Les gestes de la jeune femme étaient doux avec le surveillant qui n'en demandait pas plus. Se laissant caresser les cheveux silencieusement, le commentaire de la chaman n'étonna pas le surveillant qui voyait déjà la prétention de Sakuya arriver du haut de sa fierté, ce qui l'ennuyait plus qu'autre chose. Bien que pour une fois, les paroles de la jeune chaman devait plutôt être concidéré comme étant un compliment plutôt qu'autre chose. Certe, les cheveux du jeune homme étaient ébourffés de façon à donné une impression de ne pas vraiment avoir envie de prendre soin de son apprence, ceux si semblaient avoir un contact plus doux que brute au vue des paroles de la jeune femme, ce qui laissa silencieux le jeune homme qui ne savait pas si il devait répondre quelque chose à cela. Se contentant alors d'esquisser un sourire timide, resserant son étreinte sur la jeune femme.

- A ce point ?

Sur ces paroles, c'était avec une assez forte curiosité que le jeune homme passa sa main du dos de la jeune femme à ses long cheveux noir de jais. Il ne dit rien quand au toucher qui, comme elle l'avait dit avec une certaine fierté il y a peu, ses cheveux étaient doux et d'une grande souplesse du à leur longeur. Il n'y avait rien à dire là dessus, Sakuya avait belle et bien une raison de se vanté de la douceur de ses cheveux, laissant le surveillant silencieux car il ne voulait pas satisfaire la grande prétention de Sakuya. Il se dit alors que c'était probablement la première fois qu'elle avait raison sur un point, espérant que c'était le seul.

- A ce point ?


« Dis moi. Me crois-tu capable de te rendre heureux ? » demanda t-elle d'un air peu rassuré.

Sentant l'étreinte de la jeune femme se resserer encore un peu plus sur lieu. Bien que c'était très loin de lui déplaire, il s'interrogeait cependant pour les raisons des gestes nouveaux de la jeune chaman à son égard étant donné que ceux-ci n'avaient jamais fait leurs apparition auparant. Prenant un moment de réfléxion, sa stupidité se contenta de supposer qu'il avait complètement oublier que la demoiselle ici présent n'apprenait que maintenant comment réagir dans une situation entre amoureux. Rabaissant son visage, il resta un moment silencieux à regarder la jeune femme rester contre lui les yeux fermés pour ensuite les rouvrir tout en le regardant pour lui demander si elle était capable de le rendre heureux. Cette question eut pour effet de faire hausser les sourcils du jeune homme qui ne s'était pas réellement attendu à une question pareil de la chaman. L'idée ne lui avait même pas effleurer l'esprit.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Tu me rends déjà heureux Sakuya.

Avait-il dit, sur un ton aussi doux que son regard gris ainsi que le sourire qui était apprut sur ses lèvres sans qu'il lâche pour autant la jeune chaman. Gareki n'était pas vraiment de compliquer, ni même de très difficile. La simple présence de sa bien aimée le rendait heureux que se soit dans une bonne ou une mauvaise situation. A partir du moment ou il n'y avait pas de sujet comme celui qu'ils ont tout deux eut au Hall d'entrée, il se moquait bien de l'humeur de sa compagne qui pouvait se révèler être maléfique par moment. Mais peut-être que celle-ci doutait d'elle en tant que petite-amie pour Gareki ? Cette idée, il préféra la laisser de côté étant donné qu'il y avait tout autant de proposition. Sakuya n'était peut-être pas parfaite, mais elle était gentille aux yeux du surveillant, même si elle ne s'en rendait pas compte.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Tu me rends déjà heureux Sakuya.

Vraiment ? Hum. Le visage de la jeune femme n'affichait ni de la satisfaction, ni de la déception, rien. Elle ne savait pas quoi penser à dire vrai, et doutait tout simplement des paroles du jeune homme bien qu'il soit sincère. S'il dit, qu'il est heureux comme ça je n'ai plus qu'à le croire ... Quoi que je pense qu'il le sera beaucoup moins si on se retrouve face à face. Une partie d'elle se disait qu'il vaudrait mieux ne plus tenter de meurtre ici, mais une autre plus imposante lui ordonnait d'aller tuer des élèves. Il lui fallait vite chasser ses idées de sa tête et profiter de cet instant, mais tout embrouillait son esprit, surtout ses envies malsaines. Ne lâchant pas le regard du jeune homme, elle détourna son regard ailleurs, pensive.

