La réponse se fit attendre un peu. Malgré sa propre musique, il reconnu immédiatement Nine Inch Nails, son groupe préféré. Assez ironique comme situation. Il avait accidentellement rencontré un beau mec qui écoutait la même musique que lui, qui savait reconnaître un médicament anxiolytique, écoutait la même musique et qui prenait le même temps que lui pour répondre à des questions et c'est à dire, qui sortait de sa bulle et qui devait réfléchir à ce qui venait d'être dit. Il lui plaisait bien. À entendre la réponse à sa question et au vue de comment elle était structuré, il ne retenait qu'une chose. L'autre aussi était paumé, donc surement nouveau aussi. Il n'allait pas faire sa grande gueule et le faire remarquer tout haut, parce qu'il savait bien que c'était inutile et surtout frustrant de se le faire dire. Alors il se dit qu'il valait mieux faire un commentaire qui allait leurs faire perdre moins de temps.

- Tu présume bien.

Claire et net, on pouvait pas se tromper sur cette réponse. En regardant devant lui il fut content de voir enfin une porte. Bah à savoir tout à l'heure, il aurait continué de marcher, n'aurait pas demander de l'aide à Aerith... En fait il ne lui avait pas demander, c'était elle qui s'était proposer et c'était très important de faire la nuance. Jamais il n'aurait demander de l'aide et surtout pas à une blondasse. Sans cette rencontre, il n'aurait probablement pas fait une attaque de panique... mais d'un autre point de vue... il n'aurait pas croisé le joueur de guitare charmeur qui faisait son gentleman en lui ouvrant la porte.

- Merci... Pourquoi tu veux voir ma clé ? J'crois pas que tu vas pouvoir m'aider à trouver ma chambre...

S'il était paumé, à quoi ça lui servait de savoir son numéro de clé ? Il l'a sorti tout de même de sa poche et la lui montra. De toute façon, il devait simplement trouver le couloir des Chaman, trouver sa porte et partir pioncer. À tout moment il se sentait prêt à s’effondrer, pourtant ça n'arriverait pas... ça n'était jamais arriver. Il ne s'endormait pas tout d'un coup, il lui fallait absolument qu'il fasse une reconnaissance des lieux, qu'il n'est appliquer des méthodes de relaxations. Putain il venait d'allumé sur un truc ! Si le mec voulait savoir où était sa chambre... ça avait peut-être rapport avec son compliment de tout à l'heure ?! Enfin, il espérait.

- Et toi ta chambre ?

Parce qu'en tout cas, si l'autre n'en avait rien à foutre de lui finalement, Elric lui, prévoyait d'aller l'embêter plus tard.

Putain qu'il était susceptible celui-là... Mais pour dire vrai... il aimait ça. Enfin quelqu'un qui s'affirmait et qui disait ce qu'il pensait, ce qu'il avait sur le coeur. Ça faisait changement des hypocrites qui gardaient tous sur eux et qui un jour sans raison pétaient un câble solide et à l'occasion certains de ceux-là se mettaient à frapper et tuer tout ce qui bouge... Non, c'était pas de la paranoïa, ils en avaient parler à la télé dans un reportage sur le stress... À moins qu'il ne se trompe avec son livre sur les tueurs en séries... Enfin bref, même pour ses beaux yeux il n'allait pas non plus se retenir de commentaire vexant. C'était un peu dans sa nature, quand il se décidait de l'ouvrir, les trucs qui y sortaient n'étaient pas mesurés. Quoique pour le moment c'était peut-être vraiment mieux qu'il fasse attention à ce qu'il disait parce qu'un peu plus et il lâchait ' Mais dit toi que t'es une belle merde et que je suis scatophile'. Mais bon, c'était trop pas classe. Et puis, vu qu'il se vexait facilement... il pourrait mal le prendre... Il se garda donc sa réplique pour lui, par chance, parce qu'une question plus difficile lui était posé.

- Mon... don... Il est un peu compliqué...

C'est vrai qu'il ne savait pas ce que l'autre était. Eh merde et il avait été proche de lui pendant un moment, ça n'allait pas déclenché une catastrophe ? Si ? Le rythme de son coeur accéléra, mais pas trop, le Seroquel faisait son effet. Par contre il serra les dents, embêté. Ils avaient eu un contact, est-ce qu'il avait sentit un truc bizarre ? Quand il avait touché Aerith et lorsqu'elle lui avait prit la main, il avait pu sentir qu'elle dégageait quelque chose. Et lui ? Non, pas à ce qu'il s'en souvenait. Et le guitariste lui montra sa clé. Il commença par vérifié ce qu'il était, un normaux. Dieu merci ! Alors quel était le nom de ce bel inconnu ? Julian De Rodez. C'était assez original. Elric pouvait déjà s'imaginer dire son nom au creux de son oreille en lui proposant une bonne baise. Parce que oui, c'était décider, il ne pourrait pas passer à côté de ça. Comme il était rassuré, il pouvait donner une meilleur réponse à sa question.

- Mon don n'a pas d'importance tant que je suis avec des gens 'normaux'. Et puis, je suis sûr de trouver plein de raisons de te déranger.

