J'étais entré en trombes dans la salle de bal et, putain, je me sentais un peu ... seul, d'un coup. Je connais personne ou presque ... Me grattant la nuque dans un geste un peu mal à l'aise, je finis par remarquer une tignasse blonde que je reconnaissais bien vite comme étant celle d'un certain Kris' ... Je souris puis m'approchai discrètement de lui alors qu'il était adossé à un mur, profitant de la foule pour ne pas me faire voir et lui faire une petite farce made in Naeki. Un sourire sadique s'étira sur mon visage et je m'arrêtai une fois proche de lui avant de carrément lui sauter dessus en gueulant un 'DEVINE QUI C'EEEEEEEEST' histoire de bien le faire sursauter et, accessoirement, me taper la honte de ma vie dans la salle de bal. Tant pis, rien à foutre, c'est marrant !

Au bout de quelques minutes durant lesquelles je commençais sérieusement à m'ennuyer, je regardais autour de moi sans grand intérêt dans les yeux. Je finis par pousser un petit soupire avant de bailler profondément. Soudain, je sentis un énorme poids sur mon dos et un grand " DEVINE QUI C'EST ?!", mon coeur loupa un battement et alors que je tournais mon regard vers l'auteur du geste, je vis qu'il s'agissait de Nageki. Ah le voilà enfin lui, il s'est rendormi quand je suis parti ou quoi ? Bon, au moins il est là. Poussant un grand soupire en souriant, je mis ma main sur mon torse, là où mon coeur avait failli faire un arrêt cardiaque.

« Tu m'as fait peur ! Idiot. »

Ça me rassurait d'une certaine manière de le voir en pleine forme malgré la lourde cuite qu'on s'était fait. Mais bon, on l'avait cherché en même temps. Je suppose qu'il n'est pas au courant pour le fait que je sois devenu surveillant non ? Peu importe, Nageki reste Nageki. C'est-à-dire un vrai gamin ... Toutefois, il sera bien le seul sur lequel je n’exercerait pas mon autorité maintenant, il a de la chance.

Alors que Kris' semblait avoir eut la frousse de sa vie, j'éclatai de rire comme le dernier des cons, accroché à son dos en foutant tout mon poids sur lui. Je lui fis un grand sourire de gamin une fois calmé et lui ébouriffai ses longs cheveux blonds pour bien les mettre n'importe comment. Ah ce que c'est marrant de l'emmerder ! Je m'amusai ensuite à lui tirer les joues en ricanant.

"C'était le but !"

Je lui tirai la langue puis lui mis une petite tape sur la tête, me retirai de son dos et lui fis une pichenette sur le haut du front. Je suis d'humeur jouette, aujourd'hui, encore pire que d'habitude. Sûrement l'effet du fait que ce soit bientôt Halloween ! En parlant de ça, je serai bien capable d'embarquer Kris' de force pour aller faire le tour et avoir des bonbons gratos.

Alors qu'il m'ébouriffait les cheveux, que j'avais pourtant bien entretenu pour la fête, il finit par me tirer les joues en rigolant comme un gamin qui s'amuse ... Même l'alcool ne pourrait pas le rendre pire on dirait. Il finit par redescendre de mon dos, en me faisant une petite pichenette puis en me tirant la langue. Je lui attrapais les deux joues en rigolant.

« C'est plutôt moi qui devrait faire ça ! ... Tu es impossible ! » lui dis-je en fronçant légèrement mes sourcils par énervement qui n'était pas dangereux.

J'avais envie d'en rajouter mais s'il commence comme ça, je le sens bien parti pour faire encore plein d'autre connerie en tout genre dans la soirée ... Heureusement que j'suis là, je vais sûrement devoir le remettre en place à plusieurs reprises vu sa bonne humeur.

