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Dante McCry
Admin
|  Sujet: Chambre n°2 Dim 30 Oct - 20:39 | |
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Dernière édition par Dante McCry le Ven 9 Déc - 19:46, édité 1 fois | | | |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Lun 31 Oct - 11:33 | |
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Sayuri se releva brusquement, la respiration saccadée et les mains tremblantes. Un mal de tête lancinant s’empara instantanément d’elle et elle dut se rallonger pour ne pas chanceler d’avantage. Observant le plafond d’un regard effrayé, elle essaya tant bien que mal de se remettre les idées en place. Le bruit du tonnerre. Non, auparavant, la discussion avec Miki. Et puis, il y avait eu la confrontation entre un élève et un surveillant dont elle ne connaissait pas les noms. Elle se souvient avoir froncé les sourcils quand elle avait vu les différents surveillants prendre place et avoir poussé un cri strident alors que le buffet s’enflammait. Elle détestait le feu, les flammes. Cette chaleur oppressante qui vous étouffait. Sentant son rythme cardiaque s’accélérer en repensant à tout cela, Sayuri prit soin de respirer profondément et de continuer à se remettre les idées en place. Méthodiquement. Puis, cela avait le noir. Un noir calme, reposant presque. Elle n’avait entendu aucun bruit, aucun parasite dans son sommeil. Et elle s’était retrouvée dans une chambre qui n’était pas la sienne puisqu’elle y était seule. Miki n'était plus là et l'absence de son amie la troubla. Elle était à côté d'elle il n'y avait même pas quelques minutes. Où était-elle ?
La jeune fille se leva doucement et esquissa quelques pas, l’esprit encore brumeux. Elle toucha du doigt la table de chevet et remarqua une fine couche de poussière. Dans un haussement de sourcil, elle ouvrit l’armoire et y découvrit ses affaires, soigneusement pliées. Etonnée de cette découverte, elle se dirigea vers le petit bureau, calé contre la fenêtre de sa chambre et put y trouver, alignés, tous ses livres. Leur présence la rassura un court instant. Une sensation d’oppressée la saisit de nouveau et après s’être passée un coup d’eau sur le visage, elle s’assit sur le lit, songeuse.
« Tout problème a une solution et si je ne trouve pas de solution, c’est qu’il n’y avait pas de problème. »
Et elle se répéta cette phrase insignifiante pendant de longues minutes, écoutant sans un mot les bruits rassurants de l’Etablissement House Fukkou avant de quitter sa chambre, décidée à trouver réponse à ses questions. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Mer 16 Nov - 17:50 | |
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Comme par hasard, c'est dans escaliers que j'étais arrivé. Avec ma valise. Ma lourde valise.
Soufllant, je pris mon courage à demain et m'arrêtant à chaque marche, je soulevais ma valise qui me pesait lourd. Je n'étais pas très endurante, ni très forte. A vrai dire, je ne l'ai jamais été, contrairement à Nanami... Ne souhaitant pas secouer ma tête pour balayer la pensée mais bien au contraire, me la prendre de plein fouet, j'avais continuai mon escapade jusqu'à arrivé dans le couloir qui semblait être le bon. Ma chambre, était la toute première, et je m'en réjouis. Par contre, sur l'étiquette de la porte de celle-ci, je remarquai qu'un autre nom que le mien y était inscrit : Sayuri Shinohara. Qui était-elle ? Comment était-elle ? Etait-elle dans sa chambre en ce moment, dans notre chambre ? Les mains désormais moites face à toute ces questions qui m'onibulaient bien plus qu'on ne peut le croire, j'ouvris la porte après avoir toqué et me rendis compte que j'étais, en fait, seule.
Soulagé, je fis trainer ma valise derrière moi et la posa sur le lit libre avant de défaire mes affaires pour les ranger très soigneusement dans l'armoire fait à cet effet. Ne prenant pas trop de place pour que ma colocataire ne fasse trop attention à moi, j'entrai dans la salle de bain pour finir ma visite. C'était simple, blanc et bleu marine. Jolie. Seul mon reflet dans le miroir ne satisfaisait. Je n'étais plus moi. Posant mes deux mains sur mon visage, sur son visage, je finis par me passer un coup d'eau histoire de dissiper les effets du calmant que j'avais pris avant de prendre la voiture.
Une fois la chose faite, je revins sur mes pas et sortis de la pièce que je trouvais dès plus angoissantes. Dieu... maintenant, où est-ce que je dois me rendre ?
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Ven 18 Nov - 18:37 | |
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Une valise posée sur un lit, des affaires soigneusement rangée dans l’armoire. Tout portait à laisser croire que Sayuri venait de recevoir la visite de sa nouvelle colocataire. Curieuse de connaître cette nouvelle personne, elle ne s’attarda toutefois pas sur elle et se dirigea sans un mot devant sa petite bibliothèque où elle avait méticuleusement posé ses quelques livres en sa possession. Elle en saisit un au hasard, comme à chaque fois, l’ouvrit à une page cornée spécifiquement et lut tout en s’allongeant sur son lit après avoir retiré ses bottes. C’était son passage favori du livre « Jane Eyre ». Son échappatoire.
« - Vous avez froid, vous êtes malade et vous êtes sotte.
- Prouvez-le, rétorquai-je aussitôt.
- Je vais vous le prouver en peu de mots. Vous avez froid, parce que vous êtes seule; aucun contact ne fait jaillir la flamme qui est en vous. Vous êtes malade, parce que le sentiment le meilleur, le plus doux, le plus sacré que l'homme puisse éprouver vous est interdit. Vous êtes sotte parce que, vous ne lui ferez pas signe d'approcher, vous ne ferez pas un seul pas à sa rencontre, quelles que soient vos souffrances. »
Sayuri ferma calmement le livre, le posa sur le rebord de la table de chevet et observa le plafond. Elle avait froid, elle était malade et surtout sotte. Véritablement sotte. Et ne ressentant aucune pression étrangère, se sachant seule, elle pleura. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 10:26 | |
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Sur le chemin, je m'étais mise à relire la conversation que j'eus entretenu avec Chiguku. Un sourire s'était desinné sur mes lèvres et n'était de toute évidence, pas prêt de s'effacer aussitot. J'étais effectivement très contente de l'avoir connue, qu'une personne, normale si je peux me permette s'était inquiétée de mon sort et m'avait par conséquence adressé la parole malgré mon mutisme. Elle n'avait en plus, pas du tout l'air gêné de tout cela. Que ce soit par l'écrit ou par des gestes, elle donnait une attention particulière à ce que je voulais lui communiquer. Vraiment, ça m'avait touché et j'en étais encore émue. Par contre, j'étais aussi triste de l'avoir quitté si rapidement, tout simplement parce que j'ai la tendance à accumuler trop vite les émotions que je m'inflige.
