Gareki restait silencieux pendant un moment. Elle refusait de prendre des médicaments quelconque avant de lui demander si il avait des somnifères alors qu'il y a même pas quelques minutes, elle venait de refuser du jeune homme. Ne disant rien sur le coup, se contentant de regarder avec curiosité la jeune femme, le surveillant se retourna avant d'aller fouiller à nouveau dans la petite boite qu'il avait prit la fois ou il avait du soigner les plaies de la chaman pour voir si il avait se dont la jeune femme demandait bien qu'il restait assez perplexe. Retrouvant ce que désirait sa bien aimée, il prit un somnifères entier, bien que généralement, pour les personnes qui n'ont pas l'habitude d'en prendre, la dose minimum était une moitié. Se tourant à nouveau vers la jeune femme qui ne semblait pas vraiment bien voir, Gareki prit la main de celle-ci pour y déposer la somnifère.

- Ne le gobe pas maintenant, je te ramène un verre.

Sur ces paroles, le surveillant s'executa en allant dans la salle de bain, silencieux. C'était une drôle d'histoire qui se produisait. La chaman se contre disait plus que d'habitude, ce qui ne lui ressemblait pas. Elle voulait ne pas dormir, avant d'avoir un mal de crâne. Gareki lui propose des médicaments qu'elle refuse avant de les accepter quelques minutes après pour vouloir domrir. Trouvez l'erreur. Prenant un verre vide, il remplit celui-ci calmement, ne voulant pas cèder au stresse inutile de voir sa tendre et douce souffrir d'une migraine atroce qui semblait vouloir l'empêcher de dormir. Ayant remplie à moitier le verre, Gareki retourna au près de la chaman silencieusement, prenant l'autre main de celle-ci qui était inoccupé pour lui placer le verre dans le creux de la paume de sa main.

- Cul-sec mon amour, dit-il sur un ton humouristique mais las.

Gareki ne sembla ne pas à avoir à répéter deux fois la même chose : Sakuya avait directement mit le somnifère en bouche pour ensuite boire toute l'eau qui était dans le verre. Restant sans rien dire, le surveillant se contentait de rester debout, face à la jeune femme. C'était réellement dommage que le mal de tête soit arriver à un tel moment, alors que la chaman voulait elle même rester éveillée toute la nuit pour pouvoir faire une nuit blanche. Voyant la main de la jeune femme se dirigé vers la sienne, il n'eut pas de mal à activer le sien par réflexe avant que la chaman ne le tire vers elle, le surprenant. On aurait dit qu'elle voulait le monopolisé, ce qui ne le dérangeait pas. Esquissant un sourire moqueur en entandant la question de Sakuya, Gareki ne sut comment réagir sur le coup. C'est pourquoi, il se contenta de caresser les cheveux de la jeune femme.

- Je ne te laisserais pas seule, ne t'en fais pas.

C'était pas particulièrement amusant de voir la jeune chaman dans cet état, étant donné qu'elle était pas très bien, mais sa réaction, elle, l'était. C'était dans se genre de situation ou elle ne faisait pas particulièrement exprès de montrer l'affection qu'elle portait au surveillant. D'ailleurs, ce dernier se demandait toujours pourquoi les relations élèves/professeurs étaient acceptés ici. Préférant ne même pas posé la question à Dante à leur prochaine rencontre, Gareki préfèra oublier ces idées stupide en enlaçant la jeune femme tendrement.

