Ouvrant la porte de ma chambre, le visage souriant de Dante changea illico pour un visage sans expression, hormis la colère lorsqu’il vit qu’un garçon était présent à une heure aussi tardive. Observant la scène sans broncher, je le vis faire sortir le jeune homme par les oreilles avant d’attendre qu’il soit éloigner pour ‘gronder’ la demoiselle en précisant que ce n’était pas un bordel ici. Ben non, elle est pas en bordel ma chambre... Pensais-je, sans saisir le vrai sens de sa phrase. Faut dire qu’il ne s’emmerde pas à chercher mon cerveau quand il est noyer dans l’alcool !

Ressortant aussitôt de la pièce en fermant la lumière, il me prit la main et m’emmena je ne sait où. Euh… moi pas comprendre…Où toi emmener moi ? Glissant cependant mes doigts entre les siens, je me laissai guider, totalement confiante. Quoi ? Je ne devrais pas ? Mais si voyons ! Avec moi, c’est un agneau… Et pis, si jamais il se transforme en loup ben… je cris ? Ha ha ! Le regardant, je m’appuyai contre lui. Mais non, je n’ai aucune raisons d’avoir peur… Même lorsqu’il était un fantôme il n’arrivait pas à m’effrayer. Souriante à cette pensée, nous arrivions devant la porte portant le numéro un.

L’ouvrant alors, il me fit entrer la première en me lâchant la main et en me pressant légèrement. Ooohh ! On est dans sa chambre ! Mais oui bien sur ! Tout s’éclair ! Me tournant vers lui , je le regardais d’une façon à dire : Hou, le vilain coquin ! Puis je m’étalai sur le premier lit venu, visage vers le plafond en souriant. Je dis ça mais…C’est bien moi qui lui est donner une claque sur les fesses… Erm… Passons…

M’étant retourner pour plonger ma tête dans l’oreiller moelleux, j’entendis Dante fermer la porte et venir allumer la lampe de chevet à côté de moi avant d’ouvrir son armoire. Ha ha ! Et oui, j’ai l’oreille ! Enfin, c’est surtout qu’elle fait exactement le même bordel que la mienne… Bref ! Toujours en mode carpette sur le plumard, je sentis quelque chose tomber sur ma tête. Hum ? Qu’est-ce que c’est ? Levant ma main pour venir la tapoter sur le haut de mon crâne, je relevais la tête et découvrais une chemise. C’est alors que la voix de Dante me fit savoir que je pouvais me changer dans la salle de bain. Me tournant automatiquement vers lui, je me stoppai net en le découvrant… en simple boxer. Et moi, au lieu de regarder ailleurs, je le mattais de la tête aux pieds ! Du grand Tam quoi ! M'enfin, plus je le regardais et plus je devenais rouge alors je finis par tourner la tête et me lever pour aller tout droit m’enfermer dans la salle d’eau.

Ressortant quelques minutes plus tard vêtue de sa simple chemise, je restai au seuil de la porte, ne sachant plus où me mettre. Surtout lorsqu’il releva la tête pour me regarder. Je suppose que c’est chacun son tour… ? Retournant m’assoire sur le lit, je me dépêchai de me glisser sous les draps, toujours le visage rouge. Pourquoi d’ailleurs ? C'est pas le première fois qu’il me regarde en petite tenue… Mais là, les circonstances ne sont pas les mêmes… Mon dieu ! J’ai chauud !