Shiguré, lui, ne m'avait pas suivit. A vrai dire, maintenant que j'y pense, il avait disparu pendant que nous étions en train de parler avec Chiguku et je ne m'étais aperçue de rien. Peut-être qu'en voyant mon ignorance à son égard, il ne reviendrait plus des bas fonds de l'univers pour m'enquiquiner ici. Esperant que mon voeux soit exaucé, c'est les mains un peu moites que j'abaissai la poignet de porte pour entrer dans la pièce.
Là, j'eus un bond au coeur en remarquant une présence que je n'avais pas vu la première fois que j'étais entrée dans la chambre. Elle avait les cheveux noir et s'habillait dans des vêtements que je ne saurais décrire. En fait, je la trouvais très mystérieuse et elle me fit un peu peur jusqu'à ce que je remarque que son maquillage coulait le long de ses joues blanchâtres. Elle pleurait.
Faisant un pas à l'avant, la bouche à demi ouverte, j'aurais réelement voulu lui dire quelque chose mais je ne pus. Quelque chose m'en empêchait, encore une fois et comme toujours. Rien n'est capable de sortir d'entre mes lèvres depuis ce qu'il s'est passé... rien. Refermant mes lèvres l'une contre l'autre, je plaquai la porte dans son embrasure pour venir m'asseoir sur mon lit et regarder la jeune fille pleurait dans le sien. D'après l'étiquette collée devant la porte, elle se nommait Sayuri Shinohara, et c'est impuissante, que je la regardais verser ses larmes sans dire un mot. |
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Akira Kanzawa
| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 11:12 | |
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J'avait, après la petite "scène" dans la cour, décidait de rendre visite a mes élèves . Enfin, si ont peu dire ça comme ça . Je m'était alors dirigée dans les couloirs, trouvant facilement mon chemin - Je commençais a m'habituer au lieu - j'arriva devant la porte de la chambre n°2, là, ou normalement, devait se trouver mes bambins . Je les pleins légèrement d'être avec moi . Je posa ma main sur la poignée mais avant ça, je me concentra pour savoir si il y avait quelqu'un, et en effet, j'entendit les pensées d'une jeune fille, surement Sayuri, et elle doit être seul . J'abaissa la poignée, et sans frappais, j'entra dans la chambre . Mon visage était indéfférent, et pourtant, qu'elle ne fut pas ma surprise de voir avec Sayuri, une seconde jeune fille . Je les regardez tours a tour, comment ce fait-il que je ne l'ai pas entendu ? Etrange ... En plus de cela, son visage, me dit légèrement quelque chose . Mais, ne m'attardant pas sur ce détails plus qu'insignifiant, je me rapprocha du lit de là ou était Sayuri et la jeune fille . La première pleurais, et apparement, elle se trouvait sotte . Serait elle ...? Cela ne me regarda pas après tout, mais bon, en tant que surveillant, mais aussi qu'être humain, je devriais la réconforter, du moins, un minimum .
<< Cesse donc de geindre Sayuri . Il faut être forte si tu ne veux pas te faire marchez sur les pieds par les abrutis qui vivent sur cet planète . >>
C'est ma façons a moi, de réconforter entre autre quelqu'un . Et puis, je l'avait prononcez d'une voix douce mais ferme a la fois,pour qu'elle comprenne bien et qu'elle cesse de pleurez, au moins cela, même si c'est pensée sont toujours sombres, faudrait au moins qu'elle arrète de pleurez, se serait un bon début . Je regarda ensuite vite fait la seconde fille . Avant d'entrez je n'avais même pas regardez le nom sur la porte, donc, je ne sais même pas, si c'est la colocataire de Sayuri, comment elle s'appel . Je reporta mon attention sur la pleurnicharde, toujours cet air indifférent sur le visage, alors qu'au fond, je me concentrais pour ressentir de la compassion . D'après mes documents, elle aurais reçus le don de l'emphatie et des soins des plantes . |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 12:23 | |
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Sayuri avait senti la présence de sa colocataire sans prendre la peine de relever les yeux. Il avait suffi que la pression s’immisce de nouveau en elle, qu’un sentiment de regret s’infiltre dans son esprit, pour qu’elle comprenne que ses larmes gênaient la jeune fille. Cela en était presque devenu insignifiant. Allait-elle devoir subir cela toute sa vie ? Elle serait restée ainsi, le regard dans le vague, si un jeune homme bien plus âgé qu’un élève ne s’était pas permis de rentrer dans la chambre.
- Cesse donc de geindre Sayuri . Il faut être forte si tu ne veux pas te faire marchez sur les pieds par les abrutis qui vivent sur cet planète .
Sayuri sursauta et se releva brusquement en tailleur, séchant du revers de la main les larmes qui avaient en l’espace de quelques minutes ruinées son maquillage si soigneusement appliqué le matin même. Elle observa le nouvel arrivant et fut étonnée de ne rien ressentir. La pression ne provenait que de la jeune fille. Pas de lui. Rien n’émanait en vérité. Elle ne répondit pas à sa tentative particulière de la réconforter, trop abasourdie par le manque évidemment de sentiment négatif chez lui. Etait-il possible de ne pas ressentir une quelque souffrance et donc, d’abréger l’espace de quelques secondes la douleur de Sayuri ? Le détaillant d’un léger coup d’œil, elle comprit qui il était pour se permettre de lui parler de cette façon.
- Vous êtes Akira, n’est-ce pas ?
