Au bout de la soirée, Dante avait stoppé une bagarre entre un surveillant et une élève, tout naturellement, c'était en plus bientôt l'heure. Lorsque les douze coups sonnèrent, le tonnerre gronda, et c'est sûrement ce moment que nous, les surveillants, attendions depuis le début de la fête. Concentrant mon regard sur le buffet, je l'avais fait flambé dans l'affolement total des élèves. Et une fois que la sorcière les avait renvoyés dans leur chambre respective, je poussa un soupir et m'en alla.

Me voilà arriver dans ma chambre, désormais seul. Plus de Nageki, me débarrassant de mon costume de soirée, je m'allongea de tout mon poids sur le lit et respira profondément. Ça faisait bizarre de devoir faire brûler tout ce beau petit buffet. Ça m'a redonné un peu de pouvoir ... D'ailleurs, je me demande combien de temps vont mettre les élèves pour rappliquer et demander à leur cher surveillant ce qu'il se passe ? Ah ha, je me fais de beaux rêves moi. En tout cas, quand leur pouvoir seront dévoilés au grand jour, chacun d'entre eux vont choisir une route différente de celle d'hier ... Ça c'est sûr.

Finalement, je me relevais tranquillement de mon lit, et me sentais légèrement seul sur ce coup. A vrai dire, sans mentir, le jeune me manque un peu. D'ailleurs je ne pense pas dormir sans lui pour les nuits à venir. Ah ha ... Je m'étonnerais presque à dire ça. Je me leva et alla me changer, mettant un T-Shirt noir et un jean tout bête, je ne vais pas chercher un style difficile aujourd'hui, puisque j'ai décidé que j'allais tranquillement faire chier les élémentalistes. Après tout, ils sont sous ma divine surveillance, je ne souhaite pas qu'ils leur arrive quelque chose, ah ha. Quant à Nageki, je le retrouverais probablement plus tard. Je le connais, il va faire des conneries comme à son habitude, donc je devrais pouvoir le 'repérer' facilement en suivant ses bêtises à la trace. Nan ça ferait stalker ça ... Bon. Une fois habillé, je sortis de la chambre, prenant soin de fermer celle-ci à double tour, maintenant qu'elle n'est qu'à moi, et rien qu'à moi, je souhaite que personne d'autre que ceux que j'aurais autorisé à y entrer y pénètre justement. Je m'étira une fois dehors, bien décidé à aller voir des pauvres élèves qui sont absolument perdus dans leur désespoir de découvrir leurs nouveaux pouvoirs. Ah, je sens que je vais bien m'amuser si jamais des bagarres se déclenchent.

Alors je me dirigeais par ma chambre, j'avais pu faire un petit chemin avec Kaname qui m'avait rejoins, peut-être pour elle aussi aller dans sa chambre, qui sait. Arrivant face à ma porte de chambre, je remarqua de suite que j'avais un colocataire au vu du nom au dessus du mien. Restant silencieux vis-à-vis de ça, je pénétra dans la chambre sans difficulté car la porte n'avait pas été fermé à cléf ce qui était une grande marque d'imprudence. Bien que je n'avais pas croisé de racaille pour le moment, il devait surement en avoir. A moins qu'il ne soit pas assez fou pour voler un surveillant. Entrant dans ma chambre, je remarqua de suite que mon colocataire n'était pas là et alla déposer mon sac sur le lit inoccupé.

Je regarda un peu autour de moi pour pouvoir me repérer plus tard, je remarqua qu'il y avait une salle de bain intégré séparément des chambres ce qui m'étonnait un peu. C'est le luxe ici ma parole ! Restant indifférent tout de même, je retira mon écharpe rouge ainsi que mon pull écarlate pour ensuite me déshabiller complètement, ne me laissant que mon boxer comme habille. Je pris la peine de mettre un nouveaux jeans bleu marine fonçé avec un débardeur moulant noir. Remettant par la suite mon pull écarlate et mon écharpe, je réajusta mes lunettes avant de ranger tranquillement mon sac sur ma table de chevet. Ha, je me demande combiens de bougie je vais avoir besoin pour Kaname ? 10 ? Peut-être 20 ? Il faut dire que ce que je vais lui imposer n'est pas facile non plus ! Et puis, ce n'est pas la seule dans son cas avec ça.

