(On fait vite nous ! 8D)

Arrivant enfin au meilleure point de vue de ce bâtiment, le toit, j'aimais regarder le ciel étoilés et réfléchir à mon avenir ou à d'autre chose futile, je m'allongeais à l'abrit des regards les étoiles commencérent à apparaitre et le vent du soir ébouriffait quelque peu mes cheveux que je lâchais, même si je n'aimais pas toujours mes cheveux qui s'emmélaient trop vite à mon gout .... ils me rappelaient ma vraie mère, histoire trop longue et trop sentimental pour la raconter, je ne veux pas pleurnicher sur mon sort il y a pire que moi .... non ?

Je plaçais mon sac derrière ma tête pour bien la positionner, je commençais à avoir l'habitude du sol froid, je me demande si ma vie sera assez longue pour compter toutes les étoiles.... je trouvais cette phrase triste. A cette pensée je fermais mes yeux pour écouter le silence qui faisait place peu à peu.

Je me réveillais dans le froid, quand même s'endormir sur un toit en octobre il faut vraiment être givrée.
Je commençais d'abord par bouger mes doigts et mes orteils, je m'étirais tout en baillant, je me demandais quelle heure il était, j'approchais mes deux mains sur mon visage et me tapotais mes jours pour que je reprenne un peu de couleurs, je ne voulais pas ressembler à un cadavre, me mettant assise pour regarder un peu le paysage enfin.... le toit de plus il n'y avait personne, on aurait pu ce croire dans un film d'horreur plein de zombies, à cette réflexion je frissonnais et levais la tête pour regarder les nuages.

Après ma longue errance dans House Fukkou, je me retrouvai en haut d'un escalier, avec un petit panneau marqué : "Entrée Interdite". Et vous savez quoi ? J'ai ouvert la porte. Ben oui, j'ai autre chose à foutre que d'avoir peur d'un panneau ... Je mis un pied derrière la porte, et sentis le vent balayer mon visage. Tant mieux ! je poussai un petit cri de joie, qui ressemblai étrangement à:
"Woulouyouhou !"
Bon, d'accord, ça ne ressemblai à rien. Souriant, je vis Chigiku à l'autre bout de ce qui semblait être le toit. je m'approchais d'elle et lui tapotai l'épaule.
"Coucou toi !"

Je sentis une pression sur mon épaule, mon dieu un monstre ?! Je me retournais pour fusiller du regard mon "agresseur", je pense que ce mot était un peu exagéré, mais sur le coup j'ai vraiment eu peur, quand j'aperçus les longs cheveux noirs qui mettaient tant familier, mon coeur ce calmais.

"Ah Qiang' que fais tu ici?"

Question idiote! mais la réponse serait peut-être plus interessante que je le pensais. En attente d'une réponse, je mis ma capuche et m'allongeais une nouvelle fois sur le sol glacé.

"Ah Qiang' que fais tu ici?"
Je joue aux cubes.
"Je suis venu respirer l'air du dehors. Il est meilleur que celui de l'intérieur. Tu ne trouves pas ? Et toi, qu'est-ce que tu fais ?"
Je vis mon amie s'allonger sur le sol. Ouch. Il doit être vachement froid. Frissonnant pour elle et pour moi, je m'entourais de mes bras, mais ils ne me réchauffèrent pas. Pourquoi est-ce que j'ai choisi un T-shirt ce matin ? Enfin, tout à l'heure ... Je me mis à claquer des dents, et à envier mon amie, qui, elle, avait un sweat. La chanceuse. La veinarde.

J'eus un rire s'échappait de mes lèvres, quand je vus mon amie frisonait au vent, pourtant c'était agréable, je rouvris mes yeux sur le ciel nuageux,tendant mes deux bras au ciel pour essayer d'atteindre les nuages, j'avais l'air complètement idiote, mais j'étais heureuse.

Tout en jouant avec mes mains en l'air je répondis à Qiang' toujours concentrait sur mes deux mains qui semblaient tellement petites.