Etant à moitié sûr de sa supposition, elle espéra intérieurement ne pas s’être trompée. Parallèlement à cela, elle essaya en vain de supprimer cette pression en elle et pria pour que la jeune fille ne soit pas sujette à de nombreux mal-êtres ou bien la colocation allait être plus que difficile. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 13:33 | |
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Me sentant minable par le fait de ne rien pouvoir faire pour aider ma colocataire qui ne cessait de pleurer, j'étais resté là, silencieuse à la regarder. Je me demandais d'où est-ce que pouvait venir son mal et de quelle manière je pouvais le faire ne serait-ce qu'un tout petit peu disparaitre. Toute les idées qui m'étaient venues en tête étaient tout aussi pathétique que je pouvais l'être. Lui écrire un mot, lui faire des signes... ça allait l'ennuyer plus qu'autre chose. J'étais dans une impasse.
L'impasse ne fut plus ce qu'elle était lorsque la porte de la chambre s'ouvrit de nouveau. Tournant la tête pour voir qui venait de faire son entrée et si cette personne pourrait aider ma colocataire à se sentir mieux, je restais abasourdie face au visage de la personne en question. Il était grand, il était blond. Les yeux violets, la peau légerement métissé, il s'agissait de mon oncle. Là aussi, je me retrouvais en observation. Je ne faisais rien, ne disais rien car de toute façon j'en étais bien incapable, et me contentais d'ouvrir mes sens à ce qui m'entourait. C'est d'une voix à demi séche et douce que mon oncle, se mit à parler à Sayuri. Celle-ci, levant enfin le visage, le regarda avec curiosité avant de lui demander son identité exacte.
Je serrais mes mains l'une à l'autre, paralysé, choqué et perdue. Si j'aurais pu, si j'aurais été moi, je lui aurais dit ' Tonton, c'est moi. ' Il avait vieillit, mais ça ne se voyait pas beaucoup. Sur son visage, il y avait encore cette mine qui ne laisse rien paraitre. Jamais de mon vivant je ne l'avais vu comme ça, jamais. Je le regrette. Je le regrette car peut-être aurais-je pu faire quelque chose pour lui tirer un réel sourire. Me mentait-il lorsqu'il jouait avec moi en riant, lorsqu'il m'enlaçait et me racontait des histoires pour que je m'endorme paisiblement ? Je ne pouvais qu'en douter, maintenant que j'avais appris que celui que je croyais qu'il était, n'était pas. Pourtant, la joie de vivre qu'il m'inspirait était bien ce qu'elle était, bien présente et réelle. D'aussi loin que je m'en souvienne, il a toujours représenté une source de bonheur pour moi, une source de courage et de persévérence aussi. Il était mon exemple et l'est encore aujourd'hui. Je n'ai pas passé un jour sans penser à lui depuis bien longtemps et le voilà, là, en chair et en os devant moi.
Malgré tout... je ne serais dire de quelle émotion j'étais éprise car celle-ci était gâchée par la frustration de ne pas pouvoir lui sauter dans les bras. |
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Akira Kanzawa
| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 14:04 | |
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Presque aussitôt que j'avait parlez, la jeune Sayuri c'était redresser sur le lit et c'était sécher les larmes d'un geste mal placé, ou du moins, il y avait encore de grandes traces de ses pleurs : Son maquillage lui avait creusée des cernes sous les yeux et laissez de grandes traces noirs le long de ces joues . Mais au moins, elle avait cesser de pleurez, ce qui me ravi, juste un peu . Ça va être vraiment dur pour elle, car ce don, qu'elle avait reçus était peut être plus dur que de lire dans les pensées . Je me souviens avoir pleurez moi aussi, avoir voulu renoncer plein de fois, mais, il ne faut pas baissez les bras, car après, ont peu en faire quelque choses de formidables . Je ferma la porte derrière moi et me rapprocha un peu des deux jeunes filles a présent assis sur le lits, face a moi .
<< C'est exact, je suis bien Akira Kanzawa . >>
Je m'était rapprochés un peu plus et accroupis face a elle, là, je pris l'une de ces mains, a moitié mouillés par ces larmes et je la serra dans la mienne dans un geste rassurant et de compassion . Malgré ça, rien était visible sur mon visage . Je soupira un bon coup, et en la regardant droit dans les yeux, je me mis a parlez .
<< Tu sais, ce que tu as reçus est un don extraordinaire . J'avait une amie qui avait le même que toi, et avec le temps, ce don devenait de plus en plus puissant jusqu'au point de ressentir chaque détails de la personne qui se trouvait en face d'elle . Je suis sur, que toi aussi avec le temps, tu arriveras a faire de ce pouvoir quelque chose de génial . Car dit toi que par exemple si ta meilleure amie te ment, ou si un jour ton petit copain te ment, avec un peu de concentration, tu pourras le savoir assez facilement ! Tu sauras si quelqu'un te hais ou t'adore, tu pourras savoir si il ou elle a mal, ou pas ... Tu pourras même devinez les émotions de ceux qui les caches ! Et, je suis sur que tu es une battante, je veux dire par là, n'abandonne pas, même si cela est difficile, n'abandonne pas ! Au début, je voulais abandonnez aussi, mais finalement, c'est seul que j'ai arpenté ce chemin, j'ai réussi . Mais toi, regarde, tu as des gens pour t'aidez, alors n'hésite pas . Demande juste ton chemin ... >>
Après ma tirade, je la regardait toujours droits dans les yeux . Ont est, en quelque sortes, pour les chamans, tous passez par là . Mais, je l'envie . Vraiment . Car elle, elle peut se reposer sur quelqu'un, moi, j'avait personne, ma propre famille ne possédait pas de dons de ce genre, personne ne comprenait ma souffrance . C'est un peu pour cela que j'ai intégré l'association - si ont peut dire ça comme ça - Pour aidez les jeunes, qu'ils se reposent sur mes épaules, même si mon chemin n'est pas forcément le bon, ils auront quelqu'un sur qui compter . Je t'envie Sayuri . Je garda sa mains dans la mienne puis tourna la tête pour regardez la seconde jeune fille qui n'avait pas décrocher mot depuis mon entrez . En plus de cela, je n'arrive pas a y voir claire dans son esprit, tout est flous . Elle me regardait avec, attention, enfin, m'observait plutot . Je la dévisageait également, qui est ce ? J'ouvris la bouche, mais, ne parla pas de suite, j'attendis quelque secones afin de me décider .