Alors qu’il bouquinait tranquillement, je m’allongeais dos à lui pour arrêter de rougir bêtement, et commençai à jouer avec une de mes mèches de cheveux. L’effet de l’alcool est passer ou quoi ? Je me sens nerveuse tout d’un coup… Where is the magnum ? Ah oui, au fait, où est-ce qu’il est rester mon ami ? Pensant déjà à reboire, je n’entendis pas Dante s’approcher de moi et fus surprise de le sentir contre moi. Son souffle chaud s’évadant dans toute ma nuque me raidis sur place, comme congeler tel un poisson chez Picard. Ouah ! Vive la comparaison … Mais en même temps, ça me procura des frissons de dingue ! Ne sachant plus sur quel pieds danser, je restai immobile, essayant de respirer normalement. C’est alors qu’il me demanda si ça ne me dérangeais pas qu’il s’endorme ainsi. Avalant ma salive avec difficulté, je répondis, peu sûr de moi :

N... Non ! C’est… C’est ton lit après tout.

Vous connaissez les thermomètres ? Le truc rouge qui monte au fur et à mesure selon la température ? Et ben… C’est moi en ce moment même. Après avoir été congeler, me voilà bouillonnante et rouge écarlate. Comme on passe du coq à l’âne, moi je passe de l’Antarctique au Désert du Sahara… Hésitante, je finis par poser ma main sur son bras pour le caresser doucement. Pourquoi ? Un simple reflex. Et puis, ça me calme… Oui, je sais, normalement c’est celui qui est caresser qui doit être calmer, mais moi je suis monter à l’envers, cherchez pas !

Lui caressant toujours le bras, je sentis ses lèvres venir effleurées ma nuque pour y déposer des baisers sensuels avant de me faire un petit suçon, ce qui me fis arrêter tout mouvements. Doux Jésus, Marie, Joseph ! Frissooons ! Suis-je au paradis des alcooliques anonymes ? Hé hé… hé hé ! Oui, je sais, il ne faut pas plaisanter avec ça. Erm ! Suite à cette forte dose de bisous ensorcelés, il se calma et je pus me remettre à caresser son bras tranquillement, comme si de rien était. Enfin… Je restai tout de même rouge écarlate ! Puis, après cette instant de tendresse, je finis par me décontracter et me blottir contre lui pour m’endormir doucement. Dur sera le réveil !

Ayant entendus du bruit, je me demandais si cela ce passait dans mon rêve ou… Lumière ? Tu vient éclairer ma lanterne ? Ah non… C’est la lumière du jour… Ouvrant à moitié un œil, je me fis aveugler et le refermai aussitôt en gémissant. Me retournant côté non fenêtre, donc, côté porte, je renouvelai l’expérience. Hum ? C’est déjà mieux. La vue floue, j’ouvris mon deuxième œil et fis papillonner mes cils un moment pour découvrir… DIEU EN SERVIETTE ?!! Clignant plusieurs fois des paupières, ma vue ce fut plus net et là… Ah non, c’est Dante. Pff, idiote va ! J’ai encore des restes ou quoi ? Riant toute seule mentalement, je m’étirai ensuite de tout mon long sur le lit en baillant tel une lionne après sa sieste. Oui, oui ! J’affirme avoir toujours été très classe au réveil ! C’est là que j’eus un gros tilt et m’écriais dans mon crâne, faisant limite de l’écho : DANTE ! Me redressant précipitamment dû au choc de la découverte, je fus comme… frappée par une massue…

" Ouch… ! "

Mais qu’est-ce qu’il fait en serviette dans ma chambre…?! Me tenant la tête avec les deux mains comme si j‘étais braquer d‘un revolver, je balayai la pièce du regard. Ah non, c’est pas ma chambre ça… Rejouant les thermomètres, je rougis de nouveau en me souvenant avoir dormis dans les bras musclés et protecteurs de Dante. Affichant finalement un petit sourire ravi, je plongeai mes yeux dans ceux de mon beau protecteur et dis d‘une voix un peu endormie :

" Bonjour ! "

Ça faisait si longtemps que je n’avais pas dormis ainsi… sereine et protéger par une présence masculine… Un gros nounours en p ! En serviette… À moitié nu… Devant moi… Manquerait plus que le tissus glisse ou tombe et là… C’est le drame !

