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|  Sujet: Re: Chambre n°3 Dim 25 Sep - 19:03 | |
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Lorsqu'elle marmonna la tête basse que les autres n'avaient rien à lui envier, je faillis lui lancer un ' idiote ' en pleine figure mais me retenue. C'était à elle de se rendre compte de sa valeur par rapport ' aux autres ' bien que je savais que ses méninges allaient mettre un certain temps avant de tourner dans le bon sens. Le couvant l'avait complétement retourné, et ça, dès son plus jeune âge d'après ce que j'avais cru comprendre dans les couloirs lors de notre première rencontre. Il était alors normal qu'elle soit si discrète, si effacée. J'étais d'ailleurs quasiment certain qu'elle était éprise d'une admiration sans fin aux personnes qu'elle croisait ici, aux gens qui étaient capable de sourire comme de crier. C'était des sentiments, des manifestations émotionnelles qu'elle ne connaissait que trop peu pour le moment. J'attends alors impatiemment le jour où elle se rendra compte que la majeur partie des hommes sont déposseder de ce que elle a de plus beau : Un coeur. Et quand ce jour viendra, je me promets de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas qu'elle sombre de leur côté, du côté dans lequel nous pousse cette enflure de société monétaire.
Lui proposant implicitement de venir avec moi au cinéma pour lui changer les idées autant pour elle que pour moi, je ne pus rester sérieux face à sa réaction. C'était vraiment trop bête comme façon d'agir, non, trop beau en fait. Se sentant probablement rougir, je retira ma main de sur sa tête pour qu'elle puise évaluer sa température d'elle même avant de la voir s'humecté les lèvres. Me trouvant gênant pour elle, je me recula un peu pour qu'elle reprenne de l'air dans un espace vitale un peu plus gros et c'est à instant là qu'elle me posa une question que j'avais déjà entendue deux fois.
Cette fois ci, cela dit, je ne pouvais plus vraiment y échapper. Il fallait que je lui donne une réponse, et maintenant. Prenant alors une courte respiration, je fis un léger espace entre mes lèvres et souffla mon nom comme les derniers mots d'un homme avant fin.
<< Nezumi. Nezumi Gesui. >>
N'attendant pas vraiment sa réaction pour réagir, je me tourna vers la sortie de la pièce et poussa la porte pour faire joindre les deux salles entre elles. C'est encore trop tôt pour lui donner des explications. Je veux profiter de son état innoncent et bon avant de la voir se changer sous des simples mots vrais et concrès.
<< Je t'invite. Je suppose que tu es prête maintenant que je t'ai gentillement coiffé ? >> |
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| | Sujet: Re: Chambre n°3 Dim 25 Sep - 19:57 | |
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Sayuri crut n’avoir pas entendu sa réponse au départ et se serait sentie terriblement gênée s’il avait du le répéter. Toutefois, après quelques secondes où elle l’observa probablement d’un regard absent et peut-être même légèrement idiot, elle comprit que son prénom était Nezumi. Voyant qu’il ne voulait pas s’attarder sur cela plus de trois secondes, sa curiosité lui souffla qu’il y avait une raison à cet empressement de changement de sujet. Mais ne voulant pas paraître trop indiscrète et ayant parfaitement compris qu’il ne répondait quasiment uniquement qu’aux questions qui lui plaisait, elle n’insista pas sur le sujet et préféra s’estimer heureuse d’avoir obtenue une réponse. De surcroît, pouvoir mettre un nom sur son visage la perturbait bien moins à présent. Ce n’était plus vraiment un inconnu dans sa tête bien qu’elle ne connaissait rien de lui mais elle n’arrivait toujours pas à s’enlever cette sensation qu’il savait beaucoup de choses d’elle. Pas dans le sens technique du terme puisqu’il ne se doutait ni de ses origines ni de son lieu de naissance mais dans le sens… humain ? Quelque chose comme cela.
Un sourire se dessina lentement sur ses lèvres lorsqu’il formula son invitation. Il y avait un aspect quelque peu théâtral à sa phrase et la jeune fille se demanda s’il le faisait exprès ou bien si ce n’était que dans la continuité des choses. Elle fronça les sourcils. Non. C’est parque c’était lui que c’était ainsi. Simplement pour cela.
