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Aerith Braginski
|  Sujet: Re: Couloirs Jeu 25 Aoû - 13:33 | |
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Descendant le couloir puis les escaliers en traînant le pas, j'entendis la vieille de l'accueil taper la discute. Attends, la vieille de l'accueil ? Se taper la discute ? Avec qui ? Ah ha ! Si c'est un nouveau, je le plain ! Cette vieille mégère a l'air d'être plus attiré par les jeunes hommes qu'autres choses. Beurk, sale pédophile je lui aurais crié. Je termina ma course dans le hall d'entrée. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Ven 26 Aoû - 9:18 | |
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Luka me regarda puis, elle me tira par la mains, et juste avant de m'emmener je ne sais ou elle m'embrassa, je la regarda alors sans trop comprendre, il lui arrive quoi là? Puis, elles nous conduit aux couloirs. Elle se stoppa et me regarda. Les yeux...Rouges...? Oh, mes médicaments! Je regarda ma montre, cela fait combien de temps que je ne les ai pas pris! MERDE! Je serra la mains de Luka. << Faut que j'aille chercher mes médicaments! Viens, vite! >> J'avais pris mon expression neutre et ce fut a mon tour de la tirée par la main, l'obligeant a venir avec moi. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Ven 26 Aoû - 20:11 | |
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Ah c'est bien ce que je me disais...Il n'a pas pris ses médicaments...Il me pris la main et n’emmena je ne sais où...Je le regardais me tirer et marcher à toute vitesse...J'ai bien fais de le prévenir? Je voulus quand même savoir où il m'amenais...Enfin à part dans sa chambre ou à l'infirmerie je ne sais pas où il peut trouver ses médicaments.
-"Tu....On va où?"
J'eu le temps de le demander et vis que l'on allais dans sa chambre. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Dim 28 Aoû - 20:40 | |
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Sayuri s’arrêta brusquement pour reprendre son souffle. Elle s’en voulait d’avoir légèrement menti à Miki mais elle s’était sentie oppressée pour une raison qu’elle ne connaissait pas encore. La jeune fille se passa une main dans les cheveux, cala son livre contre sa poitrine et respira profondément.
« Pourquoi paniques-tu comme ça, idiote ? » pensa-t-elle en son fort antérieur.
Elle s’appuya contre le mur. Le visage de ses parents se dessina vaguement devant ses yeux. Elle ne se souvenait que très mal d’eux. De la même façon que l’on se rappelle de quelques événements de nos sept ans. On se rappelle des sourires, des sensations mais pas vraiment des dialogues ni des paroles prononcées.
« Je crois qu’il est temps que je devienne quelqu’un ».
Sayuri se décolla du mur mais resta plusieurs minutes dans le couloir. Silence. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Dim 28 Aoû - 20:53 | |
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Après être passé rapidement devant ma chambre, je m'étais aperçu que Tao n'était plus là alors je m'étais mit à sa recherche. Bon sang, où est-ce qu'elle peut bien se cacher celle là ? Au fond inquiet, je marchais, mains dans les poches de mon pantalon beige, espérant la trouver ici, au tout hasard. Malheureusement, j'ai beau avoir un sens de l'orientation hors du commun et un instinct animal modifié, je n'arrive que rarement à la retrouver lorsqu'elle est énervé. Et je présume qu'elle l'est. Soupirant légèrement, je croisa une fille que je tilta qu'après quelques pas. M'arrêtant au bout du troisième, je me tourna, un sourcil arquai vers elle.
<< Tout va bien ? >> |
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| | Sujet: Re: Couloirs Dim 28 Aoû - 21:03 | |
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Sayuri sursauta, ne s’attendant pas à rencontrer qui que ce soit dans les couloirs à cette heure-ci. Elle fit volte-face, laissant son livre s’écraser au sol dans un bruit mat. Elle se retint à grand peine de jurer mais ne put s’empêcher de murmurer un vague « Doux Jésus ».
- Oui, bien sûr, dit-elle d’une voix beaucoup trop rapide et bien trop au dessus de la moyenne du son.
