Grenier

Age : 41 Date de naissance : 18/01/1983 Messages : 1085

Il faut prendre les escaliers pour y arriver. L'endroit est très grand, poussiéreux et il y a quelques lampes pour éclairer. Vieux meubles, vieux tapis, tout sent le vieux mais il y a de grands velux qui peuvent s'ouvrir si besoin.

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...Je.. m'ap..pelle Kisame.

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Me retournant vers elle lorsqu’elle referma la porte à mon passage, je finis par me secouer légèrement en même temps qu’elle. Observant la pièce, je suivis sans dire un mot la jeune fille qui trouva rapidement la sortie. De là, on se retrouva carrément dans des couloirs, aussi sombres les uns que les autres. Flairant les odeurs, écoutant les bruits, je m’élançais le premier dans ces couloirs peu éclairés, suivis de près par la demoiselle. Nous apprêtant à tourner dans un angle, des pas, autres que les nôtre, ce firent entendre. Paniqué à l’idée de me faire coincé dans cet état, j’avais reculé de quelques pas et abaissé les oreilles, en mode craintif. Oui, c’est une première ! Mais n’étant pas dans mon ‘habitat naturel’ et surtout dans mon apparence humaine, je n’étais pas vraiment en position de force… C’est alors que je vis la jeune fille monter les marches de l’escalier qui ce trouvait non loin de nous. Sans réfléchir, je la suivis précipitamment et, une fois en haut, elle ouvrit la porte qui se tenait face à nous.

Entrant doucement dans la pièce, je la laissai chercher je ne sais quoi tandis que je détaillais les lieux. Semblant frissonnée un instant, elle alluma finalement une lampe quelconque qu’elle posa au sol avant de se laisser glisser contre le mur. L’observant se replier sur elle-même et tapoter la place à ses côtés pour me faire comprendre de venir, je restai immobile, ne sachant pas si je devais oui ou non y aller. Je finis par me résigner en la voyant frissonné d'avantage. Mon pelage étant à présent presque sec et mon corps étant en permanence bouillant, je pouvais bien la réchauffer un peu après tout le mal qu’elle s’était donné pour me protéger ! M’avançant donc, je m’allongeai tranquillement à côté d'elle lorsqu’un orage se mit à gronder à l'extérieur, ayant l'effet de me faire relever la tête, les oreilles bien droites et le corps crispé. Sentant alors une main venir caresser ma tête, je tournais brusquement celle-ci vers la jeune fille, qui me souriait une nouvelle fois. Devenant étrangement serein, je me posai sur ses genoux, fermant peu à peu les yeux, bercé par ses caresses.

Sur le coup, ça ne me dérangeais pas vraiment, bien que j’étais gêné. De plus, il fallait que je lui parle pour la prévenir… Si jamais je redevenais humain maintenant, je ne voulais pas l’effrayer !

Soudain, elle se mit à parler. Hein ? Mais… Elle était pas muette tout à l’heure ? Relevant la tête, je la regardais dans les yeux et écoutais attentivement ses mots. Kisame ? C’est joli comme prénom… Hésitant une fois de plus, je rabaissai le regard pour le poser sur le sol et, soupirant, je répondis :

« Moi c’est Haku… Haku no Sôma. »

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Moi c’est Haku… Haku no Sôma.

Enchantée.

Tiens.

...

Je... je... vous ai transformé en homme.

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Silencieux et immobile, je crus l’entendre se cogner contre le mur mais je ne saurais vous dire quelle partie du corps. J’avais simplement fermé les yeux à l’entente du bruit que cela avait occasionné. Si il y avait bien une chose dont j’étais certain c’est que la main qu’elle avait alors laisser poser sur ma tête avait tremblée…

Relevant ma gueule vers elle peu après, j’eus un léger pincement au cœur en voyant le résultat. Les yeux écarquillés et la bouche à demi-ouverte, elle s’était plaquée au mur et ne bougeait plus, visiblement choquée. Les oreilles basses et le regard peiné, je voulais qu’elle réagisse. Crier, s’enfuir, tout sauf la voir ainsi ! C’est alors qu’un nouvel éclair retentit au dessus de nos têtes et fit sursauté Kisame pour la faire réagir et me dire ‘enchantée’. Surpris, j’avais redresser mes oreilles immédiatement. Elle ne voulait pas me fuir ? Cette fille n’était décidément pas comme les autres… C’était tellement agréable… Et sa voix était si douce ! On aurait dit celle d’une enfant…

L’orage continuant malgré moi de bousculer tout mes sens, elle se remit à me caresser la tête pour me rassurer et, comme par automatisme, je reposai celle-ci sur ses genoux en refermant peu à peu les yeux. Je devais pourtant la prévenir, lui dire pour ma transformation ! Mais j’ignorais pourquoi, les mots ne sortaient pas. Puis mon ventre se mit soudainement à gargouiller, occasionnant d'autant plus ma gêne. Je n’avais pas mangé depuis le matin et cela commençait à se faire ressentir.