Après un bon temps de réflexion ou je m'étais tranquillement assis dans mon lit tout en fixant le mur en face de moi, j'essayais de trouver des chose à faire aussi pour ceux qui maîtrise la terre, l'air et l'eau avec perplexiter. Je ne connais pas leur nombre en plus de ça. Me relevant pour m'étirer, je refis mes chaussures avant de quitter la pièce en fermant à cléf la porte derrière moi. Je n'ai pas vraiment envie de me faire voler.

Arrivant près de la porte de ma chambre, je remarqua qu'on avait fermé à double tour ... Quelqu'un serait passé ici ? Sortant ma clé pour ouvrir la porte, c'est une fois à l'intérieur que je compris le comment du pourquoi. Oh. Semblerait-il que j'ai un colocataire ? Non sérieusement. Un deuxième élémentaliste serait présent dans ces murs donc. Quelle joie pour moi ... Je soupira avec une once d'énervement avant de me diriger dans la douche. Je passe le passage lavage, tout le monde sait comment on fait non ? Une fois bien propre, je sortis de celle-ci avec une serviette à la taille. Fouillant dans mes affaires, je remarqua que je n'avais plus grand chose à me mettre. Arf, c'est drôlement pratique ... Finalement je finis par trouver ce qui m'irait le mieux pour sortir tout en me tenant bien chaud. Ressortant de la chambre, je m'étira avant de bailler, il faudra que je songe à dormir un de ces quatre !

Il avait l'impression de déambuler comme un fantome dans les couloir. Gareki avait vite fait de sortir de l'infirmierie pour oouvoir aller se changer. Un peu fatigué, il bailla et faillit tribucher par la même occasion, à croire que ce n'était pas vraiment son jour de chance. Après quelques minutes, il arriva devant la porte de sa chambre et ouvrit celle-ci qui n'était pas fermer à clée, faisant arquer un sourcil au jeune homme. Tient donc, quelqu'un est donc passer par ici ? Surement son colocataire car la porte ne semblait pas avoir été forcer de l'extérieur et il serait que trop surpris si c'était de l'intérieur. Il entra et jeta son pull sur son lit. Ce fut avec une peine immence qu'il alla vers ma salle de bain, silencieux, pour aller se désahbiller. Une fois fait, il retira le bandage de soutien qu'avait fait l'infirmière. Il resta un moment à regarder cette main meurtie d"une tache mauve qui abordait une partie du poignet. Restant silencieux, il alla sous la douche pour mettre en route l'eau, laissant le liquide s'écouler lentement sur son corps. Il ne faisait rien ce n'était que regarder la tête baisser, observant un point invisible. Il se sentait mal, trop d'ailleurs. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas sentit une telle douleur au fond de sa poitrine qui le déchirait de l'intérieure. Si la jeune fille et lui avait été tout deux humain, leur relation, la situation aurait-elle été différente ?

Il coupa l'eau, prenant un essuit qui avait été spécialement mit en évidence pour qu'il puisse le prendre avant de se sêcher. Il pouvait savoir ou était la jeune chaman grâce à l'aura qu'elle dégageait rien qu'en sentant le courrant d'air qu'elle dégageait, mais préféra ne pas y pretter attention. Il se contenta de mettre un nouveau boxer ainsi qu'un nouveau t-shirt bleu fonçé, un jean noir et un pull à col blanc ligné bleu. Il mit aussi ses lunettes sur sa tête, qu'il avait retiré. Ses membres encore engourdit, il s'étalla sur son lit après être sortit de la salle de bain. Il avait envie de dormir, d'oublier cette fille dont l'odeur lui semblait être une drogue, mais il n'y arrivait pas. Il se redressa avant de se souvenir que malgré ses peines de coeurs, il restait un surveillant et un éducateur; Gareki se leva donc avec peine pour refaire son bandage de soutienà son bras gauche et de sortir de la chambre en fermant à cléf derrière lui. Son autre colocataire était pas assez méfiant.

