Je me tourne de façon à se que ni lui ni les autres ne puissent voir se que je fais, à moins de me pousser ou je ne sais quoi, avec risque de se faire frapper, bien sur. J'enlève le bandage à ma main, estompant le sang sur ma poitrine en attendant qu'il coule moins. Je soupire en attendant l'inconnu. Encore un surveillant qui veut tout savoir sur tout.

« Cherche pas a comprendre pour le moment »

J'en profite pour vérifier mes autres bandages, savoir s'il sont bien en place et s'il ne se sont pas desserrer.

« Répond à ma question »

Je regarde a nouveau ma plaie. Là, c'est déjà mieux. Je reste encore légèrement appuyer dessus. J'ajoute insolemment.

« Et si t'es gentil, peut être que je t'expliquerais »

Je fut surprise sur le coup et, par réflexe, habitude et énervement, le frapper d'un coup de genoux la où je pense, libérant mes mains. Je le repousse, inversant les positions, n'étant pas du genre à avoir froid aux yeux.

« Je ne respecte que ceux qui me respecte. Quand on respecte quelqu'un, on se présente et on ne se comporte pas comme tu viens de le faire. T'as qu'a prendre exemple sur ton collègue, M.McCry, t'as beaucoup à apprendre de lui. »

Je pose mon avant bras sur son torse, le bloquant contre le mur, mon autre main vers sa cuisse, une jambe entre les siennes. Je le soulevais de quelque centimètre au dessus du sol.

« Ensuite, je ne me la joue pas, mais quand on vient me faire chier, faut pas s'attendre à se que je ne réagisse pas. Et quant à se que j'ai, ça ne regarde que moi. »

L'appuyant un peu contre le mur, je le relâche. Tandis qu'il retombait à terre, j'ajoutais.

« Qu'est ce que tu croyais ? Toi qui aime tout savoir, t'aurais dû voir dans mon dossier pourquoi j'avais finis ici, et aussi qu'il ne faut pas venir me casser les couilles »

Je m'éloigne en remettant mon bandage à ma main, la plaie sur ma poitrine ne saignant quasiment plus.

Alors que je continuais de lui tirer les joues pour le rendre encore plus ridicule, il prit les miennes et commença à me faire faire des grimaces complètement loufoques. Pitié, je suis surveillant et je fais des trucs comme ça ? Il y a vraiment de la chance, avec les autres je serais sans pitié. Je finis par lâcher ses joues lorsqu'il fait de même avec moi et le regarda avec un regard plutôt énervé ... Ça va être plutôt marrant de le réprimander maintenant, même si j'ignore s'il va devenir élémentaire ou autre ... Au pire, il reste ma peluche de nuit.

« Tsss. T'as mangé du lion au quoi ? »

C'est limite si ça me laissait légèrement sur les fesses de voir qu'il était aussi ... en forme comparé à moi à vrai dire. Moi qui avait encore la vue en piteux état ... Mais bon. Il s'approcha de moi avec un sourire qui me disait intérieurement "Kristoph, il va pas te laisser tranquille." Et c'était bien ça. Le jeune se permit de me décoiffer à tel point que je pense que je lui aurais mis une fessée s'il n'y avait pas tout le monde dans la salle. Je me recoiffa très brièvement pour éviter de ressembler à un sac poubelle et me vengea aussitôt. Je fis de même avec les cheveux de Nageki pour le décoiffer un maximum et une fois le travail terminer, je le regardais avec un soupire de soulagement, eh bien quelle classe !

« Y a pire que moi on dirait. »

Les minutes se faisaient étrangement longue lorsqu'on est bourré non ? Ah beh c'est moi alors. Je tourna lentement ma tête vers Kris' qui avait un ami ? Oh il a des amis lui ? Ah ha ... Je me fais rire toute seule ! C'est un sans ami lui pourtant ! Avec sa froideur et son impassibilité quotidienne, il est juste insupportable sauf avec ... le mec avec les cheveux rouges on dirait. Pfff ! T'façon c'est un boulet lui donc bon ... Je me tourna vers Pauline qui semblait mourir de rire avec mes gestes peu précis et mes zigzagues qui n'en finissaient pas. Je tourna mon regard sur Aaron et vu double, je me frotta les yeux mais je voyais toujours double ... Oh.

