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Auteur | Message |
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Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Jeu 29 Déc - 18:49 | |
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Sakuya était perdue, enfoncée dans ses pensées, cherchant un moyen de s'enfuir, peu importe lequel. Son obstination avait fait sa force la dernière fois, elle ferait sa force pour cette fois-ci aussi. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Après avoir hurlé sur le jeune homme de toutes les manières possibles, c'est avec grande surprise que celui-ci la gifla dans le grand silence de la pièce. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, une seule personne l'avait frappé comme ça, son père. Mais ça n'était pas comparable, avait-elle seulement aimé cette abominable personne qu'était son père ? Non. Pas le moins du monde. Là c'était différent.
- Ferme là, Sakuya. Pourquoi je ne m'enfuis pas, hein ? Tu penses peut-être que je suis un lâche ? Ne me fais pas rire ! Que tu sois folle ou non, je ne vais jamais fuir, que tu le veuilles ou non, car je t'aime bien. « SALE MENTEUR ! »
Avait-elle hurlé après avoir fait de grand yeux. Si son étonnement avait été grand grand lorsque le surveillant l'avait giflé, quel fut le sien lorsqu'elle sentit une larme descendre le long de sa joue. En réalisant cette présence non-souhaitée, elle secoua sa tête pour la faire disparaître, et aussitôt dit, aussitôt fait, comme si de rien n'était. Encore une fois, il lui fallait faire semblant. Ça fait mal ... Elle voulait se convaincre qu'il mentait, que ce n'était qu'un faux-jetons comme Nanami, pourtant les paroles étaient bien là. Mais malgré tout, elle n'y croyait pas, ses paroles, elle les voyait fragile, trop fragile. L'avait-il giflé pour lui remettre les idées en place ? Pourtant, elles étaient bien en place. A cet instant, Sakuya avait tout sa lucidité, et pourtant, tout ce qu'elle voulait, c'était éclater en sanglot, mais seule. Dans tous les cas, pas devant Gareki, pas devant celui qui lui avait ordonné de se taire, qui l'avait giflé comme pour la réveiller.
- Mais je te retourne la question; Pourquoi t'obstines-tu ? « Va te faire voir ... »
Même si elle craignait qu'il la gifle une seconde fois, elle n'était pas décidé à lui répondre. Il ignore combien ça fait mal ! Comment c'est douloureux, il n'est pas à ma place, voilà tout ! Gardant son visage froid, elle continuait de fixer le sol, se mordant de tant à autre la lèvre. Il croit qu'après un coup pareil, j'allais lui répondre peut-être ?! Qu'il aille se faire voir! Après quelques secondes, elle releva son visage vers celui du jeune homme silencieusement. On ne peut pas m'aimer, comme on ne peut pas m'aider. Et même si c'était le cas ... Tu ne m'accepterais pas. Ces pensées, elle les gardait pour elle, bien qu'elle aurait bien voulu les lui hurler pour bien se faire comprendre. |
| | | Gareki Shiro
| Sujet: Re: Grenier Jeu 29 Déc - 19:20 | |
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Menteur ? Gareki ? C'était bien la première fois que quelqu'un le traitait de menteur alors qu'iol disait la pure vérité. Loin d'être le petit menteur qu'il était quand il était gosse, quand il avait de véritable raison de mentir. Il restait cependant calme et silencieux. Sakuya n'arrivait pas à le destabiliser. Pas comme la dernière fois en tout cas car le surveillant s'était habitué à l'entendre, à la sentir, à entendre son coeur battre par delà la terre. Et tout ce qu'il voyait, c'était une enfant. Elle avait pourtant 18 ans, alors à quoi bon essayer de se mentir ? Gareki ne voyait pas la peine, à ce genre d'age, on a conscience de beaucoup de chose. Sakuya ne lui répondit pas non plus à cette question-ci, lui disait d'aller se faire voir, encore. C'était la deuxième fois qu'elle lui disait ça. Encore des paroles pour fuir à une réponse. Il se contenta de soupirer alors, levant sa main en feu pour cajoler la tête de la chaman qui le fixait. Il ne la concidérait pas comme un chien pour agir de la sorte, mais il amait faire ça, prenant bien soin de ne pas la décoiffer.
- Je vais te révèler quelque chose Sakuya ; Mes flammes ne brûlent que ce que je déteste, à l'inverse, elles ne font rien à ce que j'apprécie. Tu peux me traiter de menteur si tu veux, cela ne fera que fermer les yeux sur la réalité, sans plus.
Il restait impassible cependant, bien qu'il montrait une douceur que peu de personne avait eu la chance de voir. Comme Kaname par exemple. Elle y avait droit car elle le mérite; Elle n'a pas voulu être élémentaliste tout comme Gareki qui l'ai été sans même connaitre la raison, c'est pourquoi il l'avait prit en affectation. Mais pour Sakuya, c'était un peu plus différent. Il ne pouvait pas l'expliquer avec des mots ou des pensées pour dire la raison qui le poussait à vouloir donner de la douceur à la jeune fille. Son amusement personnel en faisait certe partie, mais ce n'était rien de plus qu'un sentiment futile qui ne se montrait que trop peu. Récupérant sa main enflammé, il recroisa les bras tranquillement. Il n'aimait pas faire du mal au autre sans raison bien qu'il avait céder quand aux derniers échanges avec Sakuya. Ces paroles avaient été trop absurde pour lui qui savait qu'elle devait connaitre la raison qui le poussait à rester près d'elle bien qu'elle ne voulait pas l'admettre.
- Sinon, il te plait ce yukata ? J'ai pensé à toi dès que je l'ai vu ! Il est aussi magnifique que toi, il faut dire aussi, fit le surveillant calmement. |
| | | Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Jeu 29 Déc - 21:00 | |
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- Je vais te révèler quelque chose Sakuya ; Mes flammes ne brûlent que ce que je déteste, à l'inverse, elles ne font rien à ce que j'apprécie. Tu peux me traiter de menteur si tu veux, cela ne fera que fermer les yeux sur la réalité, sans plus.
Ayant poser une main sur sa tête sans la décoiffer, le surveillant semblait lui montrer une affection toute particulière, qu'elle avait remarqué depuis leur première rencontre mais qu'elle avait vite fait d'oublier. Elle refusait de le croire, comme elle refusait de s'avouer un sentiment. Gardant sa tête baissée, elle grogna un instant. Et alors ? Tes flammes, elles t'appartiennent, mais elles ne sont pas TOI. Son silence pouvait traduire bien des choses, cependant, elle en avait assez, elle voulait que cette mascarade se termine. Ne pas pouvoir bouger était frustrant, c'était comme la dernière fois, ça ressemblait à une prison dorée de laquelle elle ne pouvait plus sortir. Et même si elle sortait d'ici, elle se sentirait peut-être encore plus mal que la dernière fois, alors à quoi bon. Peut-être qu'aujourd'hui, dans cette pièce, elle allait enfin craquer : mais rien n’était sur avec la chaman.
- Sinon, il te plait ce yukata ? J'ai pensé à toi dès que je l'ai vu ! Il est aussi magnifique que toi, il faut dire aussi.