<< Si tu es ici, c'est soi que tu es une amie de Sayuri, sois que tu es une chaman toi aussi . Alors, qui est tu ? >>
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 16:39 | |
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Elle voulait l’arrêter, le faire taire. Elle ne comprenait rien à ce qu’il racontait. Comment pouvait-il dire que ce qu’elle était capable de faire était « génial » ? Lire, comprendre et ressentir les sentiments des autres, inconnus ou amis, était une enfreinte à leur vie privée. Les émotions sont quelque chose de personnel et en étant capable de les percevoir chez autrui, Sayuri bafouait sans limite leur jardin secret. Elle était effrayée de tout ce qu’elle pouvait à présent savoir. Devait-elle toujours continuer à demander si la personne allait bien alors qu’elle pouvait connaître sans parole la réponse ? Elle saisirait chaque sourire hypocrite envers sa personne, chaque sentiment de haine que l’on pourra avoir en son égard. Cela ne pouvait pas être « génial ».
La jeune fille réagit à peine lorsqu’Akira lui prit la main. Elle voulut lui dire tout ce qu’elle pensait réellement mais en fut incapable. Tout ce qu’elle réussit à faire, c’est hocher la tête dans un silence pesant, tout en ne comprenant toujours pas pourquoi elle ne ressentait rien envers le surveillant. Elle allait irriter les autres, à ressentir leur émotion. Jamais Miki n’accepterait de lui parler tout en sachant qu’elle pouvait savoir si elle lui mentait ou non. Ce n’était pas un don. C’était une malédiction. Oh oui, elle voulait abandonner. C’est tout ce qu’elle voulait faire. Mais réalisant avec horreur qu’elle s’apprêtait à faire la même chose que ses parents, la jeune fille baissa les yeux et serra fortement la main d’Akira.
Quand il demanda à la nouvelle colocataire de Sayuri qui elle était, la jeune fille ne peut s’empêcher d’être un minimum curieuse à son sujet et l’observa, ses yeux noir d’encre posés sur elle. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 17:02 | |
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J'étais jalouse, énervée, triste. J'étais un peu tout, énervée par la jalousie que je ressentais et triste de m'en rendre compte. Il lui touchait la main, il lui parlait, lui disait de belles choses qui n'a pas l'habitude de dire aux autres. Elle, elle était silencieuse et ne se rendait de toute évidence pas compte de l'effort qu'il faisait là. Alors que pourtant, le voir ainsi à s'inquièter du sort d'une inconnue n'était pas une habitude pour lui, loin de là. Plutôt solitaire, c'est quand j'appris à le connaitre après mon vivant que je pris conscience qu'il n'était gentil qu'avec moi. Avec moi, et maintenant avec elle. Me volait-elle mon oncle ? Prennait-elle ma place ? La jalousie me rongeait, ma colère perdait pieds et ma tristesse grandissait au fur et à mesure que je comprenais le deuxième sens de ses mots. ' C'est seul que j'ai arpenté ce chemin ' , ' Mais toi, regarde, tu as des gens pour t'aider ' ... insunait-il par là que nous n'avions pu l'aider ? Que mes parents n'avaient rien fait et que moi j'avais été trop jeune pour qu'il puisse m'en parler ? Je m'en voulais. Je regrettais. Encore et encore, j'étais dans un état émotionnel bien étrange. C'était la confusion, le floue complet, rien n'était à sa place dans mon esprit et dans mon coeur, tout valsait comme ce n'est pas permit. Il fallait que je me remette de mes émotions, et rapidement. Relevant le visage lorsqu'il lança une parole à mon égard, c'est les yeux quelques peu larmoyants que j'ouvris la bouche pour répondre. Mes lèvres se mirent à bouger toute seules mais aucun son ne sortit. Je savais qu'il pouvait lire sur les lèvres, mais pour jouer le jeu, je partis prendre un bout de papier et un stylo pour écrire mon nom et prénom. Mon écriture était encore celle d'une enfant. C'était gros, pas très précis mais grâce aux cours dans l'hopital spécialisé que j'avais suivi, je ne faisais pas beaucoup de faute.
<< Nanami Gotô, 16 ans. Je suis la colocataire de Sayuri et mon don est de pouvoir communiquer avec les morts. Je vous prie d'excuser mon mutisme. >>
Le papier, je le tendis vers la main de mon oncle qui serrait celle de ma colocataire. Je voulais qu'il la lâche, maintenant, pour qu'au moins l'un des sentiments que je ressentais s'estompe. |
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Akira Kanzawa
| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 17:23 | |
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Je regardais la jeune fille et Sayuri tour a tour . J'avais envie de claquer Sayuri, de la secouée, de lui faire comprendre que tout ce qu'elle pensait était faux ! Archi faux ! Mais a la place, je me contentait de laissez ça mains serrez très fort la mienne, au poing de sentir ces ongles dans ma peau, mais, je ne le soulignas pas . Je baissa la tête quelques secondes a peine et la releva pour lui faire face .
<< Sayuri, peut être qu'effectivement tu les irriteras ! Peut être que certains de tes amies deviendront des enemis, mais bordel ! Ne laisse pas tombez pour si peux ! Car, ce n'est que le début ! Et c'est juste le début le plus dur ! Tu pense que c'est une malédiction mais tu as faux . Tu as tout faux ! >>
Cette fois ci, j'avais parlez froidement . Très froidement, et j'avais laissez une expression énervé venir se figeait sur mon visage . Je tourna ensuite la tête vers sa colocataire qui pendant ce temps avait pris un papier et avait écrit . Muette ? Je la regardais de nouveaux avec insistance . Je lacha la main de Sayuri et pris le papier qu'elle me tendait pour le lire a voix haute, histoire que Sayuri entende également :
<< Nanami Gotô, 16 ans. Je suis la colocataire de Sayuri et mon don est de pouvoir communiquer avec les morts. Je vous prie d'excuser mon mutisme. >>
En même temps que j'avait lu, j'avais froncer les sourcils . Ce prénom, ça me dit quelque chose . Je releva alors la tête et la regarda, elle était aux bords des larmes . Mais qu'est ce que ... ? Je gardais le papier dans ma main, et je le regardais une nouvelle fois pour être sur de ne pas m'être trompé, mais c'était bien ça ! Et cet écriture, elle est bizarre et ... Je soupira .