Ils étaient plongés dans leur pensées après les paroles de Garabed, et le silence régna jusqu'à ce qu'elle dise de sa petite voix:
"Comment ça personne ne s'intéresse vraiment à toi en tant qu'être vivant ? Tu te prends pour un alien?"
Merde. pourquoi j'ai dis ça ?! Il haussa les épaules, l'air dégagé, et réfléchi rapidement à une réponse qu'il pourrait donner, sans éveiler les soupçons.
"Eh bien, comment dire... Ce n'est pas pour me vanter, mais j'ai un physique assez attirant, c'est ce que disent beaucoup de personnes. Et certaines de ces personnes ne me voient que comme un beau garçon, pas comme un humain pourvu de sentiments, de sensations, etc. C'est assez désagréable.
Et c'était complétement faux. Mais que pouvait-il répondre ?
C'est alors qu'il entendit un grand cri qui résonna dans toute la salle. Il soupira. Nan mais c'est quoi ce bordel ? Il se souvint alors qu'il n'avait pas demandé son nom à la belle blonde, et il se décida, la regardant de nouveau:
"Excuse-moi, je ne sais pas si tu t'en souviens, mais je le redis. Je m'appelle Garabed. Et toi, comment tu t'appelles ?"
Il afficha un petit sourire désolé, et la laissa répondre. Il replongea dans ses pensées, et se dit: A quand minuit ? Je m'ennuie, là ...

Je me laissais attraper les joues en affichant un grand sourire joueur, les yeux brillants de malice. Je rigolai doucement et attrapai à mon tour ses joues pour tirer fortement dessus sans pour autant lui faire mal en lui faisant faire divers grimaces tout plus hilarantes les unes que les autres à mon goût. Je suis déchainé aujourd'hui, il risque d'en voir des vertes et des pas mûres. C'est pas comme s'il n'avait pas l'habitude en fait.

"Ah bon ? Et oui je sais et j'en suis fier !"

Je lui fis un sourire d'ange qui ne servait certainement pas à grand chose et regardai l'état de sa coiffure. Et ben, il est beau comme-ça le Kris' ! Ricanant doucement, je me mis carrément à défaire son espèce de mèche qu'il faisait avec ses cheveux en la mettant sur le côté. Et voilàààààà ! Relooking by Nageki !

"Superbe, y a pas à dire !"

Et voilà que je partais dans un fou rire pas permis !

Je m'intéressais toujours autant à Qiang' et son prince, qui, aprés un petit tour de piste avait laissé sa princesse et était retourné dans son coin, ma pauvre Qiang Wei que vas-tu faire maintenant, mon compagnon, dont j'avais surment oubliais le nom, m'interrompit dans ma réflexions.
Un physique attirant ?! Pas tant que ça, enfin d'après moi, c'est vrai que j'ai un gout bizarre, en tous cas il a du allé avec beaucoup de personnes pour comprendre son raisonnement et être si sur de lui, bref je me comprends.

"Excuse-moi, je ne sais pas si tu t'en souviens, mais je le redis. Je m'appelle Garabed. Et toi, comment tu t'appelles ?"

Quoi? il m'avait déjà dit son prénom auparavant ?! Je crois que je dois vraiment avoir un problème, dans tous les cas Garabed n'est pas un prénom très répendu.

"Moi c'est Chigiku, je ne pense pas que ce prénom soit très compliqué comparé à d'autre."

Chigiku tu es tellement mesquine, tu devrais te calmer.
En fait ce n'était pas lui qui m'énervais mais Qiang Wei qui avait passé toute sa soirée à s'enfiler des verres de punch

Après la chanson, je m'arrête, me dirigeant vers le buffet prendre une nouvelle bouteille de coca, pleine cette fois ci. De toute façon, celle que j'avais laissé au surveillant était quasiment vide. Et il faudrait pas qu'il est mis quelque chose de suspect dedans. Oui, je ne fais quasiment confiance en personne, pour ne pas dire personne du tout. J'ouvre la bouteille, buvant tranquillement en balayant la salle du regard pour la énième fois depuis le début de la soirée. Je vis que le surveillant à qui j'avais laissé ma bouteille n'avait toujours pas bougé, mais ça arrive à tout le monde de buguer. Je vis aussi le jeune homme, celui qui avait "amélioré" le punch, assis seul dans un coin de la salle. Je ris interieurement, trouvant qu'il me ressemblait quand j'étais moi aussi assise seule tout à l'heure. M'enfin je suis toujours seul, mais c'est un choix. Ça avait l'air d'être pareil pour lui en se moment, de quoi pouvait-il avoir marre à se point ? Hum... Je bois une gorgée de coca, bugant sur lui en réfléchissant, divaguant sur divers sujet.

