Elle s'était refusé à suivre le jeune homme, même si avec la blessure qu'il s'était faite, elle savait pertinemment où il allait se diriger. Mais elle n'aurait pas supporter de le suivre, ça lui aurait prouvé qu'elle ne souhaitait pas s'éloigner de lui au final. Après avoir grimper les escaliers à toute vitesse en tenant d'une main ses chaussures, et de l'autre, son kimono qui ne devait pas la ralentir dans sa course. Arrivant enfin en face de la porte de sa chambre, elle enfonça la porte sans se préoccuper de la serrure et entra rapidement dedans, s'adossant à celle-ci une fois fermée, elle se laissa tomber au sol, lâchant ses chaussures. J'ai mal ... J'ai mal ... Se relevant difficilement, elle s'en alla dans la salle de bain, se déplaçant comme un fantôme, aussi lentement qu'un escargot. Se déshabillant, elle entra dans la douche, s'enfermant dedans, alluma l'eau froide, et s'accroupissant, elle entoura son visage dans ses bras. Ses cheveux commençaient à se mouiller progressivement, et descendaient le long de son corps, se collant à lui. Un gémissement se fit entendre dans le silence de l'eau qui coulait et ruisselait. Il venait de Sakuya, elle releva son visage, et quelques secondes s'écoulèrent avant que des larmes ne vinrent se confondre avec les gouttes d'eau qui descendaient le long de son visage. Une de ses mains se mit à frapper violemment le mur, de plus en plus fort.

« Pourquoi ... » murmura t-elle.

Arrêtant de frapper le mur avec sa main, elle s'entoura de ses bras, se serrant à un tel point que ses ongles si fins finirent par griffer sa propre peau. Ses yeux noirs ne retenaient plus ses larmes et elles coulaient à flot, alors qu'elle ne les supportaient plus sur son visage. Elle secoua sa tête quelques instants avant de finir par pousser un hurlement, laissant échapper une aura noire remplie de ténèbres qui s'emparaient d'elle.

« POURQUOI ÇA FAIT AUSSI MAL ?! » hurla t-elle en continuant de pleurer.

Elle s'arrêta soudainement, se releva en continuant de laisser l'eau couler, et sortit brusquement de la salle de bain. Attrapant son kimono, elle se laissa tomber sur le lit, prenant soin de s'enrouler dans son kimono. De minuscules larmes continuaient de couler lentement sur ses joues, ses cheveux encore trempés mouillaient les draps du lit et ses yeux finirent par se fermer dans un grand silence.

(Désolé j'étais pas passé dans la chambre avant, alors qu'en fait j'étais là avant et que dans un de mes postes j'ai mis que j'y étais passé T_T)


La fête de Noël n'avait rien d'extraordinaire, Katherine avait finie le reste de la soirée endossée à la place où elle avait été depuis les début. Il faut dire que les autres n'avaient pas vraiment eut l'air de s'amuser non plus. Dans un sens ça lui permettrait de ne pas avoir à supporter des personnes pots de colles dans sa classe. Il était enfin minuit, Kath allé enfin pouvoir retourner dans sa chambre, et dormir, la soirée n'avait était ni concluante ni amusante. Elle souffla, et cru qu'elle allait perdre patience quand on n'annonça la distribution de cadeaux. À quoi bon rester, elle n'en recevrait pas de toute façon, ce n'était pas totalement vrai, apparemment plusieurs personnes avaient reçu des cadeaux communs, tels que des préservatifs avec un petit mot "Sortez couvert" d'un certain Dante McCry et une poupée vaudou de Ai Enma...Surement la direction ou quelque chose comme ça pensa-t-elle. Au moment où elle voulu quitter la pièce on lui dit qu'il lui resté un cadeau à recevoir. C'était une rose accompagnée d'une carte postale, exaspérée par la soirée elle n'y prit pas tout de suite attention, elle se contenta de la prendre et d'aller dans sa chambre. Une fois arrivée elle s'assit sur son lit, et remarqua qu'elle n'avait encore jamais croisée sa compagne de chambrée. Elle allait surement bientôt la voir vu que tout le monde été obligé de retourner dans sa chambre. Fatiguée elle se mit en pyjama, elle s'allongea sur le lit. Elle regarda à un moment, les cadeaux sur sa table de nuit, des préservatifs, aucune utilité, une poupée vaudou, fonctionne-t-elle vraiment? Si oui pourquoi l'offrir à des élèves? Encore une fois inutile, puis elle remarqua qu'elle n'avait même pas pris la peine de regarder la carte postale. Qui avait bien pu lui écrire? Elle se redressa et se mit assise sur le lit contre le mur, face à la porte d'entrée. Elle tendit son bras pour attraper la rose et la carte, elle posa la rose à côté d'elle.
Soudain le visage neutre de Katherine s'horrifia, la carte venait de Russie, le code postale correspondait au lieux où elle avait été enfermée pendant plusieurs années, au dos il était inscrit "À quand notre rencontre ?", le mot n'était évidemment pas signé. Son cœur se serra dans sa poitrine jusqu'à l'étouffement, elle suffoquait et éclata en sanglots. Elle se leva, mis en miettes la rose sur son lit, elle enfila un jeans, un pull noir, des bottes et une veste en cuir. Sans se faire prendre, elle réussi à quitter le bâtiment, elle avait besoin d'air, malgré ça elle prit quand même la carte avec elle, elle l'avait pliée et mise dans sa poche.