<< Donc, tu peux communiquer avec les morts ? >>
Mon expression était redevenue indifférente , mais malgré ça, c'est avec la voix légèrement tremblante que je lui avait parlez . Je lui tendis son papier afin que si elle le désir, elle puisse de nouveaux écrire quelque chose . |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 18:38 | |
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L’irritation, la colère étaient des sentiments que Sayuri percevait très rapidement, même en ne maîtrisant que très mal son don, mais il n’était toutefois pas utile de l’avoir pour comprendre que sa nouvelle colocataire n’appréciait pas vraiment la façon dont Akira se comportait avec la jeune fille. Même si elle fut surprise de lire une jalousie si intense dans ses yeux qu’elle crut l’avoir blessé, Sayuri la comprit. Elle comprit cette douleur si sourde. Elle se revoyait à la soirée d’Halloween, posant un regard sur Taokaka alors que Nezumi…
- Sayuri, peut être qu'effectivement tu les irriteras ! Peut être que certains de tes amies deviendront des enemis, mais bordel ! Ne laisse pas tombez pour si peux ! Car, ce n'est que le début ! Et c'est juste le début le plus dur ! Tu pense que c'est une malédiction mais tu as faux . Tu as tout faux !
Elle sursauta mais lorsque la main d’Akira se retira de la sienne, elle en fut en partie soulagée. Désormais, la jalousie évidente de sa colocataire semblait s’évaporer le temps de quelques secondes. En revanche, pourquoi avait-elle réagi ainsi ? Sayuri réalisa alors que le surveillant lui avait répondu : il avait répondu aux questions qu’elle s’était posée dans son esprit.
- C’est dans votre rôle que de me montrer mes erreurs, murmura-t-elle tout en repliant ses jambes contre sa poitrine.
Elle ne supportait pas voir les autres lui crier dessus. Ce n’était pas de sa faute si elle avait du mal à accepter ce qui lui arrivait. Privée de ses parents à l’âge de raison, elle n’avait eu que des reproches sans patience de la part des sœurs du couvent. Elle écouta d’une oreille distraite ce qu’Akira lut du papier de la dénommé Nanami et lui adressa un sourire discret pour l’excuser de son mutisme. Toutefois, sa curiosité prit le dessus et elle haussa un sourcil quand Akira annonça d’une voix froide qu’elle pouvait « communiquer avec les morts ». Pour la première fois, Sayuri fut presque ravie que personne ne puisse ressentir l’envie qui la traversait de posséder ce don car, des questions, elle en avait de nombreuses à poser aux morts, justement. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 19:47 | |
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Soulagée que sa main quitte la sienne, c'est avec un petit remord dans la conscience que je le laissais lire mon mot à voix haute. Peut-être avait-elle vraiment besoin qu'on l'aide, qu'on lui serre la main et moi, je m'étais permis d'arrêter ça. Qui étais-je pour le faire ? Sa nièce ? Non, je l'étais plus. J'étais une autre personne, une personne que je n'avais pas voulue être mais Kisame était bel et bien morte il y a des anneés de cela. Toujours perturbé par plusieurs émotions, car c'est avec un mal fou que je les controlais, je m'étais rassise à ma place en esperant pouvoir me calmer toute seule. Inspirant sans bruit, je relâchais la pression tout juste à temps pour pouvoir hocher la tête positivement à sa question. Oui, je pouvais communiquer aux morts et d'ailleurs, autour de Sayuri, une onde violette indiquait qu'elle était poursuive de temps à autres par un ou des esprits. Penchant la tête un peu sur le côté en la regardant, je me demandais quelle était le lien qu'existait entre elle et le(s) mort(s). Une mère, un père, un frère, une soeur, un amie, un ami, un ex... ? Mais la curiosité me quitta bien vite. Je sentais l'insistance du regard de Akira sur mes pupilles violettes. En fait, elles étaient de la même couleur que les siennes. Les yeux étaient la seule chose que j'avais pu garder de mon ancien corps. Je me rappelle que lorsqu'on se baladait au parc ou ailleurs, on le prenait très souvent pour mon père ou mon grand-frère. C'était amusant, lorsque nous jouions le jeu.
Ouvrant légérement la bouche pour faire comprendre que je souhaitais parler, il me rendit le papier et j'écrivis de nouveau dessus, essayant de faire de mon mieux pour éviter les fautes d'orthographe.
<< Je suis désolée de t'infliger mes émotions, Sayuri. J'espère que nous deviendrons de bonnes amies malgré tout et que tu seras maîtriser ton don. Monsieur Kanzawa, je suis enchanté d'être votre élève. >> |
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Akira Kanzawa
| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 20:31 | |
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<< Justement, pensé ainsi, est une erreur . >>
Je la toisai du regard, et regarda ensuite Nanami . Je tilta alors quelque chose de bizarre . Ses yeux, ils sont quasiment de la même couleur que les miens . Est ce normal ? Nous sommes pourtant rare a avoir les yeux de cet couleurs, je crois même qu'il n'y avait que les gens de ma ... Famille ... Famille . Je fit alors un rapprochement . Je peux lire dans les pensées de presque tout le monde, ceux, d'ont je ne suis pas capable de lire leurs pensées font parti de ma famille . Les yeux, les pensées ... Mais qui est elle ? Une cousine ? Impossible, mon frère n'avait eu qu'une fille est elle est morte . Peut être dans ce cas, une cousine éloignée ?! Tout ça me laisse, perplexe . Voyant qu'elle voulait parlez, je lui tendit le papier et attendit qu'elle écrive . Une fois fait, je repris le bout de papier et le relit a voix haute .
<< Je suis désolée de t'infliger mes émotions, Sayuri. J'espère que nous deviendrons de bonnes amies malgré tout et que tu seras maîtriser ton don. Monsieur Kanzawa, je suis enchanté d'être votre élève. >>
Un petit sourire traversa mon visage . Je n'aime pas que l'ont dise monsieur, j'ai l'impression que cela me fait vieux, alors que tout de même, je suis encore bien jeune, enfin bon, je ne souleva pas et attendit une quelconque réaction de Sayuri face a mes paroles mais aussi a celles de Nanami . Nanami, qui est tu ... ? |
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Invité
Invité
| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 21:40 | |
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Je suis désolée de t'infliger mes émotions, Sayuri. J'espère que nous deviendrons de bonnes amies malgré tout et que tu seras maîtriser ton don. Monsieur Kanzawa, je suis enchanté d'être votre élève.