Comme inespéré, Kisame me tendit alors un gâteau, le sourire aux lèvres. Comment ? Relevant ma truffe, je reniflai le biscuit et observai son sac ouvert avec le paquet à ses côtés. Quand est-ce qu’elle a sortit ça ? Ses caresses sont dangereuses ma parole ! Elles m’endorme tellement que je ne me rends plus compte de rien !

Doucement, j’entre ouvris la gueule pour attrapé le biscuit mais je n’eus le temps de le prendre car un nuage de fumé que je ne connaissais que trop bien venait d’apparaître, nous laissant dans le flou. Non ! Pas maintenant ! Sentant Kisame s’agripper à ma patte fortement, je ne pouvais plus m’enfuir, ou du moins, me cacher. C’est donc lorsque le nuage fut dissipé que je pus revoir le visage de Kisame… Encore choquée. La fixant dans les yeux avec cette fois, ma nouvelle apparence, ou plutôt, ma véritable apparence; je finis par la lâcher précipitamment après un instant de bug pour me cacher les… Parties. Atrocement gêné, je me mis à jeter des coups d’œil un peu partout pour chercher une couverture ou quelque chose qui pouvait me recouvrir.

Haaa ! C’est bien ma veine ! J’ai laisser mes vêtements en bas ! Revenant ensuite à Kisame lorsqu’elle s’accusa de m’avoir transformer en homme, je la regardais silencieux s’affoler toute seule et taper au sol en levant son bras. Une goutte tombant alors derrière ma tête, je repris spontanément la veste qu’elle me tendait une nouvelle fois pour la poser sans attendre à ma taille et ainsi couvrir le bas de mon corps. Rougis, je m’assied ensuite brutalement à côté d’elle en plaquant mon dos au mur. Kisame me regardait toujours, elle n’avait pas bougée. Ne sachant que faire et la situation tournant au ridicule, je me grattai la nuque avant de prendre la parole :

« Ce n’est pas toi Kisame... Tu… Tu n’y est pour rien, je t’assure. Te raconter tout serai trop long mais… En gros, on m’a jeter un sort lorsque j’étais plus jeune et… Maintenant, si je suis malencontreusement enlacé par une fille, je me transforme en loup pour une durée indéterminée… Mais pas seulement. Cela arrive aussi lorsque je ressens une trop forte émotion… Pardonne moi de t‘avoir effrayé, je ne le voulais pas. En fait, tu as été la première à ne pas vraiment avoir peur de moi et je t‘en remercie pour ça. Personne ne s‘était autant inquiété pour moi depuis des lustres ! Mis à part mes parents bien sur, mais eux ne sont pas au courant de ce que je suis devenu… J'ai gardé ça secret depuis mes quinze ans du mieux que je l'ai pus... »

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Appelle-moi Nanami s'il te plait : )

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(... Sérieux ??!! O.O ... Pff ! >_> xD)

Silencieuse. Après mes mots elle était simplement rester silencieuse, laissant à l’orage qui me faisait à présent moins ‘peur’ le soin d’emplir la pièce d’un son autre que nos voix. Captivé par ses iris, d’un violet grisâtre que je n’avais alors jusque là jamais remarqué, j’attendais une nouvelle réaction, un simple mot ou quelque chose qui me prouverait qu’elle avait saisit mes paroles. C’est alors qu’elle hocha positivement la tête après quelques minutes avant de se mettre à faire tourner frénétiquement une bague autour de son doigt. Baissant le regard pour observer ses gestes, je pouvais sentir d’ici son stress et son angoisse, ce qui ne me rendait pas la tâche plus facile. Que pouvait-elle bien penser en ce moment ? J’avoue moi aussi ne plus savoir comment réagir ou que dire pour nous mettre tout deux plus alaise. A commencer peut-être par me trouver autre chose que sa simple veste pour me recouvrir…

Pensif, j’avais détourner les yeux pour finalement les reposer sur elle alors que je l’avais sentis bouger. La voyant sortir un carnet sur lequel elle avait commencer à griffonner quelque chose, je fus surpris au moment ou elle me le fit lire. Nanami ? Mais… Elle ne s’était pas déclarée sous le nom de Kisame ? Trois petits points au dessus de la tête, je compris peu après qu’elle cachait peut-être un secret elle aussi et que j’avais inconsciemment bafoué sa confiance en ne me révélant pas tout de suite. Je ne suis qu’un idiot… C’est évident pourtant… N’aurais-je alors plus l’occasion d’entendre sa si délicate voix ? Hum… C’est tout à fait mérité, elle croyait se confier à un simple animal et voilà qu’elle découvre s’être confié à un inconnu. Remarque… N’est-ce pas ce que je viens tout juste de faire… ? Bougre d’idiot ! Arf… Je suis vraiment con des fois… M’enfin, il faut dire que son petit minois innocent et si doux m’a quelque peu perturbé, je l’avoue…