Elle dévisagea la personne qui se trouvait devant elle. C’était un garçon d’apparence peu enclin à la conversation, ce qui l’a fit intérieurement sourire puisqu’il venait à l’instant même d’engager la conversation. Il avait cet air que les religieuses ne supportent pas car elles s’insinuent que cela vous rapporte au diable : un air rêveur. Cette référence à son ancienne vie la laissa abasourdi encore quelques secondes mais elle tâcha de se reprendre, conscience que la première impression est toujours capitale.
- Je vais.. très bien, répéta la jeune fille en se baissant pour ramasser son livre.
« Redis-le encore une fois, Sayuri et tu es sélectionnée pour le concours du pire mensonge jamais inventé ». |
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| | Sujet: Re: Couloirs Dim 28 Aoû - 21:13 | |
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Brisant le silence en laissant tomber son livre au sol, elle s'empressa de le ramasser en balbutiant quelque peu sur sa réponse. Tout va bien, hein ? Quelle menteuse. La fixant dans le blanc des yeux, du moins, c'est ce que j'essayais de faire car elle avait l'air un peu ailleurs, je trouvais son physique pas bien banal. Oui, le mien ne l'est pas non plus, mais ce n'est pas la même affaire. Mains toujours dans les poches, je ferma un tout petit instant les yeux avant de les ré-ouvrir. Comme si, dans cette légère intermittence, je venais de faire le vide en moi. J'aurais bien besoin de souffler un peu.
<< Je te conseille pas de miser sur une carrière de comédienne. Tu es pire que mauvaise. >>
Mais vraiment mauvaise en fait. Et étant donné que je fais du théâtre, je me trouve bon juge de le dire. J'ai les arguments qui vont avec si il le faut mais ça se voit comme le nez au milieu de la tronche qu'elle ment, à moi ou même à elle même. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Dim 28 Aoû - 21:29 | |
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La jeune fille réalisa qu’il la fixait intensément, comme pour essayer de lire en elle. C’était vraiment très étrange, même si elle préférait ce genre de regard curieux plutôt que celui de pitié. Elle eut l’impression qu’il était fatigué mais n’ayant aucune idée d’où il venait et de ce qu’il était censé vouloir faire après, elle ne sut pas si son hypothèse était juste.
- Oh, je n’ai jamais apprécié le théâtre, dit-elle tout en époussetant son livre. Je préfère le papier à l’oral, ne put-elle s’empêcher d’ajouter.
Elle releva les yeux et rencontra le regard de son interlocuteur. Sa curiosité lui brûlait la langue et elle rêvait de lui demander ce qu’il faisait ici. Son naturel poli reprit le dessus au dernier moment et elle soupira devant son manque cruel de confiance et d’audace. Elle se risqua toutefois à ajouter une remarque, son côté cynique refaisant légèrement surface.
- Tu sembles confiant à parler de cela. Tu es comédien entre deux excursions nocturnes ?
Sayuri haussa un sourcil et sourit en remarquant avec satisfaction qu’aucune page de son livre n’était cornée. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Dim 28 Aoû - 21:45 | |
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Le contraire m'aurait étonné, tiens. Ne répondant rien sur les mauvais gouts qu'elle avait de ne pas aimer le théâtre, je la pardonnais en entendant la suite de son réponse. Le papier oral, l'écrit en général, c'est quelque chose que j'affectionne énormément. Et... il faut dire que rare sont les jeunes, ou les gens tout simplement, du même avis que moi. Les passions sont souvent plus rivés sur la mode, donc sur le moderne. Le moderne qui lui, correspond à tout ce qui informatique, la modernité n'a pas besoin de feuille mais de " page web ", la modernité ne fait pas réfléchir mais impose ses lois et ses fonctions, laissant à l'homme aucune tâche importante dans ses actions.
<< J'étais. >> lançais-je simplement.
Désormais, je ne suis plus. Le comédien n'est bon que lorsqu'il a un public à qui jouer sa pièce. Le bonheur de jouer sur scène, ce n'est pas celui de connaitre par cœur des répliques que l'on peut balancer, mais la fierté de réussir à prodiguer des émotions humaines au public.