La fête s'était terminé. Gareki avait du rompre sa discution enter Kaname et lui pour remettre les cadeaux aux pensionnaires pour que ces derniers puissent aller, par la suite, retourner dans leur chambrte tranquillement sous la surveillance avisé du jeune surveillant et son collège. La fête était enfin terminé, mais il se doutait bien que malgré l'interdiction stricte de circulation dans les couloirs le soir, certains allaient probablement tenter de se promener dans les couloirs. Il avait été jeune lui aussi, alors, il comprenait la raison qui poussait les jeunes à agir de la sorte. Cependant, Kaname lui avait dit de dormir, et il était vrai qu'il en avait énormément besoin actuellement. Se dirigeant vers sa chambre après une dernière inspection, il avait tout de même hâte de voir ce qu'il avait reçut de la part des personnes qui l'aimaient suffisament pour lui en envoier. D'ailleurs, il trouvait qu'il en avait un certain nombre, ce qu'il l'étonnait intérieurement.

Arrivant à sa chambre, il ouvrit la porte de sa chambre pour découvrir un Kristoph fatigué semblait-il à première vu. Il resta silencieux en pensant que son collège voulait se reposer, et prit donc la peine de fermer doucement la porte derrière lui en prenant tout ses cadeau d'un bras ferme. Par la suite, il se dirigea vers son lit ou il s'assit pour regarder un par un les cadeaux qui lui avait été offert. Le premier était petit avec une étrange forme et un mot... C'était de sa très chère soeur qui lui disait encore des sornettes et malgré ce qu'elle avait écrit dessus, il leva tout de même les yeux en l'air. Elle était adorable. C'était un parfun et Gareki resta perplexe, se laissant tout de même tenter à renifler doucement le bout du flacon. Un doux parfun surcré comme il les aimait, Tamara le connaissait vraiment bien ! Le second cadeau... Comment ne pas deviner ce que c'était ? Un cadeau de Dante... Un manga de série pronographique bien sur, rien de tel pour faire légèrement rougir le jeune homme rien qu'à voir la couverture cochonne. Il déposa le livre sur sa table de chevet en espérant que son collège ne l'ai vu, et prit la peine de prendre un qui se présentait à lui. Fin et doux, avec de belle paroles de Chigiku qui s'excusait de son comportement à son égard. Cela le toucha et il huma le mouchoir avant de le ranger dans sa poche.

Jetant un regard à Kristoph, ce fut un quatrième cadeaux qui se présenta à lui. Il avait pour habitude de laisser ce qui l'interessait le plus pour la fin, comme ça, il pouvait réellement savouer de la surprise. De forme carrée, plutôt épais... Gareki fut déçut de ne pas être surpris quand il s'apperçut que c'était un livre rien qu'au touché. Cependant, le titre du livre, quand à lui, l'amusa énormément. " Comment être un prof partait, pour les nuls ". Kaname avait décidement une imagination bien à elle, aussi bien pour le taquiner que pour l'amuser. Il jeta un bref coup d'oeil au première ligne du livre avant de le ranger dans le tiroire de son armoire à chevet. Il le lira plus tard... Arrivant à son dernier cadeau, Gareki préféra garder le parchemin. Pourquoi cela alors qu'il aurait pu garder un autre vous demandez-vous ? Héb bien, parce tout ce qui interessait le jeune homme résidait, non pas à l'interieur, mais à l'extrérieur. Il resta un moment à regarder le rouleau emballé, un sourcil perplexe. Il ne connaissait personne qui avait une préférence pour les traditions japonaise, mis à part Sakuya, mais il doutait que celle-ci eut envie de l'envoier quelque chose avec ce qui s'était passé. Gareki prit avec lenteur le parchemin pour l'ouvrir comme un vrai japonais le ferait. Il pencha la tête en voyant le mot " Ténèbre " écrit à l'intérieur avec... une encre rouge ? Non, ce n'était pas de l'encre, car ça variait entre le brun. Vraiment intrigué, il prit l'étiquette sur l'emballage qui avait recouvert le cadeau et se rendit compte avec stupéfaction qu'il sagissait d'un présent de Sakuya, chose à lesquel il ne s'attendait pas du tout.