Détournant son regard, Sakuya semblait ignorer les paroles du surveillant. Même si au fond, il devait bien la savoir la réponse rien qu'en regardant la jeune femme. Elle le portait, ce fameux yukata, qui lui était si précieux. Elle n'avait pas hésité à le mettre dès qu'elle avait ouvert le paquet, comme quoi, il y a certaines choses pour lesquelles Sakuya craque facilement. Elle ne lui montrerait pas mais elle chérissait son présent bien plus qu'il ne pouvait le penser. Au lieu de répondre à la question, elle tenta de détourner le sujet à son avantage.
« Il le serait si tu ne l'abîmais pas. »
Bien que ça soit involontaire de sa part, en coinçant les bras de la jeune fille, la roche avait emprisonné une partie des manches de son yukata. Cela aurait pu être évité mais c'était trop tard pour y songer, la chose était déjà faite et si elle pouvait user de cet argument peu crédible pour qu'il la libère, alors elle le ferait. J'ai bien compris ... Je ne peux pas m'enfuir hein ? Je ne peux pas ... Et je ne le ferais pas. Fixant le sol de nouveau, elle attendit la réponse de Gareki, espérant qu'il libère ses bras. |
| | | Gareki Shiro
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 12:42 | |
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Gareki resta silencieux en la voyant détourner le regard. C'était curieux, il aurait cru qu'elle allait lui dire une injure à la place même si c'était mieux ainsi d'une certaine façon. Cela signifiait-t-il que la réponse était positif ? Même si elle aurait dit l'inverse, Gareki n'y aurait pas cru car elle le portait, ce qui signifiait qu'elle l'aimait. A croire qu'il avait vraiment bien fait de prendre ce yukata pour elle. Quand elle mensionna le faite qu'il le serait si il ne l'abîmait pas, Gareki resta silencieux et tendit la main pour toucher la terre. Cela pouvait savérer étrange, mais il pouvait , d'une certain façon, " voir " grâce à cet élément. Mais c'était surtout grâce au pulsion que produisait le corps de Sakuya. Les manches coincé étaient comme les mains de la jeune chaman; C'est-à-dire coincer, et rien de plus, elle n'avait rien subit de plus à se retrouver dans la roche. Encore un argument pour sortir ? Gareki le laissa supposer.
- Il est intacte, fit le surveillant en récupérant sa main. Mais si tu veux sortir... dit-le tout simplement.
C'est vrai, elle n'avait cas le dire si elle voulait sortir du mur car de toute façon, Gareki l'empêcherait Sakuya de sortir du grenier. Il irait jusqu'à faire disparaitre la porte si il le fallait, mais il ne céderait pas, c'était sur. En plus, il réfléchissait à un moyen de la faire amener chez les professeur chaman, en trautre Ai qui pourrait peut-être l'aider à maîtriser son don, bien qu'il avait du mal à voir comment étant donné qu'il se déclanchait sous le contact physique. Elle n'avait décidément pas de chance la petite chaman d'avoir eu un tel pouvoir. |
| | | Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 13:19 | |
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Le surveillant ne semblait pas convaincu des paroles de la jeune femme, et il y avait raison de s'en méfier. Si les manches étaient bien coincées dans la roche, rien ne prouvait qu'elles étaient abîmées par celle-ci. Posant sa main sur la terre, Sakuya supposa qu'il tentait d'identifier le problème, de la même manière, il découvrirait que ce n'est qu'un argument inutile pour sortir. Détournant son visage, la chaman grogna, c'était une mauvaise idée ...
- Il est intacte. Mais si tu veux sortir... dit-le tout simplement.
Dans son fort intérieur, Sakuya voulait non seulement qu'il la libère, mais aussi qu'il la laisse partir. Elle ne lui avait rien fait, et pourtant, il l'avait difficilement laissé partir, preuve qu'il aurait très bien pu la garder encore longtemps prisonnière s'il ne s'était pas blessé. Et c'était une aubaine qu'il se soit blessé la dernière fois, c'est ce qui l'avait sauvé. Aujourd'hui, la blessure n'était plus qu'un souvenir, et plus rien ne pouvait l'aider à sortir d'ici à part sa propre volonté.
« Alors libère moi ! »
Elle savait parfaitement que Gareki n'aimait recevoir des ordres, en particulier de sa part, mais elle n'était le genre de personne à demander gentiment les choses. Non, elle était du genre à les ordonner. C'est frustrant d'être immobile, j'ai l'impression qu'en étant emprisonné dans ce mur, c'est comme si lui qui me retenait ! Elle n'avait pas voulu lui adresser un seul regard, profondément vexé de la gifle qu'il lui avait porté. Bien qu'elle en avait d'abord été étonné, elle était maintenant troublée de son geste, et le lui ferait savoir. Comment a t-il pu osé ? ... Elle s'était juré de l'ignorer comme il le fallait, et c'est ce qu'elle comptait faire. |
| | | Gareki Shiro
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 13:42 | |
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Encore un ordre ? C'était bien l'une des choses qui irritaient le plus Gareki qui était habitué à ce qu'on le laisse en paix et les ordres lui donnaient l'impression que quelqu'un le manipule, ce qui n'est pas le cas, voir, l'inverse; c'était plutôt lui qui était le dominant dans les situations, bien qu'il soit calme. C'était peut-être du à son caractère bien trempé qu'il avait quand il était jeune, qui sait. Mais il fallait croire que Sakuya était le genre de personne à être servit comme une reine, donnant des ordres à tout va pour satisfaire son orgueil vorace. Et Gareki était le sable qui faisait cesser de fonctionner correctement le mécanisme de cet satisfaction personne de Sakuya, car il ne lui obéissait pas quelque soit ce qu'elle lui ordonnait. Elle n'était nullement son égal, pas en matière de puissance bien sur, Gareki s'en moquait. C'était plutôt sentimentalement. Tant que Sakuya n'accepterait pas enfin sa présence, il ne lui obéirait jamais, et il se rebellerait autant de fois qu'il le faut.
- Allon bon, soupira le surveillant en passant sa main dans ses cheveux pour les ébouriffer. Je refuse ! Je ne te libérerais pas.
Squandalisé ? Enervé ? Cela n'étonnerait pas que la jeune chaman le soit. Gareki lui avait proposer de la laisser sortir si elle le demandait, mais il ne le fera pas. Non pas parce qu'elle l'a demandé justement, mais parce qu'elle l'avait ordonné. Et tout ordre qui pourrait satisfaire la jeune fille, il n'en ferait rien. Mais il s'amusait aussi intérieurement. On aurait du une pièce monté ou les répliques et les personnes avaient été choisit par quelqu'un depuis un moment. Gareki était le clown blanc qui courrait après Sakuya, l'auguste. Cette idée amusait Gareki, bien qu'il n'aimait pas particulièrement l'idée que son destin soit entre les mains de quelqu'un d'autre à par lui.
- Et j'aimerais que tu arrêtes de relouquer le sol, ce n'est pas à lui que tu t'adresses quand même. Bien qu'on soit lié d'une certain façon. |
| | | Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 14:01 | |
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Garder son sang-froid était la seule solution pour la jeune femme, et l'ignorer, faire comme s'il n'était pas là. Cependant c'était compliqué, le caractère trempé de la chaman la poussait à réagir au quart de tour lorsqu'elle se sentait insulté ... Ou qu'on s'adressait à elle tout bêtement.