- Je n’ai d’ailleurs jamais été aussi bien coiffée dit-elle dans une pointe de malice tout en passant dans la pièce d’à côté et en se saisissant de sa veste. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°3 Dim 25 Sep - 20:17 | |
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<< Hum, tu ne me feras pas croire que quelqu'un d'autre que moi a eu le privilège de le faire. >>
Oui, il ne fallait pas être un génie pour s'être rendu compte qu'elle n'était pas habituée à être dans la situation dans laquelle je l'avais mise. Peut-être que c'était également dû au fait que je sois un homme et elle une femme mais je doutais assez de cette hyptohèse. Elle s'était raidie dès lors où j'eus posé ma main sur ses cheveux alors qu'elle avait à peine sentit la légère pression que j'avais pu exercé contre ses épaules pendant mon imitation.
Ne répondant rien lorsque je pronnonça mon nom, je m'étais dit qu'elle avait du comprendre que c'était un sujet avec lequel débattre était plus douloureux qu'autre chose. Je n'en avais ni l'envie, ni la force de le faire. C'était long et il faut aussi dire que ce n'est pas une histoire que l'on raconte facilement et que le contexte ne s'y prêtait pas vraiment. On allait au cinéma, pas dans un funestre endroit où l'on peut se recueillir ou prier l'âme de quelqu'un qui a périt, l'âme d'enfant que j'ai perdu trop tot.
Saluant d'un signe de la main la jeune colocataire de Sayuri et son compagnon, je sortis de la pièce en attendant que cette derrière se presse à enfiler à sa veste pour partir. Il ne fallait pas qu'on loupe la séance. Après tout, j'en étais l'invité d'honneur et ce film marqué la première oeuvre dramatique et cinématographique de ma carrière de comédien professionnel. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°3 Dim 25 Sep - 20:42 | |
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La jeune fille haussa un sourcil. Il avait compris.
- Bien sûr que si, répondit-elle d'une voix calme.
Elle enfila sa veste, essaya de lui donner un air le moins froissé possible, ramassa le livre posé sur son lit qu'elle laissa sur le bord de sa table de chevet, adressa un rapide sourire à sa nouvelle colocataire de chambre dont elle ne connaissait strictement rien et se retourna vers Nezumi.
- Moi. Je veux dire, s'il y a une autre personne qui a eu le... l'occasion de me coiffer, c'est moi, ajouta-t-elle tout en inspectant la chambre d'un coup d'oeil.
C'était trop chamboulé à son goût mais elle se dit que ce n'était pas vraiment le moment de faire du rangement. Après une seconde d'arrêt, elle suivit sans un mot le jeune homme, les lèvres pincées, sa curiosité n'ayant jamais été aussi suscitée de toute sa vie. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°3 Lun 26 Sep - 14:55 | |
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| | Sujet: Re: Chambre n°3 Dim 2 Oct - 23:14 | |
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Le couloir est sombre.... Qu'est ce que j'fais là ? Il s'est passé un sale truc dans la chambre d'Aby tout a l'heure, vous voulez que je vous raconte ? M'enfin c'est pas que ça me fait plaisir... mais bon, j'ai rien d'autre a faire pendant ma longue route périlleuse jusque ma chambre. Alors en faite voilà, alors que je m'amusais a montrer tous mes soit-disant "talents cachés" a cette ravissante jeune fille, un je ne sais qui débarque dans la chambre comme si il s'y croyait le king, enfin d'après la réaction de certaine personne. Il semblait être le "King", m'enfin bref, ce type m'a souler, dans un pur moment intime il a tapé l'incruste et puis est reparti avec une fille, il se pense peut être mieux a faire cela ? Bref. Je continu a marcher dans ma lutte solitaire le long du sombre couloir. Lorsque une main amical et chaude pris la mienne... Qu'est ce que c'est ? Elle est douce et chaleureuse, je tourne la tête avec surprise puis elle me tire dans le sens opposé.... Dieu a décidé de tendre sa main aux moments où je partais pour la pénombre... Il me renvoi dans la lumière... Alors que Abigail qui me ramena dans la chambre, de sa main.... Mais cette sensation semble... comment dire.... Plus de l'amical... plus que simplement deux mains qui se touchent... Je me sens bizarre et... j'ai chaud bizarrement...