Lorsque je croise le regard du garçon, je sors de mon état de bug, si je puis dire. Il m'avait l'air étrange. Fixant l'intérieur de ces pupilles, je cherchais un je ne sais quoi qui confirmerait, ou non, ma pensée. Il me semblait qu'il se méfiait de moi. Hum. Bah... si ça l'éclate. Ce sera pas le premier à m'éviter. Je soutenu son regard quelque minutes de plus, finissant tranquillement la bouteille de coca. Une fois fait, je la jette à la poubelle et, ne le regardant plus, retourne sur la piste de danse, entende une nouvelle chanson que j'affectionnais commencer. Je décidais de refaire le même type de danse que plus tôt dans la soirée, oubliant mes soucis, oubliant ceux de ma mère, oubliant ou j'étais, oubliant qui j'étais. J'oubliais tout. Tout sauf la musique, la danse et les émotions que je voulais faire passer dans cette danse. Ce que j'peux aimer ça... Je croisais le regard de Dante, m'arrêtant. Une horrible douleurs m'envahis. Il allait se passer quelque chose. Quelque chose qui allait tout changer. J'avais mal, si mal. Je quitte la piste en titubant, me tenant le plus droit possible en me dirigeant dans un coin complétement vide de la salle. Je m'appuie dans l'angle, me laissant aller au sol en me tenant le ventre et les côtes, yeux fermés. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas eu mal comme ça... A moins que ce sois la substance dans le punch tout à l'heure ? J'ouvre mon œil non-caché et fixe à nouveau le jeune homme.

Après avoir dit mon prénom, je ..... je .... mais quel est ce bruit, que j'ai entendu t'en de fois et qui .... qui me donne des envies de meurtre ?

Je parcourais la salle du regard pour trouver ma futur victime et qui mieux que Mademoiselle Zhao pouvait être l'auteur d'une telle mélodie, je me levais donc brusquement et me dirigeais vers le buffet, me mit à la hauteur de mon amie et lui arrachais le briquet des mains, me rapprochais de mon oreille et lui dit:

"Si tu continus je te tus après je me suicide pour te retrouver en enfer et je te ferais voir ce qu'est la vraie souffrance."

Ma voix était calme et froide comme à mes habitudes dans ce genre de conditions, ce bruit me rappelait tant de mauvais souvenir comme l'attente insoutenable des examens médicaux, je m'asseyais au sol et cala ma tête sur table.

"Après temps d'année tu as toujours le même briquet."

Je secoue la tête, fermant à nouveau les yeux. Je respire fortement, essayant de me calmer. Je me décale, de manière à ce que personne ne puisse me voir et palpe mon ventre, cherchant un point spécifique que je finis par trouver au niveau du nombril, plus à ma droite. J'appuie légèrement dessus avant de faire le même procédé mais sur ma poitrine. Je le trouve au dessus de mon sein gauche, malheureusement sur la coupure que je m'étais faites avant de venir à cette soirée. Tant pis, j'appuie légèrement dessus avant d'appuyer de tout mes force sur les deux point simultanément pendant plusieurs secondes. Je lâche ensuite, la douleur s'étant atténuée.

« Hmpf »

Je me retourne rapidement, crachant un peu de sang. Je m'essuie avec ma main, ou plutôt, avec le bandage se situant sur ma main. Me rasseyant correctement contre le mur. J'essaie de contrôler ma respiration, tête appuyée contre la parois derrière moi. Une fois fait, je touche ma poitrine. La plaie saignée a nouveau, un peu plus abondamment. Fallais s'y attendre. J'appuie dessus, me relevant après un moment. Ayant besoin de boire quelque chose, je vais chercher une nouvelle bouteille de coca, restant discrète. Manquerais plus qu'on vienne m'ausculter. Je bois tranquillement, dos à la foule, appuyant sur ma plaie. Ça finira bien par se calmer.