Il rejeta un coup d'oeil à son collège et se premit de sentir de renifler ce qui composait le mot. Il eut un mauvais déclique dans sa tête et un sourire crisper se forma sur ses lèvres. C'était du sang, du vrai, celui de Sakuya elle même. C'était... étange comme cadeau. D'autant plus qu'elle ne comprenait pas ce qu'elle insinuait par " ténèbre ". Il commençait un peu à réfléchir avant de se rendre compte qu'il était trop fatigué pour ça. Gareki se leva de son lit avant d'enrouler correctement le parchemin et de le déposer délicatement sur la table de chevet. Il resta un moment impassible devant le cadeau que venait de lui offrire la jeune chaman et retira ses lunettes de vitesse pour les mettre sous son oreiller. Il ne voulait pas déranger Kristoph, il ira donc dormir à l'infirmierie pour qu'en même temps, l'infirmière jete un coup d'oeil à son bras.

- Elle a des gouts vraiment interessant... Murmura le suveillant avant de se diriger vers la porte de la chambre. Bonne nuit, Kristoph, ajouta-t-il sur un ton calme avant de sortir de la chambre tout en fermant la porte derrière lui.

Après avoir quitté le grenier, Gareki se retrouvait maintenant dans sa chambre avec sa bien aimée qui lui avait lâcher la main pour pouvoir s'assoire tranquillement sur le lit du surveillant. Au moins il n'eut pas à lui dire de faire comme chez elle étant donné qu'elle le faisait déjà, amusant tout de même le jeune homme qui fut interpelé par la question de Sakuya. Refermant la porte, il retrourna vers elle silencieusement. Se pourrait-il qu'elle puisse être jalouse dans le cadre ou Kristoph aurait pu être une fille ? Cela ne l'étonnerait pas car toute les petites amies se retrouvaient généralement jalouse d'une autre fille que fréquente le bien aimé et d'ailleurs, l'image de Kristoph en fille faillit prèsque exploser de rire Gareki si ce dernier n'en était pas dégouter. Il afficha un sourir plutôt tendre à la Sakuya. A moins que la femme en question se traverstie en homme, il ne voyait pas pourquoi Sakuya avait posé cette question étant donné que les vêtements qui traînaient dans la pièce était que de mec.

- C'est exact, c'est un homme, peut-être pas un pur des dur, mais s'en est un, fit calmement le surveillant. Se pourrait-il que tu sois jalouse de mon colocataire ?

Bien sur, il y avait une touche de moquerie dans la voix de Gareki car il n'aimait et n'aimerait que Sakuya bien qu'il n'aimait pas trop se moquer d'elle. Aussitôt, il se dirigea tranquillement vers sa valise qu'il ouvrit pour fouiller un peu dedans. Il avait prit la peine de la récupérer du bureau des surveillants pendant sa dernière ronde, histoire qu'il puisse avoir l'esprit tranquille dans le cadre ou il y aurait des élèves assez intéligent pour fouiller dedans. Après quelque instant, il sortit un petite boite et alla s'instaler à côté de Sakuya. A l'intérieur de la boite, il y avait toute sorte de pansements, bandages, désingectants et diverses autre choses pour pouvoir guérir des blessures.

- Je peux t'emprunter ta main blesser ?

- C'est exact, c'est un homme, peut-être pas un pur des dur, mais s'en est un. Se pourrait-il que tu sois jalouse de mon colocataire ?
« ... Pas du tout ! » annonça t-elle en détournant son regard.

Si, je le suis. Et encore, son colocataire est un homme, si ça avait été une femme ... Crispant son visage l'espace d'un instant, elle reprit un visage plus calme mais toujours froid. Je ne dois pas le laisser paraître, ça serait complètement ... gamin. Le jeune homme pouvait bien être le seul à se moquer, elle aura beau se fâcher et paraître vexé, elle ne lui fera rien d'autre que de protester. Reposant son regard sur le jeune homme qui fouillait dans son sac, elle arqua un sourcil en se rappelant pourquoi ils étaient venus ici. Plaçant sa main blessée devant elle pour l'observer, elle se rappela le chat qu'elle avait tué de sang-froid à l'animalerie. Et elle ne regrettait pas son geste. Elle fut sortir de ses pensées en sentant que son bien aimé venait s'asseoir à côté d'elle, muni de ce qui semblait être une trousse de soin qu'elle fixa avant de reposer son regard sur le jeune homme.