- Allon bon. Je refuse ! Je ne te libérerais pas.
Quelle sotte ! Moi qui croyait pouvoir partir ... Pff ! Gardant son regard détourné du sien, elle grogna de nouveau. Ça aurait été trop facile si elle avait pu être libre comme ça, en ordonnant au surveillant de la libérer. Trop facile même. Le revers de la médaille existe partout, comme quoi.
« Alors va te faire voir ! »
Sakuya était fatiguée de la situation, elle n'allait quand même pas resté éternellement cloîtré contre ce mur ? Elle essaya de tirer sur son bras, tout en observant le comportement de la terre par rapport à son geste. Quelques minuscules craquelures avaient fait leur apparition près du bras de la chaman, peut-être était-ce une chance inouïe qui s'offrait à elle. Même en forçant, les craquelures ne lui permettaient pas de retirer son bras ; il lui fallait donc la jouer finement pour pouvoir s'en sortir.
- Et j'aimerais que tu arrêtes de relouquer le sol, ce n'est pas à lui que tu t'adresses quand même. Bien qu'on soit lié d'une certain façon.
Tiens donc, et alors ? Continuant de l'ignorer et de rapporter toute son attention à son bras, elle soupira. Les élémentalistes peuvent faire plein de chose, certes, mais ça n'explique pourquoi un élémentaliste s'intéresse à une chaman. C'était ce qui compliquait les choses. S'il avait été sorcier ... ou chaman ... Je n'en serais pas là ! Pourquoi certains avaient-ils eu droit à des pouvoirs fantastiques quand les chamans subissaient les plus horribles ? Impossible à comprendre. Sans même porter son regard sur le jeune homme, elle continua de tirer sur son bras frénétiquement.
« Tu ne vaux pas la peine que je te regarde pour ce que tu m'as fait ! » |
| | | Gareki Shiro
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 14:29 | |
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Une insulte, encore. Cela ne dértangeait pas Gareki d'être insulté par la chaman de la sorte étant donné qu'il s'en était habitué et qu'elle ressemblait à une enfant qui n'avait pas d'argument pour pouvoir faire en sorte qu'il la relache. De toute façon, elle devait s'en douter non ? Il ne la laisserait pas partir d'ici avant de l'avoir fait craquer. Elle semblait cependant étrangement frénétique d'un coup aux yeux du surveillant qui restait silencieux devant ça. Qu'avait-elle à être ainsi alors que généralement elle restait calme et en place ? Il ne préféra pas prèter attention à ça, ni même à la réponse à la question. Il lui laisserait une chance, et une seule. Sinon, elle devrait s'attendre à se trouver être bien enfermer que cela si elle rater que cela; Cette fois-ci, il ferait disparaitre la porte, tout simplement. Sakuya ne semblait pas vouloir tourner les yeux vers lui en lui disant qu'il ne le méritait pas, laissant perplexe intérieurement le surveillant. C'était à cause de la gifle, probablement....
- Si c'est à cause de la gifle, tu m'excuseras, mais je ne supporte pas qu'on me pose des questions ou on connait tout les deux la réponse... Et puis, Touwa voulait que je te punisses donc... C'est ce que j'ai trouvé de mieux... C'est vrai, Gareki n'avait jamais été un spécialiste des corrections. Une gifle lui semblait être une bonne méthode pour la chaman... et à par ça, il ne voyait rien d'autre si ce n'était que la salle de torture. Mais il refusait de faire souffrir la jeune fille car celle-ci semblait avoir déjà assez souffert de la sorte dans son passé. Soudainement, il sortit de ses pensées, ayant ressentit comme un batement en trop au niveau du coeur. Cette horrible sensation qui était venut le poignarder était celle de la terre qui se brisait. La jeune chaman essayait de s'échapper du mur qui la retenait. Gareki posa sa main sur sa poitrine en lâchant un souffle comme pour se soulager d'une douleur intérieure. Il n'y avait jamais de bon côté à être en communion avec les éléments et s'en était la preuve. Il regarda la jeune fille qui semblait arriver au bout de son but, mais le surveillant lui attrapa le menton pour lui chuchoter au creux de l'oreil;
- Sakuya, je peux te sentir... Alors ne m'oblige pas à devenir sérieux. |
| | | Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 14:54 | |
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- Si c'est à cause de la gifle, tu m'excuseras, mais je ne supporte pas qu'on me pose des questions ou on connait tout les deux la réponse... Et puis, Touwa voulait que je te punisses donc... C'est ce que j'ai trouvé de mieux...
S'arrêtant un instant, la chaman fronça les sourcils comme si elle ne comprenait pas. Pardon ? Me punir ? C'est la meilleur ! Et pourquoi ? Parce que j'ai volontairement frappé cette pauvre idiote ? De son point vue, elle était loin de mériter une punition, si elle avait pu, elle se serait applaudi limite. Chez Sakuya, les normes sont différentes, tuer n'est pas un crime, frapper non plus, avoir le désir de tuer quelqu'un est une force, et non pas un acte de folie. Les normes humaines ne correspondaient pas à la jeune femme, il lui avait semblé normale de s'en faire elle même puisqu'elle ne trouvait pas les autres à son goût. Certaines règles universelles la faisait mourir de rire, "aide ton prochain". Et pis quoi encore ? Comme si je n'avais que ça qu'à faire ! Sortant de ses pensées, elle reporta son attention sur son bras qu'elle tentait de sortir du mur.
« Me punir ... Laisse moi rire ! » déclina t-elle en tirant son bras.
Tout en continuant de tirer sur son bras, elle arqua un sourcil ; soudainement, il y avait eu un silence froid, comme si Gareki n'avait plus d'argument en poche. Non, il s'agissait de bien d'autre chose. En lui jetant un coup d'oeil bref, la chaman put se rendre compte que le surveillant ne se sentait pas à son aise, avait-il des vertiges ? Soudain, elle passa son regard de son bras au surveillant avant de comprendre ce qu'il se passait. Ah ! La communion avec la nature ne fait pas tout on dirait ! Tant pis pour toi, tu n'avais qu'à me libérer, ça t'aurait évité de souffrir pour rien ! Intérieurement, elle craignait de le faire souffrir, mais sa rancune lui faisait oublier ses sentiments. Il attrapa le menton de la jeune fille avant de la prévenir.
- Sakuya, je peux te sentir... Alors ne m'oblige pas à devenir sérieux.
Elle ouvrit de gros yeux, qu'est-ce qu'elle pouvait détester cette proximité avec le jeune homme. Mais il ne s'agissait plus pour Sakuya de le provoquer, il s'agissait de lui faire comprendre qu'elle aussi avait des choses qu'elle ne supportait pas : être retenue en était l'exemple parfait. Lui jetant un regard froid et énervée, elle tira un grand coup sur son bras, fissurant les craquelures un peu plus profondément.