<< Toi, tu sembles bien contraire à ce que je t'inspire. On peut lire sur ton visage un manque énorme de confiance en soi, sans vouloir faire de mauvais jeux de mots sur la ténacité que tu as à vouloir garder ce livre en belle uniforme. >>
Sortant ma main droite de ma poche de pantalon, je la tendis vers le bouquin qu'elle tenait et exerça une pression contre la couverture et la quatrième. La regardant dans les yeux, je lui fis comprendre que mes intentions n'étaient pas mauvaises pour qu'elle se décide enfin à lâcher son œuvre. J'ai peut-être un peu tricher en utilisant un regard qu'on ne peut refuser tellement qu'il en est absorbant mais peu importe. L'important, ce n'est pas la façon dont on arrive à ses fins, c'est la fin en elle même. Du moins, ça m'arrange de le penser.
<< Voyons voir ce que tu sembles préféré de loin au théâtre... >> |
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| | Sujet: Re: Couloirs Dim 28 Aoû - 22:09 | |
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Il sembla plongé dans une réflexion où Sayuri n’était pas dedans. Elle attendit patiemment qu’il sorte de son moment d’absence, sachant pertinemment que couper une personne de ses rêveries n’est pas le meilleur moyen de bien s’entendre avec elle. La réponse à sa question fut froide et elle se douta qu’il y avait une certaine amertume à l’intérieur mais elle n’insista pas. Elle n’insistait jamais sur ce genre de sujet qui semblait fort tendu.
- Aucun livre ne mérite d’être mal traité, répliqua-t-elle sur la défensive.
Il y avait deux choses qu’elle ne supportait pas : qu’on critique son amour inconditionné pour les livres et qu’on lui touche les cheveux. Son interlocuteur venait en une seule phrase de faire ce qu’elle n’appréciait pas. Il voulut saisir son livre mais elle le tenait fermement.
« Oh non. S’il lit ce que j’ai dans les mains… » pensa-t-elle à tout vitesse. Des images défilèrent dans ses yeux. Des images de sourires moqueurs, de cette différence qu’elle n’arrivait pas à enlever, de cette distance entre elles et les autres personnes de son âge. Comme si de nouveau, elle allait les retrouver lorsqu’il verrait le contenu de son livre.
Mais elle croisa son regard et lâcha brusquement le livre qu’il prit entre ses doigts.
- Non ! s’écria-t-elle en posant brutalement sa main sur celle de son interlocuteur pour qu’il n’ouvre pas le livre. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Dim 28 Aoû - 22:26 | |
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<< Je n'en penses pas moins. >>
Il ne manque plus que ça, tiens. Qu'elle me prenne pour un simple comédien, un joueur, un faux-semblant. Si le théâtre est quelque chose d’intéressant, c'est en partie grâce à son scenario, son écriture, ses textes. La passion de la lecture, je dois l'avoir probablement autant qu'elle. Saisissant alors son bouquin quand elle eut un moment d'abstinence, je fus quelque peu surpris de la voir empoigner ma main. C'est quand même pas un journal intime ? Froissant légérement mes sourcils par curiosité, j’attrapai le livre dans ma deuxième main et leva mon bras en hauteur pour qu'elle ne puisse pas le reprendre. Lui laissant un de mes bras pour faire mu-muse, ou du moins, pour l'éloigner de mon autre qui tenait d'une main ferme son bouquin, je fis encore plus étonné de voir qu'il s'agissait d'une bible. Une religieuse ? Et bien je comprends mieux l'aura qu'elle dégage.
<< Tu crois en ses conneries ? >> lançais-je ni d'un ton moqueur, ni d'un ton méchant. En fait, c'était de la déception qu'on pouvait lire pour une fois dans ma voix. Les religions, c'est quelque chose que je place dans le top trois des plus grosses conneries au monde. Si Dieu existe, il doit bien se foutre de notre gueule. Il a crée le monde pour crée la bible. La bible pour crée l'espoir, l'espoir qui mène à naïveté, l'influence, la manipulation et les guerres. Ce n'est rien de plus, rien de moins qu'une raison de plus pour tuer des peuples entiers. Arrêtant alors de la faire patienter et rager, je descendis mon bras mit en hauteur et la laissa prendre son livre à sa guise. Si ça tenait qu'à moi, je l'aurais brulé, ce bouquin. Une idiotie pareille ne mérite pas de faire couler autant d'encre sur papier comme autant de sang sur les sols en guerre.