Je jouai encore avec mon briquet, quand je me rendis compte que Akira s'était volatilisé. Étrange, ce mec. Clac, clac. Bah, après tout, tout le monde est bizarre ici. Clac, clac. Même moi, si ça se trouve, sauf que je n'ai pas de point de vue extérieur pour m'en assurer. Clac, clac. Ah si, je demanderai à Chigiku à l'occasion. Clac, Cl... Chigiku.
"Si tu continus je te tus après je me suicide pour te retrouver en enfer et je te ferais voir ce qu'est la vraie souffrance."
Mon. Briquet.
"Moi, à ta place, je me laisserai en vie, et je torturerai Qiang Wei jusqu'à ce qu'elle crie grâce, et à ce moment là, je continue de la torturer. C'est plus drôle."
Elle se laissa tomber près de moi, et posa sa tête sur le rebord de la table. Aïe. Ça, ça doit faire vachement mal. Je savais que ce bruit l'énervait, mais je ne pouvais pas m'empêcher de claquer ce briquet.
"Après temps d'année tu as toujours le même briquet.
- Trois ans, exactement. Et tu sais parfaitement que je ne pourrais jamais m'en séparer."
Cela m'était impossible. c'était le dernier souvenir, matériel évidemment, que j'avais de mon ... eh bien, mon protecteur, on peut dire ça comme ça. Il s'était fait transpercé de balles le jour suivant où l'on avait décidé de partir à l'étranger. Triste fin. J'étais quand même partie, plus rien ne me retenant en Chine, et j'avais eu le bonheur de rencontrer Chigiku dans cet hôpital débile, quand j'avais décidé de faire une cure de désintox'. Heureusement d'ailleurs. Sans elle, je serais devenue folle...
"Bon, ma chère, on va faire un marché: tu me rend mon briquet, et je t'apporte ce que tu veux, en plus de la promesse de ne plus jamais le claquer quand t'es dans les 100 mètres alentours. Ça te va ?"

Appuyée face à la table, je le regarde sur la côté, sans bouger la tête. Je l'écoute, buvant tranquillement mon coca, comme si de rien était. Il me fait bien rire ! Pour qui se prend-il ? Et il ne prend même pas la peine de se présenter. Je ferme les yeux. Une fois qu'il eut finit sont spitsh, je le fais poireauter tandis que je buvais tranquillement la moitié de la bouteille que j'avais récupérée quelque minutes plutôt. Sans prendre la peine de lui répondre, je lui lance.

« Qu'est ce que tu as versé dans le punch ? »

Je me tourne ensuite et m'éloigne, retournant la où j'étais plutôt, à l'abri des regards. Il me suivrait surement, et s'il ne le fait pas, nous reprendrions cette discution la prochaine fois. Je lève légèrement ma main, regardant la plaie avant de appuyer dessus à nouveau.

"Moi, à ta place, je me laisserai en vie et je torturerai Qiang Wei jusqu'à ce qu'elle crie grâc, et à ce moment-là, je continue de la torturer. C'est plus drôle."

Je ris à sa réflexions et je me réjouissais de lui répondre, enfin une vraie discutions, bizarre, mais ce fut une discutions non ?

"Vois-tu mon amie, même si je ne me suicidais pas je te rejoindrais assez vite de toute manière et ensuite en enfer tu pourrais revenir à la vie et je pourrais te retuer puis tu rereviendrais à la vie et ainsi de suite CQFD!!!"

Je m'amusais à discuter de choses complètement idiote avec elle, je me mis à mon tour à jouer avec le briquet, j'allumais la flamme puis l'éteignais, vous pourriez très bien le prendre pour un simple jeux mais aussi de prendre ce geste répété pour une signification plutôt particulière pour moi ou pour d'autres personnes enfin faites ce que vous voulez.

"Trois ans, exactement. Et tu sais parfaitement que je ne pourrais jamais m'en séparer."

-A oui ça LUI appartient j'aurais bien voulu voir sa tête."

A la prononciation de cette phrase, je n'eus aucune expression sur le visage concentrait sur la flamme qui dansait et suivait ma respiration.

"Bon, ma chère, on va faire un marché: tu me rend mon briquet, et je t'apporte ce que tu veux, en plus de la promesse de ne plus jamais le claquer quand t'es dans les 100 mètres alentours. Ça te va ?"

Je ris a plein poumon de sa bêtise, croit elle que ça va me suffire.

"Et bien non mon enfant nous allons jouer à quelque chose de plus drôle, on va jouer a......... action, vérité, 100 pour cent, mais sa ne sera que toi qui fera toutes les actions et toutes les réponses, comprends tu mon enfant ?"