Comprenez-moi bien, j’ai dus depuis mes quinze ans m’abstenir d’avoir une petite amie ou de prendre du bon temps avec une fille… Finalement, je n’ai pas seulement bafoué sa confiance, j’ai aussi profité de la situation… Idiot ! Idiot ! Idiot ! Idiot ! Me tapant le front avec ma main gauche tout en m’insultant intérieurement, je sentis le regard interrogateur de… Nanami ? Kisame ? - Raah ! Je sais même plus quoi pensé avec ça ! - se posé sur moi et m’arrêtai alors en pleine action. Ah oui, je ne suis pas seul… Erm ! Lui souriant d'un air gêné, je répondis finalement :

« Nanami ? Tu ne m’avais pas dis… Non, rien. Nanami est un joli prénom, il te vas bien ! »

Et on applaudis qui pour la plus grosse boulette de l’année ? Ça ne me va décidément pas d’être en contact avec une si jolie et gentille, généreuse, douce et ! Stop ! Fille depuis des années… Baissant la tête, je préférai revenir à mon cas pour ne plus penser à autre chose. J’était en effet toujours nu et je monopolisais toujours sa veste. Balayant la pièce peu éclairée du regard, je repris donc la parole après avoir eus une idée :

« Bon, je vais jeter un œil, il doit bien y avoir une couverture ou une bâche dans le coin ! Et puis, tu dois avoir froid sans ta veste. »

Lui faisant un autre sourire, j’allai pour me lever lorsqu’un détail me traversa soudain l’esprit. Ah oui… Si sa veste me cache le devant… Elle ne cache cependant pas mon derrière… Me coupant donc dans mon élan, j’ajoutai :

« Euh… Ça te dérange si je te demande de fermer les yeux en attendant ? »

Me regardant avec des yeux ronds, elle finit par me sourire en hochant la tête négativement avant de poser ses mains devant ses yeux. Rapidement, je commençai dès lors à farfouiller un peu partout dans les meubles et différentes affaires du grenier, lorsque je trouvai miraculeusement après quelques minutes de recherches, un vieux drap blanc. Enfin, jaunâtre et poussiéreux mais bon... C’est mieux que rien ! Le secouant donc, je l’enroulai ensuite autour de moi tel Jules César et me mis à éternué au moins trois fois de suite… Arf ! Saleté de poussière ! Ils ne connaissent donc pas Swiffer ici ? Ha ha ! C’est bien le moment de faire de l’humour tiens… Me rapprochant peu après de Nanami, je pris sa veste dans mes mains et la posai délicatement sur son corps frêle pour la réchauffer. C’était bien plus agréable de la chauffer à l'aide de mon corps mais bon… Il est évident que ce n’est plus vraiment le moment...

« Voilà. C'est mieux, non ? »

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Bon, je vais jeter un œil, il doit bien y avoir une couverture ou une bâche dans le coin ! Et puis, tu dois avoir froid sans ta veste.

Voilà. C'est mieux, non ?

Veux-tu que je te raccompagnes chez toi ?

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Rouvrant lourdement les yeux au contact de sa veste, elle leva doucement la tête vers moi et se mit à rire. Posant sa main devant sa bouche, je la regardais faire, m’imaginant le son qui ne sortait pas. Et quand bien même il n’y avait aucun son, rien que de la voir ainsi me fit sourire également. Je n’avais pourtant rien fais de spécial mais mon allure peu présentable avait suffit à lui faire décrocher un visage des plus joyeux, ce qui accéléra les battements de mon cœur. Depuis combien de temps n’avais-je pas fais rire ne serait-ce que mes parents ? Oh, bien trop longtemps… J’en avais presque oublier la sensation que procurait le fait de rendre heureux ceux qui nous entoure.

Ce ne fut hélas que de courte durée car son visage se referma aussitôt lorsqu’elle commença à secouer ses mains devant celui-ci. Pourquoi ? Regarder Nanami se lever pour s’abaisser devant moi comme si elle avait commit un crime me serra le cœur et le son que produisit son carnet en tombant au sol me fit sursauter. Les yeux rivés sur celui-ci, je ne comprenais pas sa réaction. Pourquoi se faisait-elle autant de soucis ? J’avais l’impression qu’elle s’empêchait de vivre… Tout comme moi d’une certaine façon. Je m’empêchais également de vivre en m’éloignant de mon plein gré des autres… Peiné, je souris tout de même pour lui répondre, alors qu’elle était toujours penchée :