<< Si tu attendais que le Doux Jésus exauce une de tes prières, je peux comprendre ce que tu fou encore ici à une heure aussi tardive. >> |
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| | Sujet: Re: Couloirs Dim 28 Aoû - 23:00 | |
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Il empêcha Sayuri de récupérer son livre en essayant de l’occuper vainement avec sa main libre. Ses yeux s’écarquillèrent quand elle remarqua la mine presque déçue du garçon. C'était totalement différent de leur façon à réagir. Aucun rire, aucun sourire hypocrite ou bien moqueur. Simplement de la déception, comme s'il avait espéré trouver le livre de sa vie dans ses mains. Elle ne sut quoi faire, partagée entre hurler ou pleurer. Elle ne fit rien de tout cela. Il ne pouvait pas comprendre. Il ne pouvait pas savoir ce que représentait ce livre, comme tous les autres. Car tout résidait en cela. Tout résidait dans ce qu’elle désirait de ce livre.
- Si tu as réponse à mes questions, commença-t-elle dans un murmure en reprenant calmement son livre, je t’accorde que cette Bible n’a aucune valeur.
Elle soupira. Les croyances des uns n’étaient jamais celles des autres. Elle ne savait pas où il avait vécu, ce qu’il avait appris au fil des années. Peut-être avait-il compris que croire n’était qu’un moyen futile de se raccrocher à l’espoir. Ou peut-être avait-il été déçu que ses prières n’aient pas été exaucées. Fait est que la jeune fille savait qu’en revanche, elle avait passé depuis l’âge de raison ses journées assises dans une chapelle, posant des questions auxquelles personne ne voulait répondre. Elle n'avait jamais choisi le couvent et ne comprenait pas comment les autres pouvaient croire qu'elle y était allée par choix.
- Quant à ce que je fais ici à cette heure-ci, je crois que cela ne regarde que le Doux Jésus et moi, dit-elle dans un chuchotement imperceptible. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Dim 28 Aoû - 23:36 | |
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Reprenant son livre, je trouvais au final pas si étrange qu'elle ne m'insulte pas. Si elle est une religieuse, ça doit être contre ses principes. Le bien réside dans tout le monde, la lumière est dans le cœur de chaque homme, il faut être la personne qui tend la main aux autres et blablabla, ce genre de baratin que je peux pas avaler, même avec la dose du meilleur gruyère qui soit en fond de goût.
C'est alors qu'elle murmura quelque chose de quasi inaudible. Heureusement pour moi et malheureusement pour elle, étant à demi rat, mon ouïe a été sur développé depuis un certain moment et j'ai eu amplement le temps de maitriser cette malédiction à mon avantage.
<< Quelles questions ? >> demandais-je simplement en baissant mon regard vers le sien.
Serrant de plus en plus son livre dans les mains, je me doutais bien qu'elle était comme plongée dans ses souvenirs, dans ses réflexions. Pour se balader dans les couloirs d'une maison de redressement avec une bible à la main, il faut une sacrée histoire et je mentirais en disant que ça ne m’intéresse pas. Kss. Qu'est ce que je déteste ça, porter de l'attention aux gens.