- Je peux t'emprunter ta main blesser ?
« Hum ... »

Se mordant la lèvre, la chaman tendit sa main vers le jeune homme pour que celui-ci puisse la soigner. Sakuya ne se montrerait pas toujours aussi docile, c'était exceptionnel d'une certaine manière ; même envers l'homme qu'elle aime, elle ne sera pas continuellement facile. Mais pour une fois, elle se rabaissait à obéir, au fond, elle s'en fichait pas mal d'être soigné, tant qu'elle était avec Gareki, le reste importait peu. Ne pouvant pas le toucher sans le surveillant décide l'utilisation de son pouvoir, elle patienta pour qu'il prenne sa main recouverte de morsures. Maudit chat ...

Sakuya semblait bien docile avec Gareki, ce qui faisait plaisir au jeune homme car ce dernier se doutait bien que cela ne serait pas toujours ainsi avec elle malgré leur relation. Il prit délicatement la main de la jeune fille en faisant bruler ses deux mains. Les blessures de la jeune fille semblait avoir été causé à cause d'un animal à première vu, jugeant que c'était probablement le chat dont avait du parler Yui la dernière fois. Sakuya l'avait tuer d'ailleurs, ce qui n'était pas vraiment tomber dans l'oreil d'un sourd, mais apparement, le chat en question s'en était prit à la jeune chaman avait de mourir et c'était même peut-être à cause de ce geste que Sakuya avait exécuté l'animal. Les plaies n'était pas cycatricé et certaines semblaient s'être réouverte à cause de la dispute qu'avait entreprit Sakuya avec l'autre jeune fille. D'ailleurs, Gareki avait comme projet d'aller rendre visite à la blesser pendant un temps libre de son metier pour voir comment elle allait, étant donné qu'il n'avait pas été d'un extrême secour la dernière fois.

Gareki garda la main de la jeune fille entre le creux d'une de ses mains tandit que l'autre cherchait le désinfectant qui ne piquait pas pour pouvoir en passer un peu sur les plaies légèrement ouverte étant donné le temps qu'il avait tout deux passer dans le grenier. Puis, il mit un peu du désinfectant sur un bout d'ouate avant de le passer délicatement sur les plaies de la jeune chaman histoire de ne pas la faire mal ou quoi se soit d'autre. Gareki n'était pas un expèrs en la matière mais il avait tout de même de l'expérience en matière de blessure. Il finit par mettre une compresse sur le dessus des blessures. Ce n'était utile étant donné que ce n'était de bref égratinure, mais Gareki était quelqu'un de prudent et il se doutait un peu que sa bien aimé pourrait encore rouvrir ses plaies sans le vouloir. Gareki passa ensuite un simple bandage autour de la main de la jeune fille et c'était terminé, il prit juste la peine de fermé sa boite qu'il rangea dans son à côté de son lit.

- Voilà... Je ne t'ai pas fait mal au moins ? Questionna le surveillant.

Silencieusement, Sakuya regarda le jeune homme lui appliquer les soins pour sa main. Ses blessures, elle les avait cherché, le chat ne lui avait rien fait, il avait légèrement grogné lorsque la chaman l'avait pris entre ses mains. Peut-être que ce regard féroce envers elle avait poussé sa colère au point de tuer l'animal. Je devrais être plus prudente à l'avenir, surtout avec ces maudits animaux. En rien les soins appliqués ne la faisaient souffrir, et elle qui était habituée à devoir subir de soins d'urgence lorsqu'elle se faisaient blessé par les gens. Combien était-elle passé sur un lit d'hôpital ? Tellement de fois qu'elle ne comptait même.