« Non, je t’en pris redresse-toi. Ce n’est rien je t‘assure ! J’ai aimé te voir rire… Et m’imaginer le son était encore plus beau que de l’entendre réellement… »

Ramassant son carnet, elle se redressa alors et porta son regard sur moi avec une tête de… Déprimée ? Tiens donc… A quoi pense t-elle encore ? La dévorant des yeux, - enfin… Pas dévorer dans le sens dévorer, mais… Dévorer quoi ! Bref ! Vous m’avez compris ! - je tentai de deviner le fond de ses pensées mais n’étant pas magicien, aucun résultat ne fut concluant. Tout ce que je pus remarquer c’est que j’étais ma foi bien plus grand qu’elle et qu’une forte envie de la protéger à mon tour me pris d’un seul coup. C’était étrange mais je mis ça sur le compte du fait qu’elle avait été la seule à vouloir de moi en tant que loup.

La pluie s’abattant plus fort au dessus de nos têtes, je quittai ses yeux pour suivre ses gestes. Elle avait réouvert son cahier pour de nouveau me dire quelque chose. Quelque peu déçu de ne plus avoir le privilège de réentendre sa voix, je pris le carnet en main lorsqu’elle me le tendit et, pendant qu’elle remettait son sac sur son dos, je lis ses mots. Si elle peut me raccompagner ? Tenant toujours le cahier de Nanami en main, je sentis peu à peu le drap se défaire et, dans un mouvement vif, je retins celui-ci au dernier moment en prenant soin de ne pas faire tomber le carnet.

Rendant ensuite l’objet à son propriétaire, je remis le drap correctement et répondis peu après :

« En fait… C’est ici mon nouveau chez moi. Enfin ! Pas ici, dans ce grenier mais... Ici, dans cette maison de redressement ! »

D’ailleurs, je me demande bien comment je vais faire… Mes parents ont fait envoyer mes autres affaires mais... Pour avoir ma chambre, il faut bien passer par l’accueil et… Passer par l’accueil dans cet accoutrement… C’est du suicide ! Où j’ai laisser mes fringues moi… Me remémorant tout, il me semblais les avoir laisser… Dehors ! Et merde ! Ils doivent être trempés avec cet orage !

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En fait… C’est ici mon nouveau chez moi. Enfin ! Pas ici, dans ce grenier mais... Ici, dans cette maison de redressement !

Je vais aller chercher ta clef, je fais vite, c'est promis : )

Revenue : )

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Alors que je venais de lui rendre son carnet, elle ce remit illico à l’écriture pour me dire qu’elle allait chercher ma clé de chambre à ma place et qu‘elle ferait vite. Euh… Elle lit dans les pensées aussi ou j’ai pensé à voix haute comme un con ? Le cahier en main, je n’eus le temps de réagir qu’elle avait déjà disparue. Restant un instant planté comme un piquet, je refermai doucement le carnet et le collai contre moi. Cet objet était précieux pour elle, je ne devais donc pas l’abîmer avec mes mains maladroites. Relevant la tête, je remarquai que la pièce était dotée de velux et me dirigeai donc vers l’un d’entre eux pour l’ouvrir. Poussiéreux et quelque peu coincé vu le nombre d’années qu’il avait dû rester fermer, c’est avec force que je réussis finalement à le faire coulisser pour faire place à la lumière que produisait les éclairs. Arf ! Le temps est vraiment exécrable…

Soupirant, je resserrai le draps autour de moi et m’en retournai m’asseoir lentement au même endroit afin de l’attendre. Silencieux, j’écoutai le son que provoquait la multitude de gouttes de pluie tout en observant par le velux les nuages noirs d’un air songeur. Un orage… Il y en avait un ces deux nuits là aussi. La fameuse nuit ou j’ai été affecter par ce sort et celle ou j’ai quasiment tué un homme… Je ne suis pourtant pas le coupable dans ces affaires mais je ne peux m’empêcher de penser que si je n’avais pas agis de cette façon, rien de tout cela ne serait arriver. Chaque fois que j’y pense, je ressens encore le goût âpre du sang dans ma bouche et mes crocs se planter dans la chairs de ce type comme des aiguilles. Le pire je crois, à été de voir la terreur dans les yeux de la fille que je venais de secourir. Elle me pointait du doigt en me traitant de monstre alors que le véritable monstre était celui qui l'avait agressé. Enfin… C’est ce que je m’efforce de croire depuis l’incident pour continuer à vivre normalement mais celui qui était couvert de tâches pourpre, c’était bien moi… Va t-il se produire autre chose cette nuit ?