Me rendant un sourire, il vint s’asseoir sur le lit jumeau au ‘mien’ pour frotter énergiquement ses cheveux blancs encore mouillés. L’ayant suivis du regard, je souriais toujours lorsque mon mal de tête reprit soudainement. Gémissant un peu de douleur, j’allais pour poser ma main gauche sur mon front quand je sentis un baiser se déposer délicatement dessus. Surprise, j’eus un moment de recule avant de sourire une nouvelle fois. Mais bizarrement… Je perdis bien vite ce sourire enchanté pour le remplacer par des gros yeux lorsque Dante m’annonça suavement à l’oreille qu’il allait enlever sa serviette dans trois secondes. Se redressant par la suite, il commença le compte à rebours en se dirigeant vers son armoire et c’est avec encore la tête dans les nuages que je tournai brusquement mon regard sur lui au moment même ou il lâchait le tissus. En gros, j’avais vue sur son popotin ! Eh ! Quand je vous dis que je mets toujours les deux pieds dans le même plat ! Stoïque, rougeurs et un mal de crâne indescriptible, je devais ressembler à une cocotte-minutes prête à exploser… M’enfin Tam… C’est pas comme si tu voyais un homme nu pour la première fois ! Non, c’est vrai… C’est juste la deuxième mais tout va TRES bien !

Faisant finalement un mouvement, je défis le drap et sortit du lit en manquant de me flanquer par terre. J’aime les lendemains de cuites moi… Marchant doucement vers la salle de bain en titubant légèrement, je n’osai plus regarder en direction de Dante qui choisissait ses vêtements comme si de rien était. C’est finalement en ouvrant la porte de la salle d’eau que je me décidai à r’ouvrir la bouche :

"Je t’empreinte la douche, joli cul ! "

Fermant derrière moi, je venais de me rendre compte de la boulette que je venais de faire… Non ! J’ai pas dis ça quand même ?! Aïe ! Aïe ! Aïe ! C’est qu’il déteint sur moi, ma parole ! Décollant mon dos de la porte, je me regardai dans le miroir et remarquai en même temps que ma tronche pas fraîche, le petit suçon encore visible dans mon cou. Sans m’en rendre compte, un léger sourire s’afficha alors sur mes lèvres tandis que j’enlevai la chemise et me glissai dans la douche. Allumant l’eau, je la laissai couler sur ma peau quand un détail me raidis toute entière. Euh… J’aurai pas oublier de verrouiller moi ?

Tout le long de ma douche, j'avais passer la plus part de mon temps à surveiller la porte. Ça m'apprendra tiens... ! C'est bien la première fois que j'oublis de la vérouillée... Et le pire c'est que je la fermais tout le temps à clé lorsqu'il était fantôme alors qu'il pouvait passer à travers... ironique, non ? Coupant l'eau une fois rincée, j'essorai mes longs cheveux et les enveloppaient dans une petite serviette avant de m'enrouler dans une grande pour essuyer mon corps. Hum ? J'ai pas maigris moi... ? Bah ! Si ça continue, je vais perdre un os ! Ha ha... Ha ! Vieille blague pourrie, je sais. Observant toujours la porte, la poignée n'avait pas bouger d'un... Centimètre ! J'allais dire poil mais bon... Pour une poignée, ça le fait pas ! Il n'était pas entrer du tout... Est-il vraiment si sérieux avec moi... ? Non ! Ne pas ce faire d'idées ! Ne pas ce faire d'idées !