« JE M'EN FICHE ! »
Bien que pour une fois, elle craignait les conséquences de ses actes, sa colère intérieure l'avait poussé avant tous les autres sentiments. Reportant son attention sur son bras, elle tira pour la dernière fois, le plus fort possible, finissant par briser le mur. Certes, ce n'était qu'un bras, et elle était donc décidé à récupérer l'autre. Repoussant le jeune homme d'un geste de son bras maintenant libre, elle commença à tirer de toute ses forces pour faire sortir le second. |
| | | Gareki Shiro
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 15:22 | |
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La roche avait céder et Sakuya avait réussit à libérer l'un de ces bras. Une douleur avait prit le surveillant quand elle avait briser ce qu'il avait crée. Cependant, la jeune filel ne semblait pas encore avoir réussir à sortir son autre bras. Il pourrait le lui couper si il le voulait, crée des piques qui le lui transpercerait mille et une fois dans des douleurs dont la jeune chaman ne pourrait même pas imaginé. Mais Gareki n'était pas comme ça, c'est pour cette raison qu'il se contentait de regarder la jeune fille essayer de retirer son bras. Comme elle était niais. Gareki l'avait pourtant prévenu. Un coup de pied sur le sol et pouf, l'entrée du grenier se fit engloutir dans le sol. Une main sur la poitrine, Gareki ne fit plus rien cette fois, il ne bougeait plus à cause dfe la douleur qui le lançait. Il affaichait cependant un visage impassible à la douleur, se contentant de se contenir le plus possible. Il attrapa cependant l'épaule de la jeune fille qu'il serra inconsciement à cause de la douleur, avant de la tirer à nouveau vers lui, retirant le bras de la chamabn qui était dans le mur à la surprise de Sakuya qui ne devait pas s'attendre à ce qu'il la libère de la sorte.
Il la tenait fermement et l'avait prit dans ses bras pour ne pas qu'elle se casse la figure, la retenant maintenant prisonnière, non pas par de la pierre, mais par son propre corps qui avait prit feu dans des endroits stratégique pour ne pas qu'il y ai un contact physique entre elle et lui. Gareki ne voulait pas l'enfermer une nouvelle fois dans la roche, non pas perce qu'il venait de le faire, mais parce que si la chaman se libérerait à nouveau, il devrait encore ressentir la roche se détruire en mille morceau, ce qui était atroce comme douleur. Certaine personnes pensaient que c'était gégnial d'être un élémentaliste comme Gareki, sans même savoir que ce dernier était le genre à utiliser trop souvent son pouvoir et donc, être en " communion " avec la nature. La jeune chaman se débatit un moment, mais Gareki ne la lachait pas, et il ne la lacherait pas. Ne voulant pas utiliser la maîtrise de l'eau pour paralyser à nouveau le corps de la jeune fille, il se contentait de la serrer très fort dans ses bras. Il était la nouvelle cage de la jeune fille.
- Qu'est-ce que ça te fait de resentir ma chaleur, Sakuya ? |
| | | Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 15:51 | |
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La chaman avait conclu rapidement que c'était en s'en prenant aux choses que le surveillant créait, qu'il était déstabilisé par leur destruction. Pas qu'elle en profite ... Mais presque. C'était l'occasion rêver de s'en sortir. Allez ! Après avoir sorti son premier bras, c'est en prenant un appui sur le mur qu'elle tentait de libérer l'autre. Elle forçait, mais les craquelures et fissures dans la roche se faisaient rares. Les chamans ont une force mentale exceptionnelle, mais pour ce qui est du physique, c'est bien en dessous de la moyenne pour certain. Sakuya faisait les frais de sa faible corpulence en tant que femme, et ça l'énervait de prendre conscience de cette faiblesse physique. Allez ... ! Craque ! Soudain, elle sentit la main du surveillant attraper son épaule, elle qui était prête à la repousser comme à son habitude, elle n'en eût pas le temps. Pourtant, il lui semblait qu'il l'avait attrapé fermement comme s'il s'énervait. Tout en la tirant vers lui, le bras encore emprisonné dans le roche se détacha de celle-ci, le libérant. Sakuya ouvrit de gros yeux en voyant son second bras de nouveau libre ; elle qui était convaincue qu'il ne la libérait pas de son propre chef, elle avait eu tort.
Mais cette liberté fut bien éphémère. Aussitôt, le jeune homme l'attrapa, peut-être dans le premier but de lui éviter une chute, avant de la serrer dans ses bras. QU- ... ?! La chaman ne sut pas comment réagir dans les premières secondes où elle sentit le corps du surveillant collé au sien. Bien que cette proximité l'avait énervé auparavant, cette fois-ci, ça avait été trop soudain pour que Sakuya l'empêche de s'approcher d'elle. NON ! Mais son calme fut de courte durée, aussitôt, elle commença à se débattre, se secouant dans tous les sens, frappant de ses poings le torse du jeune homme qui ne devait pas ressentir grand chose de part la faiblesse de la jeune femme et de part les flammes qui l'entourait.
- Qu'est-ce que ça te fait de resentir ma chaleur, Sakuya ?
A ces paroles, Sakuya frappa encore plus fort dans l'espoir de s'éloigner de lui, mais c'était vain. Ses poings ne suffisaient guère pour endommager le jeune homme ne serait-ce qu'un peu. Au bout de quelques coups, elle s'arrêta, exténuée, et essaya de reprendre sa respiration. Les chamans ne sont décidément pas les plus forts dans le domaine physique. ... Je n'en peux plus ... Sans regarder Gareki, elle posa une main sur le torse de celui-ci silencieusement. Et le repoussa petit à petit, sans pour autant que les bras qui l'entourent ne puisse la lâcher, elle le voulait loin d'elle, comme elle le voulait près d'elle. C'est frustrant ... Ne pas pouvoir avoir les deux en même temps.
« Va t-en ... » Reste ! « LÂCHE MOI ! » Ne m'abandonne pas ! ... « Je te déteste ! » Je ... |
| | | Gareki Shiro
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 17:39 | |
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Gareki avait toujours été quelqu'un qui écoutait, se taisant souvent tout en restant impassible. C'était peut-être d'ailleurs pour ça qu'il avait toujours su comprendre les choses ou les personnes qui l'entourait. Loin d'être une personne aussi respectable que sa soeur bien sur, il aimait prendre soin des autres et aussi loin qui s'en souvenait, le faite qu'il soit un élémentaliste l'avait toujours poussé à garder une certaine distance avec les gens normaux. Sa soeur et ses parents en faisaient parti. D'ailleurs, ces derniers l'avaient rejetés comme un déchet quand ils surent la capacité à manipuler les éléments. C'était probablement à cause de cette solitude qu'il avait le besoin d'aider les autres, qui que se soit, ou fou que la personne soit. Il n'écoutait même pas Sakuya dans ces débats quand elle tentait de se dégager de lui, étant trop prit par un lançement à la poitrine qui diminuait trop lentement à son gout. Ce ne fut que lorsque la jeune fille cessait peu à peu de se débattre car elle était épuisé qu'il revenait à lui. Entendre les paroles méprisante de la jeune fille l'amusait car, étant quelqu'un qui écoute et qui ne parle pas, il se rendait compte de beaucoup de chose.
- Franchement, Sakuya, tu es vraiment peu honnète avoir toi même, soupira le jeune homme.