Puis de manière plutôt mignonne, la fille se recroquevilla dans son lit, cette position est image de protection, mais protection de quoi ? Je ne sais pas...
Mes yeux sont redevenus d'un noir d'encre, j'ai complètement oublié de quoi on parlait avec toute cette agitation, je décide d'agir, elle semble... gêné ou honteuse...
"-Ce n'est pas grave..."
Dit-je d'une manière presque je m'en foutiste, j'ai encore l'occasion de voir son visage... en espèrant que l'autre crétin ne revienne pas pour casser l'ambiance.
Je me rapproche d'elle, doucement, comme si je ne voulais pas l'effrayer. Je m'assied a côté d'elle avec un léger sourire sans détacher mon regard d'elle. Je ne sais pas si elle va apprécier, mais après une tension comme ça, j'ai besoin de... affection, et je ne me contrôle plus... J'approche doucement ma main de Aby', puis j'attrape le bout de la grande chemise dont elle est vêtu en la tirant légèrement, tout en me rapprochant d'elle, c'est ainsi que je me colla contre elle, limite nos visages sont a quelques centimètres et les chaleurs de nos corps se percutent ensemble.
Je lui caresse le visage du bout des doigts, je respire difficilement, je dois utiliser ma bouche pour respirer... Je passe doucement mes doigts dans ses cheveux sans quitter son regard... Est ce une bonne décision ? Je l'espère... Puis je rapprocha doucement mes lèvres des siennes... cette fois ci, je veux un véritable baiser... long... romantique... , un baiser dont on fait exploser nos salives et dont le mécanisme de nos langues sont activés entre eux dans des gestes tendres...
Je rapproche toujours mes lèvres, jusque atteindre le point de non retour, je colle mes lèvres tendrement contre les siennes, et je descend ma main le long de son dos sans quitté le bout de sa chemise de l'autre.
Puis j'agite légèrement ma langue, doit je l'utiliser ? J'ai chaud et j'hésite... Puis je passe a l'acte, je fais doucement avancer ma langue pour la glisser a l'intérieur. Je fusionne avec elle... la chaleur monte.... Je crois que je suis... attiré.. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°3 Lun 3 Oct - 22:06 | |
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Je ne sais pas ce qui arrive, j'ai du mal à suivre tout ce qu'il se passe ... Sans doute est-ce aussi pour cette raison que je me recroqueville de cette manière sur moi-même. Comme une sorte de langage corporel qui exprime ce qu'au fond je n'arrive pas prononcer à haute et intelligible voix. Cet instant magique repris court comme s'il n'avait jamais été interrompu. Comme s'il était naturel que je me retrouve là, perdant confiance en moi-même tandis que jeune homme me perturbe au plus haut point. Je me connais et sais spontanément qu'un comportement n'est pas compréhensible lorsqu'on le compare à mon caractère de nymphomane provocatrice que j'ai toujours en temps normal ... Jusqu'à présent.
Comment ce fait-il qu'Ezio, que je ne connais que depuis quelque heures arrive à me transformer ainsi? Limite à me mettre mal à l'aise ... Pourtant quelque chose me dis que je ne peux pas le laisser partir maintenant. Ou peut-être est-ce que je ne veux pas? Peu importait, l'important est qu'il est là, point final.
Non, bien sûr que ce n'est pas grave, je n'ai jamais avancé cela malgré qu'effectivement l'idée m'avait effleuré qu'il eut peut-être quelque douleurs dû à sa projection dans le couloir. Les fantômes, je vous jure ce n'est plus ce qu'il était! Comme ci, j'n connaissait plein ...
Soudain, m'attirant à lui grâce à un bout de ma chemise, il me serra dans une étreinte chaleureuse, que j'aimerais presque qualifier de tendre .. Non je ne suis pas amoureuse. Ôh je l'ai été fut-un temps mais à présent que je connaissais cette douleur .. Honte à moi si je refaisait un pareil erreur! Et pourtant il était tellement séduisant autant pour son physique que pour ce que je connaissais de son caractère s'entend.