( Désolée j'avais pas vu >3< )

Affligeant, désastreux, voilà comment la soirée avait été pour Sakuya. Le reste des chamans étaient d'un pathétisme sans nom, et elle préférait oublier le simple fait d'y être aller. Quelle honte pour elle que d'être entouré de personnes si faible, ça en devenait presque répugnant. Alors qu'on leur avait enfin donné le droit de sortir, les surveillants avaient distribué les cadeaux. Ignorant ceux-ci, la jeune femme avait voulu sortir en avance, seulement voilà, il semblait qu'elle avait des présents à découvrir elle aussi. Étrange. Voilà ce qu'elle pensait, personne sur cette Terre n'aurait besoin de lui faire de cadeaux, même pas une alors elle déclina l'idée même de les ouvrir. Néanmoins, elle prit le soin d'emporter les paquets avec elle, ou du moins, on l'y obligeait.

Arrivant devant la porte de sa chambre, elle poussa un soupire exaspéré lorsqu'elle vit une rose déchirée en mille morceaux qui traînait sur le lit de son ou sa colocataire. Quelle manque cruel de politesse. Posant le sac rempli de cadeaux sur son lit, elle s'assit lentement pour finir par regarder devant elle comme pendant la fête. Je n'ai pas besoin de cadeau ... Pourtant, sa curiosité la piquait, il fallait qu'elle sache quand même ... Prenant le premier paquet, elle regarda l'envoyeur avant de se jeter dessous. Dante McCry ? Un surveillant ... Déjà, ça commençait sur une mauvaise, Sakuya ne le connaissait et son cadeau était étrange. Des préservatifs ? Qu'est-ce que je peux en faire à part les jeter bon sang !? Sans plus attendre, elle prit le paquet et le jeta violemment dans la poubelle. Silencieusement, elle repartit s'asseoir sur son lit, poussant un long soupire qui montrait sa fatigue d'être entouré de gens aussi peu ... poli - selon elle bien sûr -. Le second cadeau était une poupée vaudou de la part de la surveillante qui ressemblait tant à la jeune femme. Les pouvoirs psychiques existent et bien que Sakuya soit très mal placée pour dire le contraire, elle ne croyait pas à ses pouvoirs de poupée vaudou. Pourtant, elle rangea la poupée de le premier tiroir de sa table de chevet. Au moins, j'aurais un petit défouloir de poche ... Le troisième cadeau qu'elle prit en main était un miroir, qui venait de Nezumi, le même Nezumi qu'elle avait croisé dans les couloirs sombres de la maison. Un petit était avec, une simple phrase qui fit poussé un rire nerveux à la jeune femme. Plaçant le miroir en face, elle se regarda dedans, voyant précisément son visage, pâle, stoïque, ne reflétant pas la moindre émotion, un visage de mort presque. Se levant, elle l'accrocha à un des murs de la chambre et le contempla. C'est tellement frustrant ...

« L'île ne m'a rien fait. C'est moi ... Qui suis comme ça. » dit-elle sur un ton parfaitement calme. Brusquement, elle envoya son poing dans le miroir, le brisant en son centre, en faisant une énorme fissure qui multipliait les reflets de la chaman. « C'est moi qui suis comme ça ! » cria t-elle en renvoyant son poing dans le miroir.

Le retirant, elle regarda celui-ci, dans lequel des morceaux de verre très gros s'étaient logés, créant ainsi quelques plaies qui ne faisaient que quelques blessures en plus de la morsure du maudit chat. Sakuya prit une grande inspiration pour faire passer sa montée d'adrénaline soudaine. Se rasseyant sur son lit, elle croisa les bras silencieusement. C'est ça. Les gens préfèrent croire que c'est cette île qui m'a rendu comme ça. Elle n'a fait qu'augmenter ma véracité des meurtres et du sang. Elle n'a pas été le détonateur de mes pulsions ... C'est moi qui en suis l'origine. Finissant de philosopher sur ces pensées, elle prit alors le dernier cadeau, un grand paquet, plutôt gros, même trop gros en fait. Elle ne prit pas le temps de regarder l'envoyeur, non, elle était bien trop pressé de savoir ce que pouvait contenir une aussi grosse boîte. Ouvrant finalement le paquet, ses yeux s’écarquillèrent, et cela n'arrivait pas souvent. Que contenait cette fameuse boîte ? Les mains de la jeune femme se posèrent sur l'objet pour le sortir entièrement, laissant apparaître un magnifique yukata noir, où était brodé des motifs de plumes. La couleur de celui-ci était un très joli orange coucher de soleil qui finissait en rouge sang. Qu- ... Un yukata ? Qui serait assez fou pour m'offrir ce genre de chose ? Sakuya préférait se taire sur ses arrières pensées mais elle le trouvait splendide, peut-être même trop beau pour que ce soit à elle de le porter. D'ailleurs, sur le coup, elle préférait se dire que c'était une erreur, que ce paquet n'était en fait pas pour elle, mais plutôt pour une autre personne. Bien que la chaman est toujours détesté montrer son intérêt pour quelque chose, elle ne pouvait pas nier qu'elle était particulièrement attachée à ses pratiques et traditions japonaises. Le kimono qu'elle portait le sous-entendait ; et le yukata qu'on lui avait offert était sûrement le plus beau cadeau qu'on puisse lui faire. La question existentielle est ... Qui me l'a offert ? Ce genre de cadeau coûte une véritable fortune et Sakuya avait sa petite idée sur la question. Un seul nom en tête, et sûrement le seul nom qui trottait dans sa tête depuis un petit moment. La jeune femme s'était levée, et s'entourait de ses bras en prenant de grandes respirations comme si il s'agissait d'un suspense insoutenable. Elle prit le petit mot qui accompagnait le paquet et regarda le nom qui était inscrit. Gareki Shiro. Elle laissa tomber le papier au sol avant de s'asseoir rapidement sur le lit en posant une main sur son front. Comme si ce nom ne m'était pas familier ... Gareki. Son visage se voulait calme, toujours aussi froid, mais elle avait du mal à croire qu'après tout ce qu'elle avait pu faire ou dire, il lui offre un cadeau de cette envergure. Elle enfonça son visage dans ses mains, et resta silencieuse. Hors de question de faire éclater sa joie intérieure, même pas la peine d'y penser ...