- Voilà... Je ne t'ai pas fait mal au moins ?
« Absolument pas ! »

Elle détourna son regard en prenant un visage hautain. Bien sûr que je n'ai pas eu mal ! Je suis plus forte qu'on ne peux le croire. Mettant sa main devant ses yeux, les bandages lui rappelaient étrangement Nanami. Sakuya n'a pas de pitié, et elle ignore toujours comment celle-ci a t-elle pu lui faire tant de mal sans même la toucher. Il y a quelques chose derrière ça ... Passant son autre main sur les bandages, elle regarda Gareki, elle voulait le remercier, seulement le mot ne voulait pas sortir. Je n'y arriverais pas ... Sa bouche s'était entrouverte, mais aucun ne sortait. Silence absolu. Inspirant un grand coup comme si elle se entait vexer de ne pas pouvoir le dire, elle détourna son regard avant d'aller chercher la main de son bien aimée du bout des doigts. Elle avait attendu que celui-ci déclenche ses flammes pour attraper sa main et la serrer. Je ne sais pas comment m'y prendre, il n'y a rien à faire ...

« ... Désolée, je ne sais pas comment m'y prendre. » fit-elle d'une voix relativement énervée sans oser regarder le jeune homme.

Gareki resta silencieux en voyant la jeune chaman détourner le regard pour lui dire qu'elle n'avait pas eu mal du haut de sa petite arrogance, l'amusant. Il remarqua alors la main de la jeune fille qui semblait vouloir serrer la sienne et il du utiliser son don pour cela car malheureusement, seul Gareki pouvait toucher sans subir, ce qui n'était pas le cas de Sakuya qui était obliger d'attendre que le jeune homme active son pouvoir. Bien sur, ses flammes n'étaient pas toujours dépendante de sa volonté, elles leur arrivaient de défendre le surveillant sans que se dernier ai à utiliser son pouvoir. Mais malheureusement, c'était imprévisible quand ça arrivait. Il regarda silencieusiement sa bien aimée lui dire qu'elle ne savait pas comment s'y prendre tout en s'excusant et Gareki ne vit pas d'abord de quoi parlait la jeune femme, mais juste après un moment de réflexion, il comprit.

- Tu n'as pas à t'en faire pour ça... Ce n'est qu'une question d'habitude, je pense.

Mais Sakuya n'était pas un animal et Gareki le savait très bien, il n'allait nullement lui apprendre à dire " merci " comme si il éduquait un enfant ou un chien, il la respectait trop pour ça en plus de penser que ceux qui font ça sont relativement ridicule. Il passa son bras autour de l'épaule de la chaman pour poser sa tête sur celle de la jeune fille bien qu'il était plus grand qu'elle.

Le surveillant sentait toujours une certaine hésitation dans les gestes de sa bien aimée. Il savait pertinament qu'elle ne savait pas comment agir dans ce genre de situation, ce qui était amusant d'une certaine façon, non loin d'être ridicule en plus de ça. Le jeune homme savait que c'était normale que Sakuya soit ainsi étant donné qu'elle n'avait jamais de relation de ce genre-ci précédement et cela ne le dérangeait pas plus que ça, en plus, il y voyait un point positif; Il n'avait pas à ce demandé à quoi ressemblait les autres personnes masculine que fréquentait la jeune femme. Une des questions que se posait généralement les mecs quand il sort avec une fille, enfin, d'après ce qu'avait pu constater Gareki étant adolescent, étant donné que la chaman était la première personne avec qui il se liait d'amour. La raison ? Il ne se sentait pas à l'aise avec les filles nomraux car il se sentait trop à part d'elle, ne possédant pas de don comme le jeune homme. C'est pour cela qu'il se sentait mieux dans ce pensionnat.

- ... C'est une impression ou tu as peur de me toucher, mon amour ?

Cela pouvait être considéré stupide étant donné qu'il savait que sa bien aimée ne voulait pas le toucher à cause de son pouvoir incontrôlable et donc, répondre positivement à la question. Mais, cela pourrait négatif dans le cadre ou elle avait déjà répondu précédement à la question en disant qu'elle ne savait pas comme s'y prendre et donc, aussi bien dans ses gestes que dans ses paroles. Gareki était quelqu'un qui réfléchissait correctement avant de posé une question, il voyait toute les possibilité de réponse à avoir dans le cadre ou c'était une question à multiple choix. Il ne voulait pas gacher l'ambiance et la satisfaction de sentir Sakuya auprès de lui par contre... et la question qu'il venait de poser risquait peut-être de gacher ce moment.