Plongé dans mes sombres pensées, c’est un nouvel éclair qui m’en fit sortir, me faisant illico tourner la tête vers la présence que j’avais alors sentis. Nanami ? Elle est déjà de retour ? Souriant en voyant le petit mot écrit sur sa main gauche, je récupérai les clefs qu’elle me tendait et regardai un instant les vêtements qu’elle posait à côté de moi. Surpris, je plongeai mes yeux dans les siens et lui dis alors :

« Oh ! Tu as aussi récupéré mes affaires ?! Merci ! Même si ils sont mouillés, je ferais déjà moins suspect que dans ce vieux draps ! »

Les prenant en mains tout en me relevant, je lui tendis en retour le carnet que j’avais garder bien au chaud contre moi. D’un sourire franc, je lui demandais ensuite de bien vouloir se retourner cette fois. J’avais remarquer son angoisse tout à l’heure, lorsqu’elle s’était cacher les yeux, et je ne voulais surtout pas lui infliger encore cela. Une fois celle-ci dos à moi, je me hâtai de me revêtir, n’étant décidément pas plus avancé qu’avant. Ce que je peux détester quand mes fringues sont mouillés ! Ça colle ! C’est désagréable ! Et en plus… Ça sent la bave de chien ! Berk !

L’autorisant à me regarder de nouveau, je crus apercevoir une nouvelle fois un petit rire lorsqu‘elle se retourna. Seulement, il était plus retenu que l’autre. Me grattant alors la nuque, je me permis une nouvelle blague, n’ayant pas plaisanter avec quelqu’un d’autre que ma conscience depuis la même époque que le reste :

« Ne te moques pas, le style plaqué-mouillé est très en vogue en ce moment, je vais lancer la mode ! »

Riant doucement, j’observai les clefs dans ma main et lui jetai un regard faussement suspicieux avant de reprendre, mon sourire alors devenu malicieux aux lèvres :

« Dis moi ! Tu dois être extrêmement maligne pour avoir réussis à récupérer des clefs qui ne te sont même pas destinées ! »

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Ne te moques pas, le style plaqué-mouillé est très en vogue en ce moment, je vais lancer la mode !

Secret !

Je dois partir. Contente de t'avoir connu (:

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Les marches grinçaient, l'odeur de la poussière remontait dans mes narines, j'aimais ce genre d'endroit comme si le temps c'était figé je m'y sentais à ma place le seul problème était que désormais je n'aimais plus vraiment ce genre d'endroit, les lieux interdits mais, avec mon amie ça passait je n'étais plus si seule.

J'ouvris la vielle porte en bois et ce fut avec une assez grande peur quand je passa le seuil je n'avais pas envie de voir un surveillant dans ce grenier, je l'aimais bien il gardait plein de secrets enfuis au fond de lui.

"Tu sais Qiang' je pense que je vais .... Que en ce moment je suis vraiment fatiguée."

Je n'avais rien à dire j'étais presque muette c'est vrai que des baisses de tensions ce n'était pas facile à vivre, je m'approchais d'une vielle pile de livre ils étaient enfuis sous une tonne de poussière je m'étais mise a genoux comme si j'allais exécuter une prière malheureusement j'ai tellement prié en vin que ma croyance c'était évanoui il y a un bon bout de temps, les titres des bouquins étaient incrustée dans le cuirs des couvertures ces livres devaient être spécial.

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J'avais fini par la rattraper, et je marchai à côté d'elle, sans qu'on échange un mot. On finit par arriver à un endroit familier: les marches menant au grenier. Elles grincèrent sous nos pas, laissant échapper leur cri de douleur, et je m'inquiétai du fait qu'elles pourraient tomber à tout moment, fatiguées de tous ces pas qu'elles avaient supporter. N'importe quoi.
Chigiku ouvrit la porte et la noirceur de la pièce sembla se jeter sur nous.
"Tu sais Qiang' je pense que je vais .... Que en ce moment je suis vraiment fatiguée."
Que voulais dire sa phrase, exactement ? Je n'en avais aucune idée, mais, bizarrement, elle m'inquiétais. Je la vis se mettre à genoux devant une pile de livre. Je m'installai à même le sol, les jambes croisées, après avoir fermé la porte. Une lumière pâle provenait de la fenêtre crasseuse, et c'était tout. Je ne distinguais plus que je ne voyais la silhouette de mon amie.
"Qu'est-ce que tu voulais me dire ?"
Je soufflais un peu sur un livre recouvert de poussière près de moi, pour essayer de voir le titre. Ce que je vis me fis faire un bond sur le côté. Mystères et Connaissances sur la Magie... Je levai les yeux vers mon amie, et balbutiai:
"T'as vu ce bouquin ?! Il doit y avoir des vrais dingues ici ..."

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"T'as vu ce bouquin ?! Il doit y avoir des vrais dingues ici ..."