<< Serais-tu en train d'insinuer que tu faisais des trucs pas catho avant mon arrivé ? >> lançais-je, avec un brin provocateur dans la voix. Ça, c'était juste pour l'embêter. Je savais pertinemment que c'était pas ce genre de personne là, après tout, c'est une religieuse, non ? Une pierre deux coups, je prenais aussi cette pique là comme une sorte de toute petite vengeance au fait que je m’intéresse à ce qu'elle dise de la sorte. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Lun 29 Aoû - 2:12 | |
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Sortant dans les couloirs après avoir poser un lapin monstre à l'autre inconnu qui squattait ma, enfin notre chambre, je tendis mes deux bras afin de m'étirer tout en baillant comme pas permis, encore crevé par mon réveille prématuré. J'entendis alors des voix et comme par réflexe, je me colla à un mur pour ne pas qu'on me remarque puis tendis l'oreille comme le petit curieux que je suis ... Je crois reconnaître la voix de mon coloc mais j'ai pas envi de me taper sa face de rat donc je vais rester ici et écouter ce qu'ils racontent. Je ferma les yeux pour me concentrer et essaya de suivre la conversation... Hm |
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| | Sujet: Re: Couloirs Lun 29 Aoû - 8:54 | |
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Son interlocuteur –dont elle ne connaissait toujours pas le prénom ni même le nom- ne sembla pas surpris par ses réponses. Bien au contraire. Sayuri eut l’étrange sensation qu’il s’attendait à ce qu’elle lui réponde ainsi et cela ne fit qu’attiser un peu plus sa curiosité. L’être humain a tendance à ne se soucier que de sa propre personne et a rarement daigner s’intéresser à la personne en face de lui. La jeune fille était donc très surprise de voir qu’il en était autrement du jeune homme. C’était même légèrement effrayant. A partir de quel moment allait-il se rendre compte qu’elle n’était pas intéressante ? Un sourire flotta sur ses lèvres : il l’avait peut-être même déjà noté.
« Soit je parle plus fort que prévu, soit son audition est définitivement plus développée que la moyenne » songea-t-elle quand elle entendit sa question.
- Pourquoi mes parents se sont… -elle s’arrêta un instant, comme pour trouver le mot juste et finit par obtenir les mots résumant le plus clairement possible la situation- donnés la mort ? demanda-t-elle tout en haussant les épaules.
Une énième fois. Elle venait de poser la question une énième fois. Mais bizarrement, la réponse l’intéressait bien plus que d’habitude car elle allait venir d’un point de vue extérieur. D’une personne qui n’hésiterait pas à dire franchement ce qu’elle pense –comme Sayuri avait pu le remarquer. La question provocante du jeune homme la frappa alors de plein fouet et ses joues devinrent rouge en un instant.
- Si lire est devenue une activité peu catholique, je suis alors destinée à être brûlée vive, siffla-t-elle les lèvres pincées. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Lun 29 Aoû - 10:04 | |
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(Scusez pour le pavé, j'ai fait à l'inspiration xd)
Je vois. Je m'attendais à une question plus environnementale mais ça ne me surprend pas qu'elle soit au contraire personelle. La mort de ses parents a donc eu une influence sur le fait qu'elle soit désormais religieuse ? Si on part de ce principe, c'est qu'ils ont du mourir lorsqu'elle était jeune. Elle m'a l'air soignée et polie alors dois-je aussi présumer qu'il y avait quelqu'un pour s'occuper d'elle ? Quelqu'un qui est des rapports à la religion, forcement. Mais bon, entre nous, je vois mal un curé s'occuper d'un gosse. Elle a du être mise dans un couvant ou un truc comme ça. M'enfin, dans tout les cas, elle ne connait que très peu ses parents voir pas du tout et elle a quelques soupçons sur la façon dont ils sont morts. Hum, on va pas se mentir, si ça lui trotte autant dans la tête, c'est qu'elle s'en sent quelque part coupable. Et si ça, je peux le dire sans former de a + b, c'est bien parce que je sais moi-même ce que c'est.
<< Je présume qu'ils ne se sentaient pas assez fort pour pouvoir apprécier les bons moments de la vie, trop préoccupé par les mauvais dans lesquels ils baignaient. Te fais pas d'idées sur la raison qu'ils ont eu de vouloir creuver. Ils ont été lâches, rien de plus, rien de moins, alors ne va pas porter d'attention absurde à ce qu'ils pouvaient penser de toi. >>
La regardant droit dans les yeux, habitude destabillisante pour certaines personnes, si je pensais ce que je disais dur comme fer c'était bien parce que c'est ce que je m'étais moi-même avouer quelques années plus tôt. Sauf que pour ma poire, je n'avais eu besoin de personne pour m'ouvrir les yeux. Quoi que si, ce serait mentir de dire le contraire. Tao était là, et sans l'affection qu'elle me portait, j'aurais avec certitude porter attention à celle que mes parents pouvaient avoir pour moi lorsqu'ils m'ont abandonnés. C'est pour ça qu'au fond, je ne peux me résoudre à abandonner Tao après l'avoir aider à sortir de notre enfer commun. C'est pour ça qu'au fond, je trahis mes désirs de liberté jour après jour pour rester à ses côtés et la voir s'épanouir comme une enfant dès plus normale.