Les gestes de la jeune chaman avait un peu surpris le surveillant. Il du être obligé s'assoire au vu de la façon dont sa bien aimée lui tirait les vêtements pour ne pas que ceux-ci ne se déchire. Cela aurait été une première pour lui de voir Sakuya aussi... possessive ? Bien que cela ne dérangeait absolument pas, ce ne fut que lorsqu'elle le poussa en arrière sur le lit. Un peu perdu, il ne disait rien, se contentant de regarder la jeune femme faire ce qu'elle voulait de lui pour l'instant. Ce n'est que au moment ou sa bien aimée se rapprocha à quatre pattes que le surveillant eut une vision plus glamour de la situation. Mettant sa main sur ses yeux pour éviter de penser à ça, c'est en sentant un poid sur son torse qu'il bougea sa main pour voir de quoi il s'agissait. C'était, comme par hazard, la chaman qui semblait vouloir s'endormir à ses côtés. Esquissant un petit sourire timide, Gareki se contenta d'entourer sa bien aimée par la serrer contre lui avec son seul bras libre.

- ... Tu n'as pas l'habitude des somnifères, ça se voit facilement.

C'était vrai. Même si Gareki lui avait donner un somnifère entrier, ce dernier ne devait pas agir aussi rapidement alors que pour l'instant, on pouvait constater que la fatigue se faisait de plus en plus présent dans les yeux qui semblait aveugle, de la chaman. Ce n'était que dans le cadre ou quelqu'un n'était pas habituder à prendre des médicaments que celui-ci tombait plus facilement sous les effets du comprimer. Mais le jeune homme s'en moquait un peu étant donné que c'était plus l'envie de voir sa tendre et douce sur pied qui le préocupait.

La réponse de la jeune femme ne surprit pas réellement le jeune homme et en faite, il n'avait même pas poser de question. Sakuya avait répondu instinctivement, peut-être, et sa voix semblait être tremblante, ou prèsque, pas assez pour laisser à supposer qu'elle avait peur, mais plutôt qu'elle avait un grand angoisse actuel. C'était peut-être du à son mal de crâne, se questionnait le surveillant au vu de la réponse de sa bien aimée. Si c'était la première fois qu'ekke orebaut des médicaments, cela ne serait pas étonnant. Méfiante comme était la chaman, l'inverse aurait bien surpris Gareki qui avait remarquer sans difficulté la panique qu'avait eu sa tendre et douce lorsqu'elle lui avait demandé des somnifères. Ne disant rien quand la chaman changea de position pour se retrouver encore plus coller à lui, Gareki esquissa un sourire plus doux.

Réfléchissant un peu, Gareki préféra ne rien dire. Parler ne faisait que faire activer d'avantage le cerveau de la chaman, une chose en plus de la migraine pour pouvoir empêcher la jeune femme de dormir. Se contentant de se décontracter au maximum, le surveillant ferma les yeux en essayant de ne penser à rien alors que rien que l'idée de ne rien pensé était une pensé. C'était le genre de truc ou après, vous avez du mal à dormir aussi car ça obsède votre esprit. Soupirant doucement, il resserra un peu plus l'étreinte qu'il avait sur la jeune femme, essayant de faire sentir en sécurité celle-ci le plus possible. Si cela pouvait aider la jeune chaman à s'endormir ou à faire sentir Gareki utile envers elle, il le ferait sans hésiter.

Après un long moment de silence ou le surveillant restait les yeux clos, attendant que la jeune femme s'endorme, ce moment arriva seulement qu'après un bon moment. Il n'eut pas besoin d'ouvrir les yeux pour le constatait car il le sentait bien : La respiration de la jeune femme s'était faite moins rapide, plus calme en plus de l'étreinte de celle-ci s'était fait bien moins forte qu'avant. Ne faisant rien, Gareki eut par contre, lui, un peu de mal à s'endormir car il n'était pas fatigué. Mais après une demi-heure d'attente, il plongea à son tour dans le monde des rêves ou des cauchemars, tout dépendait des personnes. Ce fut cependant pas le sommeil dont avait souhaité le jeune homme, perturbé par quelque déplacement de position de Sakuya qui semblait aussi vaguement marmonner des choses entre ses dents, c'est au levé du matin, ou le ciel noir commençait à être parcourut par des nuage écarlate que le rêve du jeune homme prit fin.

