Il haussa les épaules en rétorquant qu'il n'avait aucune idée ... De toute manière, tu n'as jamais d'idée Nageki ! La dernière fois, on s'est retrouvé au lac et par chance, on n'a pu retrouvé le chemin de la House, mais j''espère que ce coup ci, on ira dans un endroit où on ne sentira pas perdu ... Bref, je sortais mon paquet de cigarette et mon briquet, prêt à en dégainer une ; mais j'eus un petit ... comment dire ? Malaise ? Oui, malaise. Je me tourna vers Nageki, perplexe.

« Ça te dérange si je fume ? »

Après, il y a des gens que ça dérange, et d'autres pas ! Je ne fume quasiment jamais, peut-être une fois par moi à tout casser ... Alors je me fais un petit plaisir, je fume ma cigarette du mois aujourd'hui. Enfin, je préfère lui demander, on ne sait jamais, peut-être est-il asthmatique ? Comment le saurais-je après tout ... Je réfléchis un instant ; où pouvons nous aller d'ailleurs ? Il n'y avait guère d'endroit où on pouvait s'amuser ici ... Quoi que quand c'est Nageki et moi, il y a toujours quelque chose pour s'amuser. Je repensais au Grenier, qui si je me souviens bien, est un lieu d'accès interdit ... Est-ce que cela voudrait dire qu'il y en a plusieurs ? Je veux dire, il n'y a pas que le Grenier qui est interdit, peut-être qu'un endroit nous attends patiemment ... Je me tourna vers lui, un grand sourire sadique et plein de motivation sur le visage. Je n'allais que lui donner une vague réponse pour lui faire comprendre le but de notre futur expédition ...

« Les règles sont faites pour être contournées ... Tu vois ce que je veux dire. »

En gros, ça se traduisait par un "Les Lieux d'accès Interdits nous attendent les bras grands ouverts."

Je m'adossais au mur puis regardai Kris' se prendre une cigarette en ne mouftant pas, il fait ce qu'il veut après tout. Je m'étirai et posai mon regard sur le ciel en mettant mes bras derrière mon dos en écoutant le ... silence ? Il y a du bruit mais pas tellement ... À part celui du blond et le miens, les oiseaux, le vent, ... Enfin, c'est calme, quoi ! Je fus tout de même surpris par sa question et tournai vers lui mon regard.

"Non non, du moment que la fumée ne vient pas vers moi ..."

Je supporte pas la fumée, c'est une horreur, mais du moment que je ne la respire pas, ça ira. Je fermai les yeux et me mis à réfléchir, je n'ai vraiment aucune idée d'où aller, misère ! Et mieux vaudrait qu'il ne me laisse pas faire, aujourd'hui, à part s'il veut à nouveau plonger dans de l'eau glacée ou un truc dans le genre ... Je souris un instant et rouvris les yeux pour voir sur le visage de Kris' un regard sadique et motivé. Tiens ... ? En l'entendant, j'eus le même sourire et compris bien vite ce qu'il voulait dire.

"On va faire un petit tour dans les lieux interdits ?"

Voyant que ça ne le dérangeait pas, je sortis une cigarette au hasard de mon paquet ; remettant le paquet frénétiquement dans ma poche, j'en sortis le briquet et l'alluma. Je rangea le briquet à sa place initiale et pris une petite bouffée de cette petite cigarette. Eh beh, ça faisait un petit bout de temps que je n'avais pas senti ce sentiment si agréable de légèreté. Bon allez j'arrête de rêvasser ... Lorsque je me tourna vers Nageki, il me faisait le même sourire que je lui avais donné en lui posant la fameuse question des Lieux Interdits. Je regarda le ciel avec un large sourire.

« Tu as tout compris. »

Et je ne savais pas vraiment quoi visiter à part un endroit très interdit d'accès ... Le Grenier ne me semblait pas être le choix le plus judicieux ; il n'y avait que des boîtes en carton dedans et bon ... Il y a le Toit il me semble ...Peut-être le Sous-Sol ? Je retirais une deuxième bouffée de ma cigarette et regardait le jeune.