« ... Hum. »

Prenant le yukata dans ses bras, elle le serra comme s'il s'agissait d'une peluche avant de partir silencieusement dans la salle de bain. Loin d'elle l'idée de montrer sa satisfaction comme dans tout bon stéréotype qui se respecte, mais Sakuya était réellement heureuse. Ça ne durerait pas et ça ne devrait rester qu'intérieur bien sûr. En quelques minutes, elle se changea et mit son magnifique yukata, s'observant, elle se trouva d'abord trop noir avec ses cheveux dedans ... Mais très vite, elle s'habitua à l'assemblage des différentes couleurs. Sortant de la salle de bain, elle leva les bras pour regarder de plus près les manches. Décidément, elle l'adorait ce yukata. Mais elle se refusait à aller remercier le si gentil envoyeur de ce joli présent. Alors là, certainement pas. Sakuya ne peut pas se montrer gentille, faut pas pousser. Tournant sur elle même pendant quelques secondes, elle s'arrêta et reprit un air stoïque avant de sortir de la chambre. Bien qu'elle était comblée au plus haut point, elle craignait de croiser une nouvelle fois la route de Gareki. La jeune femme savait qu'elle ne saurait pas comment s'y prendre, et cela la frustrait. D'ailleurs, elle avait remarqué que le paquet était accompagné d'un autre qu'elle s'empressa d'ouvrir ; il s'agissait d'une boîte de chocolat. Bien loin d'être gourmande, la jeune femme en mangea quelques uns par appétit, depuis combien de temps n'avait-elle pas mangé d'ailleurs ? Ouh, bien trop longtemps. Reposant le paquet sur son lit, en espérant que son ou sa colocataire n'y touche pas s'il ou elle tenait à sa vie, elle soupira. Se décidant à enfin sortir de la chambre, Sakuya partit dans la première direction qui lui était offerte pour se promener, en espérant ne rencontrer personne.

Sakuya avait accepté la proposition de Gareki avec beaucoup de détermination, ce qui avait fait sourire ce dernier. Etant tout deux sortit de la chambre des surveillant élémentaliste, Gareki suivait sa bien aimée tout en tenant la main de celle-ci. Il n'aillait pas se perdre car il se devait de connaitre les couloirs ainsi que les dortoirs des élèves de House Fukkou, mais il se laissait allé cependant, laissant Sakuya le guidé avec son visage froid tandis que Gareki avait abordé son air indifférent et neutre à la fois. Si jamais quelqu'un les interpelait, c'était à Gareki de s'occuper de cette personne en question étant donné son grade dans l'établissement et ce dernier se faisait une grande joie intérieure de voir à quoi ressemblait la chambre de sa compagne bien qu'il se doutait qu'elle ne devait pas être très rose.

Une fois arriver devant la chambre de la chaman, celle-ci ouvrit la porte calmement, laissant Gareki silencieux car il ne savait pas à quoi s'attendre en entrant dedans, ni même si il risquait de rencontrer la colocataire de la jeune chaman. Ce ne fut pas le cas, à son bonheur, la pièce était vide voir même peut-être un peu plus petite que celle du jeune homme. Gareki entra en suivant Sakuya, curieux. C'était la première fois qu'il entrait dans la chambre de sa bien aimée et puis, surtout d'une élève. Il s'était imaginé que la teinture des murs allaient être différente dans les chambres pour chaque race présente, mais s'était trompé; Si ce n'était que la taille, rien ne changeait de la sienne. Restant silencieux, Gareki referma la porte derrière lui avant de prendre Sakuya dans ses bras par surprise, comme si il ne l'avait pas assez fait dans sa chambre à lui. Humant l'agréable odeur de la chaman, le surveillant murmura à l'oreille de cette dernière;

- Tu prends ta douche en première... ou tu veux qu'on la prenne en même temps ?

Bien sur, Gareki n'était pas particulèrement sérieux en se qui consernait de la prendre à deux, mais il l'était dans ses paroles, pas dans ses pensées. Bien sur, si jamais Sakuya acceptait, il se plirait alors à la volonté de cette dernière sans broncher. Il ne voulait pas parraitre comme un pervers non plus, il aimait juste taquiner un peu sa compagne qui n'était pas habituer à ce genre de chose et il se devait tout de même de l'initier à la vie à deux... Même si pour cela il devait parraitre odacieux, pervers ou encore mesquin avec sa chère Sakuya.