« Pourtant, je ne suis pas la personne la plus inoffensive. » dit-elle avant de soupirer légèrement.

La chaman savait que ce n'était pas une révélation pour son bien aimé, il avait pu en être témoin. Je ne comprends pas, ça m'énerve. Tout devrait repousser le jeune homme chez Sakuya, tout. Pourtant, il était ensemble, contradiction ? Sur ses songes, elle reposa sa tête sur le torse du jeune homme, perplexe. Elle n'osait rien faire, elle était certes imprévisible dans ses gestes, mais lorsqu'il s'agissait d'être avec Gareki, c'était différent. Tout lui semblait compliqué, et de peur d'être intérieurement huer par son ego sur-dimensionné, elle ne tentait rien de plus que de le serrer contre elle. Et puis, je ne peux pas me permettre de faire grand chose en même temps ... Sans son pouvoir, me voilà coincer. Elle rageait intérieurement d'être en position de faiblesse, elle ne pouvait rien faire. En pensant à ça, elle ne se rendit pas compte que ses mains avaient serré fortement les vêtements du jeune homme, comme si sa colère devait se canaliser quelque part.

Les paroles de la jeune femme n'étonna pas plus le surveillant que ça. Certte, Sakuya était une adolescente qui possédait des envies de meurtre constant, mais le jeune homme laissait à supposer que c'était du à ce caractère hautain et ce sentiment de supériorité sur les autres qui avait du être crée à cause de ce que la jeune femme avait subit dans son passée. De plus, il n'était pas réellement le genre de personne qui prendrait l'initiative d'attaquer par réfléxe la première personne dangereuse ici car il était quelqu'un de pacifique. Gareki commença vraiment à songer qu'un grand doute abritait sa compagne et il se crispa comme un rocher en sentant l'étreinte de sa bien aimée le serrer de toute ses froces, le laissant assez silencieux par manque d'oxygène. Bien que la jeune femme n'était pas bien forte, elle arrivait cependant à lui écraser les côte flottantes, une pertie du corps de Gareki qu'il avait faillait oublier l'existence sans sa compagne.

- Ce n'est pas parce que tu es quelqu'un de peu fréquentable que je vais te détester... !

Les paroles du surveillant semblait être oppressé par l'étreinte de la jeune femme, laissant quelque goutte de déconcertance couler sur le long de son crâne. Qu'avait-il fait pour que la jeune femme le sert de la sorte ?! Gareki restait cependant calme et tentait d'être le plus naturel, voir même détentdu, mais au vu de la situation, il serait bientôt trop détendu pour savoir faire quoi que se soit. Sakuya voulait le tuer inconsciemment ou quoi ? Pourtant il lui semblait que la chaman voulait tout sauf ça, à moins qu'elle ne veuille périr sous sa main. Tapottant alors l'épaule de sa bien aimée comme on faisait dans les prises dangereuse, il se redndit compte qu'il arrivait à sa limite et que maintenir encore de l'air dans ses poumons allaient le tuer.

- Tu écrases mes poumons Sakuya ! Fit-il d'une voix prèsque inaudible.

- Ce n'est pas parce que tu es quelqu'un de peu fréquentable que je vais te détester... !
« Hum ... »


- Tu écrases mes poumons Sakuya !
« Hein ? » fit-elle avec ce genre de visage qui n'exprime que de l'incompréhension sur le fait.


« Ça va ? Dis moi que tout va bien ! » demanda t-elle d'une voix pressée. « Je n'ai pas fait exprès, crois moi ! » dit-elle complètement déboussolée.

Sakuya l'avait lâché sur le coup d'une surprise et Gareki expira tout l'oxygène qu'il avait stocké dans ses poumons sur le coup. La jeune fmme ne semblait ne pas s'être rendue compte de ses gestes plutôt audacieux et il fallait croire que l'élémentaliste aimait trop la chaman pour ne pas vouloir se défaire de lui même de l'emprise de la jeune femme, se laissant convaincre que ses paroles suffisaient. Heureusement, ce fut le cas, et il reprenait doucement son souffle. Si elle avait réellement voulut le tuer, elle n'aurait même pas fait attention aux paroles du jeune homme et aurait continuer. Sa reprise fut intéromput par la chaman qui lui avait prit les joues sans prendre en compte que le jeune surveillant n'avait pas encore utilisé son pouvoir au niveau du visage, faisait de suite apparaitre des flammes par réflexe dont quelques une s'échappaient entre les doigts da la chaman. Seconde goutte de déconcertance qui passa derrière le crâne du surveillant. Sakuya tenait réellement mettre la vie du jeune homme en péril ? Mais voir le visage prèsque inquièt de sa bien aimée laissa ses idées loin, fermer dans son esprit.