Mes yeux fixent les siens, je me sens perdue. Je suis perdue. Troublée. Alors qu'il me regarde, je me sens presque lâcher prise dans ses bras, je m'y sens si bien depuis mes anciennes histoires. Rien à voir avec tous ces hommes que je ne connaissais même et que je ramenais à la maison le temps d'une nuit. Là, c'était différent, tout l'était, y compris Ezio.
A quelques centimètres de son visages, je sens que tout comme lui je suis haletante et pourtant je ne l'ai même pas embrasser. Nos souffles se mêlent venant me caresser le cou. Ses doigts sur mon visage, tel une brise caressant ma peau, mes joues rosissent et mes yeux pétillent je le sais. Je suis fascinée par Ezio, parfaitement éblouie. Je sens l'étreinte se faire plus étroite alors qu'il vient glisser les doigts de sa main libre dans ma crinière à présent séchée à l'air libre.
S'il ne touche pas mes lèvres, tout ira pour le mieux, me dis-je alors que j'en avais tellement envie . Et enfin ses lèvres touchent les miennes dans un envole de papillons dans estomac. Je suis retournée. Alors je ne pense plus à rien ormis l'instant présent. La douceur de ses lèvres contrastant pourtant avec un caractère piqué au vif. Je ne sais pas ce qui me prend et laisse ma main glisser sur sa nuque pour venir la caresser. Je sens sa langue effleurer mes lèvres mais je ne l'aide pas, laissant par la même occasion mon désir d'avoir sa bouche toute à moi s'accroître dangereusement. Et, ne pouvant plus y tenir, je viens plaquer mes mains dans sa nuque, plaquant sa bouche contre la mienne venant caresser sa langue timidement avant de prendre un peu plus d'assurance. Ezio me trouble, c'est une évidence mais je ne dois tout de même pas lui faire croire que je ne sais pas m'y prendre. Coupant un instant notre délice, je viens m'asseoir sur ses cuisses afin de lui faire face et reprenant son visage en étau étau entre mes mains, je me remet à l'embrasser tendrement. On aurait pu croire avec la passion que j'y mettais, que je ne le reverrais plus jamais d'ici un long moment. Haletante, le front posé contre le sien, mes mains toujours plaquées contre sa nuque, je vins lui déclarer quelques mots.
<< Je me suis laissée emporter je suis désolée ... >>
Non je ne l'étais pas. J'étais radieuse intérieurement même, simplement, j'avais l'impression de devoir me cacher de dire qu'il m'avait fait succomber corps et âme. Même, il pouvait faire ce qu'il lui plaisait de moi en l'instant que je ne refuserais pas totalement sous son charme. Je camouflais donc cette merveilleuse humeur sous un sourire où je me mordais la lèvre inférieur.
<< Non pour être franche ça m'a atrocement plu, j'ai peur de tomber amoureuse maintenant ... >>
J'avais dit cela sans réfléchir, mais après tout il était concerné et avait le droit de savoir même si l'hypothèse que je venais de balancer comme une bombe ne lui était pas réciproque, au moins lui, connaîtrait ce que je pense.. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°3 Mer 12 Oct - 13:41 | |
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Je la regarde, elle me regarde. Je crois... que je n'es encore jamais vécu un truc pareil... C'est quasiment indescriptible.
Mes sentiments partent en vrille, j'ai l'impression de me vider de mes entrailles mais... ma chaleur corporelle se fait encore plus intense. Impossible de me détacher du regard qu'elle me lance, alors qu'elle rompt le majestueux baiser que je lui es tendu, j'ai été combler d'un manque, direct, après quelques millièmes de secondes sans ses lèvres, j'ai cru que la mort sonnait a ma porte, j'en voulais encore, intensément, énormément... Le goût... la passion, elle me fascine, se répercute a moi comme un poignard dans le cœur, mes sentiments.... m'envahissent.. Mais pas tous, seulement ceux qui me font du bien, seulement ceux que je pensais réclu de mon âme et de ma vie... Elle me les a redonnés, elle me les a offert. Je suis près, a mettre genou a terre devant elle et a me plier, a abandonner ma fierté d'homme.