"Ben je m'ennuyais et je voulais voir de plus prés le ciel de cette petite campagne, plus je regarde ce ciel plus je me dis que chaque détail à changer comparé aux autres nuage, par exemple ce ciel et beaucoup plus heureux que celui de chez moi, enfin je crois ..."

Je continuais à sourire à mes gestes inutiles.

Elle tendis les mains vers le ciel, comme si elle voulait l'attirer à elle, pour l'avoir juste pour elle seule. Si quelqu'un regardait du ciel, on aurait dit un ange avec ses longs cheveux blonds étendus sous elle. Elle me dit qu'elle regardait le ciel et qu'il était différent de son endroit de naissance.
"Vrai. Ici, il n'y a presque aucun nuage, et la pollution ne se fait pas ressentir. Ça ... Ça change tout."
J'avais dit tout ça en claquant des dents Il faisait de plus en plus froid, et je me mis à m'imaginer toute bleu, morte de froid... Pas beau à voir. Je me mis accroupie, et me levai d'un bond. Tout en sautillant sur place, je m'excusai:
"Désolée, mais il faut que je me bouge. Sinon, tu vas retrouver une Qiang Wei glacée avant la fin de la nuit. M'étonnerait que ça te plaise."
Je me mis à courir en rond, juste pour le peu de chaleur que ça procurait. C'est déjà ça. Mon amie fixait toujours le ciel, et ses mains étaient toujours tendue vers lui. Un jour, je l'attraperai pour elle, si elle le veut ...

Qiang' tournait en rond comme un animal en cage, peut-être que de la voir raide morte ne me plaisait pas mais au moins elle aurait arrèter son claquage de dents incéssant.

Je me remis assise et enlevais mon sweat pour réussir à le jetait maladroitement sur une épaule de mon amie, dans mon état normal j'étais beaucoup plus maladroite mais aujourd'hui j'étais beaucoup plus réfléchie, je crois que mon mauvais préssentiment de la veille ressurgissait.

J'arrangeais un peu ma mèche pour la remettre sur mon oeil droit rigolant à moitié en pensant a mon future j'avais une envie folle de sauter dans le vide pour voir si c'était un rêve.

"Alors comment était ta journée?"

Tout en continuant mon footing, je sentis quelque chose tomber sur mon épaule, et je l rattrapais avec qu'il ne tombe. C'était le sweat shirt de Chigi'. Je la regardais un instant, puis murmurais un petit merci. J'enfilai son sweat, qui m'allait presque comme un gant. C'est vrai qu'il a toujours été trop grand pour elle. Mais elle ne l'a jamais jeté.
"Alors comment était ta journée?
-Ben... J'ai rien fait de génial... A vrai dire, j'me suis fait chier."
Je haussai les épaules en disant cela. Rien ne pouvait exprimer plus clairement ce que je ressentais que ce haussement d'épaule. Je sais, ça ne signifie rien.
Je tournai à mon tour le regard vers le ciel, pour observer un nuage qui passait paresseusement. Ils ont de la chance, eux. Ils peuvent vivre comme ils veulent ...

Qiang Wei se calmais enfin j'étais heureuse de mon exploie, le vent soufflait toujours autant et moi je n'avais pas froid, je ne savais pas pourquoi.

"Oh Qiang Wei nous sommes enfermées ici..."

Ce ne fut pas des paroles de désespoir c'était juste une affirmation en plus nous étions ensemble et ça me suffisais amplement.

"En même temps, on a pas le choix et nous.... on va pas ce plaindre..... on a quand même de la chance non ?"

Je n'ais jamais été du genre à me plaindre, j'étais fier de mon pacomplètement terminércours qui, je pense, n'ait pas

Quand elle me dit qu'on était enfermés ici, je ne répondis rien. C'est vrai, on était enfermées ici, mais quel est le problème ? Moi, ça ne me dérange pas. Enfin, pas trop.
"En même temps, on a pas le choix et nous.... on va pas ce plaindre..... on a quand même de la chance non ?"
De la chance ? Je ne comprenais pas pourquoi. Être enfermé quelque part, ce n'est pas vraiment amusant. Mais après tout, chacun a sa vision des choses...
"Ça dépend. On a de la chance, parce qu'on va finir par connaître tout le monde ici, qu'on va se faire des mais peut-être. Mais en même temps, on doit rester là pendant longtemps, et voir continuellement les mêmes personnes, et vivre chaque jour les mêmes choses, c'est lassant. En tout cas, moi, je déteste ça."
Je m'assis à côté de ma meilleure amie. Elle ne semblait pas avoir froid, pourtant il devait bien faire ne dessous de dix degrés. Elle a grandi chez les esquimaux ou quoi ?!