- Je te crois, je te crois, répéta aussitôt le surveillant. Je vais bien aussi, ne t'en fais donc pas.

C'était la première fois que Gareki voyait Sakuya dans un tel état de stupéfaction et d'inquiètude sur le visage, mais d'une certaine façon, ça lui réchauffait le coeur même si ce n'était pas la meilleur des situations pour cela. Esquissant un doux sourir, il prit l'une des mains pour ensuite laisser un baiser sur les lèvres de la chaman. Il n'était pas du genre à prévenir de ce genre de chose, et n'avait même pas à savoir si elle avait quelque chose à dire. Certe, un contact de la sorte ne pouvait qu'être un baiser d'enfant, mais malheureusement, le baiser d'adulte que voulait lui offrir Gareki ne pouvait s'éffectuer car il devait protéger beaucoup trop de partit de son corps pour ça. Certains pouvait même être improtégable car ça pourrait aussi le tuer. Finissant ce petit baiser, il détacha ses lèvres de celle de la demoiselle avant de posé son front contre celui de la jeune femme pour récupérer un souffle qui semblait lui avoir manqué il y a peu.

- Merci de t'inquièter pour moi...

Des flammes avaient fait leur apparition presque aussitôt que les mains de la chaman avaient le visage du surveillant. Une chose que la jeune femme avait complètement oublié encore une fois, son pouvoir. Mais son inquiétude avait pris le dessus sur toute son attention, et son pouvoir semblait ne plus exister pour elle pour l'instant. Tout ce qu'il l'importait, c'était l'état du jeune homme. Je ne lui ai pas brisé des côtes quand même ?

- Je te crois, je te crois. Je vais bien aussi, ne t'en fais donc pas.

- Merci de t'inquièter pour moi...
« Qu- ?! Je ne m'inquiète pas ! » affirma t-elle en grognant. « Et puis ... Pourquoi tu ne t'es pas défait de mon emprise ?! » questionna t-elle, énervée.

La réaction de la jeune femme n'étonna pas plus le surveillant que .... quelque chose. Elle affirmait ne pas s'inquièter pour lui alors que son inquiètude pour le jeune homme brulait les yeux comme pas possible. Il fallait croire que malgré tout les moments ou ils ont passées ensemble - bien qu'il y en ai peu -, la chaman était toujours du genre à contre-dire ce qu'elle éprouvait au moment même. Se contentant de soupirer quand à sa question, il ne fit rien de particulier si ce n'était que de prendre un air indifférent sans rien aujouté. Il se serait dégagé de son emprise si il n'avait pas confiance en elle, mais là, ce n'était pas le cas, Gareki avait une confiance prèsque aveugle envers la jeune femme ce qui pourrait savérer être plutôt dangereux au vu de ce qui venait de se passer. Si il ne l'avait pas prévenu, que se serait-il passé ?

- Si je m'étais défait de toi, cela signifirait alors que je n'ai pas confiance en toi en pensant que tu me lâcherait une fois que je t'ai avertit, se contenta de justifier le jeune homme.

Cela pouvait sembler être pur follie aux yeux de la jeune femme. Confier une confiance au point d'en laisser sa vie entre ses mains par moment pouvait être dangereux mais Gareki avait foi en sa tendre et douce, c'est ce qui le poussait à faire ce genre chose. Si l'amour de la chaman à son égard était vrai, alors elle ne le tuerait pas en se rendant compte de ce qu'elle faisait. C'était comme ça que le surveillant voyait les choses même si ça pouvait être considérer comme tiré par les cheveux par moment. L'ennuit, c'est que Gareki est ainsi : La vie d'autrui importait plus que la sienne.

- Si je m'étais défait de toi, cela signifirait alors que je n'ai pas confiance en toi en pensant que tu me lâcherait une fois que je t'ai avertit.