Je n'arrive plus a réfléchir, mon corps se balance bêtement a l'aventure. Elle s'installa sur mes genoux, elle captura mon visage entre sa douceur, j'ai cru qu'à cette instant, j'allais tomber dans le néant, perdre raison et partir dans le gouffre. Mais.... j'ai chaud... elle me sauvera... comme une simple friandise je m'offre a elle, je saute entre ses lèvres pour sentir sa langue me caresser, m'enrober et me sucer comme si pour elle, je n'étais qu'une simple douceur. Mais... peut être que je suis plus que ça... peut être que ses mains qui... prennent mon visage, qui fond entre ses mains... Je n'en peux plus ... Il ne lui a fallut que quelques heures pour que je ne puisse plus me passer d'elle... de sa présence... même pour de simple minutes... Elle m'embrassa, à cette instant, j'ai eu l'impression de ressauter de la falaise et d’atterrir dans la tendresse... Serait-ce notre dernier baiser pour qu'il soit autant passionné, autant parfait ? Je ne voulais plus quitter ses lèvres, être a elle jusque la fin de ma vie... Voilà ce qui envahissait le plus profond de mes pensées. Puis, ses lèvres quittèrent malheureusement les miennes... Haletant... et faible.... Je veux garder cette faiblesse... Elle me rappelle la passion et la force que me partage Abigail... Je ne veux pas y oublier... Plus jamais... Front contre front, yeux intensément plongés dans l'autre. Elle s'excuse.... Excuse de quoi ? Elle vient de me guider dans le paradis... Elle vient de me faire vivre l'un des moments les plus parfaits de ma vie... Elle m'enivre l'esprit... les questions qui ravageait mon âme et qui corrompait mon esprit sont partis.... Ils m'ont enfin quittés... Elle est mon ange... mon addiction et ma santé...
Elle m'afficha un sourire... Un sourire rayonnant suivi d'un mordillement de lèvre... J'ai l'impression que mon cœur fait plusieurs tours sur lui même... Cette énergie étrange que je reçois... le rend heureux... Je ne peux m'empêcher de sourire a mon tour... de lui montrer que... je la veux. Elle me déclara... son amour ? Je crois que mes oreilles viennent de frétiller... Je lui annonce... d'une voix douce et calme.
"-Ça m'a tellement plu... Tu as peur ? Moi pas... car je le suis... au fond de mon âme..."
Je ne pouvais pas cacher ça, j'ai tellement envie d'elle que je ne peux plus... Je la veux... elle est devenu indispensable... c'est peut être absurde mais c'est comme ça...
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Dante McCry
Admin
| | Sujet: Re: Chambre n°3 Mer 12 Oct - 16:46 | |
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Quel sadisme, vraiment. Je suis vraiment un beau salaupard, un gâcheur de bons moments et le pire, c'est que c'est ça qui me plait avant tout autre chose. Sourire aux lèvres, on avait marché, Tamara et moi, tout le long du couloir jusqu'à arriver devant cette fameuse porte. Allumant donc la caméra que j'avais prit avant que l'on sorte de ma chambre pour faire une petite ronde, je fis venir l'enbout de l'appareil à mon oeil droit et ouvris d'un seul coup la porte. Alors alors... Oh, mais c'est que ça à l'air bien partie tout ça.
- Que c'est dommage, si j'aurais attendu ne serait-ce que quelques minutes de plus, vous auriez été nus.
Affichant une mine dès plus déçues, je retirai la caméra de devant ma vue pour avoir un champ de vision plus large et aussi plus net. J'en étais sur, que mister Ezio serait revenu à la charge pour se la serrer à la petite Abigail. A moins que ce soit elle qui... Ah mais oui, il me semble bien qu'elle est quelques tendances nymphomane cette demoiselle. C'est rassurant d'un certain côté de savoir que je ne suis plus le seul, mais pour mon excuse à moi, je suis un génie. Soit, je pourrais reserver ma vie à ce genre d'activités chaleureuses, je n'en resterais pas moins quelqu'un de respectable. Puis, pour une fille, avouez que c'est beaucoup moins classe.
- Vous auriez tout de même pu m'attendre. Je croyais vous avoir déjà dit que les plans à trois, c'était mon truc.