Bien que j'étais quelque peu plongé dans mes pensées, je restais très lubrique face aux réactions que Sayuri adoptées sans pour autant, mettre mes sens à l'abandon. J'avais effectivement sentit la présence d'une tierce personne depuis le départ mais avais préféré ne rien dire pour identifier l'individu avant cela. C'est alors que l'image de mon colocataire me vint en tête. Penchant un peu la tête en femant lentement les yeux pour me concentrer d'avantage, je les ré-ouvris avec la confiance totale de dire qu'il s'agissait bien de lui.
<< Et bien Kou, tu joue encore à l'espion à ton âge, hum ? >>
Lançant un regard vers l'intersection du mur où il se trouvait pour accompagner mes paroles, je vis le visage de Sayuri prendre un air étonnée avant que celle ci suive mon regard vers " l'inconnu " qui sortait de l'ombre.
<< On ne t'as donc jamais apprit à ne pas écouter aux portes, jeune enfant ? >> finissais-je en étant quasi certain qu'il me sorte un truc à la con dans le genre " mais il y a pas de porte " ou un truc dans tout les cas assez débile pour acquérir le dernier mot dans une situation aussi pitoresque. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Lun 29 Aoû - 17:21 | |
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[oh, je n’ai rien contre ! (;]
Il ne répondit pas tout de suite mais laissa quelques minutes de silence combler la conversation. Sayuri se mordit la lèvre en écoutant sa réponse. Il venait de les traiter de lâches, ouvertement. Sans détour ou phrases bien tournées. Ses parents n’avaient pas eu le courage d’affronter ce que la vie vous réserve. Mais était-ce vraiment ça ? Pouvait-elle lui expliquer qu’elle n’avait aucun don, aucune capacité particulière qui faisait d’elle une enfant intéressante ? Chaque être a une qualité mais Sayuri n’en avait jamais eu. Pas une seule trace de cela ne résidait en elle et n’obtenant aucune réponse à sa question, elle avait finit par croire que ce manque cruel d’aptitude avait eu raison de ses parents. Mais son interlocuteur venait de lui fournir une autre version, dans laquelle elle n’était ni coupable, ni victime. Une version où elle n’apparaissait pas.
- Je t’avouerai que même le Saint Esprit ne m’a jamais fourni réponse aussi limpide, murmura la jeune fille, accordant la vérité de ses paroles à son interlocuteur.
D’un seul coup, sa Bible n’eut plus le même sens. Jamais aucun texte biblique n’avait fait référence à la lâcheté des hommes ou du moins celle-ci était alors cruellement punie. Elle n’aurait jamais trouvé cette réponse à l’intérieur. A quoi lui servait ses livres sur l’Au-delà, ses recherches sur la vie après la mort, si de toute façon, la réponse ne pouvait être fournit que par un être humain.
- Et bien Kou, tu joue encore à l'espion à ton âge, hum ?
Sayuri haussa un sourcil, surprise. De qui parlait-il ?
« Son ouie est véritablement meilleur qu’un quelconque individu » songea-t-elle, avide d’en savoir plus sur ce mystérieux jeune homme.
Elle suivit son regard et aperçut la vague silhouette d’une personne à moitié masqué dans l’obscurité. Un sourire traversa ses lèvres minces. Ecouter les conversations des autres était terriblement tentant et elle ne put que comprendre cette oreille indiscrète. Une pensée légèrement narcissique lui vient à l'esprit : leur dialogue serait-il assez digne d'intérêt pour être écouté ?
- On ne t'as donc jamais apprit à ne pas écouter aux portes, jeune enfant ?
Il semblait très sûr de lui, ce qui mis mal à l’aise la jeune fille. Ils étaient totalement opposés sur ce point, la confiance en soit étant probablement la chose qu’elle ne posséderait jamais. Et cela ne fit que renforcer sa curiosité. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Lun 29 Aoû - 18:35 | |
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<< Le Saint Esprit ne fourni jamais de réponse. >> lançais-je avant de remarquer la présence de Kou.