Mes muscles se crispèrent, mon regard resta figé sur la pile de bouquin. Je savais enfin pourquoi je lui avais menti lors de notre courte discussion dans l'infirmerie ce fut comme un réflexe de me cacher derrière des mensonges, car je savais très bien que pour Qiang Wei la "magie" lui donnait de l'urticaire, j'en étais peut-être la cause je ne veux pas lui faire du mal est-ce que j'étais vraiment une ... Sorciére ?
J'essayais de me contre dire pourtant je croyais Erio au plus profond de moi-même et je n'avais pas d'autre choix que d'accepter ses mots, je n'avais vu aucune preuve qui provenait de moi-même mais j'avais une confiance aveugle aux paroles de cette femme.

" Oui c'est vrai il y a plein de choses bizarres même trop."

Par réflexe j'éclatai de rire je ne le faisais pas pour moi mais, pour elle mais, ne serait pas mieux qu'elle le sache ? Le mensonge n'a jamais mené a rien !!! Non je ....
Je me contre disais je n'arrivais plus à penser normalement, j'avais peur. Oh Qiang' pardonne moi !!!
Je me levais pour rejoindre la grande chinoise et lui prendre le livre des mains, je n'y prêtais aucun regard mes yeux n'osèrent ce placer sur la couverture pour y découvrir le titre.

"Bah n'y fait pas attention ça doit être un roman avec un nom bizarre rien que ça !"

Je réagis bêtement je n'en pouvais plus j'étais incompréhensible je n'avais pas envie de perdre une autre personne...

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Deux secondes... C'est quoi, cette réaction ? Normalement, Chigiku m'aurait dit que je devais être plus tolérante, et gnagnagna. Je la regardai, les yeux plissées, suspicieuse. J'eus un sourire, pour répondre à son rire, et lui dis:
"T'as raison... c'est un bouquin bizarre. Pour les gens bizarres. Pour faire des choses bizarres. Ils devraient pas laisser ce genre de livre à portée des gens normaux, non ?"
Je ne quittai pas son regard, pour y déceler des signes qui pourraient m'avouer qu'elle ne m'a pas tout dit. Et pourquoi pas, si elle m'a menti. Je ne supporterai pas qu'elle m'ai caché quelque chose. Je fronçai les sourcils, et attendit sa réponse.

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"T'as raison... c'est un bouquin bizarre. Pour les gens bizarres. Pour faire des choses bizarres. Ils devraient pas laisser ce genre de livre à portée des gens normaux, non ?"

Non mais, elle exagérait non ?! Que voulait-elle ? Me faire souffrir, me faire avouer mes mensonges, je devais résister, ne pas lâcher mais, devant les yeux de Qiang' mon cerveau marchait à l'envers dans les temps normal elle était mon seul soutient ma bouée de secours et maintenant j'étais seule à l'opposer de cette personne je n'avais plus rien.
Me retournant brusquement pour tourner le dos à mon amie j'allais placer le livre bien loin de mon amie pour que plus rien ne puissent m'atteindre, plus de regard, plus cette sensation de malaise. Mon visage était désormais dans l'ombre de la pièce.

"Sommes-nous tous normaux ?"

Cette phrase pouvait sous-entendre des millions de choses avec une bonne réflection, mais pouvait elle comprendre ? Oui elle le pouvait si elle le voulait.
Et si je la perdais qu'allait-il nous arriver ... Je pense que je ferais mieux de réagir au plus vite, partir en courant serait peut-être la solution mais, j'ai déjà était assez lâche je m'enfonce.

"Bon Qiang Wei parlons un peu d'autres choses j'en ai assez !"

Sourire clair, yeux doux mais, j'avais les mains tremblantes plaçaient dans mon dos j'étais presque en train de croiser les doigts.

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Pourquoi ne voulait-elle pas en parler ? Qu'est-ce qui la dérangeais dans cette discussion ? La colère commençait à monter en moi, et je respirais lentement pour ne pas me laisser aller.
"Quel est le problème avec cette conversation ? Tu ne veux pas me parler de quelque chose, alors que je te fais pleinement confiance ! Je pensais... je pensais qu'on pouvait tout se dire ! Mais il semblerait que ces pensées ne soit pas partagées par tout le monde."
C'était mesquin de ma part, mais j'étais trop énervée pour parvenir à faire un raisonnement simple. J'avais envie de pleurer et de lui hurler dessus à la fois, mais je me retins. Je ne fis que continuer à la fixer, presque sans ciller, pour que, peut-être, elle veuille enfin me dire ce qui n'allait pas. Je serrai les lèvres, ne voulant pas, au fond de moi, perdre la seule amie que j'avais. Mais il fallait que nous mettions les choses au clair.
Désolée.

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Elle commençait à s'énerver, sa respiration devint lente et ses paroles changèrent, tout ça était de ma faute je le savais très bien je nous détruisais mais, j'avais tellement peur de lui dire j'avais peur d'elle je me déchirais intérieurement.
Je me tournais vers elle mais, cette fois-ci avec un visage froid mais, je n'était pas triste enfin je ne le paraissais pas.