« J'ai une idée. Tu me suis ? »

J'observais Kris' fumer sa cigarette ert une idée pour le taquiner me vint. Je me rapprochai de lui jusqu'à ce qu'il se tourne vers moi et je me stoppai net, le même sourire étirant toujours mes lèvres. J'avais toujours les bras derrière le dos mais je finis par m'étirer en le regardant avec attention.

"Je vois qu'on est sur la même longueur d'onde !"

Je ricanais doucement, ça serait marrant d'aller visiter ... Moi, je suis déjà allé dans la salle brûlée. Tout seul, c'est bien, à deux, c'est mieux ! Plus on est de fous, plus on rit ... Et si c'est avec Kris', ça promet d'être intéressant et marrant !

"Ouaip !"

Oui on est sur la même longueur d'onde mon grand ; et ça c'est parce que j'ai toujours été irrésistiblement attiré par tout ce qui peut être interdit par les lois. Et ça ne date pas d'aujourd'hui. Je repris une petite bouffée de ma cigarette et regarda Nageki, un large sourire peint sur le visage lui aussi ! Je me dirigeais vers le bâtiment d'où on venait à peine de sortir et lui faisait signe de me suivre. Dans quel endroit aller en premier ? Sous-Sol ? Pourquoi pas. On a plus qu'à y aller. Je lui faisais de me suivre et entrait dans le bâtiment en direction du Sous-Sol.

Il était assis dans la voiture de police, à côté de la femme qui était censée le prendre en charge. Une éducatrice lui avait-on dit. Il se collait à elle depuis le début du trajet, et lui envoyait des sourires remplis de sous-entendus. Il la voyait s'étouffer avec ses muffins au chocolat quand elle croisait son regard. Quelques minutes avant leur arrivée, il avait pris la main de son éducatrice et lui avait susurré:
<< Vous avez du chocolat sur les doigts ... >>
Il avait mis les-dits doigts dans sa bouche, et les avaient retirés, non sans les suçoter. La jeune femme était devenue cramoisie, et avait prestement récupéré ses doigts, en balbutiant des choses incompréhensibles. Sentant la voiture s'arrêter, il ouvrit la portière et sortit. Après que l'agent lui ai donné ses valises, il se tourna vers la voiture, et envoya du bout des doigts un baiser à "son" éducatrice. L'agent le poussa vers la grille, et Garabed laissa éclater ce qui ressembler à un hurlement de rire, quand la voiture fut loin. Il essuya une larme, et sourit.
<< Je sens que je vais m'éclater ici, mes chéris ♥ >>

J'arrive en taxis accompagnée de ma mère. Oui, le juge, ayant confiance en elle, avait autorisé à se que je sois déposée en taxis. Je soupire lourdement et sors de la voiture, ouvrant le coffre pour en sortir ma valise. Ma mère, étant elle aussi sortit, se tenait à côté de moi et me regardait faire sans rien dire, l'air inquiète. Je me tourne vers elle et soupire doucement avant de la prendre dans mes bras.

« T'en fais pas, ça va bien se passer. J'ai seize ans, et puis, tu sais que tu peux venir me voir quand tu veux. »

Elle se contenta d'acquiescer d'un signe de tête avant de commencer à sangloter légèrement. Je pose ma tête sur la sienne et lui souffle quelque phrase pour l'apaiser tout en faisant des mouvement circulaire dans son dos, embrassant régulièrement le haut de son crâne.
Dans une autre famille, ça aurait était moi qui aurais du avoir besoin qu'on me rassure pendant que je pleurais dans les bras de ma mère en regrettant mes actes. Seulement voilà, ce n'est pas une autre famille. Je ne regrette pas se que j'ai fait. Je n'ai pas besoin qu'on me rassure. Et j'ai encore moins envie de pleurer.

Elle finit par se calmer pendant que je me remémorer la seine, jubilant interieurement. Elle s'écarta doucement, essuyant ses larmes. Je l'observe un moment.

« Ça va aller ? » lui demandais-je.

Elle réfléchit un moment avant de me faire, à nouveau, un signe de la tête, accompagné d'un demi-sourire triste. J'embrasse son front avec un petit bruitage affectueux avant de regarder l'heure.

« Bon, il va falloir que j'y aille »

Je la pris à nouveau dans mes bras et déposa un bref baiser sur sa joue ridée avant de la lâcher. Je mis ma sacoche sur mon épaule et pris ma valise de la main opposée. Puis j'entre dans le bâtiment en lançant un « Je t'aime » à ma mère.