Les yeux de la chaman s'ouvrirent tout grands bien qu'elle gardait sur son visage, une part d'énervement temporaire qui finirait par s'estomper. Elle fixa le jeune homme en décroisant les bras, tout en poussant un autre soupire. Il ne tient donc pas à sa vie ? Peu importe s'il l'avait repoussé pour pouvoir respirer, Sakuya aurait compris son geste, mais rien de tout cela n'était arrivé. Tout ce qu'avait pu faire la chaman, c'était se rendre compte un peu tard qu'elle coupait la respiration de son bien aimé. Certes, elle savait qu'elle avait été irresponsable, tout comme le jeune homme l'avait lui aussi été. Détournant son regard sur un point invisible, elle mordit la lèvre avant de venir taper le dessus de la tête de Gareki avec sa main ; rien qu'une petite claque qui ne devait pas être très douloureuse au vue de la puissance qu'avait mis la jeunefemme à la faire.

« Et si je n'avais pas réagi hein ? Idiot ! » fit-elle d'un ton énervé.

C'est vrai qu'il ne s'agissait pas de grand chose pour le jeune homme, si elle ne l'avait pas entendu, il aurait très pu se défaire seul de son emprise. Mais sur le moment, Sakuya avait eu une peur jamais ressentie auparavant, tout ça parce qu'elle pensait avoir causer peut-être plus qu'une coupure de respiration. Sans détacher son regard du jeune homme, elle se répétait indéfiniment la même chose. Idiot, idiot, idiot, idiot ! Mais Sakuya était mise dans le même sac, si elle n'était pas aussi tête en l'air, elle aurait tout de suite compris que quelque chose n'allait pas. Ah, ça m'énerve, j'ai été aussi irresponsable que lui ! Après avoir longuement respirer comme pour se calmer, elle rabaissa sa tête pour la coller sur le torse du jeune homme. Bon sang, j'ai eu peur ...

Le geste de la bien aimée du surveillant était amusant. Surprenant, mais amusant. La façon de Sakuya pour corriger Gareki était prèsque mignon en fait ; Juste un petit coup sur la tête, même pas plus puissant qu'un pichenette. Esquissant un sourire doux devant la chaman, gareki ne fit rien se n'était que se laisser faire en écoutant les paroles de la jeune femme qui ne semblait vraiment pas comprendre qu'elle ne pouvait pas le tuer et même dans le cadre ou c'était sur le point d'arriver, il était toujours là pour la faire revenir sur terre. Gareki était quelqu'un qui n'avait absolument pas peur de mourir car cela pouvait arriver à tout moment à ses yeux et de manière totalement aléatoire. Laissant la chaman se coller contre lui, il se permit d'entourer celle-ci entre ses bras pour pouvoir l'enlacer de plus belle, posant son menton sur le haut de la tête de Sakuya en balaçant légèrement comme si il berçait une enfant.

- Cesse donc de douter de toi, tu veux ? Soupira le surveillant calmement.

C'est vrai, Sakuya donnait l'impression de douter elle à force de dire qu'elle n'aurait pas réagit, ce qui ne fut pas le cas de toute façon, alors, à quoi bon se repentir sur des choses qui se sont déjà produite de toute façon ? Le passé restait le passé et le présent, le présent. Il semblait que la jeune chaman ne semblait pas s'attaché à son passé, pourtant, d'une certaine façon, elle semblait toujours comparé le môment actuel et celui du passé, bien que le jeune homme s'en moquait quelque peu. Sakuya était Sakuya, et elle ne changerait pas malgré la présence de Gareki à ses côté, et il le savait.

Être bercé comme une enfant ne semblait pas déranger la jeune femme qui se laissait faire, fermant les yeux. Ce sentiment étrange qui lui donnait l'impression de retomber dans l'âge de son enfance ne faisait que l'apaiser. Tous les autres enfants étaient dorlotés comme ça, sauf la chaman, parce qu'elles repoussaient tout le monde, un point c'est tout. Sakuya n'avait jamais envié les enfants pleurnichards qu'elle avait connu, et n'avait donc jamais accepté qu'on fasse avec elle ce que les parents faisaient avec les autres enfants. Pourtant, cette fois-ci, elle se laissait faire, parce qu'elle se sentait bien, au point de ne pas avoir l'idée même de repousser le surveillant.

- Cesse donc de douter de toi, tu veux ?
« Je doute de moi si je veux d'abord. » répliqua t-elle immédiatement.