Gareki sentait que la jeune fille n'avait pas encore craquer, mais il sentait aussi que ça arrivait au fur et à mesure. Il la garderait près de lui jusqu'à ce que ça arriverait. Cependant, malgré tout ça, Sakuya l'amusait à toujours insister. C'était en partie son charme, pensait-il. Elle était obstiner, agréssif et totalement faible. Aussi bien des défauts que des qualités. Le surveillant ressera encore un peu son étreinte pour pouvoir poser son front sur l'épaule de la jeune fille. La douleur était encore là, mais elle était suportable. Heureusement, l'élément de la terre était l'élément qu'il utilisait le moins souvent différement à celui du vent qui était constant. C'était grâce à lui qu'il repérait les personnes dans le bâtiment. Regardant d'un oeil distrait le yukata de la jeune chaman, il ferma les yeux en serrant bien fort la jeune fille contre sans pour autant l'étouffer. C'était dans ce genre de situation qu'il avait l'impression qu'elle lui appartenait, bien qu'il n'aimait pas cette idée.
- Arrête de t'obstiner. |
| | | Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 18:15 | |
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- Franchement, Sakuya, tu es vraiment peu honnète avoir toi même.
Le regard de la jeune femme se plissa tout en évitant celui du jeune homme. Avec ses deux mains, qu'elle posa sur le torse de Gareki, elle tentait de le garder loin d'elle. Voyant que rien n'y faisait lorsqu'elle tentait de se débattre, elle avait arrêté. Si elle avait pu se défaire de la prison de roche, comment pouvait-elle se défaire de celle-ci ? C'était mission impossible. Même si elle tenait à aller loin de lui, elle se trouvait si bien dans ses bras, qu'il était difficile de savoir si elle voulait vraiment partir. Cependant, elle appréhendait tout ce qui pouvait arriver après, et elle craignait le pire, parce qu'elle se connaissait par coeur, elle savait ce qui pourrait arrivé.
« ... Je le suis. »
Sa voix s'était faite insignifiante comme si elle n'avait plus le courage de lutter, mais avouer de cette manière qu'elle craquerait devant le jeune homme, elle ne le supporterait pas. Sakuya pouvait paraître idiote à mesure qu'elle insultait l'élémentaliste, qu'elle le repoussait, mais peu importe ce qu'elle faisait ou disait, il ne la lâchait pas. La chaman eût un sursaut lorsque Gareki posa sa tête sur son épaule tout en resserrant son emprise de ses bras. Jamais de toute son existence on ne s'était approché d'elle comme ça, d'aussi près. Personne ne l'avait fait, parce qu'elle était craint de tous, et l'idée même de s'approcher de la jeune femme en aurait fait fuir plus d'un.
- Arrête de t'obstiner.
Ne me donne pas d'ordre, c'est déjà assez dur comme ça ... ! Son corps s'était mis à trembler lorsqu'elle avait senti la respiration du jeune homme sur son épaule, mais elle continuait de feindre l'indifférence en essayant de le repousser avec ses deux mains. Même si ça ne l'aidait pas, elle gardait ainsi le sentiment de se débattre un peu. Il est près ... trop près ! Peut-être inconsciemment, elle ne s'était pas rendue compte que ses mains s'étaient accrochées à ses vêtements, tout en continuant de le repousser. Si son but était de l'éloigner, ses mains trahissaient le sentiment de possessivité qu'elle ressentait.
« Même si je te disais mes quatre vérités, tu ne me croirais pas ! » |
| | | Gareki Shiro
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 18:48 | |
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Gareki ouvrit les yeux lentement en sentant la poigne de la jeune fille se resserer sur ses vêtements alors qu'elle tentait vainement de le repousser. Le surveillant ne sut si il devait penser qu'elle veuille rester aurpès de lui ou si elle voulait l'écarter. Cela ne le perturbait pas en soit car il avait gardé son calme depuis le début et que la seule personne ici, dans le grenier qui pouvait paniquer ou bien d'agir de façon peu calme, c'était bien Sakuya. Sentant le faible corps de la jeune fille trembler tout en lui disant que si elle lui dirait les quatres vérité, il ne la croirait pas. Ne pas la croire ? Pourtant, Gareki n'était pas le genre de personne à ne pas croire, bien au contraire, avec tout ce qu'il avait pu voir et accepter à cause de ce qu'il avait vu depuis qu'il était élémentaliste, il pourrait croire à n'importe quoi maintenant. Les chamans étaient des personnes qui possédaient des dons exeptionnel, maîtrisant des pouvoirs mysthique. Il en avait conscience et le savait parfaitement.
- Dit-moi avant de dire que je ne te croirais pas... Murmura le surveillant dans le coup de la jeune fille.
Il pouvait être un peu interloquant à agir de la sorte avec elle, mais c'était parce qu'il n'avait pas peur d'elle et qu'il savait qu'elle lui ferait rien. Elle ne l'admetait pas, mais il savait la raison pour laquelle elle ne pouvait rien lui faire, la raison pour laquelle elle tentait de fuir, ainsi que celle pour laquelle elle s'accrochait à lui, malgré ses paroles totalement futiles. Sakuya était une enfant dans ses agissements, rien de plus. Cependant, Gareki réfléchissait aussi à la faire amener à Ai pour voir si il y avait un moyen de la faire maîtriser, ne serait-ce que petit à petit son don. De cette manière, il n'aurait plus besoin d'utiliser sa capacité pour se protéger. Il était peut-être le seul à avoir trouver un moyen de la toucher sans que rien ne se passe, mais c'était encore trop peu à ses yeux. |
| | | Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 19:13 | |
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- Dit-moi avant de dire que je ne te croirais pas...
Sakuya était prisonnière des bras du surveillant comme elle était coincée entre quatre murs dans ses pensées. Même après le nombre incalculable de fois où elle l'a repoussé et où elle le repoussera encore, elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi le jeune homme ne laissait pas tranquille. Et c'est une peur intérieure qui grandissait lorsqu'elle pensait à lâcher son sac, à tout dire, en se moquant de la réaction qu'il pouvait avoir. Seulement voilà, Sakuya ne fonctionnait pas dans ce sens là ; elle avait beau se croire au dessus des autres, une déception pouvait lui faire très mal. Et bien qu'elle n'en ai jamais connu, elle ne voulait pas en subir une. Et à quoi bon avouer un sentiment qui n'est peut-être pas réciproque ?
« Non ! »
Je n'ai pas envie ! Je n'ai pas envie de souffrir, tout comme je n'ai pas envie de te faire souffrir non plus ! Ce sentiment si obscure lui paraissait totalement étranger, et c'est de le dévoiler dont elle avait peur ; quelles conséquences pourraient s'en suivre ? Après tout, il était en position de force, il pouvait très bien se moquer d'elle lorsque Sakuya le lui dirait, la honte était un sentiment qu'elle craignait. Le rejet aussi.