Gareki fut prit d'une grande surprise quand sa bien aimée eut vite faite de lui répondre négativement avant de le pousser en arrière. Déboussoler, il vit Sakuya de bien plus près qu'il n'aurait penser l'être, rougissant légèrement à cette proximité qui semblait faire tout autant d'éffet à la jeune fille qu'à lui. Le surveillant se détendit lorqu'il eut vite fait de bien réaliser la situation, regardant Sakuya tourner son regard ailleurs pour lui dire qu'elle le touchait et le concerné esquissa un sourire. Ce n'était pas ce qu'il voulait dire par là car pour le moment, Sakuya n'avait montré une certaine possession à l'égard du surveillant qui l'étonnait plus que ça l'amusait. C'était pas loin d'ou en venait en venir le jeune homme. Il regarda sa bien aimée silencieusement avec un petit sourire dans le coin de la lèvre. Sakuya ne cessait jamais de le surprendre quelque soit les situations décidément, mais Gareki pensait qu'il était plus imprévisible qu'elle.

- Je le vois et je le sens aussi.

C'est vrai que le voir, c'est beau, mais le sentir en procurait d'avantage de plaisir, pensait Gareki qui entoura Sakuya avec ses bras, passant un au niveau de la hanche et l'autre du dos, lui faisait rendre compte à quel point la soie était vraiment une matière étrange. Lisse mais douce à la fois. Généralement, il portait des kimonos basique noir en coton étant donné qu'à partir de là, les habits traditionnels japonais coutait tout de même assez chère. La meilleure matière était la soie parce qu'elle était belle et parce qu'on pouvait recoudre facilement les déchirure comme si il n'y avait rien eut. A vrai dire, Gareki sentait d'un coup plus les courbes de la jeune fille étant donné que celle-ci se retrouvait à présent sur lui et que jusqu'à présent, cela n'était pas encore arrivé. Il fit mine de rien tout de même car il n'aimait pas les idées perverse.

- Si ce n'est pas " ça ', qu'est-ce que c'est ? Tu sais, je n'ai pas peur de ton pouvoir bien qu'il ai été stipulé dangereux dans ton dossier, fit calmement Gareki.

Si l'angoisse d'être aussi proche de la personne qu'elle aimait troublait Sakuya, qu'en était-il du jeune homme lui même ? Ça n'a pas l'air de le déranger ... Gardant son regard détourné, elle se mordit la lèvre avant de resserrer son emprise sur le surveillant. Bien sûr, la chaman savait qu'elle ne pouvait pas faire n'importe quoi, un mouvement de travers, et le pire pourrait arriver. Pourtant, elle se refusait à partir, quoi que gênée de la position délicate où elle était. Les paroles de la jeune femme étaient comme vide de sens, elle pouvait le toucher sans vraiment le toucher.

- Je le vois et je le sens aussi.

Sakuya retenait fermement ses joues de prendre des couleurs plus vives, et dans la situation actuelle, ça devenait vite difficile. De plus, elle eût un hoquet de surprise en sentant les bras de son bien aimée se poser sur ses hanches et sur son dos. Inconsciemment, elle frissonna, l'habitude viendrait mais pour l'instant, elle restait étonné de tout geste. Je ... Je suis chatouilleuse ... Se mordant la lèvre pour éviter de le faire comprendre au jeune homme elle décida de poser tout son corps sur le sien, en faisant attention à ne pas l'écraser non plus. Je ne suis pas un poids plume mais quand même ... La tête de la chaman collée au torse de Gareki, elle pouvait de nouveau entendre son coeur battre, et ça la rassurait bien qu'il n'y est rien à craindre.

- Si ce n'est pas " ça ', qu'est-ce que c'est ? Tu sais, je n'ai pas peur de ton pouvoir bien qu'il ai été stipulé dangereux dans ton dossier.