Sakuya avait beau s'être calmée, elle restait à l'affût des moindres ou gestes du jeune homme. C'est vrai non ? Je doute, je doute, je doute, je doute ! Voilà, c'est puéril, et alors ? Je m'en fiche. Elle laissait ses bras pendre le long de son corps, comme vide d'énergie, pourtant elle était toujours bien réveillée et énergique, juste que la flemme intersidérale s'installait. Je ne suis pas fatiguée, je suis encore en pleine forme, je suis juste atteinte de flemme pour quelques instants, c'est pas la mort quand même ! Au bout de quelques minutes à rester silencieusement immobile, elle rouvrit et releva sa tête, obligeant à retirer celle du jeune homme qui s'était posé dessus. Elle posta sa main devant sa bouche avant de bailler légèrement, car à force de se faire bercer comme ça, la chaman allait se faire attaquer par son pire ennemi, le sommeil. Mais pour l'instant, elle ignorait sa fatigue et préférait se faire câliner gentiment par son bien aimé. C'est alors qu'elle passa ses bras non pas autour de la taille du jeune homme, mais autour de son cou, l'enlaçant jusqu'à ce que sa tête puisse être calée au creux de son cou. Tout en fermant les yeux, elle se colla à lui, dans l'espoir que si jamais elle venait à s'endormir, elle ne le lâcherait pas.

« Pitié ... Je n'ai pas envie de m'endormir maintenant. » pensa t-elle à voix haute.

La jeune femme était réellement obstinée et tétue comme une mule pour lui répondre de la sorte, bien que ça ne soit pas méchant de sa part. Son égo devait être sur-dimenssionné se contenta de juger le jeune homme. Quelques minutes à rester ainsi, Gareki avait fermer doucement les yeux depuis un moment déjà, profitant d'être dans les bras de la jeune femme qui se détacha de lui peu après ces minutes, lui faisait ouvrir les yeux. Maintenant entouré des bras de la chaman autour de son cou, la tête de celle-ci dans le creux de son cou, le surveillant semblait être dans une impasse si il pensait pouvoir se libérer d'elle. C'était maintenant elle qui le tenait en otage d'une certaine manière, ce qui ne dérangeait pas vraiment le jeune homme qui n'en demandait pas plus si il sagissait d'être au côté de sa bien aimée qui se trouvait être assez calme et docile en ce moment, ce qui laissa tout de même perplexe. Sa remarque fit esquisser un sourire sur le visage du jeune homme.

- Ne dors pas dans ce cas.

Cette phrase semblait si simple, mais faire ce qu'il venait de dire était tout autre chose. Lutter contre la fatigue, il savait ce que c'était étant donné l'état pitoyable ou il était prèsque occupé de tombé de someil lors de la fête de Nöel. Cela allait faire tellement de temps qu'il ne s'était pas sentit fatigué que il n'aurait peut-être par récupéré comme il le fallait si il ne s'était pas permit de prendre une somnifère à l'infirmierie. D'ailleurs, son bras allait bien mieux depuis, il ne sentait plus que vaguement la douleur quand on appuyait à l'endroit ou il s'était blesser, ce qui semblait être une chance pour lui de se remettre aussi vite.

- Ne dors pas dans ce cas.

« Plus facile à dire qu'à faire ! » ronchonna t-elle. « T'as pas l'air aussi fatigué que moi, toi ! »

Je refuse de m'endormir maintenant, ça serait trop bête. Et comment je compte lutter contre le sommeil ? Je ne sais pas, je vais trouver. C'est en fouillant sa mémoire silencieusement, qu'elle se rappela petit à petit les détails de ce qui s'était passé dans le couloir. Minute. La chaman arqua un sourcil, perplexe. Il m'a laissé partir la dernière fois non ? Sakuya se détacha du jeune homme, interrogée ; sa mémoire lui faisait toujours défaut mais cette fois-ci, non. Ah oui. Il s'est blessé non ? Au bras ? Posant sur le bras concerné, elle fronça les sourcils. Il n'a pas l'air blessé. Ou alors il guérit vite. Étonnée que son bras semble aussi intacte, elle le toucha du bout des doigts comme s'il allait se mettre à bouger. J'aurais juré qu'il était en piteux état ... C'était dans ce genre de moment que la chaman se rendait compte de détail comme celui-ci, elle n'avait fait attention aux autres, peut-être à elle, mais sans plus. Et maintenant, elle devait faire attention au jeune homme, ce qui était dur vu le temps que celle-ci a mis pour percuter ce changement. Regardant de nouveau de le jeune homme, perplexe, elle croisa les bras.