Ouvrant les yeux doucement, il fut bien content de ne pas être agressé par les rayons du soleil qui avait toujours tendance à irrité sa vue. Mais quelque chose n'allait pas. Le poids sur lui bougeant sans relache depuis un bon moment déjà. Evitant cependant de se redresser, Gareki fit apparaitre une boulle de feu dans le creux de sa main qui eut vite fait de bousiller sa vue comme un idiot. Se fortant les yeux avec son autre main qu'il avait retiré avec diffuculté de l'emprise de la chaman, le surveillant constata le visage endormit de Sakuya qui semblait faire un cauchemar horrible. L'emprise de la jeune femme s'était resserrer encore plus que quand elle n'était éveillé il y avait quelques heures et Gareki secoua tout doucement sa bien aimée en espérant réveiller celle-ci rien qu'avec ça.

- ... Sakuya ? Dit-il à voix basse.

Le soleil ne s'était pas encore levé, mais il était clair que le matin arrivait à grands pas. Les tourments de la chaman allaient bientôt prendre fin, ou du moins, c'est ce qu'elle espérait, plongée dans un cauchemar. La soudaine clarté venant de la boule de feu qu'avait apparaître le surveillant ne réveilla pourtant pas la jeune femme. Tentant alors de la réveiller doucement, il la secoua pour la faire revenir du monde des cauchemars. Dans son cauchemar, elle entendait au loin, son nom, mais trop loin pour qu'elle arrive à l'entendre distinctement. Pourtant il ne fallut que quelques secondes avant que Sakuya ouvrent ses yeux, et se redressa brutalement, complètement apeurée.
« QUOI ! » cria t-elle dans le vide puisqu'il n'y avait strictement rien devant elle.


Ses yeux s'étaient grands ouverts, et son coeur était de passer 70 à 160 pulsations par minutes. Ce n'était sûrement pas le réveil calme auquel elle pensait, et c'était plutôt brutal pour une matinée. Immédiatement, la chaman se tourna vers le surveillant, et son visage afficha soudainement une satisfaction comme si elle était maintenant rassurée. Elle se jeta presque sur lui, le serrant dans ses bras, pas assez fort pour l'empêcher de respirer mais presque. Malgré ses 18 ans, Sakuya restait une enfant comme une autre, et bien qu'avant, ses cauchemars ne la troublaient pas, celui-ci lui avait laissé des horribles pensées dans la tête. Mon Dieu ... Horrible, c'était juste horrible. Avec ce qui venait de se passer, elle avait du mal à reprendre sa respiration calmement, trop stressée encore pour pouvoir se relaxer de nouveau. Mais il était sûr que sa migraine était parti, comme sa vue trouble. Tout était parti pourtant, l'angoisse restait. Impossible d'oublier ce cauchemar... C'était ... horrible. J'avais presque l'impression que c'était réel et ... Elle ne pouvait pas s'empêcher de se serrer contre le surveillant, comme s'il allait disparaître d'un moment à un autre et la laisser seule, ce qui était complètement absurde. J'ai eu si peur ...

Gareki avait sursauté en voyant Sakuya se redresser brusquement pour crier sans prévenir. C'était loin d'être la réaction dont s'éttendait le jeune homme au vu de la douceur dont il avait fait preuve à l'égard de sa bien aimée pour la réveiller, mais celui-ci laissa à supposer que ce n'était pas à cause de lui qu'elle s'était réveillée de la sorte étant donné qu'après, la chaman en question se jeta prèsque sur lui en le serrant fort contre elle. Surpris, Gareki ne pouvait le cacher car ce n'était pas le genre de Sakuya s'agir de la sorte dans de tel situation. Son rêve avait-il été si horrible que cela pour qu'elle agisse de la sorte ? Ne cherchant même pas la raison, le surveillant préfèra savourer ce moment ou l'amour de la jeune femme s'exprimait plus qu'à l'ordinaire, serrant sa bien aimée contre lui en esquissant un sourire.

- Tu as fait un cauchemar... ?