Sayuri se pinça les lèvres lorsqu’elle lut les quelques phrases écrites de la main de Nanami. Le remords s’engouffra dans l’esprit de la jeune fille mais cette fois-ci, elle ne chercha pas à comprendre. Nanami pouvait ressentir ce qu’elle voulait, sans que quiconque, de surcroît encore moins Sayuri, ne la juge. De plus, si elle commençait à s'attarder sur chaque ressenti personnel, elle allait finir par devenir folle. Il fallait qu'elle se concentre sur quelque chose de concret. Akira semblait plongé dans ses pensées et le regard que les deux occupants de la chambre se lançaient de temps à autre mis mal à l’aise Sayuri. Elle avait l’impression d’être la personne de trop. Voyant que leur surveillant attitré attendait visiblement quelque chose, elle soupira et essaya de rassembler ses esprits.
- Tu ressens ce que tu veux, commenta-t-elle. Akira, tu vas nous apprendre à.. gérer tout cela ? ajouta-t-elle d’une voix où perçait l’inquiétude. Je veux dire, apprendre à maîtriser… – elle fit un geste vague de la main, englobant l’ensemble de la chambre- tout cela.
Elle plongea son regard dans celui d’Akira et fut rassurée de ne toujours rien ressentir. Toutefois, cela signifiait que le remord, le regret, la jalousie et le sentiment d’une tristesse abyssale provenaient d’une seule et même personne. « Comment peut-on ressentir tout cela ? » songea Sayuri. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Dim 20 Nov - 22:47 | |
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- Tu ressens ce que tu veux.
Je ne savais pas vraiment comment prendre ces paroles. Elles me paraissaient froides mais celle qui les avait lancé ne semblait pas être irritée au point de me parler de la sorte. Peut-être souhait-elle me faire comprendre qu'elle se fichiait de ce que je pouvais ressentir ou encore, qu'elle faisait déjà l'effort de ne plus capter mes ressentiments. Nerveuse à l'idée que l'une de ces hyptohèses soit juste, je me mis à tripoter mes doigts, faisant tourner une bague autour d'une même phalenge.
Dehors, le temps se couvrait. La pièce devenait de plus en plus sombre, un nuage grisatre et immense recouvrant la luminosité de notre très cher soleil. A l'intérieur, là où la chaleur dominait, le silence semblait être un invité d'honneur. C'est Sayuri qui le brisa pour demander, en illustrant chacun de ses mots par de grands gestes si Akira allait nous apprendre à maitriser tout ça. Pour ma part, je maitrisais déjà en partie mon don, à quelque chose près : je le renniais. J'ignorais les fantomes comme si je n'avais jamais été des leurs, je ne les aidais pas.
Que celui qui m'envie se fasse taire. Une fois chose faite, qu'il ouvre la bouche pour dire d'une voix muette à quel point il pense s'être trompé. Au lieu de communiquer avec les morts, j'aurais souhaité correspondre aux vivants. |
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Akira Kanzawa
| | Sujet: Re: Chambre n°2 Lun 21 Nov - 17:14 | |
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<< Tu ne deviendras pas folle Sayuri, juste différente . >>
En disant cela, je m'était relever pour allumez la lumière de la chambre . Le soleil qui y avait eu peut avant avait disparu derrière de gros nuage noir, et ont y voyait presque plus rien sans nuage, ce qui était dommage, j'aime bien voir leurs drôles d'expression sur le visage, enfin bon, je m'étira un petit coup et regarda avec un peu d'amusement Sayuri qui faisait des gestes en même temps qu'elles parlaient .
<< Oui . Tout ça . Mais, je vous en apprendrais que sur la théorie, vous devrez maitrisez vos dons par vous même . Ont en apprend beaucoup par les livres, pas vrai Sayuri ? Mais, le mieux, c'est tout de même la pratique de vos dons ! Vous mettre dans des situations . Bon, pour toi, Nanami, je ne vois pas trop comment te mettre en situation, il y aurait bien des moyens, mais, tout de même risquer, et je les trouves idiots . >>
C'est vrai quoi, ont ne vas tout de même pas se mettre devant une glace et répété treize fois " Bloody Mary" ou encore se mettre autour d'une table de Ouija . Il y aurais tellement de moyen, mais a chaque fois, c'est juste un ou une idiote qui essaye de faire peur . Je n'en voit pas l'interêt .
<< Se sera long et peut être difficile pour obtenir une maîtrise parfaite de vos dons, et même moi, encore, j'ai quelque problème avec ça ... >>
En disant la dernière phrase, j'avais orienter mon regard vers Nanami qui jouait avec ces doigts, mais c'est un tout autre problème, je verrais ça plus tard . |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Lun 21 Nov - 18:07 | |
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La lumière engloba d’une douce chaleur la chambre et Sayuri se sentit légèrement plus à l’aise. Cela lui rappelait ses longues soirées d’hiver passé sur son lit, un livre au creux de la main droite et un repère-page dans la main gauche. Elle sourit quand Akira évoqua le fait que l’on pouvait en apprendre énormément dans les livres. En effet, la jeune fille n’avait tiré son enseignement uniquement de cette façon et n’avait reçu que quelques cours magistraux en compagnie des sœurs. Sentant de la nervosité dans l’air, Sayuri remarqua que sa nouvelle colocataire tripotait avec anxiété sa bague. Étrangement, sa curiosité d'habitude si présente, ne semblait pas réellement vouloir se manifester.
- Il faut du temps pour toute chose, murmura-t-elle tout en observant Nanami.
Tout ce qu’elle voulait, c’était pouvoir être capable de masquer son don à elle-même. Essayer de le maîtriser d’une si belle façon qu’elle arriverait à occulter les sentiments de douleur ou d’une quelconque souffrance chez les autres en elle. Car le problème était là. Lorsqu’elle était en compagnie d’un tiers, c’était les sentiments de ce dernier qui occupaient la majorité de son esprit.