J'écoutais attentivement ce que disait mon amie, en ce moment j'étais perdue, je ne me retrouve pu, je ne sais pas quoi faire, je me sens seule.

"Non nous avons tous simplement la chance de pouvoir sentir le vent, d'avoir froid et de ne pas avoir peur du futur."

A ce moment la, je ne savais pas si j'étais incluse dans cette phrase, mon regard était vide et triste je ne me sentais pas très bien, je tournais donc la tête du coté opposé de mon amie pour me retrouvais une fois de plus dans ma bulle où presque personne ne pouvait y entrer.

Je frissonnai quand elle me dit ça. Je ne saurais dire si 'était de froid ou ... de peur ? Sa phrase était un peu ... sombre à vrai dire. On dirait qu'elle ne s'incluait pas dedans. Elle détourna ensuite la tête, comme si elle ne voulait pas me parler. En même temps, la connaissant, elle pouvait très bien être plongée dans ses pensées... Je haussai de nouveau les épaules, et me laissai tomber sur le dos. Je regardai les nuages, et essayai de trouver à quoi ils ressemblaient. Je n'avais jamais été vraiment forte à ce jeu, mais je me dis qu'un peu d'entraînement ne me ferai pas de mal. C'est avec un sourire que je repensai aux journées passées à l'hôpital en compagnie de Chigi', quand elle voyait des choses dans les nuages que je ne percevaient pas, et qui, avec un peu de recul, étaient vraiment ressemblantes. elle rigolait toujours quand elle voyait mon désarroi face à sa lucidité. Oh ! une souris !

J'étais en train de somnoler, la nuit venait de tomber et Qiang' avait arrêté de claquer des dents pour s'endormir dans mon vieux sweat, je me relevais seule, le calme, rien..... l'existence de mon amie c'était soudainement évaporé, tout était noir, seul les étoiles éclairés mon esprit.

J'étais recroquevillée sur moi même à fixée, sans arrêter, les astres qui hantée mes nuits depuis mon enfance, à chacune de mes respirations un nuage de buée apparaissait.

Je goûtais à un de mes seuls moments de répit auxquels, qui pour moi chaque seconde était toute une vie. J'observais mon monde, triste de savoir que cette nuit me quittera de nouveau, mais heureuse de savoir que le soleil réchauffera mon corps, je restais, là, assise sur le sol, la bouche à moitié ouverte, à compter les petits points de lumières.

Je relevais la tête dans un sursaut, et me rendis compte que je m'étais endormie sur ce toit gelé. complétement tarée la Qiang Wei ... Je m'assis, et vis Chigiku à côté de moi. Un peu honteuse, je lui rendis son sweat.
"Désolée de te l'avoir piqué ..."
Je me relevais doucement, et pris le temps d'admirer le paysage autour de moi. Enfin, le paysage ... Disons que j'ai regardé les bâtiments de House Fukkou, et ce qui les entourent. Pas très beau, mais on fait pire après tout.
"Ça te dirait de te balader dans l'école ?"
En attendant sa réponse, je refis les lacets de mes bottes en cuir.

Qiang' ce releva toujours étonnait de s'être endormie sur un sol gelé, je lui souris gentiment tout en me relevant, mes articulations était gelées.

Je rattrapais mon sweat que m'avait rendu mon amie, je l'enfilais sans dire un mots, mais je suivais les gestes de Qiang Wei jusqu'à ce qu'elle me demande si je voulais aller autre part, mon visage s'illumina, encore avec mon sourire idiot je m'approchais de la jeune chinoise, lui tapota l'épaule pour qu'elle se retourne et lui dit :

"J'ai envie de voir les secrets de cette école...."