« Il me semblait que tu t'étais blessé, tu es déjà guéri ? »

Gareki resta silencieux lorsque le jeune femme avait soudainement relevée la tête pour lui ronchonner au visage les même pensées que Gareki un peu plus tôt. Tenter de lutter contre le sommeil ne résidait que dans une chose; Continuer d'utiliser son cerveau en parlant. Cela semblait assez intriguant mais tout était dans la phrase. Parler fait que le cerveau se réveille pour envoier de impulsion éléctrique dans la plupart du corps, faisant ainsi oublier pendant quelques instants la fatigue qui habite la personne. C'était de cette manière que le surveillant avait réussit à ne pas s'endormir : Il entretenait une conversation en continue avec Kaname pendant la fête de Nöel. Et oui, le surveillant était plus en forme que Sakuya, car il était " exiter " si on pouvait dire ça ainsi. Il était incapable de se fatiguer si Sakuya continuait à le coller de la sorte, cela le rendait trop heureux pour qu'il s'en fatigue un jour.

- Si je n'ai pas l'air fatigué, c'est parce que je ne le suis pas, se contenta de répondre le surveillant.

Puis, d'un coup et sans prévenir, Sakuya se détacha de lui pour lui prendre son bras qui s'était foullé la dernière fois, faisant ouvrire légèrement grand les yeux au surveillant. Elle se mit à doucement toucher son membres comme si ce dernier était quelque chose d'intriguant, donnant l'impression d'avoir à faire à quelque chose de mort, laissant Gareki silencieux de perplexité. Que faisait-elle ? Son bras ne possédait certe plus de marque de sa blessure, mais il avait comme des lancements quand la jeune chaman touchait son bras malgré sa délicatesse. Cependant, Gareki ne fit comme de rien n'était, se contentant d'écouter la jeune femme lui demander si il était guéri, lui faisait ainsi comprendre ce que voulait Sakuya.

- Ha, ça, dit-il sur un ton plus las. Je ne suis pas totalement guéri en faite, j'ai encore quelque douleur, mais ça va bien mieux depuis.

- Si je n'ai pas l'air fatigué, c'est parce que je ne le suis pas.

Tu n'imagines pas la chance que tu as ! Jamais la jeune femme n'avait été capable de faire une nuit blanche, et ce n'était pas parce qu'elle ne le voulait pas, mais plutôt parce qu'elle y était obligée. Depuis petite, ses tuteurs lui avaient appris à tour de rôle qu'elle devait s'endormir avant que la Lune ne soit pleine, chose à laquelle Sakuya s'était habituée avec les années. Encore aujourd'hui, elle suivait ce conseil à la lettre, pour la simple et bonne raison qu'on lui avait expliqué que la Lune avait des effets sur elle, mais lesquelles, là est le mystère. Pas une seule fois on ne lui avait dit de quels effets il s'agissait. Et elle trouvait ça frustrant de ne toujours pas le savoir après toutes ces longues années d'obéissance aveugle pour une chose qui restait à prouver. La chaman était curieuse mais n'avait jamais tenté de rester éveillé lorsque la Lune était pleine, et même en essayant, son sommeil lourd l'emportait trop vite. Je pourrais un jour tenter la chose … Mais pas en sa présence, qui sait ce qui pourrait arriver ? On m'a bien dit de m'endormir avant que la Lune soit pleine pour une raison non ? Laquelle ? … Silencieusement, elle se tourna vers la fenêtre, scrutant l'état de celle qui l'obligeait à dormir selon sa position. Hum … Il me reste encore un peu de temps. Légèrement rassurée en constatant qu'il lui restait encore un peu de temps, elle reposa son regard sur le bras sur lequel elle avait interrogé le jeune homme.

- Ha, ça. Je ne suis pas totalement guéri en faite, j'ai encore quelque douleur, mais ça va bien mieux depuis.
« Ah. » dit-elle, surprise.

Je suis une idiote, juste une idiote … La chaman se blâma d'avoir exclu la possibilité que la blessure ne soit pas totalement guérie et qu'elle puisse lui faire en touchant son bras. Je ne suis pas assez prudente, une fois de plus, c'est énervant. Bien qu'elle savait que cette blessure venait de leur rencontre dans les couloirs, la jeune femme ne sentait pas responsable de celle-ci, et ne ressentait aucune culpabilité, juste une inquiétude qui finirait par être habituelle au vue de la relation qu'elle entretient avec le jeune homme. Autrefois, Sakuya se fichait des autres,et rarement d'elle-même, mais maintenant, il lui fallait faire attention à l'homme qu'elle aimait, et ce n'était pas encore une habitude pour celle-ci. Avec le temps, ça viendra. Finissant par reporter son attention sur son envie instable de dormir, elle prit l'une des mains du jeune homme après que celui-ci activa son pouvoir. Aimer, c'est être vivant non ? Alors, c'est pareil qu'être éveillé, profitons-en. Son regard bien déterminé se planta dans le regard indifférent du jeune homme en face d'elle.