De nombreuses questions venaient s’ajouter. Certes, elle était capable de ressentir la douleur des autres. Mais si quelqu’un recevait de forts coups, comment allait-elle réagir ? De quelle façon son corps allait répondre à cette attaque ? Ces assauts d’émotion étaient de véritables coups de poignards par instant lorsqu’ils étaient extrêmement forts. Sayuri soupira. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Lun 21 Nov - 18:43 | |
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- Ce sera long et peut-être difficile pour obtenir une maîtrise parfaite de vos dons, et même moi, encore, j'ai quelques problèmes avec ça ..
- Il faut du temps pour toute chose.
En relevant le visage, j'avais remarqué que ces messages m'étaient en partie déstinées. Ils me regardaient comme si ils avaient souhaité que je comprenne quelque chose. Malheureusement, j'avais eu beau chercher dans leur propos un double sens, je ne trouvais rien. Avait-il un problème avec son don par rapport à moi ? Et elle, me disait-elle qu'avec le temps, les émotions que je pouvais lui transmettre allait partir ? Angoissé de ne rien pouvoir dire pour completer leurs sages paroles,et de ne pas saisir les informations, je m'étais trouvé une nouvelle préoccupation. Les cadres photos que j'avais tantôt installés sur ma commode. Il y avait une photo de mes parents, une autre de Nanami, Aerith et moi, Kisame, puis une dernière de mon chien. Quand je dis mes parents, il ne s'agissait bien sur pas des vrais. A vrai dire, toute les photos de valeur étaient cachées derrière celles que l'on pouvait voir. Dans le cadre où l'image de Nanami Aerith et moi résidions, il y avait un mot. La lettre d'amour que Nanami avait souhaité offrir à Gareki lors de la Saint Valentin, le White Day comme on prénomme ce jour au Japon. Je m'étais promis de lui donner, un jour, pour Nanami. Peut-être que lui aussi éprouvait des sentiments à son égard. Je n'avais en aucun cas le droit de garder ce mot pour moi. Il ne m'était pas destiné et maintenant que ma jalousie ne méritait plus d'être, je devais le rendre à son destinataire.
Sans m'en rendre compte, j'avais laissé un soupire sortir d'entre mes lèvres. Très discret et à peine audible, nul son n'avait résonné. C'est à peine si lorsque je respirais, l'on pouvait m'entendre. Ma voix était à un point mort, scellée comme jamais et j'attendais avec impatience le jour où de moi-même, j'arriverais à produire un bruit. |
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Akira Kanzawa
| | Sujet: Re: Chambre n°2 Lun 21 Nov - 19:08 | |
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Je regardais toujours Nanami, écoutant Sayuri sur toutes ces questions qu'elles se posaient . Je n'arriverais surement pas a lui dire les bonnes réponses, mais je peux déjà lui proposer des "hypothèses" vis a vis des réponses . Puis, il y a l'autre Chaman . Je ne l'ai pas encore rencontré, mais justement, il me tarde de le voir, enfin bon . Je ne m'était pas vraiment rendu compte, mais, en écoutant les pensées de Sayuri, je m'était mis a fixé Nanami . Elle avait le regard tourné vers ... Une commode avec des photos dessus . Curieux, je m'approchais des photos et les regardez . Je ne laissait rien paraître, et me tourna vers les filles, la tête légèrement baissez, mais, le visage toujours si indifférent .
<< Je vous revois plus tard mesdemoiselles . >>
J'étais parcouru d'un léger frisson lorsque je quitta la pièce . Comment est ce possible ? Surement de simple coïncidences, rien de plus ! Je me dirigeais d'un pas préssé vers le bureau . |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Lun 21 Nov - 22:11 | |
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Lorsque tous les regards se braquèrent sur la commode, Sayuri réalisa que se trouvaient dessus plusieurs cadres contenant des photos dont les visages lui étaient totalement inconnus, ce qui ne l’étonna absolument pas. En revanche, la disposition de ces cadres si méticuleusement bien faites, toucha particulièrement la jeune fille qui jeta un bref coup d’œil à sa propre commode. Il n’y avait rien. Un quelconque livre posé en diagonale, la légère couche de poussière qu’elle avait eu la négligence de laisser. Elle ne possédait aucun bien matériel excepté sa Bible qu’elle avait abandonnée dans un coin de ses affaires, par frustration, ses vêtements et quelques livres. Le simple fait de voir ces photos ne fit qu’accentuer sa peine. Elle n’en avait aucune de ses parents et c’est à peine si ses souvenirs lui permettaient d’avoir d’eux une image distincte.
- Je vous revois plus tard mesdemoiselles .
Lorsqu’Akira quitta la pièce, laissant s’engouffrer un courant d’air froid dans la pièce, Sayuri se leva et se dirigea sans un mot vers sa valise où il restait encore quelques unes de ses affaires à débarrasser. Sachant pertinemment ce qu’elle cherchait, elle en profita pour analyser ne serait-ce que deux secondes les sentiments de Nanami et fut en partie soulagée de voir que le départ d’Akira avait fait s’envoler quelques émotions. La jeune fille souleva sa cape noire qu’elle avait mis jusqu’à ses 11 ans et trouva enfin ce qu’elle voulait. Saisissant dans un demi-sourire le cahier où elle avait autrefois griffonné quelques pages, elle le tendit à Nanami.
- C’est pour toi, dit-elle d’une voix calme. De cette façon, tu n’auras plus le besoin d’espérer qu’il y ait des feuilles quelque soit le lieu où tu te trouves. J’y ai déjà annoté quelques psaumes mais tu devrais pouvoir l’utiliser pendant plusieurs semaines.
Elle s’allongea de nouveau sur son lit et opéra une nouvelle contemplation de son plafond. Comprendre les émotions des autres semblait doucement la changer. Elle ne percevait plus son entourage de la même façon.