Gareki avait suivi la chaman sans broncher jusqu'à sa chambre, qu'elle avait ouverte et scruter pour voir si par un pur hasard, son ou sa colocataire serait là. Toujours pas là, tant mieux. Jetant un rapide coup d'oeil au miroir qui était dissimulé derrière le lit, Sakuya se crispa. Le cadeau de Nezumi avait été rapidement détruit par la jeune femme elle même. Le miroir était en morceau, le seul bémol, c'était la présence des bouts du miroir particulièrement coupant au sol. Tant que j'ai des chaussures, ça ne me dérangera pas ... Soudain, des bras vinrent l'entourer et tournant sa tête pou voir celle du jeune homme qui l'avait prise par surprise, elle se mit à rougir. Détournant son visage rapidement, elle le laissa faire sans protester. C'est ce qu'il y avait de pratique avec les cheveux noirs longs, il dissimulait facilement le visage.

- Tu prends ta douche en première... ou tu veux qu'on la prenne en même temps ?

Sakuya fut si surprise que sa bouche s'était automatiquement entrouverte comme si elle s'apprêtait à dire quelque chose qui ne sortait pas. Ensemble ?! Alors que ses joues semblaient avoir reprit une couleur normale, ce fut tout son visage qui se mit à rougir cette fois-ci. Posant ses mains sur sa bouche, elle imaginait déjà se retrouver nue devant son bien aimé qui le sera tout autant, ce qui la fit ouvrir de grands yeux. Non non non non ! Elle attrapa les mains du surveillant pour se défaire de son emprise et se retourner vers lui. Ses rougeurs ne disparaissaient pas et sa gêne envers ce qu'elle imaginait ne cessait de grandir. Si elle s'était mise à parler, elle aurait balbutier comme un enfant pour se faire comprendre. Il faut qu'il s'attende à ce que je le rejette souvent, c'est comme ça ! Regardant le jeune homme avec de gros yeux, elle secoua sa tête comme ses idées n'étaient pas claires.

« ... Non ! » déclina t-elle en tentant de reprendre un visage plus sérieux.

Avant même d'attendre une réponse de la part de son bien aimé, la chaman fonça dans la salle de bain comme une flèche. Si elle s'en voulait de ne pas pouvoir dire les choses plus doucement, mais c'était son caractère. Au moins, dans la salle de bain, il ne serait pas là pour la voir rougir. Rapidement, elle ferma la porte derrière elle et regarda ses joues rosés dans le miroir. Hum ... Essayant d'oublier ce qui venait de se passer, elle commença à enlever le yukata avec précaution, histoire de ne pas l'abîmer. Une fois complètement dévêtue, elle partit dans la douche, faisant couler l'eau chaude. Ruisselant le long du corps de la chaman, l'eau la fit frissonner, mais pas le temps de prendre son temps, le jeune homme attendait. Commençant par se laver tout le corps en terminant par ses longs cheveux ébènes, la jeune femme finit par sortir rapidement de la douche, avec les cheveux encore trempés. Oh ... non. Regardant autour d'elle, Sakuya remarqua qu'elle n'avait pris aucune affaire de rechange dans la précipitation. Tant pis ... Prenant une serviette qu'elle fit passer sous ses bras, autour de sa poitrine, histoire de la faire tenir, elle devait sortir de la salle de bain. ... La serviette n'arrive qu'aux genoux ? ... Hésitant encore un moment, elle finit par ouvrir la porte, sortant uniquement couverte d'une serviette. Heureusement que la honte ne tue pas ... Ses joues se remirent à rougir lorsqu'elle croisa le regard du jeune homme qui patientait. S'approchant de ses affaires d'un pas pressé, elle prit un de ses kimonos pour s'en vêtir. Un pourpre si foncé qu'on aurait dit du noir. Se mordant la lèvre, elle se dirigea vers le surveillant en essayant de prendre un visage froid, chose difficile pour Sakuya dans ce genre de situation.

« Je ... Va prendre ta douche ! Je me changerais ici. » annonçait-elle gênée alors que de petits gouttes tombaient de ses mèches de cheveux mouillés.

( tu aimes empirer les situations pour Sakuya toi ! XD )

La phrase du surveillant semblait avoir eut un éffet plus puissant que ce dernier n'avait crut. Ayant refuser, Sakuya s'était pricpité vers une porte, la salle de bain, probablement jugea alors Gareki qui resta un moment silencieux en se rappellant chaque détails de la réaction qu'avait eu sa compagne. Une réaction qui avait fait apparaitre un sourire sur son visage qui était généralement bien couvert par une certaine indifférence. Il trouvait Sakuya tellement mignonne dans ce genre de moment, mais là elle était carrément passé à la magnifique couleur tomate, à croire que ses paroles vallaient bien plus que ses carresses. Silencieux, Gareki s'assit alors sur le lit doucement en se demandant si sa bien aimée ne s'était pas imaginé quelque chose sur le coup et, lui qui croyait attendre longtemps pour pouvoir aller prendre sa douche, ce fut avec surprise qu'il se redressa en entendant la poigner de la porte bougé.