« Oooooooh .... Aaron fois deux ! » dis-je en pointant du doigt le jeune homme.

Je tourna ma tête vers Pauline qui était dédoublée aussi, et Noa aussi et ... Tout le monde. J'eus un petit hoquet de surprise en regardant que toute la salle s'était totalement dédoublée ... Même les confiseries ! Et même ... LE JUS DE POMME ! Oh yeah ! Je regarda ma main où je voyais très distinctement deux bouteilles alors que je n'en tenais qu'une.

« COOOOOOL ! ... Ça doit être le pouvoir du jus de pomme ! ...»

Mangé du lion ? Fort possible. Il a mit un truc dans sa bouteille d'eau ou quoi ? Pourtant, il n'a rien lui. Bah alors c'est moi. Pourquoi chuis autant en forme ? Aucune idée en fait. Y a des jours comme-ça. Je souris, à la limite de rire tout en fixant le pauuuuuuvre Kris' qui en bavait bien à présent. J'ai dû lui gâcher sa soirée non ? Ou pas ... Il avait l'air de tellement s'emmerder sans moi. J'égaie ses journées ! Non non, mes chevilles vont très bien, je vous assure.

"Qui sait !"

D'ailleurs, je ne tardais bien vite me recevoir une belle vengeance puisque Kris' me rendait la pareille en me décoiffant de telle façon que, moi aussi, je devais avoir l'air ridicule. Parce que bien qu'il se soit "recoiffé", c'était toujours pas ça ... Je ricanai légèrement et essayai de remettre tant bien que mal mes cheveux en place pour ne pas carrément avoir l'air de je ne sais quoi, faut pas abuser non plus.

Garabed hocha la tête quand il entendit le nom de sa jolie compagne. Chigiku. Cela ne voulait-il pas dire mille chrysanthèmes ? Un nom bien sinistre, pour un p'tit bout de femme comme elle. Mais après tout, qu'en savait-il ? Peut-être que ce nom signifiait autre chose pour ses géniteurs ? Il eut un rictus. Géniteurs. Il n'arrivait jamais à dire l'autre mot, qui voulait dire trop de choses pour lui. Il secoua la tête, et sentit la jeune fille se lever. elle le quittait, pour aller retrouver la chinoise et lui arracher le briquet des mains. Elles eurent une longue conversation, mais Garabed ne put rien entendre. Après tout, qu'elle en profite. Elles ne pourront sûrement plus jamais se parler.
Il se leva, et déposa son verre de jus de fruit à peine entamé sur le buffet, près d'un garçon qui dormait. Tout le monde avait l'air si serein, à part peut-être quelques autres personnes, qui devaient être des surveillants, comme lui. Pauvres petites créatures. Ignorantes et innocentes. Mais il le sentait, minuit s'approchait. Cela être l'apocalypse, si on pouvait parler comme ça. La révolution, le changement radical. pour certain, ce sera le pire jour, ou plutôt nuit, de leur vie. Peut-être que des jeunes filles allaient être séparées de celui qu'elles aimaient, peut-être que des amitiés seraient brisées, mais cela ne comptait pas pour lui. Il s'en fichait même royalement. Lui, il savait déjà tout. Ce serait juste une surprise pour tout ces élèves, qui s'amusaient. Pourquoi je pense à ça, moi ? J'en ai rien à foutre.
Il prit une autre sucette, normale cette fois-ci, et s'assit contre le mur, dans l'ombre. Il resterait là, assis, et assisterait à tout ça en spectateur, comme au cinéma, en léchant sa sucette. Je vais m'éclater, tonight ...