"Qu'est-ce que tu raconte ...?!."

Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire "Et Qiang Wei je ne te l'ai jamais dit mais, il n'y pas longtemps on m'a dit que j'étais une sorcière allait viens on va manger !" non surement pas ! Je pense que je ne suis pas prête à lui dire pourtant je ne lui avais jamais menti bon je ne lui dis pas tous mais...

"Je t'ai toujours tous dit !!!"

Je me sens mal j'avais une boule au ventre je ne me comprenais toujours pas je tournais en ronds prise dans un tourbillon infernal j'étais peut-être possédée oui ... Oui surement ! Malgré la fatigue je restais debout de peur que je ne puisse pas m'enfuir qu'à cause du sommeille que je ne puisse m'enfuir.

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Elle avait le visage figé, ne laissant paraître aucune émotion. Je hochai la tête à sa dernière remarque, et lui répondit:
"Oui, c'est vrai, tu m'a toujours tout dit. Jusqu'à ces derniers jours."
Je cru la voir sursauter légèrement, mais n'en fus pas sûre. Je regardai par la fenêtre et me dis que c'était bientôt Noël... et je me disputais avec ma meilleure amie. Gé-ni-al. Mais je voulais savoir ce qui la tracassait, ce qu'elle avait au fond du cœur. Et ça m'énervait qu'elle ne me le dise pas.
"Pourquoi ne veux-tu pas me le dire ? Pourquoi ? Est-ce si dur que ça, de dire la vérité ?"
Je soufflai un coup, puis reportais mon regard sur Chigiku. Et soudainement, quelque chose me frappa l'esprit.
"A-Attend ... Tu ... Tu ne... Tu n'aurais pas des pouvoirs ?!"
Mon corps fut parcourut d'un frisson. Comment est-ce que ça pouvait être possible ?!

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Je m'avançais vers la fenêtre au fond de la pièce, j'essayais de détendre mes membres et réussir à faire apparaitre un sourire aimable et doux, je mis mes mains sur mes hanches.

"Qiang' .... Toi n'ont plus tu ne me dis pas tous alors arrête de m'agresser."

Je commençais à m'énerver mon stresse montait petit à petit en plus c'est vrai elle ne me disait pas tous alors pourquoi ?! Pourquoi moi je devrais tous lui dire ?! J'ai le droit à mon intimité, j'ai le droit de ne pas lui dire ce qui est dur pour moi !!! Mais alors pourquoi je ne pouvais pas lui crier dessus, je ne pouvais pas lui faire de mal.

"Tu as envie de te faire souffrir c'est ça ?! Tu as envie que je te crache des insultes ?"

Si c'était vraiment ça qu'elle voulait je ne le ferais pas je n'insultes pas mes amis, même si je me dispute avec une personne que j'aime, jamais je ne lui ferais du mal jamais je ne raconterais ses secrets à d'aitres personnes.

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Ses paroles me transpercèrent le cœur. Elle voulait jouer comme ça ? Elle l'avait cherché. Des larmes brulantes me montaient aux yeux, et j'eus des difficulté à les retenir. Je déglutis, et détournai le regard, ne voulant pas la regarder dans les yeux.
"Quand je suis arrivée à l’hôpital et que je t'ai rencontrée, quand nous sommes devenues amies je t'ai raconté pourquoi j'étais partie. Alors que toi, tu ne m'as presque rien dit sur ta famille. Et il y a quelques mois, quand nous sommes arrivées ici, j’apprends que tu as fréquenté un interne de l'hôpital. Est-ce que c'est normal ? Encore, si tu le voyais depuis que je n'étais plus là, je comprendrais que je n'en ai jamais entendu parler. Mais ... ce n'est pas le cas. Qu'as-tu à dire, sérieusement ? Ou vas-tu encore me mentir, ou me dire la moitié d'une vérité ?"
Quand j'avais dis la dernière phrase, ma voix était montée dans les aigus, car j'avais la gorge étranglée par les larmes que je tentai de ne pas verser. Je la regardai dans les yeux, m'attendant à n'importe quelle réaction de sa part.

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Ce fût l'explosion, le désastre.... La destruction de mon monde, elle m'avait tous ressortie, elle avait en quelque sorte touché mon point faible c'était mon passé, je savais très bien que j'aurais dû l'affronter mais, à chacune de mes pensées qui m'envoyaient dans mon enfance je l'enfermais dans un coffre dont je ne savais plus le code, je regrettais tant de choses, tant de personnes, alors pourquoi me faisait-elle sa ? N'avait-elle pas conscience du mal qui me rongeais chaque jour ?