Prenant mes vêtements de la veille car je n'avais que cela sous la main, je constatai avec horreur que mon t-shirt, poser sur le dessus était... mouillé. Merde ! J'ai pourtant fais attention... Bon et ben... Tant pis ! Jean sur les fesses, j'avais remis la chemise que Dante m'avait prêter pour la nuit mais n'avais pas mis les sous-vêtements. Non, franchement, je veux bien reporter mes habits de la veille mais pas ça, c'est pas très hygiénique... Finissant de m'essorer les cheveux, je les laissai tomber en bataille sur mon dos et mis à sécher les deux serviettes que j'avais utiliser pour empoigner mes habits sales et sortir. Debout devant la porte, j'hésitai fortement à l'ouvrir. Avec ce que j'ai sortis tout à l'heure à propos de son... euh, de ses fesses, j'ai un peu la honte là... Grrr ! Il n'a cas pas être aussi sexy ! Inspirant profondément, j'entrouvris doucement la porte et vis Dante posé à la fenêtre, une pièce de monnaie dans la main. Ma tête avait l'air d'aller mieux... En revanche, j'étais pas très alaise complètement nue sous les vêtements... Bon, et je fais quoi maintenant ? Question idiote Tam, tu retourne dans ta chambre bien sur ! L'observant toujours sans rien dire, j'eus un long frisson qui me parcouru toute la colonne vertébrale lorsqu'il posa soudainement ses yeux sur moi. Surprise de cet effet, je crois avoir même légèrement sursauter. Me reprenant tout de suite, je baissai les yeux et m'avançai un peu plus dans la pièce pour prendre la parole avant de m’asseoir sur le lit, voulant remettre mes escarpins :

" Euh... Excuses moi pour... tout à l'heure... "

Honteuse et rouge comme pas possible car ce n'était pas dans mes habitudes de parler comme ça, je n'avais pas relever mon regard. Tripotant nerveusement mon t-shirt humide, j'ajoutai :

" Ah, et... Je vais devoir garder ta chemise un peu plus longtemps que prévu. Mon t-shirt à eut comme qui dirait un... accident ! "

Me répondant que ce n’était pas grave, je sentais son regard sur moi. J’avais l’impression que malgré notre distance, il pouvait me déshabillée rien qu’à l’aide de ses yeux gris, durs et tendres à la fois. Moi, j’avais remis mes chaussures et triturais toujours mon t-shirt quand un long et glacial silence se mit en place après lui avoir dis que je gardais sa chemise. N’ayant pas encore oser relever mes yeux vers lui, j’attendis une quelconque réponse, un geste, aussi infime soit-il. En fait, mon esprit me disait de sortir de la chambre car je n’avais plus de raisons de rester, mais mon corps ne lui obéissait pas, restant sur place comme pour ne pas oublier cette nuit. Et si tout ça n’avait été qu’un rêve ? Un doux et merveilleux rêve ? Si en réalité, j’étais dans mon lit à dormir… Oh non, je ne veux pas. Dans mes pensées, je n’avais guère entendus la voix de Dante qui me répondait enfin, juste quelques bribes. Cependant, je l’entendis fermé la fenêtre, revenant peu à peu à moi, et l’entendis soupirer lacement. Que ?! Qu’est-ce qu’il a ?! Tournant brusquement la tête vers la fenêtre, je le vis le front poser contre celle-ci, ses cheveux cachant son visage. C’était pour ainsi dire la toute première fois que je le voyais si désemparé… J’en avais même lâcher le tissus que je tenais dans mes mains si fermement depuis tout à l’heure. Instinctivement, je m’étais redresser et avais marcher lentement vers lui, mes talons claquant au sol à chaque pas. Le cœur battant comme pas possible, je posai hésitante ma main sur son épaule en lui disant d’une voix douce mais ne cachant pas mon inquiétude :

" Ça ne va pas ? "