Si la jeune chaman avait l'air bien gêné là tout à l'heure, ce fut à présent Gareki qui avait la bouche entre-ouverte et les joues bien rougie en voyant la jeune femme encore trempée dans sa serviette qui ne se limitait qu'aux genoux. Ok, il se l'avouait à lui même, il s'était rincé l'oeil sur le coup d'un regard discrèt en espérant ne pas s'être fait repérer. Mais il reprit son calme en entendant la chaman lui dire d'aller prendre sa douche pendant qu'elle se changerait ici. Un ordre, encore ? Le surveillant lui avait pourtant dit qu'il avait horreur de ça. Se levant alors, il se rapprocha de la jeune femme, carressant une de ses épaules légèrement humide. Calme, mais toujours les joues rougissante, il esquissait un doux sourire à l'attention de la chaman.

- Je veux bien, ma tendre et humide bien aimée, fit calmement Gareki. L'ennuit, vois-tu, c'est que je ne possède pas de serviette... A moins que tu n'en aies d'autre à me proposer si ce n'est celle que tu portes actuellement ?

( ... Légèrement oui 8D )

La chaman était particulièrement embarrassée, et elle se souvenait pertinemment que le jeune homme ne tolérait pas les ordres. Mais sur le moment, elle ne voulait pas s'éterniser devant lui en serviette, c'était une urgence. Surtout que plus le temps passait, plus elle avait froid. C'était un détail parmi tant d'autres qui ne faisait que redoubler sa gêne. Lorsqu'il se leva et posa sa main sur une de ses épaules, Sakuya craignait d'avance une remarque mais il n'en fit rien.

- Je veux bien, ma tendre et humide bien aimée. L'ennuit, vois-tu, c'est que je ne possède pas de serviette... A moins que tu n'en aies d'autre à me proposer si ce n'est celle que tu portes actuellement ?

Même dans cet embarras, il trouvait le moyen de détendre l'atmosphère, ou presque. Ma serviette ?! Certainement pas ! Regardant celui-ci d'un oeil discret, la jeune femme partit vers son sac où elle pensait pouvoir trouver ce qu'elle cherchait. S'arretant brusquement, elle regarda le sol, elle avait senti quelque chose se planter dans son pied, sûrement un morceau du miroir. Feignant de n'avoir senti, elle s’approcha du sac, ignorant la douleur qui parcourait son pied. Je les avais oublié ... Fichus morceaux ... Sakuya avait pensé à amener énormément d'objet dans le cas où la maison de redressement ne les posséderait pas. Fouillant dans une des poches, elle trouva une grande serviette bleu océan qu'elle tendit au jeune homme en essayant de contenir ses rougeurs. Allez allez, pas de chichi et prend la serviette ...

« ... Je n'ai que ça à te proposer. » Sinon j'ai toujours l'option de fouiller dans les bagages de mon colocataire, et ça ne me dérangerait pas.

Gareki était une lame à double tranchant par moment. Pourquoi ? Parce qu'il aurait très bien pu gêné d'avantage sa bien aimée avec quelques douce paroles de sa part, tout comme il le faisait maintenant, c'est-à-dire détendre la jeune fille qui concervait cependant de magnifique rougeur, plaisant parfaitement au surveillant. Quand la chaman eut vite à lui tendre une serviette bleu marine, ce dernier l'accepta volontier en la prenant doucement. Il remarqua alors quelques morceaux de verre, laissant silencieux la jeune homme qui prit le bras de la jeune femme pour la tirer vers lui. Bien que celle-ci était encore quelque peu mouillé, il prit la peine de d'enlaçer la chaman pour son plaisir personnel. Il trouvaitça plus interessant étant donné la tenue dans laquelle se trouvait la chaman, mais il la lâcha après quelques minutes. Tant il aurait aimer couvrir son bien aimée de baiser étant donné les partie du corps nue de la jeune femme.

- Merci pour la serviette.

Sur ces paroles, il partit en direction de la salle de bain. Gareki referma doucement la porte derrière lui et n'attendit pas l'Automne pour se déshabiller, au contraire, aussitôt la porte fermé, ce fut la première chose qu'il fit et quand il fu complètement nue, il alla dans la douche pour pouvoir savourer un moment qu'il appréciait tout particulièrement. Après quelques minutes à rester sous l'eau chaude, Gareki fit pivoter la poigner de la douche pour que celle-ci cesse de faire aller l'eau et ainsi, laisser le surveillant sortir de la douche. Différement à Sakuya, Gareki était satisfait des affaires qu'il avait, remarquant le yukata de la chamnan qui était encore là, il esquissa un sourire avant de finir d'essuyer son corps pour pouvoir se rhabiller aussitôt. Seul ses cheveux était encore trempé et il eut vite faire de passer la serviette dessus pour pouvoir les ébourrifer, comme à son habitude. Se retournant vers la porte, il toqua.

- Princesse, avez-vous finit de vous changez, ou dois-je encore attendre que vous sêchez votre magnifique corps ?

A chaque fois qu'elle rougissait, le jeune homme semblait prendre un malin plaisir à la faire rougir encore plus. La mettant dans une gêne qu'elle cachait difficilement, du moins, lorsqu'ils ne sont que tous les deux. Soudain, Gareki la tira pour la faire venir vers lui, finissant une nouvelle fois dans ses bras. Un frisson la parcourra tant le corps de son bien aimé était chaud comparé à celui de la chaman à cet instant. Se laissant faire alors que des gouttes tombaient au sol silencieusement, le jeune homme la lâcha, un sourire au coin des lèvres.

- Merci pour la serviette.