Le faisant sortir de sa cachette, j'eus soudain un mal de tête. Des images, une impression, une mauvaise impression devrais-je dire... Dans ma tête, j'entendais la voix de Tao. Elle crie, elle râle, elle pleure, il y a un truc qui ne va pas. Fronçant les sourcils pour me concentrer, je perdis un peu mon équilibre et laissa mon épaule tomber sur le mur. Bordel, c'est quoi cette migraine ? Il faut que je la retrouve, je sais, je le sens que ça ne va pas bien. Puis, j'étais en train de la chercher hier soir, j'aurais pas du m'arrêter. M'aidant à me redresser, je n'écoutais pas ce que disais le visage à priori inquiet de Sayuri.
<< Je dois partir. >>
Sans dire un mot de plus, je me mis à marcher, dos à eux, vers la sortie des couloirs. Plus je m'éloignais d'eux, plus je m'approchais de Tao, et plus mon mal de tête s'en allait. Poussant les portes, je laissa ma silhouette disparaitre de leur champ de vision, et me mit à accélérer les pas pour finalement courir vers là où mon instinct me diriger. Tao, où est-ce que tu peux être ? |
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| | Sujet: Re: Couloirs Lun 29 Aoû - 19:58 | |
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- Le Saint Esprit ne fourni jamais de réponse.
La réplique avait été lancée comme un dernier trait pour mettre fin à la conversation. Son inconnu –elle n’avait pas réussi à lui demander son nom- fronça soudainement les sourcils, comme si une sensation de malaise s’emparait de lui. Sayuri, ne comprenant à rien à ce qui se déroulait devant elle, le retint au dernier moment de s’effondrer.
- Quelque chose ne va pas ? s’enquit-elle d’une voix où perçait l’inquiétude.
Mais il ne sembla pas l’entendre. Un instant après, il s’éloignait à grand pas, voulant rejoindre ce qu’elle ne connaissait pas. Elle resta un instant dans le couloir, écoutant le bruit de sa propre respiration, le cœur battant. Après quelques minutes passées dans le silence des plus complets, son rythme cardiaque avait repris une fréquence normale et elle ramassa sa Bible qu’elle avait laissé tomber.
La jeune fille savait ce qu’elle allait en faire. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Mar 30 Aoû - 11:24 | |
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Je vient de sortir de ma chambre tout seul comme un . . . ben comme un tout seul quoi . . . je soupire en passant ma main dans mes cheveux puis je regarde par la fenêtre me demandant qe que je pouvais bien faire. Je ne connais rien de cet endroit et a tout les coup je vais me perdre mais en même temps je peux pas rester tout me vie enfermer dans ma chambre. Ahaaah ! Naples me manque déjà ! j'me demande si mes potes sont en train de surfer ? et Abi ? qu'est ce qu'elle peux bien faire ? Je me triture le cerveau tout en continuant d'avance sans trop savoir ou aller |
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| | Sujet: Re: Couloirs Mar 30 Aoû - 15:34 | |
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Je les écoutais parler visiblement des problèmes de la fille, de ses parents qui se sont suicidés si je comprends bien. Encore quelqu'un qui ne se pose trop de questions inutiles. Toujours collé au mur, je laissai ma tête tomber en arrière en fermant les yeux. Des images de ma pitoyable existence défilèrent devant mes yeux, puis celles de la nuit ou j'ai tué mon propre père avant de sauter de familles d'accueil en famille d'accueil. Je rouvris les yeux en serrant les poings et écouta la réponse du rat. Hn, il a l'air de si connaitre sur le sujet. A t il perdu ses parents lui aussi ? Tsk, t'façon j'en ai rien a branler de leur petites vies de merdes !