Après mon geste vint une scène que j’eus du mal à suivre. Il s’était retourné et m’avait attrapé le poignet avec force pour que je me retrouve allongée sur le lit, son corps poser sur le mien. Les yeux grands ouverts de surprise, les cheveux en vracs dû à la chute, mes bras étaient étendus de chaque côté de ma tête et je ne bougeais plus, le laissant entouré mon visage de ses mains pour venir très lentement frôler mes lèvres et répondre que non, ça n’allait pas. Que c’est-il passer ? Là, à l’instant ? Mes forces m’abandonnant, je le regardais droit dans les yeux, tout comme lui avec toujours ce même air surprit au visage. Une étincelle inhabituelle dans ses prunelles m’interpellai avant qu’il ne vienne baiser la bordure de ma mâchoire, suçant ensuite mon cou de sa plus grande tendresse. C’est alors que je réalisai une chose incroyable, impensable même ! Était-ce… de l’amour ? Ouvrant mes yeux plus grands, des larmes de joie vinrent embrumées ma vue. Faisant enfin un geste, je levai mes bras et lentement les enroulai autour du corps de Dante, agrippant son dos de mes mains en le serrant de plus en plus fort. Je pouvais à présent sentir les battements de son cœur venir frapper mon corps, résonnant même à l’intérieur de moi comme étant le mien. C’était dingue, je me serais crus dans une scène de cinéma à l’eau de rose comme ceux que j’aimais tant regarder. Laissant mon esprit vagabonder et me convaincre que j‘étais bien dans la réalité, je ne me rendis même pas compte que mes lèvres s’étaient ouverte pour parler et sortir deux mots :

" Je t’aime… "

Me demandant de me répété comme si il n’avait pas comprit mes paroles, il arrêta tout mouvements et releva la tête pour me regarder l’air perdu avant de se dégager en s’étalant à côté de moi. Il semblait encaisser la nouvelle si durement que je n’osai plus faire un geste ni même parler, de peur d’en rajouter trop. Bon, c’est vrai que je l’avais annoncé un peu brutalement et à vrai dire, je ne m’y étais pas attendu non plus mais... Je le pensais réellement et je me sentais vraiment soulagée de lui avoir dis. Seulement voilà, avec une réaction pareil, dur de savoir si oui ou non il ressentait la même chose…

Me torturant l’esprit pour me préparer à avoir peut être un refus, je sentis les doigts de Dante s’enlacer dans les miens doucement, ce qui me fis sourire au moins jusqu’aux oreilles. Observant le plafond, tout comme lui, je n’osai cependant toujours pas parler jusqu’à ce qu’il me demande si je savais que ça allait être pire que Koh-Lanta. Lâchant un petit rire amusé, je vins me coller à lui pour poser ma tête sur son torse et répondre :

" Pire que Koh-Lanta, hein ! Mais tu ne le savais pas ? Je m’appelle Denis Brogniart ! "

Me répondant que le Denis Brogniart était sexy, je pouffai de rire alors que des rougeurs s'installaient sur mes joues, n'étant pas encore habituée à ses compliments. Tournant ensuite son visage vers moi, il me fit un bisous sur la joue avant de se relever pour s'étirer de long en large. Moi, je m'étais laisser retomber sur les draps comme une... baleine échouée ? Mais par contre, je n'étais pas à plaindre étant donné la magnifique vue qu'il m'offrait sur son popotin. Remarquant ses grimaces, je me promis à moi même de lui faire goûter à l'un de mes massages dès que possible. Avec mes petites mimines et ma douceur naturelle, il m'en dira des nouvelles ! Enfin, du moins, jusqu'à présent, personnes ne s'en était plaint !

Me redressant, je le regardai amusée tandis qu'il s'observai dans le miroir. Mais oui t'es beau ! Pensais-je avec un sourire aux lèvres. Après un instant, mon... beau blanc paradisiaque ? - M'enfin ! Aidez moi à remplacer 'mon beau brun ténébreux' par autre chose ! - se retourna vers moi et me tendit la main en me demandant si je voulais l'accompagner faire sa ronde. Baissant les yeux quelques secondes pour vérifier mon allure, c'est en faisant une grimace de : "on s'en fou " que je pris sa main et me sentis soulever en moins de deux. Hou ! Quelle force ! Grrrr ! Nous dirigeant alors vers la porte, je lui répondis gaiement :

" Je te suis ! "