"A.... Alors, maintenant je n'ai plus le droit à rien ? "

Je relevais mes yeux et plongeais mon regard dans les yeux tristes de cette femme qui convoitait mon passé comme mon futur, grâce à sa phrase je mettais rendu compte qu'elle n'était pas ma bouée de secours plutôt une cage dont je ne voulais pas m'enfuir, un lieu où je me croyais en sécurité mais, qui m'empêché de vivre et pourtant j'avais toujours ce sentiment d'amour et d'amitié envers elle.

"Tu veux me prendre le peu d'intimité qui me reste ? Tu veux que je t'appartiennes corps et âme ?"

Mon regard devînt dur et sans pitié, je n'en voulais plus de cette enfermement, non rien de tout cela, comprenez-moi ..... Je vais vous expliquer quelque une de mes souffrances.

"On dirait que tu ne comprends pas .... Si tu veux entendre un éclat de mon passé et bien tu vas être servie, depuis que je suis gamine je savais très bien que je n'allais pas survivre, dès ma première respiration, depuis toujours et malgré tous j'ai gardé le sourire et l'espérance pourquoi ? Et bien je ne sais pas je me disais et je me dis encore, qu'il vaut mieux que ce soit moi plutôt qu'un autre, entre les opérations, les déceptions je n'avais plus de secret pour ces médecins il connaissait même l'intérieur de mon être..... Je n'en dirais pas plus, car je pense que j'ai le droit de pleurer le reste de mon passé à l'intérieur de moi."

Non je ne voulais pas tous dire d'une traite je voulais une confiance absolu et j'avais perdu toute confiance envers cette fille, vous devez-vous dire que je suis injuste et horrible, c'est compréhensible car vous ne vivez que pour vous.

"J'ai hâte de voir ton visage devant ma tombe ...."

Sur cette dernière phrase je partis sans me retourner ... Sans un mot ...

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J'étais resté bouche bée devant ses paroles. Je tendis la main vers elle, mais elle était déjà partie.
"Chigiku !"
Et c'est à ce moment que toute la rage remonta en moi. Je hurlai un coup, et lançai mon poing gauche contre le mur, frappant de toute mes forces cette paroi qui ne m'avait rien fait, et recommençai jusqu'à ce que j'entende un craquement. Observant rapidement les articulations de mes doigts rougies, je pliai et dépliai ma main gauche et sentit un élancement au niveau de mon petit doigt.
"Putain, manquait plus que ça."
Je soupirai, et me laissai tomber sur le sol. Je mis ma tête entre mes mains, et laissai couler ces larmes que j'avais retenu si longtemps. Des sillons brûlants semblaient se creuser dans mes joues et la douleur de ma main s'ajoutait à celle de mon coeur. Pourquoi avais-je dit ça ? Je me détestais pour mes paroles que j'avais laisser échapper, mais il était trop tard pour regretter. J'aurais dû refléchir avant.
Je m'essuyai les yeux de mon bras, et me relevai péniblement. Mes jambes tremblaient, et je du inspirer un grand coup avant d'ouvrir la porte, et de sortir de cette pièce maudite.

Age : 30 Date de naissance : 31/07/1994 Messages : 191

Traversant les couloirs, Sakuya avait fait le tour de la maison pour trouver un endroit isolé, au calme, un endroit où personne ne viendrait la trouver. Elle avait d'abord songer à aller faire une promenade dans le couloir sombre de la dernière fois, mais lorsqu'elle s'y était rendue, un malaise l'avait prise soudainement. La jeune femme avait préféré s'en éloigner et s'était rendu dans la zone interdit aux élèves ... Elle s'était arrêté devant une porte qui cachait sûrement un grenier derrière. Poussant celle-ci, elle pénétra dans la pièce, sombre, et aucune lumière ne semblait être à porter de main. L'obscurité comme il m'en faut ... Refermant la pièce derrière elle, elle ferma les yeux. La chaman est loin d'être un chat qui peut voir dans la nuit, mais avec son sens aiguisé de l'orientation, l'obscurité n'est pas un problème. Avançant à tâtons, elle trouva une sorte de boîte assez grosse et plutôt solide ; elle ne chercha pas loin et s'assit dessus. Certes, ce n'était pas forcément la chose la plus confortable pour la jeune femme mais cette obscurité, elle la préférait à tout sur Terre. Enfin peut-être pas tout. Caressant le tissu de son yukata, elle contesta qu'il s'agissait d'une soie d'une exceptionnelle qualité. Incroyable ... En venant ici, elle avait l'espoir que personne ne vienne la déranger, pas même le surveillant, auquel elle n'avait cessé de penser, et c'est peut-être bien cela qui la dérangeait. Je le déteste, c'est pour ça que je pense à lui ... Sûrement. Se convaincre de mensonge est futile mais lorsqu'on est pas honnête avec soi même, on ne peut qu'être un menteur pour les autres.

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