Je me laisse faire, ça ne m'étonne même pas. J'encaisse le cou, crachant du sang. Okay, parfait, bien. Je me relève, déterminée. J'attend un peu, massant mon ventre, le fusillant du regard, un petit sourire aux lèvres. Lui non plus n'a pas froid au yeux, ça me change des trouillards habituels. Il est appréciable, même s'il aurait des choses à apprendre. Je doit avouer que j'aime me battre, mais seulement quand les combats sont intéressants, comme là. Je balaie ensuite la salle du regard, cherchant une porte, du genre débarras, où je pourrais être tranquille quelque temps. Une fois trouver, je me dirige vers celle ci et y entre, bloquant la porte derrière moi.
Là, enlève mes bandages avant de les remettre, différemment. Plus dans le genre guerrière, pour que sa me fasse en même temps une tenu pour Halloween et aussi pour pouvoir me défendre sans avoir peur de finir à poil. Moi voilà donc avec une sorte de brassière et un short, le tout en bandages. J'avais aussi un bandages à chaque mains et pieds, ainsi qu'un bandages autour de la cuisse droite en plus du short. J'enlève aussi le bandages sur mon visage, la perruque et le filet, détachant mes cheveux. J'préfère comme ça. Je met le bandages autour de mon front, laissant ma mèche passer par dessus Je regarde ensuite autour de moi, cherchant je-ne-sais-quoi, que je finis par trouver. Deux barres, pas aussi dur que du métal, pas aussi fragile que du bois.
Je retourne dans la salle, laissant ma perruque et le filet derrière moi. Je me dirige vers mon adversaire, slalomant entre diverses personnes jusqu'à lui. Une fois devant lui, je lui tend une des barres, lui proposant, en une regard et un demi sourire, un combat amical, avec public. Bon, faudrait qu'ils se décale tous un peu, mais je pense que dès qu'ils entendront les bruit particulier des deux barres s'entrechoquant, ils nous laisseront un peu plus de place. J'attendais sa réponse, tête légèrement baissée, le fixant avec ce petit sourire.

(Désolée pour le retard Hayao, j'ai pas pu me connecter aujourd'hui...)

Je soupirais en fermant les yeux. Mal à la tête. Silence. Mais la musique résonnait si fort dans la salle et dans mon crâne, je ne trouvais pas de repos, et rouvrais les yeux. Bon, t'es venue là pour t'amuser non ? Alors qu'est-ce que tu fous sur cette chaise bordel ?!
Lorsqu'une voix s'éleva, je sursautait, et me retournais vers la personne. Hayao. Qu'est-ce que... Comment ça, je parle toute seule ?
Une petite lumière fit le long chemin jusqu'à mon esprit, et j'ouvrais la bouche, tel un poisson en comprenant. J'avais pas pensé tout à l'heure. Je l'avais dit à voix haute. J'avais parlé à Yui, à voix haute. Je regardais le sol tendit que mon visage tournait au pourpre. Qu'est-ce que je fais maintenant ? "Ahaha, c'est trop fort, tu t'en rend compte que maintenant !" Rooh, ça va, t'aurais pu me prévenir aussi !
Je relevais la tête vers Hayao, toujours avec ce sourire scotché à son visage. C'est que ça doit pas être drôle quand même.
- Je... je ne m'en étais pas rendue compte, tu vois ? Nan, en fait, je parlais avec... heu...
Je rigolais doucement, un rire gêné. Et qu'est-ce que tu vas dire maintenant, hein ? Que t'es schizophrène ? Si tu veux faire fuir les gens, prend cette option. "Sinon, tapez 2 sur votre téléphone !" Ta gueule Yui ! Changer de sujet, changer de sujet !!
- Ahem, alors, tu... t'amuses ?
Question idiote avec un sourire idiot sur mon putain de visage rouge. A part ça, oui, je vais bien, et vous ?