Une fois partit dans la salle de bain, Sakuya étouffa un gémissement de douleur. Préférant attendre que le jeune homme soit partit pour s'occuper du morceau coincé dans son pied. S'asseyant sur son lit, tenant sa serviette d'une main, elle releva son pied pour voir les dégâts. Un bout coupant avait percé sa peau, il n'était pas plus grand qu'une aiguille, mais il suffisait à la faire souffrir. Sans hésiter, elle l'attrapa et le retira d'un coup sec ; une minuscule goutte de sang sortit de la plaie. N'y faisant pas attention, elle se leva et retira sa serviette après avoir essorer ses cheveux avec. Tsss. Son pied la faisait souffrir, mais elle ignorait la douleur. Jetant la serviette sur son lit, elle enfila le kimono pourpre en deux temps trois mouvements et fit le noeud pour le faire tenir. Il fallait qu'elle se dépêche, comment savoir quand Gareki allait sortir ? Vite vite ...

- Princesse, avez-vous finit de vous changez, ou dois-je encore attendre que vous sêchez votre magnifique corps ?
« Ah ... Oui. » fit-elle allant fouiller dans son sac pour y trouver un peigne.

Aussitôt que son bien aimé fut sortir de la salle de bain, Sakuya passa quelques coups de brosses dans ses cheveux noirs, histoire d'éviter les éventuels noeuds. Jetant le peigne dans son sac une fois l'action terminée, elle se tourna vers le jeune homme, les cheveux légèrement plus ébouriffés. Elle détourna son regard et prit de nouveau un visage froid et indifférent, tout en croisant les bras.

« La Princesse attendait que son Prince arrive. » dit-elle d'une voix qui en rajoutait à son allure hautaine.

Entrant donc dans la chambre après la réponse positif de Sakuya, Gareki se permit de regarder sa bien aimée de là ou il était. Elle portait un kimono d'un rouge bien sombre, changeant légèrement du yukata noir aux motifs soleils couchant que lui avait offert le surveillant. Cependant, il ne pouvait s'empêcher de la trouver belle, malgré ce petit côté hautain qui lui rappellait sa première rencontre avec la jeune femme dans le couloir sombre. Il se permit de se rapprocher de sa compagne pour toucher du bout des doigts le kimono, dessinant la ourbe de l'épaule jusqu'à descendre à la poitrine ou il se permit de retirer sa main rapidement dans le cadre ou son geste risquait d'être mal vu. Sakuya avait beau prendre cette air froid, Gareki savait pertinament que quoi que la jeune femme face, elle allait de toute façon rougir face à lui et il aimait personnellement ces moments.

- Sans vouloirs vous contrarier Princesse, ni même à vous insitez au vice, votre corps nue et humide était d'une beauté sans égal. dans cette mini tenue dans laquelle vous vous présentiez il y a peu.

Bien sur, Gareki savait qu'il n'avait pas tout vu du corps de la jeune femme donc il ne pouvait pas réellement critiquer à 100% Sakuya, mais il prenait tout de même à malin plaisir intérieure à glorifié la chaman qui allait probablement- et comme d'habitude - prendre son air hautaine et fière d'elle, ce qu'il trouvait amusant et le pouvoir de la jeune femme ne l'empêchait pas de la toucher, Dieu sait ce qu'il aurait fait d'elle avec de telle paroles en tête. Gareki n'eut cependant qu'une idée en tête; Eloigner sa tendre et douce loin des morceaux de verre qui trainaient à terre en forçant légèrement la chaman à se colle au mur non loin de la porte de la salle de bain. Possessif, certe, mais il n'en restait pas moins doux avec sa compagne.

Passant une main dans ses cheveux encore légèrement mouillés, la chaman regarda le jeune homme qui la scrutait. S'approchant d'elle, ses doigts dessinèrent les contours de ses courbes en partant de son épaule pour se stopper à sa poitrine où il retira précipitamment sa main. Le visage de Sakuya avait repris des rougeurs non négligeables mais elle semblait presque montrer les dents ; c'est limite si celle-ci aurait grogner si sa main avait continué. Le regard noir qu'elle lui avait lancé voulait tout dire, un centimètre de plus, et elle n'aurait pas hésité à le mordre. Effaçant rapidement les rougeurs de ses joues, Sakuya détourna son regard en gardant les bras croisés.

- Sans vouloirs vous contrarier Princesse, ni même à vous insitez au vice, votre corps nue et humide était d'une beauté sans égal. dans cette mini tenue dans laquelle vous vous présentiez il y a peu.
« Ça t'amuse de me faire rougir ?! » dit-elle sans pouvoir éviter les dîtes rougeurs de faire leur apparition.

Prenant un visage contrariée bien que les rougeurs ne le rendait pas crédible, elle détourna son visage, comme à son habitude. Personne ne lui avait jamais dit ce genre de chose, et quoi de plus normal, personne ne l'avait jamais vu comme le jeune homme avait eu la chance de la voir. Le jeune homme s'avança vers elle ce qui eût pour effet de la faire reculer instinctivement. Son visage se crispa l'espace d'un instant lorsqu'elle posa le talon de son pied auparavant décoré d'un morceau de verre. Que cherche t-il à faire ? Feignant de n'avoir rien senti et espérant que son bien aimé n'ait rien remarqué, elle s'appuya contre le mur. Il faudra que je mette un pansement, au pire ... Reposant son sombre regard sur le jeune homme, elle se mordit la lèvre. Changeons de sujet.