La question pouvait savérer être stupide, mais la surveillant s'en moquait un peu beaucoup. Il pouvait la rassurer dans ce genre de moment, être utile pour elle bien que sa seule présence semblait l'être au vu de mainte réaction que la jeune femme avait eu à l'égard du surveillant. Restant calme, comme à son habitude, Gareki fit disparaitre la flamme qu'il avait fait apparaitre étant donné que le soleil commençait peu à peu à ce lever. Il profita d'avoir la main libre pour caresser les cheveux noir de jais de la jeune femme.

Le " horrible " qu'avait ajouté Sakuya dans sa phrase pour répondre au surveillant n'était pas étonnant. Elle semblait choquée et un peu appeuré. Bien qu'elle sembla afficher une certaine difficultée à vouloir se détacher de lui, elle garda cependant ses vêtements en sa possession, faisant remarquer au surveillant que c'était la deuxième fois de suite qu'il dormait sans même prendre se changer... sans même en avoir l'occasion plutôt. Restant silencieux pour voir si la jeune femme avait quelque chose d'autre à dire ou à faire, celle-ci lui annonça facilement qu'elle avait eu très peur, laissant perplexe Gareki quand au cauchemar qu'avait fait sa compagne il y a peu. Cela pouvait être multiple. Passant du rêve stupide au plus réaliste. Dans le cas présent, il était de toute évidence que Sakuya avait fait un rêve réaliste.

- C'est passé, oublie, ce n'était qu'un rêve.

Le ton du jeune homme était doux et tendre. Il était inutile de chercher la petite bête à la chaman au vu de son état, ça risquerait peut-être de la blesser, sait-on jamais avec elle, imprévisible comme elle était. Continuant de caresser les cheveux de sa bien aimée, Gareki remarquait que la jeune femme commençait peu à peu à se calmer, sentant des bâtement de coeur plus régulier qu'avant, le soulageant un peu. Si l'inverse se serait produit, il ne saurait comment agir avec elle. Il ne pouvait que la calmer par des caresse ou des mots, tout simplement.

Gareki resta silencieux en voyant que la jeune femme trouvait son comportement habituel à mesure que le temps passait ce qui était une bonne nouvelle. La Sakuya froide allait revenir à grand pas, en espérant que son côté égosentrique ne vienne pas avec. Ce n'était pas que ce côté le dérangeait, c'était juste qu'il trouvait Sakuya ridicule à pensée être meilleur que les autres. D'ailleurs, la preuve était que la jeune femme ne savait même pas se calmer après un cauchemar differemment au surveillant qui en avait prit l'habitude à force, il savait faire la distinction en le monde des rêves et la réalité maintenant. Son pouvoir entrait en compte bien sur. Ayant écouté la question de sa compagne d'une oreille distraite, le surveillant ne la réalisa quer plus tard, après avoir arrêter de fixer un point invisible du plafond.

- Ha ? He bien... tu as un peu bougé, je l'avoue, dit-il calmement. Mais j'ai tout de même bien dormit.

Rester le plus neutre possible était la seule solution dans ce genre de situation, même si ça revenait à mentir à la jeune femme qui n'avait cesser de marmonner et bouger dans son sommeil. Heureusement pour lui, il ne s'était pas fait carster en pleine sommeil, le réveille aurait été plus dur et traumatisant pour lui sinon. Affichant un visage impassible, ile regarda du coin de l'oeil la jeune chaman, un petit sourire dans le coin de la lèvre pour être sur que sa bien aimée comprenne qu'elle ne l'a pas dérangé tant que ça.

- Tu parlais aussi dans ton sommeil, ajouta-t-il avec un sourire taquin.