Totalement dans mon jeu de chieur professionnel, je m'étais installé comme l'envie m'en venait sur le siège à roulette en face du bureau avant de faire tenir mes jambes sur leur lit. Quelle attitude digne pour un surveillant de maison de redressement, décidemment, je n'ai rien à me repprocher. Ah si, en fait, peut-être une chose. Le fait d'avoir demandé à Tamara si elle voulait oui ou non m'accompagner. A cause de cette erreur de calcul, je me retrouve à agir de la sorte devant elle. Ca va casser le mythe tout ça. |
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Invité
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| | Sujet: Re: Chambre n°3 Dim 16 Oct - 12:34 | |
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Je ne l'aurais jamais cru si l'on m'avait dit un jour que vivrait un tel moment si intense et si parfait, fait de tendresse et d'amour. Mais était-ce simplement sain d'agir de cette façon? Je veux dire, après tout, cela n'avait commencé qu'en un petit jeu de séduction sur le toit pour en arriver ici .. Je ne sais plus comment réagir, pourtant, je sais que cela peut paraître étrange mais, je me sens singulièrement à l'aise postée ainsi sur ses genoux comme si je le faisait depuis toujours. Des mois et années. Je me rendais aussi compte que, seulement quelques heures s'était écoulé depuis ce fameux moment sur le toit. Etais-je entrain de recommencer comme avant en mettant en évidence mon côté nymphomane croqueuse d'homme? Non, ça j'en était certaine. Je me sentais bien trop différente d'avant. Différente dans le sens positif j'entend.
Je me replongeais intensément dans son regard me sentant presque faiblir dans ses bras. J'y était tellement confortablement installée. Ezio m'avoua donc avoir des sentiments pour moi et il était indaignable qu'il soit un irrésistible romantique, ça me changerai. Me mordant la lèvre inférieur, je tentai un sourire incertain qui me fit reprendre confiance en moi-même et en la passion que je venais de propager dans ce baiser.
Un gros con. Un casseur d'ambiance, un salaupard. Que voulez-vous que je vous dise? Et d'abord pourquoi me juger? Comment réagiriez vous à ma place si, vivant un incroyable moment en excellente compagnie, un abrutie des plus con que vous connaissez débarque à l'improviste une caméra à la main pour vous filmer?! Vous ne l'accueillerez pas forcément à bras ouvert pas vrai?! Sérieusement, j'vais m'le faire. Le ramener à la vie pour le foutre en enfer à coup de pied au cul non mais sérieusement! Je me relevai de rage, tirant sur le bord de ma chemise au cas où elle serait quelque peu remontée, et me plaçait à quelques centimètres de lui.
<< Putain Dante, espèce d'abruti fini c'est quoi ton problème?! Va te faire soigner connard! >>
Je voulais le frapper. Je vous jure que je voulais. Mais est ce qu'un antôme ressentirais vraiment l'impact de ma main sur sa joue ou encore la trace de mes dents dans son cou? Hum sans doute pas, quoique j'avais des doutes. Quoi? Un plan à trois? De plus c'est quoi son délire de s'installer?
<< Bah oui pour sur fait comme chez toi! >>
J'avais l'impression de vivre un mauvais rêve. J'allais me réveiller dans deux minutes endormie sans doute dans les bras d'Ezio un sourire confortablement installer sur les lèvres en le voyant se réveiller. Non. Je savais cette instant réel, tout comme celui qui allait suivre. Mon poing dans sa face.
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Tamara Shiro
| | Sujet: Re: Chambre n°3 Jeu 20 Oct - 17:19 | |
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Quittant sa chambre, nous avions marcher tout sourire le long du couloir, moi étant désespérément sur mon petit nuage lorsque je le vis sortir une… caméra ? Et… On est devant ma chambre là ! Qu’est ce que… ?! Haussant un sourcil en le regardant, il amena l’embout de l’appareil à son œil et ouvrit d’un coup la porte. Surprise ! Les mêmes jeunes gens que plus tôt ! Détournant illico le regard en les voyant si intimes, je ne savais plus vraiment où me mettre tandis que Dante prenait limite son pied à les interrompre avec des paroles provocantes. Pourquoi j’ai la fâcheuse impression que mon nuage se dissipe peu à peu ? Ok, Tam ! N’oublie pas, tu es Denis Brogniart !