« ... Hum ... Où allons-nous aller ? »

Voir la frimousse de Sakuya décoré de rougeur apaisait énormément Gareki, elle lui donnait l'impression d'être... normal, ou plutôt, détendue en la présence du surveillant. En faite, en y repensant, Gareki remarquait facilement une certain faiblesse par rapport à avant, comme si la jeune femme se laissait dominer par le surveillant. Cela ne le dérangeait pas réellement, il trouvait ça juste mignon de la part de sa compagne qui avait soudainement changer de sujet pour rapporter l'attention du jeune homme si l'endroit ou ils iraient tout deux manger, laissant perplexe le jeune surveillant qui, oui, s'amusait à faire rougir Sakuya. Il prit une mine mi-indifférente, mi-réfléchit sans pour autant lâcher des yeux sa compagne en se demandant si il y avait réellement un endroit qui conviendrait à la chaman pour manger, elle qui ne semblait pas particulièrement aimer la présence d'autre personne si ce n'était que le jeune élémentaliste.

- Il n'y a pas beaucoup d'endroit qui correspond à tes gouts, malheureusement, lâcha calmement Gareki.

Les paroels de Gareki ne portait aucun jugement, ni même de quoi contrariée sa bien aimée. Il ne voyait juste pas d'endroit qui convenait au désire de celle-ci. Cela pouvait être même ironique, mais on aurait dit que le destin cherchait réellement à tuer la pauvre chaman et Gareki commença à se demander comment celle-ci se nourrissait avant d'entrer dans House Fukkou, le laissant perplexe intérieurement, ne laissant pas parraitre cet air bênèt qui serait probablement apparut sur son visage si il se laissait aller physiquement.

- Sinon, oui, je trouve ça amusant de te faire rougir, tu es tellement migonne quand ça arrive... je sais, je me répète, rajouta-t-il.

Fixant le jeune homme, Sakuya s'enfonçait des réflexions qui n'avait plus aucun rapport avec le sujet abordé. Mais très vite, elle sortit de ses pensées, et se mit à réfléchir. En posant cette question au jeune homme, elle ne lui rendait pas la tâche facile. S'il avait cerné la chaman, il avait du comprendre que celle-ci n'aimait guère les endroits où il y a foule. Je ne l'aide pas en faisant ça.

- Il n'y a pas beaucoup d'endroit qui correspond à tes gouts, malheureusement.
« Finalement ... Emmène moi où tu veux, peu importe l'endroit. » dit-elle en rabaissant son regard au sol.

Tant que je suis avec toi, tout ira bien non ? Les sentiments peuvent parfois forcer à dépasser ses propres limites, et sera menteur celui qui le nie. Je peux bien faire l'effort de retenir mes pulsions ... Et c'est la chose que la chaman craignait plus que tout. Son envie de tuer ne s'éteindrait pas parce qu'elle s'était ouvert à quelqu'un, plus particulièrement à une personne qu'elle aime. D'ailleurs, elles'en voulait de ne pas lui avoir proposé cette option plutôt. Si elle était prête à aller dans un endroit rempli de personnes, c'est qu'elle avait le sentiment d'être capable de ne faire aucune victime, quoi qu'il ne faut pas parler trop vite.

- Sinon, oui, je trouve ça amusant de te faire rougir, tu es tellement migonne quand ça arrive... je sais, je me répète.
« La ferme ... » dit-elle en posant une main sur le torse du jeune homme pour le repousser.

Sakuya était susceptible, et même les compliments faisaient parfois l'effet inverse de ce qu'ils devraient faire. La chaman était comme ça, un coup elle pouvait rougir, un autre elle faisait comme si de rien n'était et agissait avec son caractère naturel, elle rougissait à l'intérieur en quelques sortes. Ha, si tu croyais me voir rougir encore longtemps ... Tu t'es mis le doigt dans l'oeil. La jeune femme avait beau se montrer exceptionnelle calme avec Gareki, elle retenait son mauvais caractère. La docilité de Sakuya ne dure jamais longtemps.

Entendre Sakuya lui dire de l'emmener ou il voulait fit arquer un sourcil au jeune homme, comme si ce dernier avait mal entendu ce qu'avait dit sa bien aimée. Cela semblait étrange de la part de la chaman qu'elle lui propose ça aux yeux du surveillant étant donné que généralement, elle n'oserait même pas dire de telle chose. Réfléchissant légèrement, ce ne fut que lorsque la jeune femme le poussa légèrement avec sa main, poser sur le torse du jeune homme que ce dernier sortit de ses pensées pour regarder sa compagne, à croire que celle-ci avait du mal prendre les paroles du jeune homme à sa façon de lui parler. Cependant, Gareki était trop occupé à pensée pour se soucier des paroles futiles que venait de prononcer son amour étant donné que ceux-ci ne l'interessait pas. Bien sur, Gareki s'était fait une raison depuis un moment déjà, prenant en compte que Sakuya le prenait toujours du même pied d'égal que les autres et ce, qu'il soit son petit-ami ou non. Faisant dégerpir la main de la chaman d'un coup doux mais sec, Gareki semblait enfin s'être décidé à parler.

- Vu que c'est le matin, le réfectoire doit être bondé d'élève de n'importe quel section, à l'inverse des restaurants qu'ils soient chic ou non, dit-il calmement sur un ton réfléchit. Je te propose qu'on aille donc au restaurant traditionnel, qu'en penses-tu ?