Ne voulant plus entendre quoi que se soit de leur stupide discutions, j'allais partir lorsque j'entendis mon coloc s'adresser à ... moi ? Quoi mais comment il a su que.. Prenant un air sérieux, je mis mes mains dans mes poches et me décolla du mur. Je me mordis l'intérieur de la joue lorsqu'il me demanda si l'on ne m'avait jamais appris a écouter aux portes. Y'a pas de portes du con et non l’enfoiré qui ma servi de paternel me l'a jamais apprit ! Tss il m’énerve mais je vais pas lui laisser le plaisir de répondre il n’en vaut pas la peine cet enfoiré. Je sortis de ma cachette en lui lançant un regard le plus méprisant possible et tourna les talons en grognant presque. J’entendis alors un bruit bizarre et tourna a peine la tête pour observer se qui se passait. Je vis le rat contre le mur comme désorienté puis il parti laissant la meuf qui l’accompagné toute seule. Hm, ok. Il a de gros problèmes mentaux dans sa vie lui. Tsk, je me mordis la lèvres a sang comme punition de lui prêter autant d’attention et partis en courant dans la direction opposée des deux du cons. En passant je fusillai du regard un mec au cheveux blancs qui passait par là. J'ai besoin de me défouler moi putain. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Mar 30 Aoû - 20:02 | |
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J'avançais tranquillement, valise en main, cers ma prochaine destination. Le cafard des premières minutes était passé sans trop de mal. Je ne sais pas pourquoi mais j'étais presque certaine que Dei' avait pleuré. Il me manque déjà beaucoup...
- Putain de vie à la con pourquoi suis-je enfermée ici !? Merde !
Les nerfs qui lâchent. Je ne supportais pas, ou avec modération, l'éloignement. La modération n'y était pas. J'ai peur ici. Je vais aller dans ma chambre, je serais mieux ainsi. Mais... Elle est où ? Haha... J'ai oublié de demander les clefs à l'acceuil. Je suis vraiment idiote il y a des fois. Je n'ai plus qu'à y retourner dans ce cas. C'est sur ces douces pensées que je fis demi-tour. |
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| | Sujet: Re: Couloirs Ven 2 Sep - 23:11 | |
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J'avais descendu les escaliers en trombes et arriva au bout légèrement essoufflé. Bout du con qu'elle journée de merde .. J'espère que cette nuit sera faste; oh oui ! Je me frotta les poignets sentant encore les menottes frotter ma peau et me remis en route en marchant plus doucement. Je pris donc les couloirs en longeant les mur pour trouver la sortie de cette baraque de merde. Après avoir marcher un petit moment, j'ai du tourner en rond a tout les coup, je vis une grande porte et me dirigea vers celle ci. Je regardais autour de moi pour être sur que personne ne me voit et sortir avec un petit sourire. Liberté ! |
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| | Sujet: Re: Couloirs Sam 3 Sep - 23:33 | |
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C'est tellement nul... J'en ai marre. Sortant de ma poche ma boite de médicament, j'avala une pillule sans prendre d'eau et manqua de peu de m'étouffer. Bon sang de bon soir, j'avais oublié que j'étais pas doué. Posant ma main contre un mur pour toussoter tranquillement, j'attendis que ma respiration se stabillise pour pouvoir continuer mon chemin. Je vais au lit, et demain matin, premières heures, je me barre ! Je vais faire un tour, sortir un peu, ça peut pas faire de mal, hein... |
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| | Sujet: Re: Couloirs Dim 4 Sep - 12:16 | |
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Sayuri, après être passée en coup de vent dans sa chambre, s'était retrouvée dans les couloirs et ne savait pas vraiment où aller. Décidément, retrouver quelqu'un dans l'Etablissement semblait être une tâche impossible. La jeune fille secoua la tête et remarqua qu'elle était seule. Elle se colla contre le mur et s'y laissa glisser pour atterrir sans un bruit sur le sol. Elle passa une main dans ses cheveux, sortit un papier de sa poche et un stylo qu'elle avait trouvé posé sur le bureau puis se m'y à écrire. Un peu n'importe quoi au départ. Mais après plusieurs minutes de concentration, elle réussit à écrire un paragraphe censé. Elle éloigna la feuille d'une quarantaine de centimètres de ses yeux pour voir le rendu et se trouva satisfaite de son travail. Elle se mordit la lèvre et continua en silence son activité, laissant défiler l'après-midi, un léger souffle d'air des couloirs lui frôlant la peau. |
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| | Sujet: Re: Couloirs | |
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