N'importe quoi pourrait faire l'affaire, tant qu'il ouvrait la porte. Après, ce cher Julian serait fait, car il n'allait pas se gêner pour entrer et en faire qu'à sa tête. Comme c'était facilement visible, il était beaucoup moins anxieux lorsqu'il était avec des garçons. Peut-être à cause de son orientation sexuel... ou bien à cause de la manière dont il voyait les fille. Pour lui, elles étaient toutes de sombres idiotes. La femme qui allait le faire changer d'avis allait avoir une sacré tête de cochon ! Le Marsh regarda sa première proie déverrouiller sa porte de chambre, avec des yeux qui fermaient presque tout seul de fatigue. Il étira un sourire satisfait en l'entendant dire le mot plaisir et son prénom dans la même phrase. Il connaissait bien un certain contexte dans lequel il aimerait bien l'entendre dire son nom avec plaisir...

- On devrait se revoir bientôt... Julian.

Il se barra comme ça, avec classe, sans se retourner. Il déambula encore un peu avant de trouver sa chambre dans le couloir des chamans. Il resta longtemps devant la porte, stressant à l'idée que peut-être il y allait déjà y avoir quelqu'un. Après un long soupire, il tourna nerveusement la clé dans la serrure.

J'avais quitté le bureau du directeur avec ce sentiment d'incompréhension et de crainte. J'avais peu marché, ne sachant pas où je m'en allais. J'avais finalement atterrie dans un couloir, pas éclairé. Il n'y avait qu'un sombre filet de lumière et il y régnait une odeur de moisi, d'humidité. Je m'étais avancer dans se couloir sans savoir pourquoi et m'était arrêter un peu avant la moitier de celui-ci pour me laisser glisser contre le mur les yeux fixer dans le vide. J'avais une jambe proche de ma poitrine et l'autre écraser au sol. J'avais le regard de quelqu'un de totalement partie. Je serrais ma jambes près de mon torse en tressaillant. Je me demandais comment allait Akira, j'aurais voulus l'appeler mais je n'avais pas son numéro de potable. Je fermais les yeux et me cognait la tête sur les murs. Je commençais ensuite a chantonnée, une chanson que j'aimais bien. Terrified de Story of the year sortait tout naturellement. Elle me calma mais je restais assis, me disant que je n'avais pas de raison de partir, personne a voir.

Terrified:

Je chantais ma chanson depuis un nombre de temps qui me semblait si long et si court à la fois. Au début, cette chanson m'avait aidé a canalisé ma peur et plus je la chantais, plus je me calmais pour finir par m'avoir plus aucune émotion, ce n'était plus qu'une chanson que j'aimais qui avait un message. J'avais toujours fais ainsi, écouter une chanson qui me fesait de quoi jusqu’à ne plus rien ressentir. Je fermais doucement les yeux en finissant pour la peut-être vingtième fois ma chanson quand j'entendis des bruits, tout près. J'ouvris tout de même les yeux détendus, je n'aurais peut-être pas dû. Devant moi, une silhouette noire et des yeux noirs. J'avais levé doucement mes yeux vers l'homme qui était à même pas 1 mètre. J'avais donc reconnue l'homme qui m'avait attaqué, mais je m'étais calmer, je savais aussi qu'en cas de besoin, je pouvais me transformer à tout moment. Je me rappelai ensuite du nom du jeune homme, l'enfant comme avait dit le directeur Dante. Il se nommait Hunter, c'était spécial comme nom. Je ne sais pourquoi, surement ma fibre suicidaire qui me poussa a lui parler. Le regardant dans les yeux, je l'interpellai.

- Je peux t'aidé ?

Évidemment, je n'avais pas oublié, la preuve d'une certaine crainte régnait dans ma mâchoire, je la serrais énormément. On l'entendit même craquer, ça fesait mal une mâchoire qui craque! Et bah en ce moment, c'était affreux! Je me demandais un peu pourquoi il venait… Finir ce qu'il avait commencé ? Juste s'amuser à me faire peur peut-être ou simplement n'était-ce qu'un tout banal hasard! Pourtant en y repensant, la première option semblait moins plausible, il aurait pu le faire dans le bureau du directeur, sauf si celui-ci l'en empêchait… Non finalement, tout es plausible, il ne me reste plus qu'a espéré que ça ne soit rien de bien grave. Il fesait décidément bien noir ici, je me voyais que la délimitation de son corps et c'est yeux qui semblait fluorescent dans cette noirceur. Je m'aurais bien levé mais pour le moment, je me contentais de resté assit, ça me semblait plus sécuritaire. J'avais une façon de penser bien conne parfois… Akira en riait souvent. D'ailleurs, s'il voyait la situation, il me trouverait bien stupide de resté là, il m'engueulerait surement aussi. Mais bon, il dit que je suis une gamine, autant finir toute les conneries que j'ai commencé! Mais ça, il ne pouvait pas comprendre, il ne connait pas mon passé non plus, comme je ne connais pas le sien et comme je ne connais pas celui de l'homme devant moi. Bien que celui-ci semble plus intéressant, plus intriguant. Voilà, la raison pour laquelle je ne partais pas, cet homme m'intriguait. Oui, les gens qui m'attaquent m'intriguent… Je suis décidément suicidaire!