« Je ne veux pas dormir. Tiens moi éveillée ! » dit-elle sur un ton froid.

A cet instant, la chaman ne pensait à rien en particulier, tout était bon pour que le sommeil ne vienne pas la soustraire au jeune homme. Parler, manger, gigoter, n'importe quoi ! Tout peut faire l'affaire tant que je reste avec les yeux ouverts non ? Sur le coup, elle ne réalisa pas le revers de la médaille sur ses paroles ; non, elle n'avait pas pensé à des choses perverses, son esprit était bien éloigné de ça pour y penser, et elle n'était pas le genre de jeune femme à y penser.

Gareki resta bien silencieux devant le simple " Ha " de Sakuya qui laissait sous-entendre:" Ha bon ? J'aurais pas cru ", ce qui laissait le surveillant aussi impassible que de la roche. Hé oui, il cachait très bien les choses, même ses douleurs étant donné qu'il avait vraiment horreur d'inquièter les gens pour peu de chose. Sakuya n'échappait pas à la règle même si elle était sa petite amie. Il ne fit rien de particulier si ce n'était que de regarder sa bien aimée que semblait être plongée dans ses pensées et Dieu sait à quoi son attention était tourné. Ce ne fut que lorsqu'elle lui annonça qu'elle voulait qu'il la tienne éveillé que Gareki arqua un sourcil. La tenir éveillé ? C'était de bien belle parole, mais le jeune homme restait perplexe quand au sens de celle-ci. Et surtout, comment pouvait-il la maintenir éveillé toute une nuit ?

- ... Te tenir éveillée, tu dis ? Dans quel sens du therme... Et de quelle façon ?

C'est vrai, Sakuya avait beau lui demander une telle chose, les propositions qui s'offraient au jeune homme était multiple, voir même extrêmement longs. Tout pouvait la faire maintenir éveillée, en passant par les simples paroles que par le sex qui était une solution que le surveillant ne préféra même pas pensée, mais il laissa cependant des rougeurs s'échapper rien qu'à imaginé ce genre de réponse. Mais vu le caractère de la jeune femme, il en doutait un peu, qu'elle veuille faire ça.

Le silence de Sakuya laissa le surveillant imaginatif quand à ce qu'elle pensait, jusqu'à ce que cette dernière eut la meilleur idée de la pousser et Gareki du retenir avec l'une de ses mains pour pouvoir échapper de plus belle à la chute. Mais qu'avait-il fait pour qu'elle fasse ça ? La réponse s'empressa de suivre lorsqu'elle le traita de pervers, tuant diffinitivement le jeune homme qui se laissa basculer sur le lit sans rien dire. Pervers ? Mais il n'avait rien dit pour qu'elle le traite de la sorte, il n'avait fait qu'en penser en tant que propositions pour la maintenir éveillée. Et puis, de nos jours, les rapports sexuelles étaient quelque chose de tout à fait normal dans les couples, à croire que Sakuya n'y connaissait vraiment rien. Ne faisait rien de particulier, Gareki se contentait de regarder le plafond silencieusement.

- Hey, je te ferais remarqué que je n'ai rien dit alors évite de me traiter de pervers.

Bien que le sujet était quelque peu embarassant, Gareki restait tout de même calme par rapport à ça, remarquant que sa bien aimée avait adopté la légendaire position du boudage, n'arrangeant rien. Mais le surveillant s'en moquait d'une certaine façon étant donné que la conversation semblait faire oublier la fatigue à Sakuya, et c'est ce qu'elle avait désirée. Mais le jeune homme ne devait pas s'aventurer sur une pante glissante non plus, sa tendre et douce pourrait mal le prendre. Se redressant, Gareki affichait son air indifférent.

- Et puis, je te ferais remarquer que les rapports sexuelles sont des choses parfaitement normal dans un couple, fit calmement Gareki, comme si c'était naturel.

