lui adresse la parole... Me regardant d'un air "que fais-tu là", je lui fis un sourire nerveux. Tiens, je vais lui poser la question en premier, comme ça, je serai moins gêner !

" Mais, dis-moi... Qu'est-ce que tu fais dans une maison de redressement ? "

Sortant du bus je sentis l'air frais m'attaquer la peau de ses milles aiguilles mais je m'efforçai de garder une expression normal alors que dans ma tête de faisait la danse du feu. Brrr! Fait trop froid putain, c'est quoi leur délire ! Je commençais a sautiller sur moi même et j'enroulai instinctivement mes bras devant mon torse et avançai derrière Kasu qui annonça la meilleure des pires nouvelles qu'ils pouvait nous arriver. On est, bloqué dehors !

Je m'arrêta de sauter, croyant a une blague mais en voyant sa tête je me jeta sur la porte mais c'était peine perdu. Génial ! Putain, on peut pas escalader a la "man vs wild" et y'a qu'un entrée, on pourrait passer par le grillage mais c'est vachement dangereux.. Du moins pour lui. Les barreaux glissent a cause du froid et c'est super haut avec de jolie piques bien tranchantes au bout. Non pas que je m'inquiète pour lui mais bon hein ! Bordel, on va devoir dormir dehors comme des chiens tss .. Je m'assis au coin de la porte tremblant de partout. Mais abuser comment fait pas chaud, ça la fou mal pour la nuit ! Je vis Kasu aller de en face de moi et outré, je ne pus me retenir :

»_ Non mais t'as vus comment fait trop froid ? On va crever par hypothermie si on dort séparément alors ramène ton cul t'sais ! «

Moi désagréable et égoïste ? Ben non, je pense a notre bien a tout les deux ! Ben ouai, moi je pourrai bien me barrer par la grille mais je vais pas le laisser dehors. L'air pas franchement ravi par ce que j'avais dis, il finit par venir au bout de même pas 10 minutes. Ben ouai fait froid mon gros que veux-tu, je le laissa s'assoir a coter de moi mais franchement, ça change que dalle. Je finis par me redresser en écartant les jambes et le tirer pour qu'il s'assoit devant moi et l'encercla de mes bras pour en faire une sorte de couverture humaine. Ah ben la c'est mieux.

D'abord tout raide, il finis par se laisser tomber sur moi et j'enfouis ma tête dans son cou laissant le souffle chaud de ma respiration effleurer sa peau. Je pourrais "m'amuser" avec lui, mais là j'en ai plus la force. Au bout de, pour moi trois quart d'heure une heure, qui devaient être en vrai quinze minutes, je me sentais mieux. Ben c'est qu'il tient chaud le petit mais je sais pas lui, mais moi j'étais crevé ! Commençant a somnoler je me cala comme il faut, la tête toujours dans son cou et finis par dire tombant peu a peu dans les bras de Morphée :

»_ Au faite, m'appelle Kou.... «

( Annh dernier post de cette semaine : ( A vendredi soir <3 )

[A vendredi mi amor !! <3]

Lorsqu’elle me demanda comment je la connaissais, je crus défaillir. Erm… Trouve une excuse, n’importe laquelle… Tu peux quand même pas lui dire que tu l’observai tout le temps ! Sourire toujours nerveux aux lèvres, je répondis au hasard :

" Et bien, tu étais l’une des meilleures élèves de mon père alors… je te connais, voilà tout ! "

Fiou ! Ça devrait le faire. Ensuite elle me dit qu’elle était là pour avoir tabassé une fille qui était dans le coma aujourd’hui. Ouvrant de grands yeux de surprise, je ne savais quoi répondre. Sen, tabassé quelqu’un à ce point là ? Ça me paraissais tellement impossible… Reposant ses yeux dans les miens, elle me dit ensuite qu’elle était une dure à cuire. Je ris un peu en entendant cela, en fait, je n’imaginais vraiment pas une si jolie fille faire sa dure à cuire. M’enfin après tout, pourquoi pas ? Je l’ai bien fais moi aussi, et pourtant, je n’ai pas le physique ! Je lui dis alors :

" Une dure à cuire, hein ? Ha ha ! Fais-moi penser à ne pas t’énerver. "

Ajoutais-je pour plaisanter. Houla ! Serais-je plus alaise à présent ? Peut-être… C’est pas si compliquer de lui parler finalement. Et puis, on a grandit…

Elle avait l’air choquée d’apprendre qu’elle étais l’une des meilleures élèves de mon père. Pourquoi ? Après tout, mon excuse était aussi la vérité ! Comme du tac au tac, je lui répondis :

" Ben oui, à ce point là ! Mon père ne parlait que de toi à l‘époque, tu sais ? "

Me dire qu’il ne fallait pas se fier aux apparences me fis sourire. J’étais plutôt bien placer pour le savoir ça. Qui pourrait croire qu’un petit gars comme moi pouvait se battre devant une foule en délire ? Elle me promit ensuite tel un scout, qu’elle m‘y ferait penser. Ha ha ! Ce qu’elle est drôle… C’est étonnant, j’aurais plutôt crus qu’elle était plus sérieuse comme fille. A vrai dire, ce n’est pas pour me déplaire ! Je ris encore et ajoutai :

" En tout cas, ça fait vraiment plaisir de te revoir ! Même si c’est dans un endroit pareil ! "

Toujours le même sourire en coin, elle me rendit mon sac que je pris aussitôt pour le larguer sur mon épaule, puis me répondit qu'elle aussi ça lui faisait plaisir même si le lieu n'était pas le plus sympathique du monde. Restant souriant, même si la timidité était toujours présente, je lui lançai par la suite, trouvant que mes affaires devenaient lourdes :

" Bon et bien, on entre ? Et si tu veux... Je te dirais moi aussi pourquoi je suis là en chemin, d'accord ? "

J'avoue que j'avais également hâte de découvrir les lieux, mon nouveau logis, et les autres pensionnaires.