Je m'arrête, finissant de taper le texto que j'envoie à ma mère avant de ranger mon portable. Bon, une bonne chose de faite. Je vais ensuite m'assoir sur un banc, sortant mon casque que je branche à mon portable. Je sors ensuite mon packet de cigarette ainsi qu'un briquet. Fumant donc, le casque bien sur la tête, la musique à fond. Là, j'suis bien. Je me laisse emporter dans ce petit bonheur éphémère, observant les alentours.

Une fois finis, j'éteins la clope et reste un moment à observer les alentours avant de me lever, voyant qu'il se faisait tard, et de rentrer à ma chambre.

Après avoir fini d'acheter ce qu'il me fallait, et d'être allé me changer dans ma chambre, j'arrivais enfin dans le hall principale où cette "charmante" vieille dame occupait le comptoir. Ouais... Charmante, ou pas. Plutôt une vieille mégère qui ne sait pas dire bonjour, mais bon...
J'étais donc vêtue de ma robe courte et noire que j'avais acheté avec Aerith, avait recouvert mes cheveux d'une bombe de couleur blanche, et posé des lentilles bleues sur mes yeux. En me regardant dans un miroir, je ne me reconnaissait pas. En attendant, Aerith n'était toujours pas là. Mais qu'est-ce qu'elle faisait, elle avait pas fini de se préparer ? Bon, c'est pas grave, je vais l'attendre.. tiens, sur ce siège, ça me paraît très bien. Quand même, j'avais l'air un peu conne, toute seule, en tenue, le soir d'Halloween...

(bon, c'est pas tout ça, mais je vais me coucher xD à demain, tu devrais être arrivée normalement ^^)

J'arrivais en courant comme une imbécile à l'entrée principale, habillée comme il le fallait, prête pour une fête qui s'annonçait inoubliable. Je vis Alice au loin et me précipita sur elle avec un large sourire. Légèrement essoufflée par ma course entre le magasin et ici, je me posa deux petites secondes avant de lui dire :

« Désolée du retard ! Je suis lente ! »

Je me redressa et la regarda, elle était très bien, et s'était teint les cheveux en gris/blanc, et s'était mis des lentilles bleus, c'est presque si je ne la reconnaissais plus ! Je la regarda et scruta sa tenue qui était juste magnifique pour la soirée. A côté d'elle, je faisais pâle figure en fait ... Je la regardais et pointait du doigt la direction à prendre pour la fête.

« On peut y aller ? »

Aerith arrivait en courant, j'avais du attendre ici cinq-six minutes, mais pas plus. C'était déjà ça, elle n'était pas vraiment en retard. De toute façon, on avait pas fixé d'heure.
- C'est pas grave ! J'attends pas depuis longtemps tu sais ? Le temps de poser ces fichues lentilles, et de mettre la bombe... enfin bref. C'est bien ce que je pensais, ta tenue te va super bien, tu vas avoir du succès dis donc !
Je riais franchement, et lui souriais pour lui faire comprendre que je plaisantais. Enfin, pas tant que ça, mais bon.
- En fait, j'ai décidé de pas mettre le chapeau... Je pense pas qu'il y aura besoin ! Oui, je te suis !
Je la suivais pendant que nous nous dirigions vers la salle de bal.

(suite devant la salle de bal ? ^^)