Ignorant son attitude, c’est avec un visage déterminé que je m’avançai dans la pièce pour aller me changer. Ben oui ! Quitte à attendre qu’il est fini de faire son bourreau, autant rendre l’utile à l’agréable, non ? Malheureusement, mon caractère reprit bien vite le dessus et c’est quand le ton commença à monter que je me dirigeai à pas de loup, l’air de dire : « Ne faites pas attention à moi, je fais partis de la déco. » vers mon armoire, tout en affichant une mine déconfite. Hé hé… Hé ! Je vais vite aller me changer et sortir attendre Dante dehors moi… Ouvrant donc les portes du meuble, je fouillai et pris au hasard des vêtements, histoire de ne pas trop traînée, avant de me faufiler tel un ninja vers la salle de bain, laissant au passage voler mes affaires dans un sursaut dû à l’engueulade qui éclatait. Zut ! Y’a pas moyen, il faut toujours que je me fasse remarquer… M’abaissant pour ramasser ce que j’avais fais tomber, je regardai ma colocataire être à deux doigts de frapper Dante en plein visage en l‘insultant… Détournant alors le regard en fermant les yeux, je priai pour qu’ils ce calment avant que ça ne dégénère. Je ne peux pas m’interposer… Je ne dois pas m’interposer… Ce n’est pas à moi de le faire… Dante, pourquoi agis-tu comme ça ?
Me redressant soudainement, je poussai la porte et m’enfuyais dans la salle d’eau que je fermai à double tour. M’adossant contre celle-ci, je fis un long et désespérant soupir. Je n’aurai probablement pas dû dire oui pour le suivre… Pensais-je avant de me placer devant le miroir. Pouah ! Quelle mine affreuse ! Sautant sur ma trousse de toilette, je me fis un petit soin du visage avant de m’appliquer quelque peu de maquillage, voulant rester naturelle. Séchant ensuite mes longs cheveux qui étaient toujours humides, je les brossai et coiffai convenablement avant de changer mes vêtements. Une fois prête, je me regardai une dernière fois dans le grand miroir avant de blêmir. Pas possible ! M’observant de toute part avec étonnement, je finis par replonger mes yeux dans ceux de mon reflet. Je me suis… Habillée trop sexyyy… !! Bouhou… ! Comment je vais faire pour sortir discrètement maintenant...
Déverrouillant la porte, je sortis ma tête et observai de tout les côtés. Maah ! Ils sont encore en train de se chamailler… Sortant entièrement mon corps de la pièce, c’est en longeant les murs que j’allai déposer délicatement la chemise de Dante sur ma chaise de bureau avec un sourire diabolique. Ké ké ké ké ! Non, il ne reverra jamais sa chemise… ! Me retournant, je perdis mon sourire en les regardant pour laisser place à des sourcils froncer. Mais pourquoi je m’inquiète pour ça, moi ? C’est un grand garçon, il peut bien se débrouiller ! Et puis, c'est lui qui a commencer ! Marchant tranquillement vers la sortie, je glissai doucement avant de quitter la pièce, ne sachant pas si oui ou non il m’avait entendu :
« Je t’attends dehors… » |
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Dante McCry
Admin
| | Sujet: Re: Chambre n°3 Mer 26 Oct - 15:56 | |
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C'est qu'elle m'a l'air plutôt sur les nerfs la petite Abigail. M'installant comme promis sur la chaise à roulettes, mes pieds sur son lit, je ne l'écoutais que d'une seule oreille, trop préoccupé par les faits et gestes de Tamara. Je la zieutais du coin de l'oeil, comprennant qu'elle se faisait toute petite et qu'elle essayait de ne rien dire pour ne pas interférer dans mon boulot. Mon boulot, mon boulot... quel grand mot ! Il n'a pas encore commencé. Il commencera d'ailleurs dans... hum, mince. Faut qu'on y aille.
- Bah oui pour sur fait comme chez toi!
- Fort bien, fort bien. Allez les gamins, on se lève, on se déguise, et on part vers la salle de ball. C'est un ordre.
Tapotant ses fesses pour la faire bouger alors que Tamara était dans la salle de bain, je me demandais quelle genre de type pouvait-elle être au lit. Pas abigail hein, elle je sais très bien qu'elle est du style à tout aimer mais de ma très chere compagne Tamara. Douce, probablement. J'éviterais donc les fessés surprises, les menottes et les petits fouets en latex. C'est dommage, encore un inconvénient lorsque l'on sort avec une fille pour qui nos sentiments sont forts. Deverouillant la porte de la salle d'eau tandis que je me prennais un poing par la nymphomane qui ne me fit, bien evidemment, aucun mal, je me permis de lui tenir l'autre poignet histoire d'éviter toutes represailles de sa part.