La réaction de la chaman était bien plus expressif que ne l'aurait cru Gareki. La jeune femme s'étant redressée, le surveillant se sentait bien petit maintenant, ne sachant pas quoi inventer comme bêtise pour la taquiner encore un peu. Se rendant compte du visage de sa bien aimée qui devenu plus froid et sérieux, le jeune homme laissa à supposer qu'elle avait du faire un rêve bien affreux, parler de fausse marmonnement qu'elle aurait put citer dans son sommeil aurait peut-être été quelque chose de stupide de la part du surveillant. Mais l'envie était trop fort, l'envie de l'ennuyer, celle de la voir rougir devant des absurditées. Se contentant de fermer les yeux l'air réfléchit, Gareki les ouvrit peu de temps après pour voir la jeune chaman, peu convaincu.

- Tu as fait... " Ho, Gareki ! Que je t'aime ! " S'exclama le surveillant.

Gareki fit mine d'avoir quelqu'un d'invisible dans ses bras tout en faisant semblant d'embrasser quelqu'un. C'était stupide de sa part d'agir de la sorte car ça risquait d'agaçer la jeune chaman qui pourrait ne pas croire à son mensonge, mais il voulait que l'ambiance soit plus détendu après la frayeur que la jeune chaman venait d'attraper pendant son sommeil. Arrêtant soudainement sa comédie, il mit ses mains sur sa tête dans l'espoir que ça le protège d'une quelconque agressions futur de sa bien aimée.

Gareki ne fut pas convaincu au début en voyant l'air de Sakuya, pensant que celle-ci jouait à son jeu pour pouvoir à son tour se moquer de lui. Mais ce fut lorsqu'elle se jeta sur lui, les joues magnifiquement rougis, pour le frapper qu'il comprit qu'en réalité, elle était tomber la tête la première dans le piège qu'il lui avait tendu. Certe, Gareki était quelqu'un d'impossible, mais son objectif n'était que de détendre l'atmosphère étant donné que la jeune chaman était toujours lugubre et froide quand celle-ci ne se trouvait pas en présence du surveillant. Esquissant un grand sourire devant les tapes de sa compagne qui n'était pas plus puissant qu'une chatouille, il préféra se laisser faire avant d'attraper les poignets de la jeune femme, la forçant par la suite à la coucher de façon à ce qu'il se retrouve au dessus de lui pour regarder le visage rougit de sa bien aimée avec un sourire satisfait sur les lèvres. Il ne savait pas ce qu'avait dit la jeune femme pendant son sommeil, ce n'était pas suffisemment audible pour ça et de toute façon, ce n'était pas vraiment une bonne idée de vouloir la faire souvenir de son cauchemar.

- Je sais, je sais.

Avait-il dit sur un ton qui montrait la fièrté qui annimait le fait qu'il soit totalement impossible. Il était imprévisible et la jeune chaman, une ignorante. C'était d'ailleurs parce que celle-ci était encore une enfant sur beaucoup de chose qu'il était simple pour Gareki d'être amuser par elle et par ses réactions ainsi que de les provoquer. Il n'était pas surveillant et tuteur pour rien, Dante l'avait choisit certe pour ses capacités, mais probablement aussi pour autre chose. Enfin, c'était ce qu'espérait Gareki. Il serait triste de savoir que seul de cruel surveillant ou tuteur rodait dans les couloirs de House Fukkou.

Une contra attaque se fit imposer par la jeune chaman qui avait réussit sa tentative pour faire basculer le jeune homme pour inverser les rôle. Pas particulièrement surpris du geste de la jeune femme car il avait conscient du caractère qui n'était pas celui d'une soumise de la jeune chaman, Gareki se laissa faire, laissant ainsi sa compagne faire de lui ce qu'elle voulait. Bien entendu, ce n'était que temporaire. Même si il aimait se sentir être possédé par Sakuya, il aimait encore plus dominer celle-ci. La raison ? D'abord, parce qu'il l'aimait, la seconde, parce qu'elle était de la matière brute que d'habitude, on doit prendre soin pour ne pas qu'elle explose. Le problème était que Gareki n'était pas comme ça justement : C'était justement parce que la jeune chaman avait un caractère fort qu'il prenait plaisir à la taquiner ou à l'ennuier. De plus, il était née sans les personnes habituel qui avait la " crainte ". Gareki, lui, ne craignait rien, pas même la mort. D'ailleurs, sa façon de se laisser aller vers Sakuya en était une preuve, bien qu'il ne savait pas si le pouvoir de celle-ci était réellement dangeureux.