Je ne disais rien dans le taxi où j'étais enfermé. Je regardais de temps en temps dehors, voyant les gouttes sur les fenêtres et des seaux d'eau tomber sur le pare-brise..
Personne ne parlait. Avons-nous réellement le droit de parler aux inconnus ? On m'avait toujours appris à ne pas le faire. Je ne le ferai pas, je ne le faisais pas. De plus, cet homme qui conduisait m'effrayait. Il devait avoir au moins trente centimètres de plus que moi et comme tous les autres, il devait me prendre pour une adolescente. Je n'avais jamais pu m'empêcher d'accentuer ces "e". Ils me vexaient. Je n'avais pas choisi mon apparence. J'aurai voulu couper mes cheveux... Mais l'idée que le coiffeur me fasse une coupe ratée me révulsait. Je gardais donc cette longue chevelure blonde.
Ma mère m'avais aussi toujours appris à me comporter poliment avec les gens.
J'avais dit "Bonsoir" à cet homme, lui avais demandé le prix du voyage et j'avais posé mes bagages dans le coffre.
J'avais avec moi deux grandes et lourdes valises avec un sac de voyage et un sac à bandoulière. Je savais que le voyage allait être long, très long. Ca faisait deux ou trois heures. Avec une petite pose, sans plus.
J'étais parti tard, j'avais fait un peu la fête avec mes amis, même si ce n'était pas vraiment mon genre. Bref, à cause de cette fête, j'étais complètement épuisé. Mais comme je ne supportais pas de dormir dans un moyen de transport, j'étais toujours éveillé, en train d'écrire mon autobiographie. J'étais à mes sept ans quand le taxi s'arrêta et le conducteur sortit un "Terminus, tout le monde descend.".
Je le remerciai encore une fois avant de ranger mes affaires, payer et me diriger vers la grille et pour pénétrer dans l'enceinte de la maison de redressement.
Le poids de mes valises tirait sur mes bras frêles mais je ne fis aucune plainte.
C'était assez lugubre. Bref, je me mettais en mode "No comment" et me dirigeais vers le hall d'entrée.
J'avais peur, déjà. Je ne savais pas très bien lire les kanjis et autres. J'espérais secrètement qu'ils fassent comme dans certains magasins ou restaurants, à mettre les indications en plusieurs langues.

C'est assis à l'arrière d'une voiture de police, la tête renversée vers l'arrière et les deux mains menottées dans le dos, que j'attendis patiemment qu'on arrive à la maison de redressement. Il faut dire aussi que je n'avais pas les idées très clairs à cause de la cocaïne qui coulait toujours dans mes veines. Je devrais peut-être me les ouvrir ? On verra ça plus tard. Je relevai difficilement la tête et croisai le regard d'un des deux policiers qui me surveillait dans le rétroviseur. Tu veux ma photo mec ? Je m'amusai à le fixer, les yeux rougit par les effets de la drogue. Le conducteur de l'auto de police écrasa brusquement le frein et on s'arrêta devant une énorme grille. On me fit sortir de force et sans grande délicatesse de la voiture et j'eu un bon 30 secondes pour observer ma nouvelle demeure. Étrangement, avec ce grillage et ces barreaux, ça ressemblait plus à une prison qu'une maison.

- Dites les mecs, vous vous êtes pas trompés de place par hasard ? demandai-je, mon regard vide fixé sur l'établissement avec les mains toujours attachées dans le dos.

Pour seule réponse, j'eu droit à un 'Allez avance !' en me faisant pousser dans le dos. Très aimable la police de nos jours, je vous le jure. Cependant, je ne me le fis pas dire deux fois et avançai à pas mal assurés. Le deuxième policier avait prit mon sac avec mes effets personnels dans le coffre et nous ouvrit la grille. Mes deux, hum... gardes du corps, si on veut, m’accompagnèrent jusqu'à l’intérieur de la bâtisse. Non mais, je ne suis plus un gosse là ! En fait si.

Alors que mon regard se perdait dans le paysage qui défilait par dela la vitre de glace, j'avais l'impression de découvrir un nouvel endroit que je n'avais encore jamais connu auparavant. Malgré le faite que je vienne de sortir de procès, on ne m'a pas menotté et on m'avait laissé prendre le temps de préparé mes affaires pour que par la suite, je sois conduit dans la maison de redressement assigné. Je soupira, attirant l'attention du gendarme à côté de moi, mais n'y prèta pas attention. Après un certain temps, la voiture s'arrêta brutalement et j'eus la stupidité de me cogné contre le siège en fasse de moi. Prise dans un élant de colère, je sortis de la voiture avant que l'un de ces policiers ne m'interpèllent et ne me donnent gentiment ma valise. Je siffla d'agaçement pour me retourner vers le bâtiment qui me semblait bien ennuyant d'avance, me dirigeant vers l'entrée, je remarqua que les policier me tenait encore à l'oeil. Ils tiennent à ce point à ce que je rentre là dedans eux ?! Quel plais ! J'entris avec difficulté au vu de la lourdeur de ma valise.