- J’en avais un autre auparavant, que j’avais nommé « Le cahier des mots ». |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Mar 22 Nov - 17:15 | |
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Les doigts toujours entremelés, je la suivais des yeux, décortiquant ses faits et gestes au maximum. Observer les gens, lorsqu'on a pas la capacité de pouvoir parler avec eux, devient une habitude dont on se rend même plus compte de tenir. Ils deviennent le sujet le plus important et parfois, on a l'impression de s'oublier mais j'avoue avoir des doutes sur cette dernière notion. Je m'oublais peu à peu, m'effaçais et devenais quelqu'un d'autre que j'avais du mal à comprendre.
Akira était partit et je me sentais déjà plus à l'aise. Je n'avais plus à faire attention à mon comportement ou mes mimiques qui auraient pu me trahir en un rien de temps. Ce n'avait pas été chose facile mais la difficulté avait été en premier lieu dû au remord de ne rien pouvoir faire pour l'aider. Je n'avais pas pu lui sauter dans les bras, pas pu lui dire à quel point il me manquait et à quel point je l'aimais ni même lui donner un quelconque réconfort. Il se sentait seul, il l'avait dit et je savais que mes parents et lui s'étaient disputés après ma mort. Il fallait que je fasse quelque chose, absolument, et le carnet de Sayuri en face de mes yeux me fit sortir de ma cogitation.
Ouvrant le carnet, touchée par sa gentillesse, c'est avec grand soin que je tournais la première de couverture pour découvrir ces quelques annotations. La matière était douce et les feuilles sentaient les vieux, ça donnait envie d'écrire des pages et des pages entières sur un sujet, n'importe lequel soit il. Tenant alors fermement le stylo que j'avais tantôt posé sur le lit, je gribouillais un remerciement avant de lui poser la question qui m'omnubilé depuis tout à l'heure. J'en avais plein, en fait, à lui poser, mais je me contenais tant bien que mal pour ne pas paraitre trop curieuse ou vite inquiète.
<< Merci beaucoup pour ce cadeau. Je te promets d'en prendre grand soin.
As-tu... ( et ne t'oblige pas à répondre si cela te parait trop indiscret ) perdue quelqu'un ou plusieurs personnes qui t'étais chèrs ? Quelqu'un de l'au delà te surveille. >> |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Mar 22 Nov - 21:24 | |
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Son écriture n’était pas très soigneuse, ce qui changeait littéralement de celle de Sayuri, méticuleuse du à ses nombreuses lignes qu’elle avait du écrire au couvent. La jeune fille lut les mots de sa colocataire, saisit le stylo et traça de son écriture calligraphique un « De rien, cela me fait plaisir », n'ayant put résister à la tentation d'écrire quelques derniers mots sur son cahier, qui ne lui appartenait désormais plus. En revanche, lorsque Sayuri prit connaissance de la suite de la phrase de Nanami, elle pinça les lèvres. Elle n’avait pas vraiment réalisé le don de cette dernière et fut soufflée par sa question. Réfléchissant calmement aux mots qu’elle pouvait prononcer sans fondre en larme, elle passa une main dans ses cheveux et soupira discrètement, tout en observant la curiosité plutôt présente chez la muette. Un point commun.
- J’ai perdu mes parents à l’âge de 7 ans dans un accident de voiture.- se remémorant les paroles de Nezumi, elle se retint d’ajouter qu’elle était intimement convaincu qu’elle était l’unique responsable de leur suicide- Je n’ai aucune famille proche mais je doute que cet esprit soit celui de l’un de mes parents, dit-elle tout en dessinant un fin sourire sur ses lèvres.
Bien moins croyante depuis son arrivée à House Fukkou, Sayuri ne put s’empêcher de repenser à tout ce que les sœurs avaient pu lui dire sur les esprits. Les fantômes étaient la preuve de la difficulté des Hommes à quitter leur terre mais c’était aussi la marque de la punition que Dieu pouvait leur infliger. Les âmes errantes étaient celles qui n’avaient pu accéder au Paradis mais la jeune fille, persuadée de la bienveillance de ses parents, n’imaginait pas un seul instant qu’ils fussent l’une de ces âmes.
- Je n’ai ni frère ni sœur qui pourrait jouer ce rôle, ajouta-t-elle tout en regardant par la fenêtre, profitant du calme émotionnel de Nanami. |
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| | Sujet: Re: Chambre n°2 Mer 23 Nov - 12:24 | |
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Ses parents sont morts lorsqu'elle avait sept ans, je suis morte lorsque j'en eus huit. Nos histoires se rejoignaient plus ou moins et c'est avec une empathie justifiée que je prenais conscience de ce qu'elle avait du endurer. C'est vrai que ce n'est pas la même chose, mourir ou voir mourir mais si j'ai bien appris une chose, c'est qu'un décès peut en pronnoncer un autre. On peut être vivant et mort à la fois. Avoir un corps en mouvement mais une pensée statique et vidée. J'ai vu mes parents, au fil des années, se ternirent depuis l'incident. Coupable à jamais d'avoir perdu le controle de la voiture, en laissant ma vie m'échapper j'avais inconsciemment fané la leur.
Arrêtant tout geste, je pus d'avantage me concentrer sur son visage et remarquai à quel point elle pouvait être touchée par tout ça. Ses lèvres étaient pincées, ses yeux fixés un point sans doute mort et elle tâchait de faire bonne apparence. Mon regard, elle l'évitait sans cesse, préférant balayer la pièce d'un coup d'oeil pour finalement poser son iris en direction de la fenêtre. Il ne fallait pas un dessin ou être un génie pour comprendre que ce sujet l'attristé au point qu'elle puisse en pleurer. J'étais triste pour elle, vraiment, je cherchai quelque chose à faire, à dire pour pouvoir lui décrocher un sourire mais je n'ai jamais été quelqu'un de comique ou d'amusant. A vrai dire, je suis au contraire discrète voir invisible. On ne me remarque pas, je ne recherche pas l'attention, et c'est ainsi que le temps se comble. Nanami, elle, aurait probablement été du genre à sauter partout, à rire aux éclats et à devenir la bonne amie de tout le monde. Elle avait le truc, ce petit truc que j'adorais chez elle et qui faisait de cette fille extravertie ma meilleure amie.
<< Photo ? >>
C'était un moyen simple de pouvoir reconnaitre ses parents si je les croisais. J'étais persuadée que cette onde violette était là par leur faute, du moins, c'est ce en quoi je voulais croire. |
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