Bien sur, Gareki savait pertinemment que Sakuya avait donné son consentement à ses précédents dires, mais malheureusement pour elle, le surveillant tenait un minimum à se que Sakuya soit d'accord sur l'endroit ou aller et elle pouvait même choisir le restaurant si elle le désirait, peu importait pour le jeune homme. Même si il a du légèrement dépenser pour les cadeaux de Noël, Gareki pensait qu'il devait encore avoir suffisament d'argent pour un restaurant de luxe pour quatre personne donc, la jeune femme ne devait pas particulièrement s'inquièter du restaurant ou manger. Gareki restait cependant étrangement silencieux et calme, voir impassible de temps à autres actuellement, peut-être parce qu'il réfléchissait encore à quelque chose. Qui sait.

Gardant son regard poser sur un point invisible, la jeune femme portait son attention sur son pied. Il ne l'empêcherait pas de marcher, mais il la gênait. Repoussant la main de la chaman, le jeune homme n'avait fait aucun commentaire, peut-être était-il trop enfoncé dans ses pensées pour. Je lui ai pourtant donné carte libre pour l'endroit ... Pourquoi semble t-il réfléchir ? Pour Sakuya, il lui semblait logique qu'il choisisse le réfectoire, du moins, c'est ce qu'elle pensait, bien que l'idée ne l'enchante pas.

- Vu que c'est le matin, le réfectoire doit être bondé d'élève de n'importe quel section, à l'inverse des restaurants qu'ils soient chic ou non. Je te propose qu'on aille donc au restaurant traditionnel, qu'en penses-tu ?

Le restaurant ? Cette option n'avait même pas effleuré l'esprit de la jeune femme ; elle qui croyait devoir se coltiner le réfectoire, elle faisait fausse route. L'idée du restaurant ne lui déplaisait pas, peut-être qu'avec un peu de chance, il ne sera pas aussi bondé que le réfectoire. De toute manière, à part le restaurant maintenant, il n'y a pas d'autres options. De plus, si la cuisine était japonaise, la chaman serait peut-être moins réticente à y mettre les pieds. Passant une main dans ses cheveux tout en semblant réfléchir, la jeune femme reposa son regard sur son bien aimé.

« Ça me va ... » répondit-elle simplement.

Non, en fait, ça ne peut pas mieux aller s'il s'agit d'un restaurant traditionnel. Sakuya avait toujours adoré la cuisine japonaise, en même temps, on ne lui avait pas donné l'occasion de manger autres choses. Et elle ne comptait se mettre à goûter les spécialités des autres pays, elle s'en fichait royalement. Se décollant du mur, elle s'approcha du jeune homme et approcha sa main de la sienne avant de s'arrêter, pensive. Plus il l'utilise son pouvoir, plus il se fatigue. Mes caprices pourront attendre. Se résignant, elle croisa les bras, et prit un visage neutre.

« Mais tu choisis ! »

Gareki resta silencieux quand à la réponse positive de Sakuya. De toute façon, il se doutait qu'elle accepterait un restaurant traditionnel, non pas parce que c'était le genre de restaurant qui courrait encore vaguement les rues malgré l'âge mordèrne qui s'était imposé au fil des années, mais plutôt à cause des gouts de la chaman. Certe, Gareki ne la connaissait pas aussi bien que Tamara, sa soeur, mais il était très facile de voir que tout ce qui concernait le traditionnel japonait, Sakuya en était fort proche étant donné qu'à chaque fois que le surveillant avait l'occasion de la voir - vétue de préférence -, elle était en kimono, bien que de basse qualité semblait-il et toujours de même couleur; rouge pourpre fort intense, la couleur du sang bien concentré en somme. Quand sa bien aimée eut vite fait de dire à Gareki de choisir, ce dernier arbora un timide sourire.

- C'est le genre d'ordre que j'aime, fit calmement Gareki sur un ton ironique.

C'était pas vraiment un ordre ce que lui avait demandé Sakuya, mais Gareki l'avait concidéré comme tel au vu de sa façon de se conduire de la sorte avec lui, et puis, elle n'était vraiment pas du genre à demander gentillement de toute façon. Il regardais cependant un endroit invisible du corps de la jeune femme, comme si une tache transparent s'était imposer sur le kimono dans la jeune femme au niveau de la poitrine, bien qu'il regardait plus les bras de sa compagne. Réfléchir lui donnait l'impression d'être perdu par moment car justement, il avait trop tendance à réfléchir sur le coup et c'est ce qui lui arrivait actuellement. Ce ne fut qu'au bout d'une minute qu'il réalisa ce qui se passait réellement et le surveillant passa son bras autour de l'épaule de sa tendre et douce.

- Allonz-y dans ce cas..., murmura-t-il aux creux de l'oreille de Sakuya.

Sur ces paroles, Gareki lâcha la chaman pour prendre la main de celle-ci, ne laissant que de petite flammes s'échapper entre leurs mains car le surveillant ne tenait pas à ce que les autres personnes normaux voyent ça. Ils ont toujours tendance à paniquer ou à renier ce qu'il voyait, et Gareki ne voulait que ni l'un, ni l'autre arrive. Se dirigeant vers la sortit, il referma la porte derrière eux histoire que la chaman n'ai pas à s'ennuyer à ça.

( tu peux rp au resto (a) )