Je m'étais traînée jusqu'à l'entrée sans grand espoir de croiser à nouveau la route d'Edward. D'ailleurs, si je le vois ... Non, je ne m'excuserais pas ... Je garderais le secret pour moi. Pour mon plus grand bonheur, le seul à savoir qui je recherche à plutôt intérêt à tenir sa langue à ce sujet. Mais bon, j'ai confiance en Toxy, espèrons qu'il sera muet comme une tombe.

Je sortis du bâtiment, en respirant profondément. L'air frais ... Aaah. Il faisait nuit et le couvre feu avait été dépassé depuis longtemps. Hum, ... M'en fiche. C'est pas un surveillant qui va m'apprendre à vivre à cette heure-ci. Autant aller se promener pendant que personne ne le remarquera, justement. J'avançais tranquillement, un peu fatiguée et légèrement énervée sur les bords. Je vous préviens les gars, ce soir, me faites pas chier.

Me voilà arriver, dans cette fameuse maison de redressement. Personnellement, je ne comprends point pourquoi ils ne m'ont tout simplement pas envoyer en prison. Quelle idée saugrenue. J'arriva à l'entrée principal, déposé par mes fameux tuteurs, enfin c'est vite dit. Je ne leur fis pas un sourire, ni même un regard ; en quoi le méritaient-ils ? Je pris mes affaires dans le minuscule coffre, une banale valise bleu. Je regarda ma montre et vit qu'on s'approchait de midi, fantastique je n'ai point faim. Les deux énergumènes sensés m'aimer me firent un léger salut avant de démarrer en trombe. Au revoir les Inutiles. Que vais-je faire maintenant que je suis ici ? Je me dirigea progressivement vers ce qui ressemblait au hall du bâtiment avec ma grosse valise.

J'arrivais a l'arrière de la voiture de mes parents. J'avais enfin réussis à me faire à l'idée que j'allais en maison de redressement, mais apparemment, ma mère avait encore du mal à s'y faire. Elle tirait une tête d'enterrement, je ne réussis pas à voir le visage a mon père. Il devait certainement ne pas être extrêment joyeux de me conduire ici. Bref, une fois qu'il fut garé, je descendis de la voiture puis pris ma valise. Je m'approcha de ma mère, celle-ci me serra dans ses bras tellement fort que je ne réussissais presque plus à respirer.
" Ma .... Maman ... Je peux plus respirer ! "
Elle me lâcha de suite, en souriant nerveusement. Je fis un signe a mon père puis je me tourna vers l'entrée, et sans un mot de plus, sans me retourner, je pénétra dans l'enceinte de ma nouvelle maison ...

L'hélicoptère arrivait au dessus de l'école de correction... N'auraient-il pas pu tout simplement prendre une voiture ? Non, il fallait que mes parents fassent toujours tout en grand, comme à leur habitude. L'engin faisait tellement de brouhaha que toutes personnes présentes dans l'établissement me repérerait à coup sûr. Sous l'ordre de mes parents, Jason, notre major d'homme me déposait donc en face de la house. Je soupirais...
J'avais appris le japonais quelques mois avant mon départ. Cependant, cette langue me paraissait toujours aussi étrangère à la première fois.
Une fois le pied posé sur la terre ferme, je me tournais vers Jason pour lui faire un signe de la main. Puis, je déclarais de mon fort accent British :

Auprès de ma famille, je préférais garder parler l'anglais. Mais, je savais bien que dans cette maison, je ne le pourrais certainement pas. Une main passée dans mes cheveux, je m'avançais à pas lent vers cette charmante demeure. Je n'arrivais néanmoins à déceler aucune trace de l'incendie.

Je soupirai, tirant mes valises comme le dernier des cons depuis la gare, aillant d'abord dû prendre l'avion qui m'avait mené de la Chine au Japon. Pfff, pourquoi on m'a envoyé dans ce pensionnat ci en particulier, hein ? Un de Chine, c'était pas bon ? Noooon ! Enfin bon, mes parents sont Japonais et je vois donc enfin le pays d'où ils viennent. Je passais l'entrée principale en grommelant légèrement alors que j'affichais une mine tout ce qu'il y a de plus impassible. Alors c'est ici que je vais vivre, maintenant ? Quel établissement ... miteux. De l'extérieur, du moins. Je m'avançai dans le chemin menant à la porte pour entrer en jetant de vifs regards tout autour de moi. J'espère que je vais bien m'éclater ici, hein ... Enfin, je trouverai toujours des conneries à faire et je vais tellement leur en faire baver qu'ils me vireront d'ici à coups de pieds au cul. Ou pas ... Je pencherai plus sur le ou pas. Je soupirai et passai les portes.