« Ça ne changerait rien ! »
La peur menait à l'incompréhension, et l'incompréhension menait à la destruction de soi même. Je préfère encore vivre comme ça plutôt que de le lui dire. Si la chaman arrivait à lui faire baisser les bras avec des arguments qu'elle savait crédible, elle réussirait peut-être à se détacher de lui. C'est ce qu'elle avait essayé de faire la première fois, l'oublier le plus vite. C'était en passant ses nerfs sur un animal puis sur Nanami qu'elle avait expié sa colère. Seulement, manque de chance, il était revenu, et ça avait brisé ses efforts inutiles. Une de ses mains avait relâché les vêtements du jeune homme pour venir cacher les yeux de la jeune femme, tandis que l'autre avait resserré son emprise. |
| | | Gareki Shiro
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 20:49 | |
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Sakuya se comportait de façon bien étrange depuis que Gareki l'avait capturé dans son emprise, partant dans un sujet sans vraiment l'aborder. Elle semblait vouloir parler de quelque chose qui la concernait sans vouloir en parler. C'était assez paradoxale, mais c'était le cas. Silencieux, Gare restira sa tête de l'épaule de la jeune fille pour regarder celle-ci qui cachait son visage d'une main, serrant fortement l'autre avec son autre main. Etais-ce si grâve pour qu'elle agit de la sorte ? Cela inquiètait un peu Gareki de la voir comme ça, si fragile, mais toujours aussi obstiné. Le surveillant ne savait pas si il devait insisté, ou si il devait s'en tenir là car elle n'arrivait plus à rien tenir face à lui désormais. C'était ce que supposait le surveillant étant donné de la situation. Il se contenta de se taire et de la regarder. Si elle avait l'air d'une fauve il y avait même pas quelques minutes, elle ressemblait maintenant à un animal blessé. Prenant la main qui cachait le visage de la chaman, Gareki essaya de la rassurer un peu.
- Allons, allons, fit-il doucement. Je ne t'abandonnerais pas tu sais, tu peux tout me dire si tu le désires.
C'est vrai, Gareki n'aimait pas abandonné les autres à leurs triste sort car il trouvait ça lâche en plus d'être totalement dégeulasse. Il était le genre de personnes sur qui on pouvait compter dans de nombreuse situation et c'était probablement l'une de ces qualités les plus fidèle. Si ce que lui cachait la jeune fille était en rapport avec son passé, alors il 'écoutera tout simplement. Le passé c'est le passé, rien de plus. Bien sur, il se doutait de ne pas avoir fait autant d'horreur qu'elle car ce n'était plus dans sa nature d'en faire, mais il ne la rejeterais pas si c'était de cela qu'il sagissait.
- Allez... Essaye au moins d'avoir confiance en moi, lâcha le surveillant sur un ton bien moqueur. |
| | | Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 21:20 | |
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Prenant la main de la chaman qu'elle avait placé devant ses yeux, Sakuya repoussa celle-ci d'un geste. Gardant un visage froid et inexpressif, elle détourna son regard ailleurs. Paraître aussi démunie ne lui ressemblait pas et elle aurait voulu que ça ne soit jamais le cas. Elle arqua un sourcil lorsqu'elle remarqua qu'elle tenait toujours fermement les vêtements du surveillant. Comme si soudainement, la Sakuya hautaine et indifférente avait repris le dessus.
- Allons, allons. Je ne t'abandonnerais pas tu sais, tu peux tout me dire si tu le désires. « Tu ne comprends pas ! »
Ces paroles paraissaient tellement vraies, mais elle refusait de les croire. Parce qu'elle savait pertinemment qu'elle n'était pas la personne la plus sociable et fréquentable au monde, la jeune femme s'était résignée à ne pas croire qu'on ne puisse pas l'abandonner un jour. C'était peut-être pour cette raison qu'elle refusait d'avoir confiance en quelqu'un, ou qu'elle s'éloignait machinalement des gens. Comme si c'était aussi facile à dire ... ! Elle ressaya de se défaire de ses bras mais rien à faire, il ne la lâcherait pas. Ça aurait été si facile de s'enfuir s'il y avait encore une porte, mais même en se défaisant de son emprise, qu'aurait-elle pu faire à part vagabonder dans la pièce jusqu'à ce qu'il la rattrape ? Elle était piégée, définitivement sous le contrôle du surveillant, et peu importe ses pouvoirs, ils ne l'aideront pas à sortir d'ici.
- Allez... Essaye au moins d'avoir confiance en moi.
Comme s'il ne s'était rien passé, elle continuait de le repousser. Je ne peux pas ! Pourquoi sentait-elle une légère hésitation chez le jeune homme ? Comme s'il craignait ce que Sakuya pouvait lui dire ; avait-il seulement compris ? Si oui, alors il craignait les aveux de la chaman, dont il était le centre. Si non, alors peut-être ... Que ça serait réciproque ? En ayant assez de devoir se débattre impunément alors qu'elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait rien faire, elle se laissa tomber au sol. Finissant assise sur le sol, elle remit sa main devant ses yeux, craignant l'arrivée des mêmes larmes qu'elle n'avait pas pu évité lorsqu'elle s'était retrouvé dans sa chambre. Se recroquevillant sur elle même, elle inspira profondément, dans l'espoir de se calmer. Quelle imbécile je fais ... Tout ça pour ...
« Tu ne m'accepterais pas ... » murmura t-elle pour elle même, se trahissant de la même manière. |
| | | Gareki Shiro
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 21:41 | |
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La jeune chaman avait-elle retrouver ses forces ? Gareki en doutait grandement, mais elle avait soudainement reprit de la rigeur dans ses débats qui restait cependant inutile. Toujours les mêmes paroles qui venait de la jeune fille, comme si elles avaient été enregistré dans son esprit pour être répété encore et encore. Mais ce n'était pas ce qui dérangeait le surveillant qui regardait la jeune fille se recroquiver sur elle même pour mumurer qu'elle ne l'accepterait pas. Comme il le pensait, à force de s'obstiner, elle ne trouvait même plus d'argument valable ou des raisons pour s'expliquer, ce que voulait le jeune homme justement. Il s'accroupit en face d'elle, n'essayant pas de retirer les mains de la jeune fille cette fois-ci. Il se contenta juste de la prendre dans ses bras pour la rassurer, essayer de la faire sentir en sécuriter pour qu'elle puisse enfin se confier à lui sans crainte. Si crainte il y avait bien sur. Si il aurait pu, il lui aurait donner un baiser sur sa tête, mais la situation faisait qu'il ne pouvait pas. La seule chose qui l'empêchait de la toucher comme il le désirait était le pouvoir de Sakuya.
- JE t'accepterais.
Cela irait s'en dire. La jeune fille ne semblait pas réellement se rendre compte que la tendresse que lui offrait Gareki malgré ce le rejet qu'elle avait tenté de prouvé jusqu'à maintenant était bien une preuve qu'il serait l'accepter. Ce n'était pas le jeune homme qui le lui dirait bien sur, elle n'avait qu'à le deviné d'elle même. Il gardait la tête de la jeune fille dans le creux de son torse silencieusement avant de la relaché légèrement, ne sachant pas si ça l'étouffait ou la rassurait de sa présence. Il n'était pas le plus doué en ce qui concernait les sentiments et voyait déjà sa soeur lui dire de lui ramené une futur belle-soeur pour elle, agaçant intérieurement le jeune homme qui ne faisait pas parraitre cet agaçement pour ne pas que Sakuya pense que ça le concerne. |
| | | Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Ven 30 Déc - 22:04 | |
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Silencieusement, Gareki s'était accroupi en face d'elle, la serrant dans ses bras. Elle le laissa faire sans broncher, parce qu'elle n'avait plus envie qu'il la lâche, parce qu'elle se sentait bien au creux de ses bras. Pour elle, c'était une première, car pour une fois, Sakuya ne l'avait pas repoussé, comme à son habitude. Mais son malaise était là ; se frottant les yeux rapidement, elle rabaissa son regard au sol de nouveau et reprit un visage froid. Si seulement c'était si simple de passer d'un caractère à l'autre.