Le fait de penser à quelque chose, fantasmer en somme, était-il un crime ? A croire au vu du comportement de la jeune femme par rapport à ce que disait ou faisait Gareki. Ce dernier ne sembla pas plus convaincu que ça lorsque la jeune chaman eut vite à lui dire qu'elle savait. Savoir ? Sakuya n'était pas quelqu'un de bête quand elle réfléchissait un peu, mais là, elle se traissait elle même car elle lui avait elle même dit qu'elle ne connaissait strictement rien en se qui concernait l'amour et les couples. Donc, elle parlait d'un sujet dont elle ne connaissait en réalité rien, ce qui était stupide aux yeux du surveillant. Penchant la tête, Gareki eut vite fait se de souvenir de quelque chose qui pouvait embarasser sa petite amie. Se couchant prèsque sur le lit, seul son coude aidait sa tête à être accoudé dessus.

- Tu le savais tellement que tu n'as pas pu t'empêcher de virer au rouge et de t'empresser d'aller te cacher la dernière fois, fit-il remarquer.

Il l'avait dit sur un ton calme, le genre de chose qui avait tendance à agaçer ou énervé étant donné que c'était dans ce genre de situation que le surveillant était le plus confiant, et sutout, le plus le maître. La chaman avait énormément gêné la dernière fois, quand Gareki lui avait proposé son aide pour la désahbiller, son comportement en était la preuve vivant d'ailleurs. Pour Gareki, c'était différement. Il n'avait pas peur de se retrouver nue devant la fille qu'il aimait, ça lui semblait même naturel.

Gareki resta silencieux un moment en regardant bien la réaction de la jeune femme qui s'était soudainement redressé du lit tout en bougeant le surveillant qui se laissa faire, constatant que sa remarque avait plus énervé qu'autre chose sa bien aimée. Pourtant, sa petite remarque n'était pas suffisante pour la mettre dans un tel état, ça ne lui ressemblait pas. Certe, Sakuya était une ignorante des plus déplorable sur le point de l'amour, mais là, c'était plutôt du à son comportement, rien de plus. Arquant un sourcil perplexe, le jeune homme se redressa de suite en voyant la jeune chaman vaciller avant de se reprendre. Il finit par se lever, l'air inquièt, se rapprochant de la jeune femme calmement pour ne pas que celle-ci pense trop que le jeune homme est surprotecteur.

- Hey, ça va ? Tu as mal quelque part ?

Deux questions en une phrase. Ce n'était pas vraiment son genre, mais il avait tendance à le faire quand il sagissait de sa bien aimée chaman. Elle semblait nier que quelque chose n'allait pas, ce qui laissait vraiment perplexe le jeune homme. Déjà, rien que le fait que la jeune femme veuille rester éveillé était étrange, mais alors, ça, c'était vraiment bizzare. Y aurait-il quelque chose que la chaman cacherait au surveillant depuis un moment déjà ? Cette idée déplaisait au jeune homme.

Voir ainsi la jeune chaman ne rassurait pas le surveillant qui ne savait pas quoi faire pour aider sa bien aimée. Celle-ci s'étant assise sur le lit, sa tête entre les mains, elle lui répondu avec une difficulté qu'elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, ou encore ce qu'elle avait, laissant alors à supposer pour Gareki que c'était la première fois que ça arrivait à Sakuya. La tête de la chaman semblait lui faire souffrir... peut-être qu'un médicament pouvait la soulager ? Bien que ça ne soit qu'une petite réfexion, le jeune homme pensait que ça ne ferait probablement rien si même la cause du mal de crâne à la jeune femme était inconnu. Si il fallait être utile, autant que se soit qu'en il était sur de lui, à l'inverse de la situation actuel.

- Tu veux un médicament ? Questionna le surveillant calmement. A moins que que ça ne fasse rien...

Si Gareki pouvait sembler calme, c'était seulement parce qu'il était totalement inutile de paniquer dans ce genre de situation car ça avait juste tendance à agraver les choses du au stresse. Pour la première fois, le surveillant se sentait impuissant face à quelque chose, ce qui l'énervait un peu. Restant silencieux en attendant la réponse de sa compagne, il se mit un peu à réfléchir, essayant de supposer plusieurs choses qui pouvaient être déclancheur du mal de la chaman. Seulement, ça restait totalement improbable ou ridicule. La seule option qui laissait encore perplexe le jeune homme était le pouvoir de la jeune femme, mais ce dernier qui devait avoir des effets secondaire ou quelque chose dans le genre.