- Qu'est ce qui ne te fais pas croire que j'ai fait ça exprès ? Questionna Gareki sur un ton aussi ironique.

C'est vrai, Sakuya avait beau regarder de haut le jeune homme, ce dernier s'en moquait. Elle pouvait bien être imprévisible, ce dernier l'était tout autant et il n'était pas du genre à prévenir de ce qu'il comptait faire ni même de ses petits statégies pour que la jeune chaman se retrouve contre ou sur lui, en fonction des situations. En fait, elle ne se rendait pas réellement compte que la plupart du temps, c'était le surveillant qui dominait la situation, que se soit physiquement ou pas. Il trouvait toujours quelque chose à faire pour contrer la jeune femme, mais il jugeait que c'était du à ses connaissances et surtout du au cinq années de différence qu'il avait comparé à la jeune femme. Restant silencieux par la suite, il se contenta d'esquisser un petit sourire moqueur.

Le temps s’était écoulé rapidement et il avait commencé à prendre la notion du temps comme si il s’agissait d’une léthargie. Tout s’était passé rapidement. Sakuya lui avait posé une question et il ne lui avait pas répondu. Quand il ouvrit les yeux, Gareki constata de lui-même qu’il était seul dans la chambre des surveillants élémentalistes et que sa bien-aimée avait quitté les lieux avec hâte. Restant silencieux, il se redressa de son lit pour regarder tout autour de lui. Pas un bruit brisait le silence dans la chambre et le surveillant commença à se demander ce qu’était devenu la jeune chaman tout en espérant qu’elle n’eut rien durant sa petite promenade, mais la connaissant, rien n’était sur aux yeux gris-bleuté du surveillant qui finit par se lever, encore un peu endormit. Il dévisagea la salle, puis alla dans la salle de bain d’un air discret pour vraiment constater que la chaman n’était pas revenue depuis, le laissant légèrement perplexe. Ses pas le mena à sa commode ou il regarda l’heure silencieusement. Début d’après-midi… rien de plus. A ce genre d’heure, il devait y avoir plusieurs personnes qui trainaient dans les couloirs et le surveillant pouvait profiter de ce moment ou sa bien-aimée n’était pas là pour pouvoir aller discuter avec Akira, le surveillant des chamans. Il ne souvenait que de lui malheureusement et ignorait si un autre surveillant avait été intégré à l’institut entre-temps.

Reprenant son visage impassible, il alla se rincer le visage pour être sûr d’avoir – et surtout – d’être réveillé pour pouvoir aller faire quelques rondes dans les couloirs et dans les lieux interdits de House Fukkou. Avec un peu de chance, il trouverait Sakuya quelque part et peut-être même un surveillant chaman, ce qui l’arrangerait franchement. D’ailleurs, sa main lui rappela qu’il devait aussi passer faire un tour à l’infirmerie. Ou pas… Tout dépendait de si il pouvait faire quelque chose ou pas. A ses yeux, tout du moins. Reprenant ses esprits après quelques minutes à se regarder bêtement dans le miroir, il décida finalement de quitter le lieu qui était sa chambre pour pouvoir aller faire un petit tour dehors. Après tout, il n’avait pas besoin de s’isoler, Sakuya n’était pas à ses côtés à l’heure qu’il était et il avait aussi envie de toucher sa peau nue sans avoir à utiliser son pouvoir. Soupirant alors, il tourna les talons pour prendre la poignée de la porte, l’ouvrir et sortir de la chambre tout en prenant la peine de fermer à clef derrière lui pour ne pas avoir à être volé par un rodeur.