Ce n'est pas ça ... Pas vraiment. Il est vrai qu'il y avait bien une raison particulière qui paraissait important aux yeux de la jeune femme, l'énergie de son bien aimé. Sakuya était d'un égoïsme, et s’inquiétait pour quelqu'un lui était tout nouveau, bien qu'elle n'en prenne pas conscience.

« ... Tu te fatigues à force de faire constamment des flammes. » dit-elle sans le regarder.

Gareki resta silencieux en entendant les paroles de Sakuya. Il était vrai que les flammes que fabriquait le surveillant lui faisait perdre de l'énergie, mais ce n'était pas grand chose. La dernière fois, il avait finit exténué car il avait fait une nuit blanche et n'avait pas prit la peine de manger correctement, influençant ainsi la fatigue et l'absence de venir se loger dans son esprit quand il faisait la moindre chose. Là, c'était différent, il était en pleine forme et ce n'était quelques flammes qui risquaient de le fatigue, cependant il réalistait ce que voulait dire sa bien aimé; Il ne pourra pas crée indifiniment, un jour ou l'autre cela lui consomera complètement son énergie et il tombera dans un coma quand cela arrivera, le temps qu'il récupère dans son " sommeil ".

- C'est gentil de ta part de t'inquièter pour moi.

Il savait pertinemment que Sakuya ne se concidérait pas comme quelqu'un de particulièrement gentil, mais il fallait avouer que cest parole étant probablement un minimum d'inquiètude à son sujet, cela était de la gentillesse aux yeux du surveillant, que Sakuya le voulait ou non et puis de toute façon, Gareki était convaincu qu'au fond de la chaman demeurait un part de gentillesse, qu'elle le nie ou non. Il fallait juste qu'elle le réalise, c'était tout. Fermant les yeux, Gareki caressa doucement le dos de sa bien aimée, savourant doucement ce moment qu'il trouvait particulièrement agréable. Il manquerait plus que son colocataire débarque pour gacher ce moment tient !

Gareki esquissa un sourire quand sa bien aimée eut à lui dire qu'elle ne s'inquiètait pas. Encore un gros mensonge de sa part qui laissait silencieux le jeune homme, continuant à caliner la chaman en santant que celle-ci semblait se détendre peu à peu à force que le surveillant la calinait. Et quand Sakuya eut à lui dire que si il continuait de la sorte, elle allait s'endormit, amusant Gareki avait ouvert la bouche pour dire quelque chose, mais la jeune chaman était déjà tomber dans un sommeil réparateur entre temps, faisait taire le surveillant qui redressa la tête pour constater si la jeune fille dormait réellement, ce qui fut le cas même si il pouvait s'en rendre compte rien qu'en sentant la respiration de la jeune fille qui s'était faite plus calme.

Voir ainsi dormir Sakuya avec un visage apaiser rassura Gareki qui ne fit rien pour la bouger ou encore pour la réveiller, il ne voulait nullement la déranger et il se sentait trop bien actuellement pour vouloir faire une ronde et laisser ainsi la chaman seule dans sa chambre. L'idée que Kristoph la retrouve dormir seule ici lui déplaisait, ne sachant pas ce que ce dernier parrait faire. Certe le surveillant n'était pas quelqu'un de déplaisant, mais il avait ce petit quelque chose en lui qui le dérangeait un peu. C'était paradoxale, mais pour Gareki, Kristoph était là sans être là en même temps, il était comme de l'eau transparent qui ne posséderait ni couleur, ni odeur. Gareki chassa ces idées futiles de son esprit en secouant légèrement la tête, serrant contre lui la fille qu'il aimait sans pour autant l'écraser ou la réveiller.

- Bonne nuit princesse, murmura-t-il doucement avec un petit sourire.

Sur ces paroles, il ferma les yeux silencieusement en esperant trouver à son tour le sommeil, ce qui fut le cas après quelques bonne minutes d'attente à regarder un point invisible du plafond. Dormir au près de la fille qu'il aimait, se réveiller quelques minutes avant elle après une nuit d'amour pour regarder son visage d'ange paisible, ça a toujours été un rêve pour lui. Un rêve qui n'avait cependant pas de sens pour le moment, car il lui était impossible de toucher Sakuya sans utiliser son pouvoir.