- JE t'accepterais.
A la suite des paroles du surveillant, elle hocha négativement la tête. Personne, pas même toi, ne pourrait m'accepter ... Pas comme je suis. Le désir de tuer des gens n'était pas qu'une pulsion imprévisible, il s'agissait aussi d'une hobby à laquelle la chaman avait pris goût avec les années. Elle était cruelle et l'avait toujours était, et elle ne comprenait pas pourquoi aujourd'hui, face à lui, elle avait perdu cette envie de tuer. Cette incompréhensible l'avait poussé à le fuir comme la peste bien qu'en réalité, c'était lui, le centre de toutes ses pensées. Sakuya savait énormément de chose, sur les sciences, les langues, tout ça elle l'avait appris en lisant des livres par centaine par le passé. Cependant, elle restait vierge des sentiments humains ; et à 18 ans, n'est-ce pas le comble que de les découvrir ? Soudain, elle étouffa une sorte de gémissement, cachée derrière ses mains, Sakuya commençait à sangloter silencieusement.
« Alors explique moi ! ... Pourquoi je ne t'ai pas encore tué ? Pourquoi c'est si douloureux ? ... » demanda t-elle sur un ton froid.
C'était des questions que les enfants se posent lorsqu'ils découvrent leur premières peines sentimentales, et ils sont jeunes lorsqu'ils posent ce genre de question. Pour la chaman, les poser à son âge où on est sensé connaître les bons et les mauvais côtés des sentiments, c'est ridicule. |
| | | Gareki Shiro
| Sujet: Re: Grenier Sam 31 Déc - 11:53 | |
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Les paroles du surveillant semblaient être vain à force que la chaman refusait le faite qu'il ne pouvait l'accepter. Lui qui pensait que cela fonctionnerait, il était devenu bien trop sur de lui depuis un moment car le jeune fille semblait peu à peu cèder. Cependant, il ne pouvait se résigner à s'obstiner maintenant que Sakuya avait cesser de se débattre, se laissant blottir dans les bras de Gareki qui demeurait silencieux, écoutant la jeune fille lui demander la raison pour laquelle elle ne l'avait pas tuer, et le pourquoi c'était douloureux, ecarquillant les yeux du surveillant. Il était un peu surpris de savoir que la jeune fille souffrait de ne pas savoir, mais surtout, il n'aimait pas répondre à la place des autres, ce que demandait en partie la chaman. Si il répondait, allait-elle le contre-dire ? C'était ce qu'il n'aimait pas; C'est de répondre de travers. Il fallait qu'il tombe juste.
- ... Parce que tu n'as pas envie de me tuer... Car tu m'aimes... bien ? Tu souffres... Parce que tu es seule ? Car tu as besoin de quelqu'un ?
Il pouvait être confut dans ses paroles, ne sachant pas si c'était réellement la réponse. Il avait un grand doute quand il s'agissait de savoir si la jeune fille l'aimait bien ou si elle l'aimait tout court étant donné qu'elle était assez imprévisible et cela lui ferait un bien grosse peine de savoir qu'il s'est trompé. L'ennuit était que différement à Sakuya, Gareki lui, essayait avant de juger. Cependant, il était sur que la jeune fille avait besoin de quelqu'un si qui se reposer, et même si elle ne l'aimait pas comme lui l'aimait, alors, il serait au moins là pour elle, quand elle en aurait besoin, bien qu'il se doutait qu'elle n'était pas du genre à se reposer sur les autres, justement. Restant silencieux par la suite, il ne savait quoi dire ou faire et étant donné la situation, attendant une réaction de la part de la chaman. |
| | | Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Sam 31 Déc - 12:33 | |
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Je dois être ridicule à demander ça hein ... A mon âge, n'est-ce pas troublant ? Même des enfants pourraient répondre mieux que moi. Elle l'avait senti, cet étonnement soudain chez le surveillant, ce qui ne faisait que la frustrer d'avantage. Tout avait commencé avec une question simple, et tout finirait avec des questions toutes aussi simples. Bientôt, Sakuya savait qu'elle allait craqué, elle ne pourrait pas se retenir plus longtemps. Seulement, pour une fois, elle se lâcherait devant quelqu'un, pas devant n'importe qui à ses yeux, mais ça la dérangeait.
- ... Parce que tu n'as pas envie de me tuer... Car tu m'aimes... bien ? Tu souffres... Parce que tu es seule ? Car tu as besoin de quelqu'un ?
Si la chaman avait eu du mal à trouver ses mots, Gareki avait soudainement ce même malaise. Peut-être avait-il peur de toucher la corde sensible, ou la mauvaise. Il est vrai que se tromper dans un moment pareil aurait peut-être des conséquences désastreuses. Pourtant, il semblait viser juste, Sakuya s'était tue. Elle était choquée, peut-être parce qu'il avait en partie raison. Ramenant ses genoux à elle, c'est sans un bruit qu'elle entoura ceux-ci avec ses mains, son visage s'était d'une neutralité oppressante. Plus rien, aucune réaction, pas même une objection à faire contre ses propos. Je t'aime bien hein ? ... Les mots sont faibles. Sakuya n'osait ni réagir, ni en rajouter une couche, elle en souffrait déjà assez comme ça. Je suis seule, mais je l'ai souhaité. Je n'ai besoin de personne ... J'ai besoin de toi. Soudain, derrière son visage caché par ses bras, des larmes partaient de ses yeux sombres et vides de sentiments, et elle se mordait la lèvre en essayant de les ignorer. Et puis trop tard, elle commença à pleurer, comme une enfant qu'on aurait privé de son jouet, elle ne s'arrêtait plus, mais ne relevait pas son visage pour croiser le regard du jeune homme.
« L-Laisse moi ... »
Elle ne voulait pas qu'on la voit pleurer, surtout pas lui. C'est ça, tu as gagné. L'amour était un sentiment qui lui était bien trop étranger pour qu'elle comprenne que l'avait ressenti pour quelqu'un. Elle ne pouvait pas lui expliquer avec des mots ce qu'elle ressentait, alors elle avait préféré lui demander directement, et à sa grande surprise, il avait visé dans le mille. |
| | | Gareki Shiro
| Sujet: Re: Grenier Sam 31 Déc - 13:03 | |
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Silencieux, Gareki remarqua que la jeune fille n'avait rien dit à sa réponse qui lui semblait peut-être trop vague. Mais ce n'était pas ça, on aurait plutôt dit que le surveillant avait raison car dans le cas inverse, peut-être que la jeune fille aurait dit quelque chose. Voyant qu'elle ne disait rien, il la regarda alors pour voir la jeune fille qui commenaçait à être en larme, le laissant silencieux. C'était étrange de la voir ainsi alors que généralement on n'aurait jamais cru en la voyant qu'elle pleurerait un jour, elle qui s'obtinait à voir se faire craindre des autres comme si elle était la mort elle-même. Il ne fit rien quand la jeune fille lui demanda de partir de la laisser, si ce n'était que de la regarder. Si elle pensait qu'il allait la laisser juste parce qu'elle le lui demander, elle faisait fausse route. Au contraire, il voulait rester pour être là pour elle. Il se doutait bien qu'au vu de la personnalité de Sakuya, celle-ci devait trouver honteux qu'elle se mette à pleurer de la sorte.