- Tu risquerais de te faire mal inutilement.
Plus que moi en tout cas, c'est quelque chose de certain. Posant alors un baiser sur le dos de sa main, comme un digne chevalier, prince charmant ou ce qui vous chante, je tournai ma tête vers la sortie pile au moment où Tamara me lança qu'elle allait m'attendre dehors. Hum. Je n'ai pas rêvé. Ces habits... ils étaient bien du genre à mouler le corps parfaitement et à faire ressortir ses formes que j'évite de fixer d'un oeil vicieux à chaque fois que je pose mon regard sur elle ? Préssé de voir si oui ou non il s'agissait d'un simple fantasme, je fis un signe d'à bientot au couple en plein accouplement avant de rejoindre ma dulcinée dans les couloirs. Hum.
- Toi, ma belle, tu vas aller te changer. Rejoins moi une fois que tu es prête dans la salle de bal et habille toi de ton déguisement, qui j'espère, sera moins sexy.
Posant un baiser délicat sur son front, je fis glisser ma joue sur la sienne pour poser mes lèvres à proximité de son oreille :
- Mais garde la tenue de côté.
Petite morsure au laube, je l'embrassai furtivement une dernière fois sur la bouche avant de toquer à la porte des deux autres histoire de bien leur faire comprendre qu'ils fallaient qu'ils se depechent. C'est une obligation, de faire partie de cette fête et je ne sais pas si je dois regretter le fait de ne pas en avoir parler à Tamara. Quoi que non, bien qu'elle est postulée pour être dans la surveillance, son pouvoir n'est pas encore éveillé alors la mettre dans le savoir n'aurait fait que mettre une barrière à son developpement. Lui souriant, comme pour la rassurer et me rassurer aussi un peu moi même, je disparus dans les couloirs, hâtant le pas vers la salle de bal. |
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Tamara Shiro
| | Sujet: Re: Chambre n°3 Mer 26 Oct - 22:10 | |
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A peine arrivée dans le couloir, Dante suivit mes pas et me rattrapa bien vite pour me demander d’aller me changer afin d’aller à la fête et le rejoindre une fois cela fait. Déjà ? Je n’ai pas vus l’heure passer… Soupirant intérieurement à l’idée de me changer une nouvelle fois, je fus surprise par le baiser qui vint se déposer sur mon front avant de sentir une de ses joues caresser la mienne pour se feindre un chemin jusqu’à mon oreille et ajouter malicieusement que je devais tout de même garder ma tenue de côté. Rougissant légèrement, je frissonnai lorsqu’il me mordilla le lobe et répondis à son furtif bisous avant d’afficher un sourire radieux. Décidément… Il va falloir que je m’y habitue… Rêvassant en le regardant s’éloigner avec des yeux étoilés, je repris mes esprits lorsqu’il disparu de ma vue et m’exécutai donc en retournant dans ma chambre.
Me remettant en mode ninja, je passai discrètement à côté du couple et me dirigeai vers mon armoire. L’ouvrant, je pris le costume tout préparé qui était suspendu au ceintre et allai dans la salle de bain une fois de plus. Galérant à enfiler les vêtements aussi vite que possible, j'attachai ensuite solidement ma chevelure pour ajouter la perruque et vérifiai mon maquillage avant d’appliquer délicatement les lentilles de couleurs roses foncées. Oui roses et alors ? Fin prête, je ressortit de la chambre en vitesse et ramassai ma fausse épée pour poser mon chapeau sur le haut de mon crâne tel une winneuse. Ben euh… Quoi ? J’ai pas le droit de me la péter un peu ? C’était soit ça, soit un déguisement de diablesse sexy et… entre nous, d’une part ça ne me ressemblait pas et d‘autre part, je n’avais pas envie de me faire zyeuté de partout ! Marchant d’un pas déterminé pour me rendre à la salle de bal, j’affichai un grand sourire de bonheur en m ‘imaginant m’amuser comme une folle… |
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