Mon sourire s'élargit lorsque qu'il prit le bâton. Je me recule d'un pas, saluant pour le début du combat, mais aussi pour le remercier pour un combat qui promettait d'être intéressant, pour une fois. Je respire lentement, vérifiant mes bandages. Je regarde ensuite autour de nous. On était au milieux de tout ce monde, chaut time. Hum... Je réfléchissais à un moyen d'avoir plus de place lorsque mon adversaire s'en occupa d'un simple coup de bâton à terre. C'est pas un surveillant pour rien. Je soupire, le regardant jusqu'à ce qu'il me demanda si j'étais prête. Là, je prend mon arme à deux mains, la tenant fermement. Je me mis en position et lui lança.

« Plus que quand tu m'as attaquée par derrière »

Elle aurait bien voulu voir sa tête hein ? Désolée, j'ai pas de photos. En plus, elle se fiche de moi ! Elle joue avec mon briquet, maintenant ! Je croyais qu'elle détestais ça ?! Et juste après ma proposition de marché, la voilà qui rit à gorge déployée. Nan mais elle se fout vraiment de ma gueule, la p'tite Chigiku !
"Et bien non mon enfant nous allons jouer à quelque chose de plus drôle, on va jouer a......... action, vérité, 100 pour cent, mais sa ne sera que toi qui fera toutes les actions et toutes les réponses, comprends tu mon enfant ?"
Q-Quoi ?!
"Nan, m-mais tu rigoles là ? En plus, il va bientôt être minuit ! Si ça se trouve, la fête se finit à minuit !"
Fallait pas trop rêver, mais après tout, les rêves nous font vivre, non? Mais tout de même, je déteste ce jeu. Je suis obligée de répondre la vérité, si je ne veux pas faire trois fois le tour de la salle à cloche-pied ! Même qu'une fois, alors que je jouais à ça avec les gamins des rues, ils m'ont obligés à embrasser un autre garçon, mais étant donné que j'étais folle de lui, cela ne m'a pas trop dérangée. jusqu'à ce qu'il crache par terre après que je l'eus fait, et qu'il fasse une grimace de dégoût. je lui ai couru après pendant 30 minutes, pour lui foutre la gifle de sa vie à la fin.
"S'il te plait, Chigi, non."
Je m'approchais d'elle, accroupie, et la serrai dans mes bras. Cela faisait si longtemps que je ne l'avais pas fait, puisqu'elle déteste ça. Je ne voulais pas la relâcher. Pourquoi, je n'en sais rien. Juste une mauvaise impression.

Alors que je le regardait avec mon visage rouge pivoine, Hayao posa sa main sur mon front, avec le visage songeur. Heu... quoi ? "Pas de soucis Alice, il fait que vérifier si t'as de la fièvre... Tsss, pathétique ma pauvre" Ah, d'accord. Bon, bah je crois qu'il faut que je la remercie ? "Ouais, c'est ça, merci moi !" Mmmh... Nan, en fait j'ai pas envie.
Il ne semblait pas sûr de lui lorsqu'il disait qu'il s'amusait. Mais qu'est-ce que je peux être conne aussi de poser une question pareille ! Pensive, moi ? Naaaan... J'ai juste un super mauvais pressentiment depuis le début de la soirée qui est pas partie du tout, contrairement à ce que j'avais fait croire aux autres. Ah, oui, et puis il y a aussi cette fille dans ma tête à qui je parle à voix haute... Malgré tout, je me retournais vers ce garçon à l'éternel sourire, et répondait :
- He bien... disons que j'ai un mauvais pressentiment, voilà tout.
Il y avait de l'agitation au centre de la salle. Un groupe s'était en quelque sorte formé autour de deux personnes armées de... bâtons ? Non, c'était pas du bois. Mais qu'est-ce qu'ils comptaient faire, un règlement de compte ou quoi ?
- C'est quoi ce bordel...
Il s'agissait d'un des surveillants (étonnant non ?) et d'une fille que j'avais remarqué plus tôt, bien qu'elle ai changé son déguisement. Son corps n'était plus recouvert entièrement des bandelettes, laissant voir sa peau, et son visage était lui aussi découvert. Mais il y a de vrais malades ici. "Tu peux parler... Et tais-toi, je veux voir la suite ! Ca promets d'être intéressant..."