- Je refuse, je reste, fit calmement Gareki en essuyant une larme du visage de Sakuya.
Bien que pour une fois Sakuya ne l'ai pas donner d'ordre, Gareki refusait de laisser la jeune fille être seule à nouveau, la serrant contre lui. Cela pouvait être étrange que l'une des personne la froide, cruelle puisse se retrouver avec la personne le plus calme et indifférent qui existe. Mais peu importait, Gareki ne la laisserait partir maintenant qu'il la tenait enfin et ce n'était pas Sakuya qui refuserait de rester aurpès de lui maintenant, enfin, il l'esperait. |
| | | Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Sam 31 Déc - 13:41 | |
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- Je refuse, je reste.
Lorsque Gareki avait ressuyé une de ses larmes sur la joue de la chaman, celle l'avait laissé faire, le regardant avec des yeux vides. Elle était toujours restée aussi silencieuse lorsqu'il l'avait pris dans ses bras, la serrant contre lui, comme si la vie l'avait quitté elle même. Comment peut-il ne pas me rejeter ? Je suis la personne la plus mauvaise ici, tout le monde devrait me fuir, même toi. Peu importe combien les gens avaient essayé de m'approcher par le passé, je les avais repoussés, tous, sans problème. Et ils étaient tous partis, tous. Mais pourquoi toi, alors que je t'ai repoussé tout ce temps, tu es tenace comme ça ? Je n'avais pas essayé de comprendre, ou plutôt, je refusais de comprendre pourquoi je n'avais pas voulu te tuer.
« Gareki ... »
Sa voix s'était faite faible, et des larmes continuaient de sortir en masse de ses yeux. Mais à quoi bon se retenir maintenant ? Personne ne pourrait venir les déranger, il n'y avait plus de porte, et ils étaient seuls dans ce grenier. Tant pis, je n'aurais peut-être plus jamais l'occasion de paraître aussi ... faible. Les bras de Sakuya relâchèrent ses genoux qu'elle tenait contre elle et vinrent entourer le torse du surveillant, d'abord hésitante, elle le serra de plus en plus fort. Ses larmes redoublèrent et elle ferma ses yeux, profitant de cet instant dont le surveillant serait le seul témoin.
« Je ... »
Les mots lui manquaient, et elle n'osait pas les dire. Ses bras ne lâchaient le jeune homme, comme si elle ne le voulait que pour elle, trahissant une possessivité qu'elle n'avait jamais montré. |
| | | Gareki Shiro
| Sujet: Re: Grenier Sam 31 Déc - 14:12 | |
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Sakuya n'avait rien dit, n'insistant visiblement pas pour que le surveillant la laisse seule, soulageant ce dernier qui pensait justement qu'elle allait insister. Cela le rassurait, la jeune chaman semblait enfin accepter sa présence ainsi que les sentiments qui l'habitait depuis un moment déjà. Elle avait résiter longtemps avant de céder et la voir ainsi, pleurant sans retenant, metant à nue ses sentimens aussi bien dans ses paroles que dans ses gestes le touchait énormément. Il s'était laissé faire quand la chaman l'avait prit dans ses bras, bien qu'elle semblait encore hésitante. Il la regardait perdre ses mots silencieusement, laissant appraitre un timide sourire sur son visage car il ne s'était jamais retrouvé dans pareil situation. Peut-être même que se serait le seul qui lui arrivera, car, il ne savait pas si tout allait redevenir comme avant quand il aura fait réaparaitre la porte du grenier pour qu'ils puissent tout deux partir. Il espérait juste que se soit main dans la main qu'il repartirait.
- " Je " ? Questionna le jeune homme.
Ce n'était peut-être pas le moment au moquerie, mais Sakuya était tellement mignionne ainsi qu'il ne pouvait s'en empêcher. Il se tu cependant pour ne pas la vexée et espérait que cette dernière ne se vexe pas, cela gacherait ce moment tant attendrissant, ce que Gareki ne voulait surtout pas. Si il aurait pu, il aurait même embrasser la jeune fille sans même avoir à écouter ce qu'elle avait à dire, cependant, cela lui était totalement impossible car malheureusement, il ne voulait le faire sans se protéger par ses flammes qui étaient encore vive depuis maintenant un moment. La jeune fille devait absolument aller voir les enseignant chaman pour pouvoir maîtriser son pouvoir, sinon, se sera une relation impossible, mais possible. C'était paradoxale car il pouvait se toucher sans vraiment se toucher.
- Je t'aime Sakuya, lâcha à l'improviste le surveillant avec un petit sourire. |
| | | Sakuya Haibara
| Sujet: Re: Grenier Sam 31 Déc - 14:46 | |
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A cet instant, les mots avaient du mal à sortir, et ce n'était pas faute d'avoir essayé de les faire venir pourtant. Je ne me reconnais plus ... Dans tous les cas, il était bien trop tard pour reculer, ce sentiment si douloureux que n'osait pas révéler la chaman, elle l'approchait petit à petit, lentement mais sûrement.
- " Je " ?
Peut-être que le jeune homme avait compris où elle voulait en venir ; cependant c'était dur d'avancer sur un terrain qu'elle ne connaissait pas. Je ? ... Comment le dire, comment le prononcer, comment le lui faire comprendre ? Tout était trop compliqué. Sakuya avait compris que la remarque du surveillant n'était pas vraiment là pour la mettre mal à l'aise, mais elle avait du mal à saisir l'opportunité de lui dire ce qu'elle avait sur le coeur. Ce coeur froid et sans sentiment avait changé, mais par pour longtemps, le temps qu'il faudra pour qu'elle craque enfin.
- Je t'aime Sakuya.
Son visage ne pouvait pas être plus étonné qu'à cet instant précis, en entendant les paroles de Gareki. Sa bouche s'était entrouverte, ses yeux s'étaient écarquillés et plus aucun son ne passait ses lèvres. Tu quoi ? Elle s'était alors défait de son emprise calmement, et l'avait regardé avec ce même visage complètement abasourdi. Je ne comprends pas, pourtant, j'en suis heureuse. Peut-être était-ce ce sentiment si abstrait qu'elle recherchait depuis toujours. Son étonnement doubla lorsqu'elle le vit sourire ; elle qui ne connaissait pas ce genre de sentiment, elle ne se sentait soudain plus seule. Parce qu'en partie, le jeune homme était la seule personne qui pouvait la toucher sans craindre le déclenchement de son pouvoir. Rabaissant son regard au sol quelques instants, elle se frotta les yeux, où les larmes avaient cessé de couler depuis seulement quelques secondes. Sakuya ne savait pas comment réagir, alors elle passa ses mains autour du jeune homme, le rapprochant un peu d'elle. A cet instant, elle se sentait si bien, et refusait de lâcher prise. Je ne montrerais mes faiblesses qu'à lui ... Personne d'autre. Se collant au surveillant, elle enfuit son visage comme si son geste lui paraissait honteux, pourtant elle le faisait.
« Je ... Je t'aime ... » |
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| Sujet: Re: Grenier | |
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