Le silence régnait, je comprenais bien qu'il ne veuille pas parler. Il devait se sentir juger. Un petit sourire était sur mes lèvres, étrangement, j'avais cette envie qui me semblait si étrange, pourquoi je souriais ? Il n'y avait aucune raison sauf peut-être qu'il était maintenant certain qu'il n'était pas là pour m'attaquer et on dirait qu'il voulait me parler sans le faire. Sinon, il serait déjà partie non ? Alors que Hunter, j'épaulais au mur, je me levais doucement, mes jambes craquaient de façon peu subtile. Ça me fit d'ailleurs rire, tout se qui était indiscret me fesait marré! Je me grattais ensuite la tête avec mon petit rire et mon regard gêner. Je remarquais a mon grand désespoir que Hunter me dépassait. Mais carrément de 2 têtes. Je me sentis comme mon frère me surnommait toujours, de naine! Et puis, je sais bien que c'était stupide mais je décidais de me présenter, vue que ça avait pas été officiellement dit. Toujours avec se petit rire stupide que j'avais trop souvent!

- Je.. Je m'appel Yuzu, tu es... Hunter ?

Merde, j'étais en train de me casser le cou a force de tenter de voir son visage, se que je donnerais pour grandir même de très peu! Plus le temps passait, plus je m'accoutumais a la noirceur, je pouvais déjà distingué sa bouche en plus de ces yeux. Tien, cette petite ombre semble être son nez. Peut être me voit-il mieux que moi je le vois.

Tient mais on dirait qu'il sourit, rirait-il de moi ? Peut être bien. Mais j'étais du genre a être de ceux qui on le sourire contagieux, si tu souries, je vais sourire. On pensait souvent que j'étais timide et manipulable a cause de ça, pourtant je suis simplement joyeuse. Hunter me répondait par un hochement de tête. J'aurais pu partir mais je me disais, pourquoi ? Et puis, maintenant que je voyais bien je trouverais ça stupide de partir, après avoir passé autant de temps juste pour ça! Je me grattais le derrière de tête en fesant un petit rire, plissant les yeux.

- Je, je t'en veux pas pour à la cascade!

Je ne voyais pas pourquoi je lui en voudrais en fait, il ne m'avait même pas touché. Je ne savais pas pourquoi il avait fait ça mais je n'avais pas de rancune pour lui, simplement une envie de le connaitre. Il m'intriguait énormément. Alors que je regardais ces yeux, comme une nouille je posais une question naturellement.

- Dit, c'est naturel tes yeux ? Ils sont vraiment cool!

J'avais des verres de contacts de cette couleur mais pas aussi éclatant. Je me rendue ensuite compte de la stupidité de ma question et me frappais le front contre ma mains.

- Désoler, je suis stupide parfois!

Je lui parlais comme a quelqu'un de normal, je me disais qu'il n'avait pas de raison d'avoir un traitement différent.

Vous savez les enfants quand ils sont jeunes et quand ils font un mauvais coup et qu'ils ont se petits sourires et disent toutes " Ce n'est pas moi qui est cacher ton soulier " Bah, j'avais un sourire semblable. J'étais contente simplement parce qu'il souriait, j'avais réussi à le faire sourire. Mais ma plus grande victoire est qu'il m'avait répondu, pas avec des mots mais avec des signes. C'était toujours de mieux en mieux. Il semblait amuser, bien qu'elle ne soit pas sûr, vue l'obscurité. Elle avait à présent les mains derrière le dos et balançait son petit corps en souriant. Vraiment, entre elle et un enfant de 8 ans, côté comportement parfois, c'était du pareil au même!

- Hihihi, tu m'as répondue!

Oui bon, c'était officiel, elle était comme un enfant de 8 ans physiquement et qui avait le caractère. Le style de gamin tout fier d'avoir réussi à faire parler quelqu'un et qui va ensuite devenir son ami. Yuzu commença ensuite a moins gesticuler pour lui demander plus sérieusement bien qu'elle aille encore l'air d'une gamine.

- Dit Hunter, ça fait longtemps que tu es ici toi ?

Ce qui comblait le tableau était la petite voix naturel de Yuzu, quand elle était joyeuse, on dirait vraiment une enfant. Elle n'avait vraiment pas le profil pour venir dans un tel établissement. Mais au fond, elle était peut-être plus dangereuse pour elle-même que pour les autres. Elle parlait a Hunter comme a quelqu'un de tout à fait normal même si elle c'était demander si elle pouvait l'appeler par son prénom. Une lumière a l'autre bout du couloir s'allumait d'un coup, plus d'électricité c'était rendue peut-être ? Cela rendait les lieux un peu moins sombre, je pouvais distinguer un peu mieux Hunter, cela ne provoquait pas grand réaction. Il avait quelques cicatrices au visage. Quelqu'un qui va à la guerre en as, des gens qui se battent en ont, quand on se transforme on en as. Mais je sentais qu'il semblait mal d'un coup.